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Un rapport préconise la création d'un revenu universel en France


Invité 187

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 192 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Concevoir le travail comme un gâteau à taille fixe que l'on partagerait est une erreur economique .

-------------------

Concevoir les aides sociales comme un gâteau à taille fixe que l'on partagerait est une erreur économique...

Sinon, pour en revenir à la taxation, les 24% de prélèvements sociaux sur les salaires...c'est déjà le cas, au moins dans le privé...

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Concevoir le travail comme un gâteau à taille fixe que l'on partagerait est une erreur economique .

Une erreur économique d'un point de vue capitaliste, où le travail n'est pas imposé par les besoins réels, effectifs de la société (car là, on pourrait sans doute raisonnablement définir des volumes de travail, et donc une répartition), mais par ses besoins "économiques", besoins que l'on impose de fait à toute la population. A toutes les populations.

De plus, chacun se doit d'avoir un travail pour pouvoir payer les marges successives qui permettent de rémunérer les autres (bon, et bien évidemment, en grande partie alimenter les intérêts de quelques uns), chacun tentant tour à tour d'arnaquer pardon de négocier avec l'autre : c'est le serpent qui se mort la queue (avec certes, des rapports de forces qui faussent globalement la donne).

Alors oui, dans ces conditions, penser le travail comme un gâteau à taille fixe est une erreur économique.

Mais penser le travail comme un roue de hamster que l'on doit sans cesse faire tourner pour recevoir par ailleurs les graines nécessaires à notre survie (et donc que l'on peut toujours faire tourner plus longtemps et plus vite, même si la ration de graine correspondante baisse de façon drastique), n'est-ce pas avant tout une erreur humaine ?

Ne sommes nous pas capables d'envisager la vie autrement que selon un jeu de dupes aux règles faussées ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 872 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Une erreur économique d'un point de vue capitaliste, où le travail n'est pas imposé par les besoins réels, effectifs de la société (car là, on pourrait sans doute raisonnablement définir des volumes de travail, et donc une répartition), mais par ses besoins "économiques", besoins que l'on impose de fait à toute la population. A toutes les populations.

De plus, chacun se doit d'avoir un travail pour pouvoir payer les marges successives qui permettent de rémunérer les autres (bon, et bien évidemment, en grande partie alimenter les intérêts de quelques uns), chacun tentant tour à tour d'arnaquer pardon de négocier avec l'autre : c'est le serpent qui se mort la queue (avec certes, des rapports de forces qui faussent globalement la donne).

Alors oui, dans ces conditions, penser le travail comme un gâteau à taille fixe est une erreur économique.

Mais penser le travail comme un roue de hamster que l'on doit sans cesse faire tourner pour recevoir par ailleurs les graines nécessaires à notre survie (et donc que l'on peut toujours faire tourner plus longtemps et plus vite, même si la ration de graine correspondante baisse de façon drastique), n'est-ce pas avant tout une erreur humaine ?

Ne sommes nous pas capables d'envisager la vie autrement que selon un jeu de dupes aux règles faussées ?

Ben non car quand x personnes bossent il faut créer ne serait ce que des postes de service , assistante maternelle , pressing , femmes de ménages , aides scolaires , centres de loisirs. etc pour les particuliers qui bossent , leurs postes necessitent egalement des services supplémentaires : énergie , services informatiques , machine à café , transports, bâtiments pour les nouvelles activités , etc

Donc je persiste pensee economique erronée .

Après libre à toi de tourner dans ta roue , moi j'aime bien bosser ( pas trop quand même ) ma femme aussi, ça nous a permis de créer un emploi de service plein temps et ca convient très bien à mon employée .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 872 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Une erreur économique d'un point de vue capitaliste, où le travail n'est pas imposé par les besoins réels, effectifs de la société (car là, on pourrait sans doute raisonnablement définir des volumes de travail, et donc une répartition), mais par ses besoins "économiques", besoins que l'on impose de fait à toute la population. A toutes les populations.

De plus, chacun se doit d'avoir un travail pour pouvoir payer les marges successives qui permettent de rémunérer les autres (bon, et bien évidemment, en grande partie alimenter les intérêts de quelques uns), chacun tentant tour à tour d'arnaquer pardon de négocier avec l'autre : c'est le serpent qui se mort la queue (avec certes, des rapports de forces qui faussent globalement la donne).

Alors oui, dans ces conditions, penser le travail comme un gâteau à taille fixe est une erreur économique.

Mais penser le travail comme un roue de hamster que l'on doit sans cesse faire tourner pour recevoir par ailleurs les graines nécessaires à notre survie (et donc que l'on peut toujours faire tourner plus longtemps et plus vite, même si la ration de graine correspondante baisse de façon drastique), n'est-ce pas avant tout une erreur humaine ?

Ne sommes nous pas capables d'envisager la vie autrement que selon un jeu de dupes aux règles faussées ?

Ben non car quand x personnes bossent il faut créer ne serait ce que des postes de service , assistante maternelle , pressing , femmes de ménages , aides scolaires etc pour les particuliers qui bossent , leurs postes necessitent egalement des services supplémentaires : énergie , services informatiques , machine à café , transports, bâtiments pour les nouvelles activités , etc

Donc je persiste pensee economique erronée .

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

600 ou 800 € pour "vivre décemment" ?

Ils sont drôles, tout de même. Déjà, avec 600€ on n'est pas si loin que ça du RSA ....

Si l'idée derrière, c'est de généraliser la précarisation, les contrats utlra-flexibles et multi-activités, pour se retrouver au final avec des salariés qui gagnent moyennement moins qu'aujourd'hui, mais doivent cumuler des tafs et courir à droite et à gauche, on ne peut pas parler raisonnablement d'évolution.

Bref, comme quoi, même dans sa conception, le Revenu Universel peut-être vu de bien des manières : là, on le présente comme une "formidable garantie" offerte aux salariés ... alors que ça sent plutôt à plein nez l'attrape-couillon permettant d'offrir avant tout davantage de flexibilité aux entreprises, et une meilleur exploitation de la ressource salariale.

Bon, puis même avec un revenu universel beaucoup plus décent (au dessus de 1000€ par exemple), je m'interroge sur les conséquences de la mesure : si tout le monde est garanti du même revenu minimal, les exigences - en termes de loyer par exemple - ne risquent-elles pas d'augmenter d'autant ?

Tiens, d'ailleurs, le logement, ce pourrait être un levier plus judicieux.

Il n'en reste pas moins qu'en effet la question de la répartition du travail (et des richesses) se pose déjà, avec la diminution logique - et même d'un point de vue humain souhaitable - du nombre d'emplois.

Mais c'est un débat bien plus large qui ne saurait se résumé à une mesure, sournoise qui plus est - à mon avis du moins - dans la démarche qui est rapportée ici.

Les petits boulots terminés.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Ben non car quand x personnes bossent il faut créer ne serait ce que des postes de service , assistante maternelle , pressing , femmes de ménages , aides scolaires , centres de loisirs. etc pour les particuliers qui bossent , leurs postes necessitent egalement des services supplémentaires : énergie , services informatiques , machine à café , transports, bâtiments pour les nouvelles activités , etc

Mais où ai-je dis que j'écartais ces emplois là ?

Mais ils sont tout autant mesurables.

Ceux qui le sont moins sont ceux créés à partir de rien, à partir de nouveaux "besoins", etc ...

Lorsque l'on construit à tour de bras des bureaux vides qui vont désespérément le rester, et qu'à côté de ça on n'arrive pas à proposer un logement décent à tout le monde, que l'on laisser mourir ou que l'on ferme des lignes peu fréquentées, que l'on développe des activités autour du marketing pour mieux vendre de la merde, que l'on paye des ingénieurs à concevoir des défauts dans les produits pour les faire changer plus fréquemment aux consommateurs, que l'on fait des recherches pour faire de l'hypertrading afin de jouer au max avec la bourse, etc ...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 872 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Mais où ai-je dis que j'écartais ces emplois là ?

Mais ils sont tout autant mesurables.

Ceux qui le sont moins sont ceux créés à partir de rien, à partir de nouveaux "besoins", etc ...

Lorsque l'on construit à tour de bras des bureaux vides qui vont désespérément le rester, et qu'à côté de ça on n'arrive pas à proposer un logement décent à tout le monde, que l'on laisser mourir ou que l'on ferme des lignes peu fréquentées, que l'on développe des activités autour du marketing pour mieux vendre de la merde, que l'on paye des ingénieurs à concevoir des défauts dans les produits pour les faire changer plus fréquemment aux consommateurs, que l'on fait des recherches pour faire de l'hypertrading afin de jouer au max avec la bourse, etc ...

Je vous rappelle que je répondais à tar baby qui était dans un emploi pour un emploi . Ce n'est pas parce qu'il y a x millions de chômeurs et Y millions d'emplois avec X > Y qu'au final si tous les emplois sont pourvus il restera X-Y chômeurs . L'économie est dynamique et chaque emploi est créateur d'autres emplois . J'ai parlé de gâteau fixe, donc je ne vois pas pourquoi vous me cherchez des poux avec l'hyperthreading, que je réprouve ( pourtant pour les FPGA men c'est un secteur sympa ) . Je ne vous réponds donc pas sur le reste car vous répondez totalement en dehors de mon propos , et de surcroit HS . Fermer des lignes peu fréquentées n'a rien d'indécent à priori et chacun des topics que vous mentionnez mériterait en soi un topic à lui tout seul .

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Membre, Artisan écriveur , 57ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
57ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Excellente idée, personne n'y avait pensé! Va dire ça aux millions de chômeurs, qui aimeraient bien bosser...

Pour tenir de tels propos ,il faut d'une part être une vraie quiche en économie car Que ce soit le premier Keynes , Friedman, Krugman ou Stiglitz tous ont le même discours ... PS aucun ne joue au réal de Madrid...

Keynes ? laugh.gif

Allez-y : citez nous donc Keynes (sans copié/collé) qu'on rigole un peu.

De tel propos (pour reprendre votre expression) me font penser aux supporters de foot qui n'ont jamais tapé dans un ballon mais qui savent tout mieux que l'entraîneur...

Allez-y ; parlez nous du point de vue de Keynes...

Je suis bon prince, lorsque vous chercherez dans wikipédia les grandes lignes de la pensée économique de Keynes ne cherchez pas dans la thématique Paris Saint Germain...hehe3.gif

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

L'économie est dynamique et chaque emploi est créateur d'autres emplois . J'ai parlé de gâteau fixe, donc je ne vois pas pourquoi vous me cherchez des poux avec l'hyperthreading, que je réprouve ( pourtant pour les FPGA men c'est un secteur sympa ) .

Tout cela est pourtant totalement connecté : les exemples que je mentionne sont des cas de création d'emploi nés non du besoin mais de l'activité économique, et ils y trouvent leur seul raison d'être.

"Chaque emploi" n'est pas forcément créateur d'emploi : ce n'est pas parce que l'on a 10 nouvelles recrues dans une boîte quelconque que l'on va créer de nouveaux moyens de transports par exemple (au contraire, on est dans l'ère de la rationalisation). Surtout que ces nouvelles recrues avaient une existence avant cet emploi (chômeur, étudiant, autre salarié), ils avaient déjà une empreinte dans la société, et ne vont pas forcément créer par miracle une activité économique à la hauteur de celle qu'ils représentent. Ca ne marche pas non plus automatiquement dans dans ce sens.

Bref, ce n'est pas forcément l'emploi créé qui créé l'emploi, c'est plutôt le développement d'activité et le changement de fonctionnement des activités existantes qui diminue ou augmente les emplois.

Et nombres de ces activités tendent à minimiser les coûts, à automatiser (et donc à diminuer le nombre d'emploi), d'autres de ces activités - comme je l'ai mentionné - n'ont pas de raison d'être en dehors de la logique de notre système (elle n'apporte rien à la société ou aux hommes en tant que tel, mais s'inscrivent simplement dans la logique du système). Et certaines développent des emplois à valeur courte ou fluctuants.

Tout cela est donc à mon sens infiniment plus complexe que des formules miracles, tant les paramètres sont multiples et incontrôlés.

Et pourtant, c'est ce jeu là qui définit notre existence, en dehors de toute interrogation sur le sens et l'intérêt même du travail.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 872 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

[/size]

Tout cela est pourtant totalement connecté : les exemples que je mentionne sont des cas de création d'emploi nés non du besoin mais de l'activité économique, et ils y trouvent leur seul raison d'être.

"Chaque emploi" n'est pas forcément créateur d'emploi : ce n'est pas parce que l'on a 10 nouvelles recrues dans une boîte quelconque que l'on va créer de nouveaux moyens de transports par exemple (au contraire, on est dans l'ère de la rationalisation). Surtout que ces nouvelles recrues avaient une existence avant cet emploi (chômeur, étudiant, autre salarié), ils avaient déjà une empreinte dans la société, et ne vont pas forcément créer par miracle une activité économique à la hauteur de celle qu'ils représentent. Ca ne marche pas non plus automatiquement dans dans ce sens.

Bref, ce n'est pas forcément l'emploi créé qui créé l'emploi, c'est plutôt le développement d'activité et le changement de fonctionnement des activités existantes qui diminue ou augmente les emplois.

Et nombres de ces activités tendent à minimiser les coûts, à automatiser (et donc à diminuer le nombre d'emploi), d'autres de ces activités - comme je l'ai mentionné - n'ont pas de raison d'être en dehors de la logique de notre système (elle n'apporte rien à la société ou aux hommes en tant que tel, mais s'inscrivent simplement dans la logique du système). Et certaines développent des emplois à valeur courte ou fluctuants.

Tout cela est donc à mon sens infiniment plus complexe que des formules miracles, tant les paramètres sont multiples et incontrôlés.

Et pourtant, c'est ce jeu là qui définit notre existence, en dehors de toute interrogation sur le sens et l'intérêt même du travail.

Ben voilà tu as tout dit , enfin ca que je disais à tar baby .

C'est infiniment plus complexe qu'un gâteau fixe qu'on partage .

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Ben voilà tu as tout dit , enfin ca que je disais à tar baby .

C'est infiniment plus complexe qu'un gâteau fixe qu'on partage .

C'est plus complexe parce que le système le veut, et qu'il impose a priori un travail à chacun, et selon des contraintes établies. Et donc l'on doit "créer" de l'emploi même s'il n'est pas concrètement nécessaire. Et on y arrive de moins en moins.

Et l'on devrait logiquement y arriver de moins en moins : c'et le sens du progrès que de bosser moins. Et ce serait le sens du progrès de penser le travail comme un gâteau que l'on partage, le but étant de concrètement produire les biens et services dont on a besoin. Partir de la finalité (la production nécessaire que l'on répartit) plutôt que des moyens (que tout le monde doivent bosser 35h toute sa vie, peu importe l'activité réellement nécessaire).

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 872 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

C'est plus complexe parce que le système le veut, et qu'il impose a priori un travail à chacun, et selon des contraintes établies. Et donc l'on doit "créer" de l'emploi même s'il n'est pas concrètement nécessaire. Et on y arrive de moins en moins.

Et l'on devrait logiquement y arriver de moins en moins : c'et le sens du progrès que de bosser moins. Et ce serait le sens du progrès de penser le travail comme un gâteau que l'on partage, le but étant de concrètement produire les biens et services dont on a besoin. Partir de la finalité (la production nécessaire que l'on répartit) plutôt que des moyens (que tout le monde doivent bosser 35h toute sa vie, peu importe l'activité réellement nécessaire).

Et que sais tu de la finalité ? Juges tu nécessaire de produire des mobiles ? Des TVs ? etc ...

Qui décide de ce dont on a besoin ?

Bon là on sort complètement du sujet .

Pour le reste le fait qu'il soit utile que chacun ait un travail ou non rejoint le sujet et t'apportes un début de réponse , il sera peut être dans un avenir proche possible de ne pas travailler et de vivre avec le pécule que t'offrira le système . L'autre problématique s'articule autour de l'individu et d'autrui ( la société ) , est ce à l'individu de subvenir à ses besoins, est ce au collectif de le faire, est ce un entre deux ?

Tu parlais des besoins nous en revenons à la logique communiste / capitaliste collectif / individu , dans un cas on te distribue selon des besoins qui sont décidés in fine par autrui , dans l'autre on produit tout et n'importe quoi, et dans un processus évolutionniste darwinien des produits sont sélectionnes et poursuivent leur évolution .

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Et que sais tu de la finalité ? Juges tu nécessaire de produire des mobiles ? Des TVs ? etc ...

Ce n'est pas tant la nature du produit que sa qualité : on produit du court terme, car c'est le besoin de l'économie.

Pour le reste le fait qu'il soit utile que chacun ait un travail ou non rejoint le sujet et t'apportes un début de réponse , il sera peut être dans un avenir proche possible de ne pas travailler et de vivre avec le pécule que t'offrira le système .

Je vois plutôt un entre deux : une participation nécessaire de tous et l'assurance d'une vie décente. Avec la possibilité d'avoir une activité quelconque en dehors (rémunératrice ou non).

Bref, c'est avant tout une question de dosage : le travail devrait devenir une participation nécessaire à la société (ça l'est déjà), mais cette participation ne devrait pas occuper tout l'espace de vie des citoyens. Surtout le progrès aidant à automatiser.

Voilà mon hypothèse de réflexion : je ne suis donc pas partisan d'un revenu universel sans travail. Je pense que l'on peut trouver des marges de gain de vie et de confort ailleurs.

L'autre problématique s'articule autour de l'individu et d'autrui ( la société ) , est ce à l'individu de subvenir à ses besoins, est ce au collectif de le faire, est ce un entre deux ?

Le but d'une société devrait être de subvenir à tous les besoins basiques, vitaux de ses citoyens, afin de garantir un minimum de décence. Et leur offrir la possibilité d'entreprendre ce qu'ils veulent (et là effectivement, c'est davantage à l'individu de se démerder).

Mais bon, la question est biaisée : il n'y a aucune justice ou équité pour que tout un chacun puisse subvenir à ses besoins.

Disparité dans les carrières, les salaires, les classes sociales : certains subviennent à leurs besoins sans bouger réellement le petit doigt quand d'autres triment en ayant malgré tout du mal à joindre les deux bouts.

Tu parlais des besoins nous en revenons à la logique communiste / capitaliste collectif / individu , dans un cas on te distribue selon des besoins qui sont décidés in fine par autrui , dans l'autre on produit tout et n'importe quoi, et dans un processus évolutionniste darwinien des produits sont sélectionnes et poursuivent leur évolution .

Encore une fois, il faudrait sortir de cet antagonisme, et des travers des deux systèmes.

Il faut offrir sans doute une liberté d'entreprendre, même économiquement (mais il faudrait à mon sens offrir la possibilité d'entreprendre, tout court). Mais arriver à un système qui produit tout et n'importe quoi, quitte à ruiner la planète et exploiter des travailleurs, sans réelle finalité si ce n'est l'appât du gain de certain et la logique de faire tourner une mécanique sans utilité concrète ...

Surtout que le processus évolutionniste que tu décris ne se fait pas selon la logique du confort ou de l'intérêt des populations, mais selon la logique économique, dont les critères sont la maximisation des gains, du rendement et de la productivité. Bref, on va davantage chercher à faire accepter de la merde aux gens, car c'est ce qui rapporte le plus, et ce qui permet de plus facilement renouveler le parc de salarié (puisque l'on ne recherche ni la qualité, ni la compétence).

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Membre, Posté(e)
MichelAlain Membre 14 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

600 ou 800 € pour "vivre décemment" ?

Ils sont drôles, tout de même. Déjà, avec 600€ on n'est pas si loin que ça du RSA ....

Si l'idée derrière, c'est de généraliser la précarisation, les contrats utlra-flexibles et multi-activités, pour se retrouver au final avec des salariés qui gagnent moyennement moins qu'aujourd'hui, mais doivent cumuler des tafs et courir à droite et à gauche, on ne peut pas parler raisonnablement d'évolution.

Bref, comme quoi, même dans sa conception, le Revenu Universel peut-être vu de bien des manières : là, on le présente comme une "formidable garantie" offerte aux salariés ... alors que ça sent plutôt à plein nez l'attrape-couillon permettant d'offrir avant tout davantage de flexibilité aux entreprises, et une meilleur exploitation de la ressource salariale.

Bon, puis même avec un revenu universel beaucoup plus décent (au dessus de 1000€ par exemple), je m'interroge sur les conséquences de la mesure : si tout le monde est garanti du même revenu minimal, les exigences - en termes de loyer par exemple - ne risquent-elles pas d'augmenter d'autant ?

Tiens, d'ailleurs, le logement, ce pourrait être un levier plus judicieux.

Il n'en reste pas moins qu'en effet la question de la répartition du travail (et des richesses) se pose déjà, avec la diminution logique - et même d'un point de vue humain souhaitable - du nombre d'emplois.

Mais c'est un débat bien plus large qui ne saurait se résumé à une mesure, sournoise qui plus est - à mon avis du moins - dans la démarche qui est rapportée ici.

Le philosophe avait raison quand il disait :

"dans le Monde, en matière de réflexion, il y a 2 grandes catégories de gens, ceux qui cherchent des solutions aux problèmes et ceux qui cherchent des problèmes aux solutions, et le drame, c'est que les seconds sont en bien plus grand nombre !"

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

"dans le Monde, en matière de réflexion, il y a 2 grandes catégories de gens, ceux qui cherchent des solutions aux problèmes et ceux qui cherchent des problèmes aux solutions, et le drame, c'est que les seconds sont en bien plus grand nombre !"

Mais si l'on trouve nombre de problèmes à une solution, on peut se demander si ceux qui présentent cette solution font réellement partie de la première catégorie.

On peut surtout se demander si c'est une solution : car s'il s'agit de proposer n'importe quoi - même si ça n'a aucun intérêt, que ça ne résout rien voire que ça entraîne d'autres problèmes ...

Et au final, je pense que le philosophe devrait plutôt se dire qu'il y a 2 grandes catégories de gens : ceux qui cherchent à se caser ainsi que les autres dans des catégories, et ceux qui ne se limitent pas - ni même les autres - à une pensée fermée et limitée et n'ont donc que faire des catégories.

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Membre, Posté(e)
MichelAlain Membre 14 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais si l'on trouve nombre de problèmes à une solution, on peut se demander si ceux qui présentent cette solution font réellement partie de la première catégorie.

On peut surtout se demander si c'est une solution : car s'il s'agit de proposer n'importe quoi - même si ça n'a aucun intérêt, que ça ne résout rien voire que ça entraîne d'autres problèmes ...

Et au final, je pense que le philosophe devrait plutôt se dire qu'il y a 2 grandes catégories de gens : ceux qui cherchent à se caser ainsi que les autres dans des catégories, et ceux qui ne se limitent pas - ni même les autres - à une pensée fermée et limitée et n'ont donc que faire des catégories.

Vous devriez prendre la peine d'étudier sérieusement cette solution avant que de développer des avis sans le moindre argument probant et sans le moindre raisonnement digne d'intérêt, car, tout esprit éclairé peut évaluer les difficultés de mise en place qui sont réelles mais dire que c'est n'importe quoi révèle et confirme la citation que j'avançais

Vous confirmez bien que le confort et/ou la peur tuent les Peuples, remettre au pouvoir les mêmes, laisser s'instaurer sans réaction les mêmes mal vivre et les problèmes qu'on se refuse de voir et même d'évoquer, classer sans suite les idées avant même de seulement les avoir débattu, etc ... le réactionnaire intellectuel par excellence avec qui les crapulent, les incompétents et les pouvoirs de l'argent et des communautarismes sont très à l'aise et confortablement installés !

D'ailleurs, votre conclusion démontre bien un égarement de la pensée et du raisonnement qui a accouché d'une phrase où l'auteur a espéré qu'en mettant des mots et quelques verbes et adjectifs bout à bout il composerait un raisonnement et émettrais au moins une idée ; ce projet, comme les lecteurs pourront le constater, a totalement échoué !

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Vous devriez prendre la peine d'étudier sérieusement cette solution avant que de développer des avis sans le moindre argument probant et sans le moindre raisonnement digne d'intérêt, car, tout esprit éclairé peut évaluer les difficultés de mise en place qui sont réelles mais dire que c'est n'importe quoi révèle et confirme la citation que j'avançais

J'hésite entre trois choix : soit tu ne m'as pas lu, soit tu es de mauvaise foi, soit tu es un troll.

Pour commencer, je n'ai jamais dit que c'était "n'importe quoi".

J'ai pointé du doigt que "revenu universel", en soit, ça ne voulait rien dire tant la mesure pourrait permettre d'aller vers des conception du travail, de la société radicalement différentes.

En ce sens, l'idée d'un revenu universel intéresse certains courants néo-libéraux, qui voit là l'occasion de se décharger totalement d'une quelconque responsabilité auprès des salariés, avec un revenu universel bas, remplaçant toute autre forme d'aide de l'état, cotisations santé, chômage, etc ...

Alors certes, ça peut être autre chose le revenu universel, mais il faut absolument expliquer quels objectifs on vise. Sinon on peut aller vers tout et son contraire.

Et puis cela pose inévitablement le problème de la nécessité du travail dans une société (car elle est malgré tout bien réelle, comme je l'ai développé dans un message précédent, même si non alignée sur les "besoins" de notre monde capitaliste).

Pour ma part, je l'avais développé dans un autre topic, on devrait plutôt développer l'idée de "garantie universellel", ou de "revenu minimum" (mais un vrai, qui intègre le réel coût de la vie : logement, nourriture, santé, ...).

Trouver un système où l'on s'assure que chacun touche un montant minimal (réévalué fréquemment), l'Etat versant la différence avec les revenus du citoyen s'ils sont en deça (qu'il soit salarié, temps plein ou temps partiel, s'il ne travaille pas, etc ...).

Mais cela pose d'autres problèmes ; le travail deviendrait mieux rémunéré - suffisamment pour pousser les salariés à ne pas rester chez soi - ce qui pourrait plomber les petites structures.. sauf si là aussi on réfléchit à une sorte d'aide minimale : l'Etat fournissant une partie du revenu de base - à hauteur du revenu minimal qu'il paierait sinon à l'employé - s'il est avéré que l'entreprise ne dégage pas assez pour le payer. Et bien évidemment , cette aide irait décroissante et ce serait à l'inverse une cotisation de la part d'entreprise si celle-ci est bénéficiaire. Bref, il ne faut pas exonérer les entreprises de leur participation financière à la société, car elles ne doivent leur richesse qu'à celle-ci.

De plus, avec un tel système en place, on pourrait alors parler de "flexibilité", de multi-activité, de travail à la carte, voire tout simplement développer les activités non rémunératrices ... DU MOMENT que l'on s'assure que chacun dispose du revenu minimum (et cela implique aussi un certain encadrement du coût de la vie, au niveau des loyers, etc ...).

Quant à ma conclusion, s'il te plait de raisonner et classer binairement les gens, grand bien te fasse. Ce n'est pas mon cas.

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  • 2 mois après...
Membre, Posté(e)
Mia Adaxo Membre 8 792 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Comment le revenu de base peut contribuer à faire diminuer le chômage.

L’allocation d’un revenu de base financé par une redistribution de la richesse accumulée ( qui n’a jamais cessé d’augmenter ) et d’une partie des revenus, permettrait dans un premier temps d’assurer un revenu plancher à ceux qui sont à la recherche d’un emploi rémunéré, et très rapidement, beaucoup trouveraient un nouvel équilibre entre le temps consacré à l’exercice d’un emploi salarié et le temps passé à des activités choisies, libérant des milliers d’heures de travail et offrant ainsi de nouvelles perspectives aux demandeurs d’emplois. Beaucoup oseraient abandonner partiellement ou totalement un emploi salarié pour se lancer dans la réalisation d’un projet qui ne tarderait pas à son tour à générer de la richesse.

Pour les jeunes adultes qui souffrent le plus du chômage, une allocation Universelle d’Insertion (financée par une répartition différente du revenu de base entre l’enfance et les plus de 16 ans ) s’ajouterait au revenu de base pendant cette période délicate de la vie où l’on doit étudier et apprendre un métier, acquérir une autonomie financière et s’insérer socialement. Avec le revenu de base et l’ allocation universelle d’ insertion on donne à chaque individu les moyens , de se former, d’acquérir des compétences professionnelles, d’exercer pleinement ses talents dans un monde marchand sans être contraint par le temps et par le manque de ressources financières qui conduisent, trop souvent, à accepter des emplois mal payés qui ne correspondent ni à sa formation, ni à ses goûts.

La question du travail pénible sera aussi relativisée. L’augmentation de la productivité dans ce secteur (automatisation) et la diminution du temps consacré à des tâches difficiles, par une réduction du temps de travail, rendu possible grâce au revenu de base , en introduisant par exemple des discontinuités dans l’exercice de cette activité, rendront supportable l’exercice de tels emplois et seront aussi génératrices de nouveaux postes de travail.

Enfin l’assurance de ce revenu socle va faire en sorte que des activités « marchandisées » comme la garde d’enfant, l’accompagnement des personnes âgées pourront être assurées partiellement ou totalement par des membres de la famille qui le souhaiteraient. En reprenant la main dans l’exercice de ses responsabilités familiales, le coût social de la garde d’enfant ( crèches, maisons de retraite, défiscalisation, etc…) sera allégé significativement. Si des postes de travail précaires disparaitront dans les services à la personne, des postes d’emploi qualifiés dans les secteurs tertiaires ou secondaires seront libérés.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 872 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

VIDEO l'angle éco pour ceux qui n'étaient pas devant leur TVs hier soir .

http://www.francetvi...16_1882037.html

Les ultra libéraux comme friedman y sont favorables.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 192 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Utopie! encore et toujours!

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