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L'altruisme existe-t-il?

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Invité Quasi-Modo

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Invité Quasi-Modo
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L'altruisme existe-t-il réellement ou n'est-il que l'action d'un égoïste qui se cache? Vaut-il moralement mieux être égoïste ou altruiste?

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 970 messages
78ans‚ Talon 1,
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C'est l'empathie qui produit l'altruisme. Le nombrilisme produit l'égoïsme. JJR rappelait cette question : seriez-vous capable de faire mourir quelqu'un que vous ne connaissez pas de l'autre côté du monde, pour que vous obteniez la richesse ?

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anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est l'empathie qui produit l'altruisme. Le nombrilisme produit l'égoïsme. JJR rappelait cette question : seriez-vous capable de faire mourir quelqu'un que vous ne connaissez pas de l'autre côté du monde, pour que vous obteniez la richesse ?

L'empathie est autant hypocrite. Ça veut dire souffrir avec l'autre.

Mais soyons honnête il s'agit avant tout de sa souffrance à soi.

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Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'altruisme existe-t-il réellement ou n'est-il que l'action d'un égoïste qui se cache? Vaut-il moralement mieux être égoïste ou altruiste?

Dès lors que l'on aide l'autre intentionnellement, cela devient un acte de "bonne conscience à soi-même".

Pouvant être camouflé sous bien des facettes, de la charité, à la manière d'aider dites impersonnelle.

Mieux vaut être dans une absence d'introspection, avec un esprit totalement libre affranchit du passé, sans comparaison ni mesure, pour être totalement disponible et aider sans s'en rendre compte sur le moment.

Car une véritable aide, ne peut venir de soi et ce que l'on porte, il faut un esprit sain, non-pollué par ses expériences, sa morale, ses convictions, ses opinions, ses motivations. Dès lors que l'on arrive naturellement à cet absence d'état mais bien éveillé, alors on s'est déjà aidé soi-même, et on est alors disponible pour aider son prochain le plus justement possible et sans intention. Ainsi l'aide ne vient pas pas de soi, mais se manifeste d'elle même.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
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L'empathie est autant hypocrite. Ça veut dire souffrir avec l'autre.

Non. L'empathie est plutôt une compréhension de la vie affective d'autrui. Un psychologue doit par exemple faire preuve d'empathie pour arriver à comprendre ses patients. Mais cela ne signifie pas qu'il souffre avec eux.

Si tu étais payé à chaque intervention impertinente, tu serais définitivement riche.

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Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Non. L'empathie est plutôt une compréhension de la vie affective d'autrui. Un psychologue doit par exemple faire preuve d'empathie pour arriver à comprendre ses patients. Mais cela ne signifie pas qu'il souffre avec eux.

Si tu étais payé à chaque intervention impertinente, tu serais définitivement riche.

Oui j'ai confondu l'empathie avec la compassion. Un jour vous aurez à les confondre vous aussi.

Modifié par anruadebobdny
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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

L'altruisme existe-t-il réellement ou n'est-il que l'action d'un égoïste qui se cache? Vaut-il moralement mieux être égoïste ou altruiste?

Est-ce que l'un s'oppose forcément à l'autre ? Pourquoi serait-il exclu qu'un geste altruiste puisse inclure des motifs égoïstes ? Celui qui travaille à des oeuvres de charité parce que cela donne un sens à sa vie, n'est-il pas à la fois altruiste et égoïste ?

Il faut sans doute ici faire intervenir la notion d'instrumentalisation. Ne peuvent être dits altruistes les gestes qui en ont l'apparence mais qui au fond visent à obtenir des résultats qui ne dépendent pas cet acte seul. Comme par exemple pour ce qui est de ce requin des finances qui donne à des organismes de charité afin de lustrer une image qui lui permet de continuer à dérober secrètement les citoyens. Par contre, celui qui donne à des organismes de charité parce qu'il veut faire advenir un modèle de société davantage axé sur des valeurs communautaires donne aussi à son geste une saveur instrumentale. La différence est ici que le 2e considère que son plus grand bénéfice découlera de l'accroissement en puissance (je parle de puissance en sens spinozien du terme: la puissance d'exister) de ses semblables, ou encore, pour le formuler autrement, que son accroissement en puissance découlera de l'accroissement en puissance de ses semblables. Alors que le 1er considère plutôt que son accroissement en puissance passe nécessairement par une diminution de la puissance d'autrui ou du moins par une limitation de son accroissement en puissance.

Le 1er aligne ses actes "altruistes" sur une pensée axée sur la compétition, alors que le deuxième les aligne plutôt sur une pensée axée sur la coopération: "plus le groupe est fort, et plus je serai fort". On pourra m'opposer ici qu'un individu peut légitimement penser que la compétition est nécessaire à l'accroissement en puissance du groupe, qu'elle permet aux individus de se dépasser. Mais je rétorquerai dans ce cas que la notion de compétition intervient ici non pas comme projet, mais bien comme instrument d'un projet coopératif, ce qui n'était pas le cas de notre requin des finances, dont le projet le plus profond était de s'enrichir, matériellement parlant.

J'étais donc parti de la notion d'instrumentalisation, mais j'arrive plutôt à celle de projet. Ainsi, pour analyser un autre exemple, la nature supposément altruiste du geste d'un occidental consumériste qui donne à une oeuvre de charité venant en aide aux défavorisés du tiers-monde peut être mise en doute en vertu du fait que ce geste s'inscrit plausiblement au sein d'un projet compétitif: se donner bonne conscience tout en continuant dans le consumérisme qui assoit l'impérialisme occidental sur le tiers-monde. Évidemment, il n'est pas exclu que notre individu adhère sincèrement à un projet coopératif visant à rompre l'impéralisme dont je parlais, en adoptant et en promouvant par exemple des habitudes visant à éliminer la surconsommation.

Se pose ensuite toute la question de savoir si les projets que nous formons en notre conscience relèvent d'intentions sincères ou alors s'ils relèvent d'élans superficiels n'ayant pour but que de lustrer notre propre conscience à nos propres yeux. Est-ce que je suis sérieux dans mon projet coopératif ou alors ne sont-ce que des mots qui me procurent une certaine contenance, une certaine satisfaction morale ? Suis-je un cynique ou suis-je sincère ?

À suivre..?

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
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tu pourrais pas le faire un peu plus court.... à l'inverse des cadburry quoi .

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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 870 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
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L'altruisme existe-t-il réellement ou n'est-il que l'action d'un égoïste qui se cache? Vaut-il moralement mieux être égoïste ou altruiste?

Le véritable altruisme (en gros réellement faire pour les autres, et ne pas simplement donner l'illusion que l'on fait pour les autres) existe, et il renferme effectivement une part d'auto-satisfaction puisqu'il permet de se sentir bien avec sa conscience.

Mais chercher à correspondre à ses valeurs et à ce qui nous semble juste, même si c'est une démarche personnelle et certes subjective, et donc quelque part auto-centrée, ne peut être apparenté à de l'égoïsme (sinon le simple fait d'exister pourrait aussi être taxé d'égoïsme) : car dans cette démarche de l'altruisme, même si la motivation part de nous même, il y a forcément l'adjonction de l'intérêt, de la considération pour l'autre (sinon, ce n'est plus de l'altruisme).

Bref, même si l'on est altruiste pour soi, on ne peut être altruiste - par définition - que pour son unique petite personne.

Car l'égoïsme ce n'est pas le fait de ne penser que par ou selon soi, c'est le fait de ne penser et surtout de n'agir que pour soit, et dans l'ignorance totale des autres.

Modifié par Pheldwyn
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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 870 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Il y a toujours une pensée de derrière consciente ou pas.

Sans doute, mais ça reste de l'altruisme, du moment que la pensée derrière n'est pas outrageusement et manifestement intéressée, calculée.

En gros, l'altruisme, c'est "aider l'autre, même si c'est pour se satisfaire soi". Donc, on a - dans tous les cas - la satisfaction ou le besoin d'aider l'autre : en d'autres termes, cela veut aussi dire que l'individu altruiste ne conçoit pas son propre intérêt de manière totalement déconnectée de celui-des autres. Et cette vision des choses, cette conception de son propre intérêt diffère du coup nettement de la vision égoïste, qui ne s'intéresse qu'à des intérêts ne se rapportant exclusivement qu'a soit, qui ne conçoit pas qu'il soit naturellement dans notre intérêt d'aider à ceux des autres.

Bref, on peut chercher à délégitimer l'altruisme en énonçant qu'il renfermerait une part d'auto-satisfaction, afin de le mettre relativement au même niveau que l'égoïsme.

Mais dans les faits, il s'agit bien là de démarches opposés, qui n'impliquent pas les mêmes comportements et les mêmes relations envers autrui.

Et la part d'auto-satisfaction fait partie même de la définition de l'altruisme : lorsque l'on aide autrui, on agit SELON des préceptes qui nous semblent positifs, et il y a donc dès lors forcément une intention à l'aide que l'on apporte. S'il s'agissait d'une aide involontaire, non consciente, on ne parlerait plus d'altruisme, mais de pur hasard : on aiderait sans le savoir, et non plus par choix délibéré et conscient.

Et donc, se conformer aux préceptes que l'on s'auto-érige comme positif, c'est agir positivement selon soi (ce qui est assez logiquement une source de satisfaction personnelle), et du coup l'altruisme ne saurait décrire autre chose que cette démarche là.

Modifié par Pheldwyn
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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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l'altruisme existe .

pourquoi chercher à dévoyé une définition existante?

et puis si vous ne l'êtes pas , vous ne l’êtes pas mais pourquoi chercher à convaincre que personne ne l'est?

à ont inventé des mots juste pour le plaisir d'inventer des mots ou pour désigner une chose précise et constatable?

après on peut discuter sur la justesse des mots, son interprétation.

je pense que la question n'est pas porté spécifiquement sur le sens du mot mais sur l'intention humaine, ou, peut ont, doit ont, somme nous altruiste voir pire, un homme peut il être altruiste?

à plus forte raison lorsque l'on dévoie un terme pour lui donné un sens opposé.

l'altruiste devient égoïste tout comme le généreux. la prise de plaisir à faire un acte bienfaisant envers autrui nous apportant un épanouissement, on se demande si nous ne le faisons que dans ce but sans se poser la question de la répercussion de l'acte. c'est à dire au delà de la satisfaction du pourvoyeur qui, que l'acte soit bon ou mauvais peut y prendre autant de plaisirs et de satisfaction, à un effet sur le réceptionnaire qui lui, bon ou mauvais , aura une répercussion indiquant à notre ego si notre acte eu été positif ou négatif.

donc en somme, l'important n'est pas notre perception propre de notre acte altruiste ou égoïste qui au demeurant peut nous apporter égale satisfaction mais bien le retour d’autrui sur qui l’affect de notre acte aura un effet.

en résumé et pour faire simple.

tu aide une personne âgée à traverser la route et tu en ressent une satisfaction mais c'est seulement lorsque cette personnes t'en remercie que ton altruisme prend tout son sens.(un sourire parfois suffi)

je pense que si l'on pouvait mettre cela sous forme d'équation, l'altruisme pourrait être comme une quotte part d'un service rendu dont le bénéficiaire majoritaire serait l'autre. l’égoïsme serait lui un calcul dont l'acte donné serait lui la quotte part d'une retombé.

il peut être parfois difficile de faire une différence entre les deux.

l'altruiste par exemple aidera la vieille dame à traverser la rue et passera son chemin pour un sourire ou même parfois rien.

l’égoïste lui pourra faire traverser la vieille dame par exemple pour le sourire d'une belle demoiselle admirative de cet acte ou pour une récompense si il sait que celle ci en donne. probablement ne fera il jamais un tel acte s'il n'en perçoit pas un profit.

dans le sens ou j'essaye de vous l'expliquer, je vous confirme bien la justesse de ma première phrase mais peut être faudra il me croire sur parole.

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Si l’on considère, même inconsciemment, que le « moi » qui habite la machine biologique qu’est notre corps aurait pu tout aussi bien habiter n’importe quel autre corps même celui d’un animal d’une autre espèce, cela peut donner naissance à de l’empathie qui nous fait voir en l’autre celui que l’on aurait pu être si les hasards de la vie l’avaient voulu ainsi.

L’altruisme est ce que j’appelle, dans mon jargon à moi, de « l’égoïsme positif » car, selon moi, tous les actes accomplis envers l’autre ne le sont que dans le but de la recherche d’une satisfaction personnelle.

Selon moi, il y a plusieurs nuances d’égoïsme :

1 - L’égoïsme simple : en dehors d’amener une satisfaction personnelle, il n’amène ni ne retire rien à l’autre (il est neutre),

2 - L’égoïsme positif : il est provoqué par l’empathie et amène de la satisfaction, non pas en aidant l’autre, mais celui que l’on aurait pu être, ce qui revient au même sur le plan du résultat final. On est positif au regard de l’autre car on lui porte assistance.

3 - L’égoïsme négatif : il amène de la satisfaction en privant l’autre de quelque chose qui lui est ou aurait pu été utile.

Il va de soi que le plus approprié pour la vie en société est « l’égoïsme positif » car il tisse des liens sociaux bénéfiques à tous.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Sans doute, mais ça reste de l'altruisme, du moment que la pensée derrière n'est pas outrageusement et manifestement intéressée, calculée.

En gros, l'altruisme, c'est "aider l'autre, même si c'est pour se satisfaire soi".

Ou alors "aider l'autre, tant que nous avons des intérêts communs", ce qui rapprocherait alors plutôt de la notion de solidarité?

Je remarque que les associations caritatives sont souvent le fait d'individus concernés directement ou indirectement par la cause défendue.

C'est très juste de la part d'un autre participant qui parlait de l'aide qu'on peut apporter à une vieille dame pour traverser la route, que nous n'attendons pas nécessairement un retour en terme d'argent, mais parfois simplement un geste de reconnaissance (sourire par exemple). Cette dimension est très mal prise en compte par les théories économistes actuelles pour lesquelles nous sommes des porte-feuilles rationnels.

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Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
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L’égoïsme vient de Soi

L'altruisme vient des autres. Il appartient à tout le monde de lâcher prise naturellement sur toute sa construction personnelle.

Lorsque le soi devient très calme, que ses perceptions ne sont plus filtrées par la pensée et par le soi, et que naturellement il ne se différencie plus de l'autre. Il y a altruisme. Le soi revient à qui il est : l'autre sans notion d'espace, ni de séparation.

Lorsque le soi s'absente comme cela, il n'y a que l'autre, il est l'autre. Et il n'y a plus besoin d'aider quelqu'un, puisque le soi qui s'était différencié de l'autre était lui-même créateur de souffrance en lui et autour de lui.

Il n'y a que le soi qui puisse causer du mal à l'autre et à lui-même.

Retrouver qu'il on est dans la perception la plus pure des sens et tout espace s’éteint très simplement.

Allez vous asseoir sur un banc le plus naturellement du monde et voyez le plus naturellement du monde.

Modifié par anruadebobdny
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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 870 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Ou alors "aider l'autre, tant que nous avons des intérêts communs", ce qui rapprocherait alors plutôt de la notion de solidarité?

Oui, mais c'est loin d'être la forme la plus répandue de l'altruisme.

Comme le dit Lugy Lug, l'altruisme c'est généralement le fait d'apporter davantage à autrui qu'à soi, puisqu'il s'agit de s'investir (donc donner de soi, de son temps, de ses ressources, de ce que l'on a, etc ...) pour récolter une reconnaissance (des autres ... mais aussi principalement de soi je pense).

L’altruisme est ce que j’appelle, dans mon jargon à moi, de « l’égoïsme positif » car, selon moi, tous les actes accomplis envers l’autre ne le sont que dans le but de la recherche d’une satisfaction personnelle.

Selon moi, il y a plusieurs nuances d’égoïsme :

1 - L’égoïsme simple : en dehors d’amener une satisfaction personnelle, il n’amène ni ne retire rien à l’autre (il est neutre),

2 - L’égoïsme positif : il est provoqué par l’empathie et amène de la satisfaction, non pas en aidant l’autre, mais celui que l’on aurait pu être, ce qui revient au même sur le plan du résultat final. On est positif au regard de l’autre car on lui porte assistance.

3 - L’égoïsme négatif : il amène de la satisfaction en privant l’autre de quelque chose qui lui est ou aurait pu été utile.

Il va de soi que le plus approprié pour la vie en société est « l’égoïsme positif » car il tisse des liens sociaux bénéfiques à tous.

Pourquoi parler d'égoïsme ?

Je pense que le terme est impropre.

Comme tu le dis, tout les actes que nous accomplissons sont fait dans un but au départ personnel (pas dans le sens "égoïste", mais dans le sens où nous sommes notre propre référentiel), et que l'on cherche à combler les intérêts ou les satisfactions que l'on se donne.

Et c'est le fonctionnement de chacun, que de tour à tour n'être préoccupé que par soi, ou de s'intéresser aux autres.

Et ce que définit l'égoïsme ce n'est pas le fait de se préoccuper de soi (qui est inhérent à tout un chacun), c'est le fait de se préoccuper essentiellement, principalement et uniquement de soi, en ne considérant absolument pas l'intéret des autres : il s'agit donc bien d'une attitude, d'un comportement "extrême" si je puis dire,.

Or dans ton raisonnement, tu utilises le terme égoïste non pas pour décrire cette attitude particulière, mais pour décrire le fait de se préoccuper de soi. Or, tout le monde se préoccupe un tant soi peu de soi.

Modifié par Pheldwyn
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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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en effet, je pense qu'il ne faut pas prendre la définition de ces mots au sens manichéen ou l’égoïsme serait satisfaire exclusivement notre ego et l'altruisme de satisfaire exclusivement l'autre.

je pense qu'il faut entendre la définition de ces deux mots de manière impliqué à la façon du yin/yang bien que la définition puisse laisser penser à deux comportement extrême et radicalement opposé.

sinon dans la pratique on aurait deux définition expliquant des comportement qui n'existerait probablement pas et nous n'aurions pas de définition pour des comportements se trouvant entre ces deux définition extrême, faudrait il alors créer de nouvelles définition pour décrire ces comportement plus naturel, plus humain?

on pourrait dire donc en jouant sur un mots que l’égoïsme serait de satisfaire presque exclusivement notre ego et l'altruisme de satisfaire presque exclusivement l'autre.

l’égoïste faisant un acte qui satisfasse principalement son ego tout en faisant un acte pour autrui et l'altruiste faisant un acte pour autrui tout en ayant un peu de satisfaction à son ego.

maintenant doit on définir un terme pour un comportement médian qui ne soit ni l'un ni l'autre ou devons nous nous définir comme étant soit l'un soit l'autre.

je pense que c'est un autre débat philosophique pour lequel je n'ai pas d'avis tranché ou très clair.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 970 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"Nous oublions trop souvent que nous ne sommes qu'un." Montaigne

"L'homme à l'état sauvage a une pensée immédiate (sans se préoccuper d'autrui), l'homme à l'état civil a une pensée médiate. Le premier vit en lui, l'autre hors de lui." JJR

"Toute association a pour but quelque bien. L'association qui organise toutes les autres est la plus noble." Aristote

Il parle de la Cité, c'est à dire l'organisation politique et non pas la ville, sens actuel. C'est donc l'homme politique qui est le plus altruiste. Sérieusement ?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Faut-il rappeler que cet "homme à l'état sauvage" n'est qu'une fiction philosophique jaillie dans le seul esprit de JJR, et qui n'engage que lui et ses suiveurs n'ayant aucune notion d'ethnologie et d'anthropologie.

Quant à l'homme des sociétés dites primitives, sa pensée immédiate est entièrement tournée vers autrui; il ne pense et n'agit que dans l'intérêt du groupe (d'environ 100 à 150 individus). Et ce, depuis 200 000 ans, jusqu'à l'apparition très récente de la vie urbaine puis des Etats.

Au sujet de la notion d'"égoïsme positif", abordé par Nolibar, j'ajouterai que cela pourrait nous permettre de mieux appréhender la notion inverse d'"altruisme négatif".

Méditons cette phrase d'Ayn Rand, qui a fait de l'égoïsme rationnel le concept-clé de sa philosophie : "Je jure sur ma vie et l'amour que j'ai pour elle, de ne jamais vivre pour les autres ni demander aux autres de vivre pour moi".

La fin de cette citation ne laisse-t-elle pas entrevoir le point faible d'un altruisme excessif conduisant à "demander aux autres de vivre pour moi" ?

Modifié par tison2feu
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 748 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

L'altruisme existe-t-il réellement ou n'est-il que l'action d'un égoïste qui se cache? Vaut-il moralement mieux être égoïste ou altruiste?

L'altruiste dans son entièreté est un égoïste qui s'ignore, personne n'agit exclusivement pour les autres, sans en retour avoir un bénéfice aussi subtile ou secret soit-il, une idée fixe, une arrière pensée, un destin ou toute autre idéologie fixiste motivante, il suffit simplement d'être convaincu de bien agir, pour avoir un gain immédiat, même sans retour distinctif du destinataire de nos attentions.

Il est clair que les intentions ont un rôle capital dans l'analyse, et elles compliquent sa résolution, car il peut il y avoir de faux altruistes qui ont quelque chose à racheter par exemple, alors qu'il y a des égoïstes qui produisent des retombées positives pour les autres ( par exemple un patron d'une grosse société en de multiples sous-unités où la masse salariale totale est plus élevée que le salaire brut du propriétaire: il donne plus aux autres qu'à lui-même ).

C'est un peu comme avec la température, c'est plus ou moins chaud en réalité, même quand c'est froid, ce que nous nommons altruisme n'est qu'une température basse, elle n'est qu'une graduation inférieure dans l'égoïsme par rapport à une référence arbitraire, dans notre cas physique on a pris la point de fusion de la glace, dans le cas du comportement humain, certainement une moyenne empirique ressentie des pratiques des humains que nous côtoyons et/ou dont nous entendons parler et/ou que nous voyons mis en scène.

Je crois que tout dépend globalement de la culture et des mentalités du moment, nous sommes plus dans une ère d'individualisme, où paradoxalement on donne volontiers à nos proches, moins aux autres et quelques fois à des inconnus, et cela est tacitement plus ou moins convenu, mais ce pourrait être tout autre.

De toute façon, personne ne peut être un pur égoïste ( ce n'est pas dans son intérêt immédiat ), pas plus qu'un pur altruiste, chacun doit composer avec les autres, qui eux-même composent avec nous, et nous le savons, il faut donc jouer au même jeu, avec les même règles, personne ne les décide vraiment, mais on y participe tous, certains chercherons à abuser ou profiter du système quand d'autres se plieront volontiers aux règles, ou les adoucirons.

À chacun de trouver sa place en son âme et conscience en fonction de ses propres aspirations et des conséquences qui vont avec...

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

ouai, en même temps , si l'altruiste est égoïste et l’égoïste altruiste on s'emmerde bien la vie à inventé et définir des mots pour rien ou presque.

la philosophie serait elle devenue l'art de parler pour ne rien dire?

je ré exprime ma pensé plus simplement, l'altruiste satisfait un peu son ego par un acte envers autrui. un peu donc pas égoïste car égoïste veux dire satisfaire exclusivement son ego, énormément son ego.

satisfaire un peu son ego n'est pas de l’égoïsme donc l'altruiste n'est pas égoïste et vice versa.

alors pourquoi dire l'altruiste est égoïste ou un peu égoïste? ça n'a pas de sens.

je m'excuse mais à mon sens, ce n'est pas parce que l'on écrit des pavés avec beaucoup de mot savant que l'on exprime des choses sensés, qui on du sens.

un plombier connait un minimum l'électricité, est il électricien?

un électricien connait un minimum la physique , est il physicien?

un physicien connait un minimum l'astronomie, est il astronome?

un altruiste satisfait un minimum son ego, est il égoïste?

désolé d’écrire sur un ton un peu tranchant mais parfois je lis des pavés qui semble dire quelque chose de cohérent mais à la fin c'est encore moins clair qu'au départ.

sans vouloir vexer personne ni deja-utilise que j'aime beaucoup lire et qui commence sont texte par" L'altruiste dans son entièreté est un égoïste qui s'ignore".

pardon mais quoi, l’égoïste serait il un altruiste qui se connait, non qui s'ignore aussi? ça n'a aucun sens.

[mode plaisanterie on]biggrin.gif

soyez égoïste les gars, ne vous inquiétez pas, c'est une forme d'altruisme, vous êtes riche et prenez l'argent des pauvres, vous êtes altruiste mais vous ne le savez pas, je vous le dis, ne vous emmerdez pas, prenez tout pour vous et tant que les autre ne crève pas c'est que vous êtes altruiste.

[mode plaisanterie off]sleep8ge.gif

être égoïste ne veux pas dire "nourrir son ego", égoïste veux dire "ne nourrir que son ego", si l'on ne fait pas de différence entre ces deux équations à quoi sert la philosophie?

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