Un épidémiologiste de renommer internationale.

Bonjour,

Qui connait ?

A ton avis ?

Tu le connais bien Serge ?

Je suis allé à la pêche avec Serge la semaine dernière.

C'est un très mauvais pêcheur.

Les vers mangeaient ses truites à chaque lancé de ligne.

Con testeur.

Si je connais cherge ? Je connais que lui !

ça fait bien 20 ans que je connais Serge Hercberg ,pas en tant qu'épidémiologiste ,mais en tant que responsable d'études de masse,comme SUVIMAX ou NUTRINET ...

J'ai même eut droit à de petites gélules qui étaient censées contenir soit une substance active ,soit un placébo pendant une bonne année si mes souvenirs sont exacts ...

Tout le monde peut participer à ce genre de chose ...En revanche le seul bénéfice c'est un bilan de santé gratuit de temps en temps ,ainsi que la satisfaction de faire avancer la connaissance de l'impact de l'alimentation sur la santé

https://www.etude-nu...mmon/login.aspx

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Oui je le connais.

Voilà 5 ans que je participe à son étude nutritionnelle avec plus de 300 000 personnes en France.

Régulièrement on doit donner la nature et la quantité d'aliments ingérés durant 3 jours non consécutifs.

J'ai participé aussi à 6 séances des tests d'aliments corrélés avec un saisie de l'ADN buccal.

Bien sûr il y a des analyses morphologiques.

....

L'objectif est de savoir dans quelle mesure notre alimentation a des conséquences sur notre état de santé mais aussi de voir la part d'inné dans nos maladies.

Vaste programme !

Régulièrement des conclusions provisoires sont publiées.

par exemple : l'intérêt des polyphénols des fruits et légumes contre le vieillissement et le cancer. Ou l'avantage de l'huile de Colza et des poissons gras ( sardine maquereau thon anchois...)

Oui Monsieur Serge Hecberg et son équipe font des travaux salutaires pour notre santé et celle de nos descendants.

Tu veux parler de ça ?

http://jeune-et-randonnee.pagesperso-orange.fr/hercberg.htm

Tu nous fais des devinettes ?

J'aurais préféré par ler de renommée. Ou de notoriété. C'est notoire.

L'enquête de Nutrinet-Santé n'a pas pour objectif de repousser l'âge de la mort mais plutôt de nous faire vivre le plus longtemps possible en bonne santé, ce qui n'est pas du tout comparable.

L'adage bien connu : "On creuse sa tombe avec ses dents" est finalement l'objet de cette longue et massive enquête.

La cohorte des "nutrinautes" est triée selon ses apports alimentaires, sa catégorie "corporelle", ses "événements de santé" déjà connus et ...

Cette analyse d'un très grand nombre de données permettra de dégager des facteurs (+/-) influant sur notre santé.

Je serais curieux de savoir, si ces études en plus de donner aux participants l'impression de faire quelques choses d'importants, ont un impact réel sur notre espérance de vie ou la qualité de vie des seniors.

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l'objectif est de faire une étude "statistique".

ce qui compte en statistique ce sont les grands nombres.

Donc cette étude veut toucher près de 500 000 personnes.

ce qui est un "échantillon" très représentatif dela population française.

je ne sais pas quand cette étude sera close. mai son peut penser qu'avec un tel échantillon, on apprendra pas mal de choses.

Déjà, je le disais, cette étude a montré que les aliments riches en polyphénols ont une action favorable contre les cancers, les maladies cardiovasculaires et les maladies neurovégétatives.

Or ces trois domaines sont la cause première de la mortalité et de la morbidité précoce.

Disposer de statistiques sur plus de 300 000 personnes c'est autrement plus probant que d'étudier 50 rats de laboratoire qui font un cancer de la mamelle dès qu'une porte claque trop fort !

Cela ne répond pas à ma question.

Ces études ont elles un impact sur notre qualité de vie ?

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J'ai déjà répondu !

Tant que l'enquête n'est pas close, les résultats qui sont diffusés ne sont que des résultats partiels. Il existe des études voisines à l'étranger et qui ont été menées pendant 20 ans !

Au final l'ambition est bien d'améliorer notre qualité de vie puisque si l'alimentation suit les bonnes consignes dégagées par l'étude statistique, la probabilité de vie en bonne santé augmente.

Mais là encore, il ne faut pas confondre entre probabilité et déterminisme.

Ingurgiter davantage de polyphénols par une alimentation riche en fruits et légumes et pauvre en viande, n'exclue pas certaines maladies mais cela en diminue la probabilité.

C'est pour cette raison que cette étude a besoin d'un grand nombre de personnes.

c'est à ces études qu'on doit le slogan .."cinq fruits et légumes par jour "...

..."cinq fruits et légumes par jour "...

Prenons cette campagne par exemple, cela a-t-il changé quelque chose sur la santé des gens, observe-t-on une différence mesurable ?

c'est à ces études qu'on doit le slogan .."cinq fruits et légumes par jour "...

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Oui c'est un peu trop raccourci mais c'est cette idée-là

En plus : faire baisser la part des protéines animales dans notre ration alimentaire.

L'homme occidental en matière de protéines animales est passé en 50 ans, de la pénurie à l'overdose.

idem du côté des sucres rapides ( assimilation immédiate des desserts, des boissons sucrées et des sucreries de toutes sortes. Cette mode du sucre nous prépare des armées de diabétiques.

Cette mode vient des USA avec leur "coca à la noix". Le sucre c'est flatteur au palais et c'est pas cher.

Idem pour le sel il y en a trois fois trop. Il faut flatter le palais avec des épices mais pas avec du sel. On se prépare des armées d'hypertendus et d'accidents cardiovasculaires.

Idem pour la viande rouge. La viande blanche (volaille, lapin, porc) est équivalente sauf pour la vit B12. Et là on côtoie l'écologie : faire 1Kg de poulet demande 100 fois moins d'eau et d'intrans de toutes sortes que 1kg de viande rouge (bovine).

Restent les graisses : les saturées (viandes, produits laitiers et huile de palme sont très impliquées dans les accidents cardiovasculaires.

À l'opposé les graisses végétales insaturées ( tournesol, olive) et surtout insaturées ( lin, colza et poissons gras) sont des "réparateurs" anti-cholestérol LDL et des constructeurs des phospholipides du cerveau !

Voilà les grandes lignes dégagées par les diverses enquêtes mondiales sur les aliments (dont l'enquête de Nutrisanté pilotée par serge Heckberg)

waoh! tu as côtoyé l'écologie ,et ça ne t'a même pas donné de boutons ?

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On peut avoir des opinions en faveur de l'écologie et détester les écolos !

C'est un peu comme Clemenceau qui disait que "la guerre est une chose trop sérieuse pour la confier aux militaires !"

Pour revenir à l'écologie de notre alimentation, sans manger bio (qui est assez cher) on peut commencer par :

- manger de saison. Cela élimine les produits venant de loin par transports complexes. De plus pour supporter le transport, ces produits sont cueillis avant pleine maturité et ils sont donc en déficit "nutritionnel".

- manger moins de viande en général car c'est une matière coûteuse en surface, en eau et qui concentre pas mal de pesticides en tous genres.

- manger moins de viande rouge qui est la plus longue à produire.

- manger moins de plats "cuisinés" car ils sont trop salés et chargés d'additifs qui sans être toxiques n'apportent rien au plan diététique.

- manger moins de graisses saturées : beurre, fromages, et les viennoiseries chargées en huile de palme.

Je ne fais aucunement référence à des ayatollas du bio ou à des écolos forcenés.

Je me réfère simplement à ce que l'on sait de la diététique et du bon usage du sol et des écosystèmes dont on dépend.

Ce n'est ni de la privation ni de l'ascétisme.

C'est manger moins mal pour avoir un corps sain"

qui peut répondre :

Prenons cette campagne par exemple, cela a-t-il changé quelque chose sur la santé des gens, observe-t-on une différence mesurable ?