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Dissolution des mosquées radicales

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DroitDeRéponse

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"Sanctionner un imam oui, les fidèles non", déclare l'imam de Bordeaux

"Les jeunes qui se radicalisent ont un problème avec les institutions"

A propos de la fermeture éventuelle de certaines mosquées, il insiste pour que "la sanction soit individuelle. Elle ne doit concerner que l'imam, pas les fidèles". Tarek Oubrou estime que "les jeunes qui se radicalisent le font à la périphérie de la société, de la communauté. Ils ne fréquentent pas trop les mosquées car ils ont un problème avec les institutions et l'autorité. Ils se radicalisent généralement à travers les réseaux sociaux et sont recrutés par ce biais".

FranceVinfo

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Membre, 58ans Posté(e)
Compagnon Membre 1 845 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
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Je suis sûr qu'il existe des mosquées radicalisées. Même certains imams, certains musulmans français dénoncent le fait. Car même certains imams reçoivent des menaces émanant d'islamistes les accusant de collaborer avec l'état français.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 695 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ils font parfois plus l'imam d'oullins a porte plainte.

"Sanctionner un imam oui, les fidèles non", déclare l'imam de Bordeaux

"Les jeunes qui se radicalisent ont un problème avec les institutions"

A propos de la fermeture éventuelle de certaines mosquées, il insiste pour que "la sanction soit individuelle. Elle ne doit concerner que l'imam, pas les fidèles". Tarek Oubrou estime que "les jeunes qui se radicalisent le font à la périphérie de la société, de la communauté. Ils ne fréquentent pas trop les mosquées car ils ont un problème avec les institutions et l'autorité. Ils se radicalisent généralement à travers les réseaux sociaux et sont recrutés par ce biais".

FranceVinfo

Bonjour samira

Je ne suis pas totalement en accord avec oubrou.

Quand on interdit une secte on interdit pas que le gourou.

À moins que les fidèles ne fassent eux mêmes le ménage au tel cas seul l'imam est en cause , mais sinon soit cela relève de la secte puisque les membres sont incapables de réagir , soit ils le sont et ont donc la même doctrine . Bref la logique veut que dans les deux cas on ferme . Une autre assoce pouvant alors reprendre la mosquee , ça fera des heureux .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 695 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

A brest pour le boulot.

Grosse descente de police à la mosquée souna

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Membre, Posté(e)
J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
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Ils font parfois plus l'imam d'oullins a porte plainte.

Bonjour samira

Je ne suis pas totalement en accord avec oubrou.

Quand on interdit une secte on interdit pas que le gourou.

À moins que les fidèles ne fassent eux mêmes le ménage au tel cas seul l'imam est en cause , mais sinon soit cela relève de la secte puisque les membres sont incapables de réagir , soit ils le sont et ont donc la même doctrine . Bref la logique veut que dans les deux cas on ferme . Une autre assoce pouvant alors reprendre la mosquee , ça fera des heureux .

Tenez lisez ce lien très intéressant apporté par M'mzelle Jeanne sur le fil de MLP qui détourne la petite phrase de Mme Taubira.

Le rapport détaille : "80% des familles sont de référence athée, 20% sont de référence bouddhiste, juive, catholique ou musulmane." Les familles n'appartiennent pas, loin s'en faut, aux classes sociales les plus modestes : "à plus de 84%, les familles appartiennent aux classes sociales moyennes ou supérieures, avec une forte représentation des milieux enseignants et éducatifs (50% de ces 84%).(...) Le reste exerce des métiers variés, qui vont de commerçants à médecins spécialisés… Les 16% de classes populaires comprennent une grande partie de parents au chômage et/ou en invalidité."

Les endoctriné(e)s sont avant tout des jeunes. Ils ont entre 15 et 21 ans (63%) et les 37 % restant entre 21 et 28 ans. Elément important : 40% d'entre eux ont connu un épisode dépressif dans leur vie. Les proies ont un profil fragile, "hypersensible". L’aquida ou «vraie croyance» peut rentrer dans leur esprit.

Le rapport entre les mosquées et la dérive terroriste est à reconsidérer de toute urgence, pour moi on a trop recherché dans ce sens qui s'avère sans issue, c'est plus compliqué que ça.

Il faut se pencher sur les jeunes qui sont en rupture à un moment de leur construction, ils sont cassés quelque part et une proie pour les recruteurs ....

80% athées et 20% religieux de toutes les religions....

Le gouvernement a fait une erreur en recherchant exclusivement un lien avec "un" Islam, dévoyé certes.(radical si vous préférez)

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 695 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Tenez lisez ce lien très intéressant apporté par M'mzelle Jeanne sur le fil de MLP qui détourne la petite phrase de Mme Taubira.

Le rapport détaille : "80% des familles sont de référence athée, 20% sont de référence bouddhiste, juive, catholique ou musulmane." Les familles n'appartiennent pas, loin s'en faut, aux classes sociales les plus modestes : "à plus de 84%, les familles appartiennent aux classes sociales moyennes ou supérieures, avec une forte représentation des milieux enseignants et éducatifs (50% de ces 84%).(...) Le reste exerce des métiers variés, qui vont de commerçants à médecins spécialisés… Les 16% de classes populaires comprennent une grande partie de parents au chômage et/ou en invalidité."

Les endoctriné(e)s sont avant tout des jeunes. Ils ont entre 15 et 21 ans (63%) et les 37 % restant entre 21 et 28 ans. Elément important : 40% d'entre eux ont connu un épisode dépressif dans leur vie. Les proies ont un profil fragile, "hypersensible". L’aquida ou «vraie croyance» peut rentrer dans leur esprit.

Le rapport entre les mosquées et la dérive terroriste est à reconsidérer de toute urgence, pour moi on a trop recherché dans ce sens qui s'avère sans issue, c'est plus compliqué que ça.

Il faut se pencher sur les jeunes qui sont en rupture à un moment de leur construction, ils sont cassés quelque part et une proie pour les recruteurs ....

80% athées et 20% religieux de toutes les religions....

Le gouvernement a fait une erreur en recherchant exclusivement un lien avec "un" Islam, dévoyé certes.(radical si vous préférez)

Il ne cherche pas que sur cette voie !

Mais c' est une voie il faut toute les prendre.

Un salafi ne doit pas enseigner à des enfants le Cate , ce n'est pas qu'une question de recrutement .

Les terroristes c'est une chose , la dérive communautariste en est une autre , c'est une question qui ne peut pas être mis sous le boisseau.

Cette idéologie ne peut pas séparer les citoyens et gangréner l'islam en France.

Je vous invite à lire le topic nommons l'ennemi de grjebine

En ce moment même grosse opération à la mosquee d'houdeyfa je suis coincé dans les bouchons .

Moriarty je suis derrière valls . L'aspect internet doit aussi être traité mais il y a l'aspect recrutement et celui préparation des consciences .

Cette idéologie n'a pas sa place en France , c'est mon opinion voilà tout . L'islamisme radical est une secte , très bien des qu'il y a un pb on ferme . C'est aussi simple que cela pour moi.

Ça n'éradique pas ok, mais il est légitime de le faire donc on le fait .

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Ils font parfois plus l'imam d'oullins a porte plainte.

Bonjour samira

Je ne suis pas totalement en accord avec oubrou.

Quand on interdit une secte on interdit pas que le gourou.

À moins que les fidèles ne fassent eux mêmes le ménage au tel cas seul l'imam est en cause , mais sinon soit cela relève de la secte puisque les membres sont incapables de réagir , soit ils le sont et ont donc la même doctrine . Bref la logique veut que dans les deux cas on ferme . Une autre assoce pouvant alors reprendre la mosquee , ça fera des heureux .

La lutte contre les sectes est un sujet difficile : en voulant défendre la liberté, on risque finalement d'y porter atteinte. Le problème, c'est que des groupements très dangereux s'appuient sur cette liberté fondamentale pour prospérer en toute quiétude. La dissolution des sectes est déjà possible aujourd'hui par le biais de la loi sur les associations pour celles qui ont un objet illicite. Le nombre de procédures judiciaires contre des dirigeants de sectes tend à augmenter. C'est pourquoi j'ai déposé une proposition de loi utilisant la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et les milices privées pour dissoudre les groupements les plus dangereux. Cette loi fait parfois peur parce qu'elle a été créée dans un contexte particulier, celui des ligues des années trente qui espéraient renverser la République. Mais elle a été complétée depuis et permet de dissoudre des mouvements qui incitent à la haine raciale ou des mouvements terroristes.

Le mouvement sectaire coupe l'individu de lui-même, de son libre arbitre, de ses biens, de sa protection naturelle qu'est sa famille, de la société, dont la mission est d'assurer sa sécurité et de préserver sa liberté. Cela n'a rien à voir avec les convictions religieuses. Notre texte est donc respectueux des libertés, et ne présente aucun risque pour la liberté religieuse. Il se veut une incitation à mettre davantage en cause les mouvements sectaires plutôt que leurs dirigeants.

Ce texte doit nous permettre de faire face à des situations d'urgence et de disposer d'un instrument puissant de dissuasion à l'égard de groupes dangereux. II ne pénalise aucune croyance, aucune idéologie, aucune foi, il ne sanctionne que la violation des lois de la République. Nous disposons d'un arsenal légal permettant de sanctionner les infractions commises par les associations et les groupements, même lorsque ceux-ci se réfugient derrière le paravent religieux, tout en garantissant et en protégeant les libertés de conscience, de culte, de réunion et d'association.

En outre, depuis 1994 la responsabilité pénale des personnes morales peut être mise en cause pour de nombreuses infractions et, parmi les peines encourues, figure la dissolution. En pratique, on n'a jamais dissout une secte sur le fondement de ces dispositions. En général, les plaintes concernent les dirigeants et non les sectes elles-mêmes. Or, dans certains cas d'urgence, la dissolution de groupements dangereux est non seulement souhaitable mais nécessaire.

À l'Assemblée nationale, un amendement de Mme Picard au projet de loi sur la présomption d'innocence a introduit la possibilité pour les associations de lutte contre les sectes de se porter partie civile. Car ces sectes puissantes ne poursuivent rien d'autre qu'un but antidémocratique. M. Vivien, président de la M.I.L.S., déclarait au mois de septembre : " quand une organisation milite pour remplacer le système républicain par une élite et cherche à mettre la main sur des services de l'État, elle doit être dissoute". D'aucuns voudront entretenir la confusion et nous forcer à l'amalgame. Il ne s'agit bien évidemment pas d'interdire les sectes, mais bien de dissoudre les sectes dangereuses. Comme l'expliquait Mme Guigou dans une intervention télévisée, " ce n'est pas le fait d'être une secte en soi qui est répréhensible, c'est le fait de se livrer, sous couvert de liberté d'opinion, à des actes que la loi condamne.

PrévenSectes

Bonjour Droit de réponse,

je rejoins plutôt Oubrou déjà parce que je pense que la radicalisation se fait plus par Internet alors bien sûr, il y a quelques salafistes qui vont faire leur prêche à la sortie des mosquées mais comme j’ai pu l’entendre ou lire, les imams ou autres interviennent. On peut interdire un mouvement idéologique s’il est dangereux, par exemple un mouvement extrémiste de droite qui vont commettre des actes violents dont tous les adhérents savent très bien ce qu’il en est, il n’y a pas d’ambiguïté.

Ce qui n’est pas le cas dans une mosquée où les gens y vont pour prier et écouter l’imam après si c’était nommé que telle mosquée pratique le radicalisme, là oui, on pourrait dire que les fidèles y vont en sachant ce qu’ils font donc je trouve qu’on ne peut pas faire la comparaison avec une secte qui est nommée et où les adeptes bien qu’ils peuvent être des victimes commettent des actes illégaux. Et dissoudre une mosquée ne change rien parce que l’imam peut très bien faire sa prêche dans une autre mosquée d’où je trouve que le plus efficace, c’est interdire à l’imam de pratiquer s’il est reconnu que celui-ci va à l’encontre de la loi, incitation à la haine...

Modifié par samira123
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Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir

Est il utopique de penser qu'interdire ou fermer une madrasa où l'on enseigne à des enfants que la musique va les transformer en singe est de nature à protéger les enfants ?

Est il incongru de penser qu'une mosquee où un imam prêche que la femme mettant du parfum est une ... , peut légitimement être fermée ?

La question n'est pas tant de savoir si ça se passe aussi sur internet , mais de savoir si ces discours peuvent en France avoir leur place dans un lieu associatif lambda .

Il n'existe pas de délits d'opinion en France, chacun le droit s'exprime tant qu'il veut tant qu'il ne viole pas la loi. La liberté d'expression aussi existe et c'est pour tout le monde. On a le droit de dire ce qu'on veut, et que ça plaise ou pas.

Pour les enfants, ceux sont leurs parents qui son responsables d'eux, ils peuvent donc confier l'éducation religieuse de leurs enfants à qui ils veulent, ça ne regarde personne d'autre qu'eux même tant que rien d'illégal n'est pratiqué.

La France doit rester un etat de droit respectant certains droits fondamentaux (d'opinion et d'expression).

On ne peut pas fermer ou sanctionner quelqu'un pour des propos légaux simplement parce qu'ils déplaisent.

Ils font parfois plus l'imam d'oullins a porte plainte.

Bonjour samira

Je ne suis pas totalement en accord avec oubrou.

Quand on interdit une secte on interdit pas que le gourou.

À moins que les fidèles ne fassent eux mêmes le ménage au tel cas seul l'imam est en cause , mais sinon soit cela relève de la secte puisque les membres sont incapables de réagir , soit ils le sont et ont donc la même doctrine . Bref la logique veut que dans les deux cas on ferme . Une autre assoce pouvant alors reprendre la mosquee , ça fera des heureux .

Les sectes ne sont pas interdites, la notion n'existe pas vraiment d'ailleurs, c'est simplement que certaines associations exercant des activités religieuses peuvent être sanctionner si elles ont des pratiques illégales.

Les salafis eux n'ont ni associations, ou très peu, ni rien du tout, aucune organisation, c'est juste une pensée et vision du monde sans réelles structures.

Oubrou veut piquer d'autres mosquées, l'autre morbaque d'imam de l'uoif apppel ouvertement l'Etat français à donner à l'UOIF les mosquées salafis de France, mais ce que ce con ne s'est que trop bien, c'est que les musulmans locaux ouvriront une autre mosquée et délaisseront celles prises par l'UOIF.

Et de toute manière, on ne peut pas déposseder comme ça des associations de leur bien. Il n'y a aucune raison valable de fermer une mosquée pour présence de salafi (en général comme ils sont incapable de quoi que ce soit si ce n'est manger des frites, ils se contentent d'être présent en masse et laisse tranquille la direction de la mosquées tant qu'ils ne les font pas chier).

La France reste un etat de droit, tout le monde à le droit d'exercer des activités associatives et le délit d'opinion n'existe pas.

Vous supposez qu'il y a une association !

Je vous fait confiance sans vérifier hein !

Mais dans ce cas qu'est-ce qu'on fait ?

On embastille l'imam officiel qui n'a rien fait ?

On ferme une mosquée officielle parce qu'un sale type y racole pour Daesch ?

Il n'y a rien à faire tant qu'aucun propos illégales n'est tenus, le délit d'opinion n'existe pas, et les discrimination religieuses sont strictement interdites aussi.

Une question pointe : comment on fait pour dissoudre un bâtiment (mosquée).

On la ferme de force OK.

Mais s'agissant en fait de simples salles de prière, qu'est-ce qui empêche les mêmes nuisibles d'en rouvrir une ailleurs ?

Rien du tout, la France est un Etat de droit, donc tant qu'il n'y a pas de paroles illégales tels que incitation à la haine, il n'y a rien à faire ou dire.

Là ils parlent parce qu'ils ont la rage, et ils fantasment sur le fait de supprimer aux musulmans leurs droits fondamentaux d'opinion, de conscience, d'expression etc.

A la tv et sur ce forum, certains veulent simplement créer une sorte de délit d'opinion et de police de la pensée. C'est rien d'autre.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 695 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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La lutte contre les sectes est un sujet difficile : en voulant défendre la liberté, on risque finalement d'y porter atteinte. Le problème, c'est que des groupements très dangereux s'appuient sur cette liberté fondamentale pour prospérer en toute quiétude. La dissolution des sectes est déjà possible aujourd'hui par le biais de la loi sur les associations pour celles qui ont un objet illicite. Le nombre de procédures judiciaires contre des dirigeants de sectes tend à augmenter. C'est pourquoi j'ai déposé une proposition de loi utilisant la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et les milices privées pour dissoudre les groupements les plus dangereux. Cette loi fait parfois peur parce qu'elle a été créée dans un contexte particulier, celui des ligues des années trente qui espéraient renverser la République. Mais elle a été complétée depuis et permet de dissoudre des mouvements qui incitent à la haine raciale ou des mouvements terroristes.

Le mouvement sectaire coupe l'individu de lui-même, de son libre arbitre, de ses biens, de sa protection naturelle qu'est sa famille, de la société, dont la mission est d'assurer sa sécurité et de préserver sa liberté. Cela n'a rien à voir avec les convictions religieuses. Notre texte est donc respectueux des libertés, et ne présente aucun risque pour la liberté religieuse. Il se veut une incitation à mettre davantage en cause les mouvements sectaires plutôt que leurs dirigeants.

Ce texte doit nous permettre de faire face à des situations d'urgence et de disposer d'un instrument puissant de dissuasion à l'égard de groupes dangereux. II ne pénalise aucune croyance, aucune idéologie, aucune foi, il ne sanctionne que la violation des lois de la République. Nous disposons d'un arsenal légal permettant de sanctionner les infractions commises par les associations et les groupements, même lorsque ceux-ci se réfugient derrière le paravent religieux, tout en garantissant et en protégeant les libertés de conscience, de culte, de réunion et d'association.

En outre, depuis 1994 la responsabilité pénale des personnes morales peut être mise en cause pour de nombreuses infractions et, parmi les peines encourues, figure la dissolution. En pratique, on n'a jamais dissout une secte sur le fondement de ces dispositions. En général, les plaintes concernent les dirigeants et non les sectes elles-mêmes. Or, dans certains cas d'urgence, la dissolution de groupements dangereux est non seulement souhaitable mais nécessaire.

À l'Assemblée nationale, un amendement de Mme Picard au projet de loi sur la présomption d'innocence a introduit la possibilité pour les associations de lutte contre les sectes de se porter partie civile. Car ces sectes puissantes ne poursuivent rien d'autre qu'un but antidémocratique. M. Vivien, président de la M.I.L.S., déclarait au mois de septembre : " quand une organisation milite pour remplacer le système républicain par une élite et cherche à mettre la main sur des services de l'État, elle doit être dissoute". D'aucuns voudront entretenir la confusion et nous forcer à l'amalgame. Il ne s'agit bien évidemment pas d'interdire les sectes, mais bien de dissoudre les sectes dangereuses. Comme l'expliquait Mme Guigou dans une intervention télévisée, " ce n'est pas le fait d'être une secte en soi qui est répréhensible, c'est le fait de se livrer, sous couvert de liberté d'opinion, à des actes que la loi condamne.

PrévenSectes

Bonjour Droit de réponse,

je rejoins plutôt Oubrou déjà parce que je pense que la radicalisation se fait plus par Internet alors bien sûr, il y a quelques salafistes qui vont faire leur prêche à la sortie des mosquées mais comme j’ai pu l’entendre ou lire, les imams ou autres interviennent. On peut interdire un mouvement idéologique s’il est dangereux, par exemple un mouvement extrémiste de droite qui vont commettre des actes violents dont tous les adhérents savent très bien ce qu’il en est, il n’y a pas d’ambiguïté.

Ce qui n’est pas le cas dans une mosquée où les gens y vont pour prier et écouter l’imam après si c’était nommé que telle mosquée pratique le radicalisme, là oui, on pourrait dire que les fidèles y vont en sachant ce qu’ils font donc je trouve qu’on ne peut pas faire la comparaison avec une secte qui est nommée et où les adeptes bien qu’ils peuvent être des victimes commettent des actes illégaux. Et dissoudre une mosquée ne change rien parce que l’imam peut très bien faire sa prêche dans une autre mosquée d’où je trouve que le plus efficace, c’est interdire à l’imam de pratiquer s’il est reconnu que celui-ci va à l’encontre de la loi, incitation à la haine...

Bonjour samira

Je ne pense pas que ce soit une secte , je reprends un des éléments de langage de ceux voulant gommer le mot islam dans islam radical .

Mais je pense sincèrement que des fidèles incapables de comprendre qu'un imam sort des clous n'ont rien à faire dans un lieu de culte .

Par ailleurs pas de haine chez l'imam mélomane , mais un problème de protection de l'enfance pour moi . Quant à juste le remplacer , houdeyfa à remplacer un imam expulse pro djihâd en 2004, 11 ans déjà . Espérons que les nouveaux modules obligatoires sur la laïcité conjugue avec le choix de théologiens marocains fonctionnent , mais au bout de 4 ans ils rentrent chez eux . Compliqué

Cordialement

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 695 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Il n'existe pas de délits d'opinion en France, chacun le droit s'exprime tant qu'il veut tant qu'il ne viole pas la loi. La liberté d'expression aussi existe et c'est pour tout le monde. On a le droit de dire ce qu'on veut, et que ça plaise ou pas.

Pour les enfants, ceux sont leurs parents qui son responsables d'eux, ils peuvent donc confier l'éducation religieuse de leurs enfants à qui ils veulent, ça ne regarde personne d'autre qu'eux même tant que rien d'illégal n'est pratiqué.

La France doit rester un etat de droit respectant certains droits fondamentaux (d'opinion et d'expression).

On ne peut pas fermer ou sanctionner quelqu'un pour des propos légaux simplement parce qu'ils déplaisent.

Les sectes ne sont pas interdites, la notion n'existe pas vraiment d'ailleurs, c'est simplement que certaines associations exercant des activités religieuses peuvent être sanctionner si elles ont des pratiques illégales.

Les salafis eux n'ont ni associations, ou très peu, ni rien du tout, aucune organisation, c'est juste une pensée et vision du monde sans réelles structures.

Oubrou veut piquer d'autres mosquées, l'autre morbaque d'imam de l'uoif apppel ouvertement l'Etat français à donner à l'UOIF les mosquées salafis de France, mais ce que ce con ne s'est que trop bien, c'est que les musulmans locaux ouvriront une autre mosquée et délaisseront celles prises par l'UOIF.

Et de toute manière, on ne peut pas déposseder comme ça des associations de leur bien. Il n'y a aucune raison valable de fermer une mosquée pour présence de salafi (en général comme ils sont incapable de quoi que ce soit si ce n'est manger des frites, ils se contentent d'être présent en masse et laisse tranquille la direction de la mosquées tant qu'ils ne les font pas chier).

La France reste un etat de droit, tout le monde à le droit d'exercer des activités associatives et le délit d'opinion n'existe pas.

Il n'y a rien à faire tant qu'aucun propos illégales n'est tenus, le délit d'opinion n'existe pas, et les discrimination religieuses sont strictement interdites aussi.

Rien du tout, la France est un Etat de droit, donc tant qu'il n'y a pas de paroles illégales tels que incitation à la haine, il n'y a rien à faire ou dire.

Là ils parlent parce qu'ils ont la rage, et ils fantasment sur le fait de supprimer aux musulmans leurs droits fondamentaux d'opinion, de conscience, d'expression etc.

A la tv et sur ce forum, certains veulent simplement créer une sorte de délit d'opinion et de police de la pensée. C'est rien d'autre.

Vous avez raison sur houdeyfa , mais si la loi ne le permet pas rien n'empêche de légiférer pour la protection de l'enfance .

Quant à l'église de scientologie elle a fermé que je sache à un moment .

Personne n'a dit que la mosquee était confisquée, mais en cas de trouble à l'ordre public toute assoce peut être dissoute .

Mosquee d'houdeyfa

http://www.liberation.fr/france/2015/11/20/brest-la-mosquee-jugee-trop-radicale-perquisitionnee_1414940

La mosquée Al-Sunna à Brest a été perquisitionnée un vendredi, comme un symbole. C’est ce jour que l’imam Rachid Abou Houdeyfa réalise ses prêches, qu’il diffuse en direct sur Internet. Un rendez-vous quotidien, où il prône un islam très orthodoxe, ce qui l’a fait connaître en dehors de son quartier, Pontanézen, l’un des plus pauvres de Bretagne. En septembre, il crée la polémique dans une vidéo où il explique à des enfants d’une dizaine d’années que s’ils écoutent de la musique, ils seront «engloutis par la terre et transformés en singes et en porcs».

Un dérapage qui était jusque-là resté sans réelle sanction. Après les attentats du 13 novembre, François Hollande a appelé à la fermeture des mosquées radicales et à l’expulsion de leurs imams. En réaction, le préfet du Finistère et le député PS du département Richard Ferrand ont ressorti leurs vieux dossiers. Ils ont de nouveau pointé l’imam salafiste quiétiste de Brest en milieu de semaine, accusé d’endoctriner des jeunes Bretons.

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Perquisition en cours

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'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
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Bonsoir

Est il utopique de penser qu'interdire ou fermer une madrasa où l'on enseigne à des enfants que la musique va les transformer en singe est de nature à protéger les enfants ?

Est il incongru de penser qu'une mosquee où un imam prêche que la femme mettant du parfum est une ... , peut légitimement être fermée ?

La question n'est pas tant de savoir si ça se passe aussi sur internet , mais de savoir si ces discours peuvent en France avoir leur place dans un lieu associatif lambda .

Vous m'avez mal compris, je crois.

Ma réponse voulait montrer qu'il est utopique de croire qu'une solution à elle seule, endiguera le terrorisme.

Bien sûr que je ne suis pas pour que des prêches radicaux de ce genre puissent s'exercer tout à loisir, avec statut reconnu et pignon sur rue, donnant ainsi allègrement toute légitimité aux discours et meme approbation tacite.

Mais il me semble que la fermeture de ces lieux, si on se contente de ça, ne suffira pas. Il n'y aura plus l'imam, mais les fidèles ne vont pas pour autant se déradicaliser par magie dans la semaine.

La question que ça se passe aussi sur Internet, bien sûr qu'elle se pose. Et les autres vecteurs, aussi.

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Bonjour samira

Je ne pense pas que ce soit une secte , je reprends un des éléments de langage de ceux voulant gommer le mot islam dans islam radical .

Mais je pense sincèrement que des fidèles incapables de comprendre qu'un imam sort des clous n'ont rien à faire dans un lieu de culte .

Par ailleurs pas de haine chez l'imam mélomane , mais un problème de protection de l'enfance pour moi . Quant à juste le remplacer , houdeyfa à remplacer un imam expulse pro djihâd en 2004, 11 ans déjà . Espérons que les nouveaux modules obligatoires sur la laïcité conjugue avec le choix de théologiens marocains fonctionnent , mais au bout de 4 ans ils rentrent chez eux . Compliqué

Cordialement

"Entre 3 h 20 et 5 h 40, ce vendredi, deux perquisitions ont été menées par environ 80 policiers à la mosquée Sunna de Brest. Aucune interpellation n’a eu lieu. D’après nos informations, les enquêteurs de la police judiciaire et des renseignements n’auraient pas trouvé d’élément permettant de confondre Rachid Abou Houdeyfa ou une autre personne. Toutefois, la PJ n’a pas fini ses investigations. Les enquêteurs seraient repartis avec des documents à analyser."

Télérama

Oui je sais bien mais comme tu as comparé à une secte d'où mon rapprochement et le lien sur les sectes qui reprend les mêmes raisons évoquées sur la fermeture d'une mosquée et qui se réfère en autres à incitation à la haine ou mouvement terroriste, ce qui ne me paraît pas hors propos, en dehors de ça, pour ma part, je considère Daech comme secte, terroriste. Après je suis d'accord avec toi qu'il faudrait qu'il n'y est que des gens qui connaissent bien la religion pour aller dans des Mosquées et surtout parce que vue le contexte actuel, il y a des risques qu'on ne peut négliger.

En effet, il n'y a pas d'incitation à la haine chez cet imam et concernant un problème sur la protection à l'enfance, ça c'est ton point de vue mais au niveau de la loi, on ne peut pas sanctionner une personne parce qu'elle a donné des cours à des enfants dont les parents étaient présents juste sur le fait que l'imam a dit que la musique c'est le diable.

Il y a eu descente de police pour perquisitionner et sûrement suite à des plaintes mais pour permettre de confondre l'imam ou d'autres de ce lieu, il faut qu'ils trouvent des éléments et d'après ce qui en est dit, ce n'est pas le cas même s'ils vont continuer leurs recherches. A mon avis, cette surveillance, c'est plus ciblé pour voir s'il y aurait des personnes qui seraient en lien avec d'autres pour commettre des actes de terroriste ou que cela se fasse à travers l'endoctrinement de cet imam "incitation aux actes de terrorisme" mais il faut arriver à le prouver si c'est le cas.

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Le droit, à l'épreuve du radicalisme religieux :

Le radicalisme religieux : non juridique et non mesurable :

Effectivement, le radicalisme n'est pas une notion définie et prise en charge par la législation française : "Dans les textes eux-mêmes, le droit n’utilise pas ce titre normatif de radicalisation, pas plus que les mots « radicalité », « radicalisme »." Inexistence qui s’explique par le fait que le droit a le souci de la nuance : "Ses réactions se veulent toujours proportionnées à l’événement, c’est le principe de proportionnalité qui l’emporte", explique Yves Mayaud.

Si la notion de radicalité religieuse n'a pas sa place dans le droit français, celui-ci dispose d’autres concepts pour rendre efficaces ses réponses au fondamentalisme : apologie, incitation à la haine ou à la discrimination, etc.

Des mesures peuvent donc être prises contre une personne physique, tel un imam radicalisé : la déchéance de nationalité, le blocage administratif de sites internets, l'expulsion pour les personnes qui ont une nationalité étrangère (pas pour les nationaux), etc. Mais ces procédures sont longues et compliquées. La difficulté réside aussi, bien sûr, dans le fait que la radicalisation n'est pas un phénomène mesurable, quantifiable. Elle est définie comme étant la concomitance d'une idéologie radicale et d'une action violente, comme l'explique Farhad Khosrokhavar.

Mais il est quand même possible de définir ce qu’un prédicateur fondamentaliste, par exemple, n’a pas le droit de prêcher dans un Etat de droit. "Il se doit de respecter les lois de la République, il ne doit pas prêcher tout ce qui tombe sous le coup des incriminations pénales. Par conséquent, s'il verse dans l'incitation à la haine, à la violence, s'il fait l'apologie des crimes contre l'Humanité, des crimes de guerre ou des actes terroristes, comme n'importe quel autre citoyen français, il tombe sous le coup de la loi française.

FranceCulture

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J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
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Vous m'avez mal compris, je crois.

Ma réponse voulait montrer qu'il est utopique de croire qu'une solution à elle seule, endiguera le terrorisme.

Bien sûr que je ne suis pas pour que des prêches radicaux de ce genre puissent s'exercer tout à loisir, avec statut reconnu et pignon sur rue, donnant ainsi allègrement toute légitimité aux discours et meme approbation tacite.

Mais il me semble que la fermeture de ces lieux, si on se contente de ça, ne suffira pas. Il n'y aura plus l'imam, mais les fidèles ne vont pas pour autant se déradicaliser par magie dans la semaine.

La question que ça se passe aussi sur Internet, bien sûr qu'elle se pose. Et les autres vecteurs, aussi.

Vous avez raison; on a une petite phrase déplacée qui doit alerter à la vigilance, ça tombe sous le sens, pour autant le parallèle avec le carnage du "bataclan" et la musique qui transforme en singe me semble hâtif pour ne pas dire simpliste.

Je veux dire par là que si ça c'est un propos extrémiste, je pense que nombreux sont extrémistes à dire aux enfants que cette musique est pour les neuneus (quand on en écoute certaines ).

Tout indique que les terroristes n'ont qu'un rapport lointain avec l'Islam, vous avez d'ailleurs fourni un très bon lien qui reprenait un rapport qui l'indiquait de façon très claire.

Il faut absolument orienter les recherches et le profilage de ces nouveaux terroristes dans d'autres directions, et cibler sur le net en particulier.

Les Imams qui ne respectent pas les valeurs de la république n'ont rien à faire en France, ils ne respectent pas l'Islam de France.

"on ne peut pas sanctionner une personne parce qu'elle a donné des cours à des enfants dont les parents étaient présents juste sur le fait que l'imam a dit que la musique c'est le diable.

C'est le moins qu'on puisse dire! Sinon il faut enfermer en toute hâte tous les curés qui disent que l'homme a été créé par Dieu!

Le droit, à l'épreuve du radicalisme religieux :

Le radicalisme religieux : non juridique et non mesurable :

Effectivement, le radicalisme n'est pas une notion définie et prise en charge par la législation française : "Dans les textes eux-mêmes, le droit n’utilise pas ce titre normatif de radicalisation, pas plus que les mots « radicalité », « radicalisme »." Inexistence qui s’explique par le fait que le droit a le souci de la nuance : "Ses réactions se veulent toujours proportionnées à l’événement, c’est le principe de proportionnalité qui l’emporte", explique Yves Mayaud.

Si la notion de radicalité religieuse n'a pas sa place dans le droit français, celui-ci dispose d’autres concepts pour rendre efficaces ses réponses au fondamentalisme : apologie, incitation à la haine ou à la discrimination, etc.

Des mesures peuvent donc être prises contre une personne physique, tel un imam radicalisé : la déchéance de nationalité, le blocage administratif de sites internets, l'expulsion pour les personnes qui ont une nationalité étrangère (pas pour les nationaux), etc. Mais ces procédures sont longues et compliquées. La difficulté réside aussi, bien sûr, dans le fait que la radicalisation n'est pas un phénomène mesurable, quantifiable. Elle est définie comme étant la concomitance d'une idéologie radicale et d'une action violente, comme l'explique Farhad Khosrokhavar.

Mais il est quand même possible de définir ce qu’un prédicateur fondamentaliste, par exemple, n’a pas le droit de prêcher dans un Etat de droit. "Il se doit de respecter les lois de la République, il ne doit pas prêcher tout ce qui tombe sous le coup des incriminations pénales. Par conséquent, s'il verse dans l'incitation à la haine, à la violence, s'il fait l'apologie des crimes contre l'Humanité, des crimes de guerre ou des actes terroristes, comme n'importe quel autre citoyen français, il tombe sous le coup de la loi française.

FranceCulture

40 imams ont été expulsés depuis 2012(Cazeneuve)....

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 695 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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"Entre 3 h 20 et 5 h 40, ce vendredi, deux perquisitions ont été menées par environ 80 policiers à la mosquée Sunna de Brest. Aucune interpellation n’a eu lieu. D’après nos informations, les enquêteurs de la police judiciaire et des renseignements n’auraient pas trouvé d’élément permettant de confondre Rachid Abou Houdeyfa ou une autre personne. Toutefois, la PJ n’a pas fini ses investigations. Les enquêteurs seraient repartis avec des documents à analyser."

Télérama

Oui je sais bien mais comme tu as comparé à une secte d'où mon rapprochement et le lien sur les sectes qui reprend les mêmes raisons évoquées sur la fermeture d'une mosquée et qui se réfère en autres à incitation à la haine ou mouvement terroriste, ce qui ne me paraît pas hors propos, en dehors de ça, pour ma part, je considère Daech comme secte, terroriste. Après je suis d'accord avec toi qu'il faudrait qu'il n'y est que des gens qui connaissent bien la religion pour aller dans des Mosquées et surtout parce que vue le contexte actuel, il y a des risques qu'on ne peut négliger.

En effet, il n'y a pas d'incitation à la haine chez cet imam et concernant un problème sur la protection à l'enfance, ça c'est ton point de vue mais au niveau de la loi, on ne peut pas sanctionner une personne parce qu'elle a donné des cours à des enfants dont les parents étaient présents juste sur le fait que l'imam a dit que la musique c'est le diable.

Il y a eu descente de police pour perquisitionner et sûrement suite à des plaintes mais pour permettre de confondre l'imam ou d'autres de ce lieu, il faut qu'ils trouvent des éléments et d'après ce qui en est dit, ce n'est pas le cas même s'ils vont continuer leurs recherches. A mon avis, cette surveillance, c'est plus ciblé pour voir s'il y aurait des personnes qui seraient en lien avec d'autres pour commettre des actes de terroriste ou que cela se fasse à travers l'endoctrinement de cet imam "incitation aux actes de terrorisme" mais il faut arriver à le prouver si c'est le cas.

Samira

C'est bien pour cela que je cite cet imam, bien que non violenté cette idéologie pose pb et est plus difficile à combattre.

Dino botte en touche, je reprends donc Boris cyrulnik dans le point de cette semaine : il y a un lien entre l'aversion pour la musique du salafisme et le bataclan ...

Bref si nous ne combattons pas cette idéologie nous nous préparons des lendemains encore plus difficiles.

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DameLicorne Membre 93 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Samira

C'est bien pour cela que je cite cet imam, bien que non violenté cette idéologie pose pb et est plus difficile à combattre.

Dino botte en touche, je reprends donc Boris cyrulnik dans le point de cette semaine : il y a un lien entre l'aversion pour la musique du salafisme et le bataclan ...

Bref si nous ne combattons pas cette idéologie nous nous préparons des lendemains encore plus difficiles.

Bien sûr qu'il y a un lien avec la musique, sinon pourquoi viser une salle de concert, dixit Trevidic. Le nier est du déni pur et simple. Oui une partie de nos concitoyens n'ont rien à faire chez nous puisqu'ils ne partagent pas nos valeurs. Ce ne sont pas des terroristes pour autant mais des gens qui vivent un pied matérialiste en Europe et l'autre spirituel au Maghreb, c'est pas confortable. Pour autant la très grosse majorité a tout à fait sa place en Europe et ils payent cher pour ceux-là qui encore une fois ne sont pas les terroristes.

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Bref si nous ne combattons pas cette idéologie nous nous préparons des lendemains encore plus difficiles.

Justement le gouvernement fait le nécessaire pour le combattre par divers moyens, j'avais mis un lien sur le topic ou justement cela était abordé en sachant qu'il y a d'autres choses qui vont se rajouter vu la situation actuelle.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 695 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Bien sûr qu'il y a un lien avec la musique, sinon pourquoi viser une salle de concert, dixit Trevidic. Le nier est du déni pur et simple. Oui une partie de nos concitoyens n'ont rien à faire chez nous puisqu'ils ne partagent pas nos valeurs. Ce ne sont pas des terroristes pour autant mais des gens qui vivent un pied matérialiste en Europe et l'autre spirituel au Maghreb, c'est pas confortable. Pour autant la très grosse majorité a tout à fait sa place en Europe et ils payent cher pour ceux-là qui encore une fois ne sont pas les terroristes.

Sauf que le salafisme c'est pas endémique au Maghreb ;)

Le malikisme commence à se faire bouffer, mais culturellement le salafisme était très minoritaire au Maghreb .

Depuis GIA et GSPC , PJD , ....

:(

Mais au Maroc , certes non démocratique , il n'est pas islamophobe de fermer les madrasat salafistes !

http://www.yabiladi.com/articles/details/18192/maroc-ministre-affaires-islamiques-ferme.html

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 695 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Justement le gouvernement fait le nécessaire pour le combattre par divers moyens, j'avais mis un lien sur le topic ou justement cela était abordé en sachant qu'il y a d'autres choses qui vont se rajouter vu la situation actuelle.

Nous sommes d'accord pourvu que ça dure.

Que perquisition à brest ?

Je pose la question car sur le vol retour je suis rentre avec 4 policiers et un accompagné .

Vous m'avez mal compris, je crois.

Ma réponse voulait montrer qu'il est utopique de croire qu'une solution à elle seule, endiguera le terrorisme.

Bien sûr que je ne suis pas pour que des prêches radicaux de ce genre puissent s'exercer tout à loisir, avec statut reconnu et pignon sur rue, donnant ainsi allègrement toute légitimité aux discours et meme approbation tacite.

Mais il me semble que la fermeture de ces lieux, si on se contente de ça, ne suffira pas. Il n'y aura plus l'imam, mais les fidèles ne vont pas pour autant se déradicaliser par magie dans la semaine.

La question que ça se passe aussi sur Internet, bien sûr qu'elle se pose. Et les autres vecteurs, aussi.

Je plussoyais .

J'enfoncai le clou .

Mes excuses j'aurais du préciser .

Sur internet c'est plus du recrutement , les mosquées radicales travaillent sur le plus long terme notamment les enfants au travers des madrasat , au Maroc des écoles de ce type ont été fermées , c'est plus délicat en démocratie surtout pour reprendre dino avec les imams mélomanes , mais des solutions doivent être trouvées .

La j'enfonce encore le clou :)

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Nous sommes d'accord pourvu que ça dure.

Que perquisition à brest ?

Je pose la question car sur le vol retour je suis rentre avec 4 policiers et un accompagné .

Aubervilliers : perquisition à la mosquée de la Fraternité

Cette perquisition administrative qui s’inscrit parmi 127 autres diligentées au cours de la même nuit en France a été menée dans le cadre de l’état d’urgence déclaré après les attentats de Paris et Saint-Denis.

LeParisien

D'après ce que je comprends, les 127 autres perquisitions peuvent être chez des particuliers, mosquées ou autres et cela ne correspond qu'à la nuit du 17 novembre 2015.

Modifié par samira123
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