Les écoles de marseille

Plaintes des parents, qui trouvent inadmissible les conditions et la dégradation des écoles de marseille.

Justement parlons en des dégradations faites par les ..... élèves !

Qui doit payer ? L'état ? Ou les parents des gamins qui dégradent ?

Clairement les parents des élèves qui dégradent, sinon ces élèves eux-mêmes en travaillant au service de la commune et en rénovant ses infrastructures. Si l'Etat, dans son laxisme le plus primaire, continue d'encourager les parents à ne pas exercer leur devoir citoyen et inculquer à leur progéniture des valeurs de respect, qui le fera ?

Il est plus que nécessaire que nous obligions ces personnes à faire face à leurs responsabilités.

Pour que cela soit efficace, il faut punir les enfants sous forme de travaux d'intérêt général pour restaurer eux mêmes les dégradations qu'ils ont causés, avec l'aide d'un professionnel.du bâtiment.

Dans mon jeune temps (c'est-à dire quand tout était mieux :p) la maîtresse examinait les pupitres avant chaque vacances (Noel. Pâques, été) et nous devions les nettoyer (effacer les taches d'encre par exemple) avec une pâte spéciale.

Si une table avait été gravée, on aurait immédiatement fait venir les parents et la honte nous aurait torturée longtemps avant et longtemps après.

Les livres étaient prêtés. Leur état était noté le premier jour de classe. Nous devions les montrer couverts le deuxième jour. Ils étaient à nouveau examinés à la fin de l'année, quand nous les rendions.

Les cahiers étaient fournis par la commune, tout comme les crayons. Nous devions numéroter les pages du cahier "du jour" quand nous le recevions. C'était une garantie contre la tentation d'arracher une page.

La maîtresse nous donnait un nouveau crayon en échange du vieux, devenu très petit à force d'être taillé. Si nous le perdions, nous ne pouvions pas en avoir un nouveau. Les parents devaient l'acheter et nous nous faisions gronder.

Personne n'aurait eu l'idée de gribouiller sur un mur!

Bref, nous acquérions de très bonne heure de bonnes habitudes.

Il y avait une note "soin et propreté" sur le carnet scolaire.

Ceux qui écrivaient salement, qui tachaient leur cahier (nous écrivions au porte-plume) faisaient parfaois des tours de cour pendant la récré, en brandissant leur cahier afin que les autres éléves leur fassent honte. Les maîtresses n'étant pas idiotes, ceux qui vraiment ne pouvaient pas écrire proprement n'étaient pas punis, ou très peu.

Y a-t-il des "vieux" forumeurs (plus de 60 ans) pour confirmer, et raconter? Merci à l'avance à ceux qui diront comment les enfants nés dans les années 50 et avant apprenaient le respect du matériel personnel et commun.

Exactement, tout se trouvait dans un digne état, même celui des locaux, c' est dire, un temps où le sens du respect allait dans les deux sens me semble t-il...

wesh azi késhua ! je fé c'ke j'veu sur ma tabl boufon C 2 lar bend 2 gan !

C ma tabl tu voi C ma tabl aloau mtn taret 2 dir ke c pa propr parsske sa vaixe

alé lipocrizi 2 la démaukrassie ! on peu pa sexprimé chui déprimé

Les classes n´étaient pas chauffées ou presque pas en hiver. Il y avait un poele à charbon dans un coin.

Nous devions nous lever quand la maitresse ou le directeur entrait dans la classe.

A la fin de la récréation nous nous mettions en rang 2 par 2, sur un coup de sifflet de la surveillante

et gare à celui/celle qui parlait

c afreu c 2 la diktatur

C T oribl sou staline lékol :han: :bad:

c afreu c 2 la diktatur

C T oribl sou staline lékol :han: :bad:

Vous pouvez appeler ca comme vous voulez mais il n´y avait pas les problèmes actuels dans les écoles.

Ou alors toutes dégradations doivent être payées par les parents.

On le fait dans mon établissement, pourquoi ne le font ils pas à Marseille ?!

c afreu c 2 la diktatur

C T oribl sou staline lékol :han: :bad:

Ce serait plus facile de vous lire si vous écriviez comme tout le monde.

Ceci étant dit, ce n'est ni le travail ni la disciplie qui rendent malheureux, mais le manque d'amour. Les maîtresses, dans leur grande majorité nous aimaient.

Ce n'est ni la discipline ni le travail qui font détester l'école, mais l'ennui et le fait de ne pas s'orienter dans l'enseigement donné. Il n'y avait pas de temps mort pendant les heures de classe et on reconnaissait un début, un milieu et une fin au sein de chaque "lecon", dans le déroulement de chaque journée, dans le déroulement de chaque année scolaire.

Pour certains dégradations, le temps y est pour quelque choses, comme les fenêtres qui ne ferment plus ou les dalles qui se décollent du sol. Il faut que la mairie de Marseille s'assure l'entretien des locaux et du matériel utilisé et le renouveler le cas échéant. Ensuite, si ces dégradations sont le fait des gamins, là oui, il faut que lui et ses parents rendent des comptes et mettent la main au portefeuille.

Dans l'école dont il est question dans l'article, la vétusté des locaux est manifeste.

Dans mon jeune temps (c'est-à dire quand tout était mieux :p) la maîtresse examinait les pupitres avant chaque vacances (Noel. Pâques, été) et nous devions les nettoyer (effacer les taches d'encre par exemple) avec une pâte spéciale.

Si une table avait été gravée, on aurait immédiatement fait venir les parents et la honte nous aurait torturée longtemps avant et longtemps après.

Les livres étaient prêtés. Leur état était noté le premier jour de classe. Nous devions les montrer couverts le deuxième jour. Ils étaient à nouveau examinés à la fin de l'année, quand nous les rendions.

Les cahiers étaient fournis par la commune, tout comme les crayons. Nous devions numéroter les pages du cahier "du jour" quand nous le recevions. C'était une garantie contre la tentation d'arracher une page.

La maîtresse nous donnait un nouveau crayon en échange du vieux, devenu très petit à force d'être taillé. Si nous le perdions, nous ne pouvions pas en avoir un nouveau. Les parents devaient l'acheter et nous nous faisions gronder.

Personne n'aurait eu l'idée de gribouiller sur un mur!

Bref, nous acquérions de très bonne heure de bonnes habitudes.

Il y avait une note "soin et propreté" sur le carnet scolaire.

Ceux qui écrivaient salement, qui tachaient leur cahier (nous écrivions au porte-plume) faisaient parfaois des tours de cour pendant la récré, en brandissant leur cahier afin que les autres éléves leur fassent honte. Les maîtresses n'étant pas idiotes, ceux qui vraiment ne pouvaient pas écrire proprement n'étaient pas punis, ou très peu.

Y a-t-il des "vieux" forumeurs (plus de 60 ans) pour confirmer, et raconter? Merci à l'avance à ceux qui diront comment les enfants nés dans les années 50 et avant apprenaient le respect du matériel personnel et commun.

Oui, moi m'dame ! Né dans un département délaissé du centre, je suis de la génération "baffes et tirage d'oreilles" en cas de défaillance" disciplinaire, à 40 en classe et on rentrait en rang dans la classe, où les enseignants étaient totalement dévoués à nos études et où on entendait les mouches voler. Pas de fournitures, ni de transport, ni de repas gratis, seul l'enseignement était offert. Vie rude des péquenots, mais une réelle entraide. Pourtant, cette école de garçons ( eh oui ) a fait de nous des "démerdes" qui ont réussit dans la vie. Je suis partis de cette zone, mais pour avoir revu quelques potes d'alors, nous avions tous un poste ou un emploie valorisant. Et cette école, qui existe toujours, en parfait état, mais mixte avec en façade, au dessus du porche d'entrée, encore marqué "école de garçons", l'autre, celle des filles, transformée en maternelle. La petite enfance n'existait pas à l'école.

Voilà mon petit témoignage, et je déplore la situation de nos jours.

Pour certains dégradations, le temps y est pour quelque choses, comme les fenêtres qui ne ferment plus ou les dalles qui se décollent du sol. Il faut que la mairie de Marseille s'assure l'entretien des locaux et du matériel utilisé et le renouveler le cas échéant. Ensuite, si ces dégradations sont le fait des gamins, là oui, il faut que lui et ses parents rendent des comptes et mettent la main au portefeuille.

Dans l'école dont il est question dans l'article, la vétusté des locaux est manifeste.

Il faut parler de l'ensemble des établissement, ou la vétusté mais surtout la dégradation est visible.

Pourquoi ces établissements ne demandent ils pas au maire de Marseille pour faire les réparations ?

Bon déjà, les vieux nostalgiques qui ne savent pas de quoi ils parlent, la bonne vieille école d'antan ("y a plus de respect ma bonne dame" ce n'est pas le sujet , merci !

Et au passage, pour les livres scolaires, cela se passe toujours pareil, prêts., rendus à la fin de l'année avec une somme à payer en cas de dégradation ou perte.

Avant de comparer le bon vieux temps et la situation actuelle, il faudrait peut-être prendre en compte tous les changements (écos, sociaux.., crises) avant de parler pour rien !

Ensuite, pour les autres, Badkarma a posté un lien très instructif, si vous ne prenez pas la peine de lire ou d'essayer de comprendre en restant bloqués dans vos petites convictions étriquées, moralisatrices et jugements péremptoires ...

(...)

1/ Nous devons proposer à chaque élève une école salubre et correctement équipée. Vous me direz que c’est l’affaire des mairies, et je vous répondrai qu’alors si nous nous en arrêtons là nous devons être honnête et accepter que notre Éducation n’est plus nationale. Depuis l’indigence si vétuste qu’elle vous insulte, jusqu’au confort esthétique confinant à la débauche technologique, nous autres enseignants savons bien à quel point d’une école à l’autre vous changez de monde. Et la triste réalité, forcément amère pour ceux qui veulent croire encore à l’école républicaine, c’est que le quotidien scolaire de nos élèves est dépendant des montants perçus et alloués par les services municipaux de leur quartier. En d’autres termes, dépendante du niveau de vie de leurs parents. Tu es pauvre, tu as une école de m…, tu es riche, tu as une belle école. En tant que citoyenne et en tant qu’enseignante, j’ai honte.(...)

Dans les quartiers reconnus comme prioritaires en terme de besoins éducatifs, il est injustifiable d’imposer aux élèves des locaux insalubres, sous-dotés, et des équipes flottantes où souvent les enseignants débutants, dépassés, se sentent seuls et subissent leur affectation en attendant mieux.

Je nous accuse d’aggraver les inégalités sociales. Je nous accuse de produire sciemment de l’échec scolaire et des délinquants. Je nous accuse de jouer avec la santé des enfants des classes sociales les moins favorisées.

Enfin, pour les dégradations du fait des élèves, là oui, il faudrait que chacun (parents, élèves..) assument leur responsabilité.

Il faut parler de l'ensemble des établissement, ou la vétusté mais surtout la dégradation est visible.

Pourquoi ces établissements ne demandent ils pas au maire de Marseille pour faire les réparations ?

Pour la vétusté des locaux, c'est à la mairie de faire le nécessaire. Encore faudrait-il qu'il reste de l'argent dans les caisses municipales. Le clientélisme est aussi légion dans la ville phocéenne alors qu'il est possible que l'argent soit distribué des personnes ou à des organisations proches du pouvoir municipale en place. Beaucoup de nos élus ont oublié qu'ils doivent agir pour les intérêts collectifs, et non pour leur intérêts propres (eh oui, étymologiquement, politique veut dire "la chose publique").

Je me souviens avoir lu un article disant que beaucoup de jeune Marseillais ne savaient pas nager (un comble dans une ville où la mer est présente) parce que les beaucoup d'école n'avaient pas accès aux installations de piscines municipales. La réponse qu'une personne travaillant à la mairie a été que les gamins apprennent à nager dans la mer. Pas sûre que les enseignants puissent encadrer correctement et en toute sécurité, sans un personnel compétent, un groupe d'enfants pour leurs cours de natation à la mer.

Ce que je vois dans cette histoire des vétusté des locaux, c'est le cynisme de la mairie qui tolère que d'une partie de sa jeunesse, dont les établissements sont classés en ZEP (je n'ai plus en tête le nouvel acronyme), étudient dans des conditions indignes de la République et de ses valeurs (pas étonnant ensuite que ces jeunes, quand ils grandiront, qu'ils ne sont pas considérés avec respect par n'étant pas respecter par les institutions) et absence de responsabilité de l’Éducation Nationale d'accepter de telles conditions d'enseignements sans mettre aider les mairies qui doivent faire fasse à la vétusté des locaux et dont les finances municipales alloués à l'école ne sont pas suffisantes pour exercer à bien sa mission.

Il y a des démissions de toutes parts et ce sont les enseignants et les enfants qui en font les frais.

ça sert à rien de ressasser" avant c'était mieux", maintenant la dégradation c'est les élèves qui le font, le manque de savoir vivre éduqué par leurs chers parents ,tout se retrouve, le manque de respect envers le matériel qu'ils ont, et les enseignants avec,

A Marseille, la crème de toutes les ethnies , reine de la saleté et taguée à souhait, on ne faillit pas à la règle, ceux qui se plaignent font leur malheur eux mêmes, pourquoi va t-on les plaindre ?

C'est comme dans les cités, des rénovations et une semaine après tout est dégradé par les habitants ! D'ailleurs les "jeunes" s'empressent à chaque émeute d'incendier les bibliothèques, les médiathèques, les gymnases, les agences à l'emploi...

En fait se sont déjà les parents qui payent avec leurs impôts