L'altruisme existe-t-il?

Quant à l'aspect moral , vu qu'il n'a de sens que dans l'altérité , je dirai que l'altruisme est moralement préférable .

Si comme le soupçonne Quasi-modo, un altruiste est un égoïste qui s'ignore ou qui feint, cela devient un apparat, qui est pire que de savoir à qui l'on a réellement affaire, et que donc moralement, il vaut mieux mettre cartes sur table que de duper son monde sciemment ou pas, au moins les choses sont claires pour la partie " adverse ", alors qu'un hypothétique altruiste peut faire plus de dégâts, là où on l'attendait pas ! Agir dans l'ombre est moralement condamnable, bien plus que celui qui avait annoncé clairement la couleur, et puisque l'on a laissé agir, on devient coupable/complice de ne pas avoir empêché ses actions.

Je pense que ce que nous sommes n'échappe pas à ce que nous pensons

Une vidéo intéressante sur l'altruisme :

Vers Un Monde Altruiste ?

https://www.youtube.com/watch?v=HCSnWryIXD8

La première partie sur l'étude de jeunes enfants est particulièrement significative, après ça part un peu dans tout les sens selon moi , et est, plus une question d'interprétation biaisée, basé sur le vécu, plus sur ce qui ne peut être biaisé, l'innocence d'un être qui n'a pas d'expérience d'actions .

l'action désintéressée existe, il s'agit d'aider ou d'être naturellement avec son prochain calmement dans la paix sans rien en tirer personnellement.

Les actions totalement désintéressées existe oui et c'est heureux. Quand on propose à une personne de l'aider à porter ses ballots, se dit-on : "avant que je l'aide, faut que je réfléchisse... quel avantage pourrais-je tirer du service que je m'apprête à lui rendre ?" bien sûr que non, c'est un geste spontané.

on voit une personne en difficulté >> on lui propose spontanément son aide >> on est content de pouvoir rendre service >> on s'est senti utile.

mais encore faut-il être habité par un tel état d'esprit.

Cela dit, le jour où je me suis arrêtée voyant qu'une voiture était en panne et que j'ai proposé mon aide aux jeunes gens du véhicule, j'ai eu en repartant cette pensée : "si un jour l'un de mes enfants se trouvait en difficulté, j'espère qu'une personne obligeante lui viendra en aide" mais cette considération-là (n'étant qu'une pensée post-action) n'est pas la raison qui a fait que j'ai trouvé normal de proposer mon aide - comme j'aimerais que l'on fasse avec moi (ce qui est déjà arrivé) si c'était moi qui avais besoin d'aide - ceci n'enlève rien à la spontanéité du geste ni à son côté désintéressé puisque enfants ou pas enfants, besoin d'aide un jour pour moi ou pas, j'aurais de toute façon accepté de rendre service.

Je pense que ce que nous sommes n'échappe pas à ce que nous pensons

Une vidéo intéressante sur l'altruisme :

Vers Un Monde Altruiste ?

https://www.youtube.com/watch?v=HCSnWryIXD8

La première partie sur l'étude de jeunes enfants est particulièrement significative, après ça part un peu dans tout les sens selon moi , et est, plus une question d'interprétation biaisée, basé sur le vécu, plus sur ce qui ne peut être biaisé, l'innocence d'un être qui n'a pas d'expérience d'actions .

Merci d'avoir partagé cette vidéo!

Intéressante analyse effectivement et certaines expériences montrent bien que la réalité est loin du préjugé répandu par le Léviathan : l'Homme n'est pas un loup pour l'Homme mais le système le corrompt et l'amène à penser de cette façon qui devient une prophétie auto réalisatrice. Ce n'est pas un hasard si nous avons tous été adolescents et rêvé d'un monde meilleur, moins avare et égoïste. Ensuite la plupart renoncent à ces idéaux par impuissance et pour se préserver psychologiquement face aux injustices. D'autres deviennent carrément aigris.

J'ai toujours eu cette intuition que cette phrase de Hobbes n'était pas vraie. Pourtant elle est au fondement de notre société et de son fonctionnement intime.

J'ai toujours eu cette intuition que cette phrase de Hobbes n'était pas vraie. Pourtant elle est au fondement de notre société et de son fonctionnement intime.

Ne faut-il pas être un loup, pour voir des loups partout ?

Prenons le cas d'un chien qui n'hesitera pas a sacrifier sa vie pour défendre son maitre, comment appeler cela sinon de l'altruisme ?

Et ce qu'un chien est capable de faire, un homme est, en principe, capable de le faire aussi.

Il y a ce que l'on appelle l'empathie ou mieux, la sympathie.

Comment c'est possible d'attacher plus d'importance a la vie d'autrui qu'a sa propre vie ?

Peut etre quand l'autre represente ce que l'on aurait voulu etre, ou quand il y aurait ignominie a survivre a plus innocent que soit.