Les grecs appelés à choisir leur avenir

personne ne peux prévoir quand une révolte va se produire,ça échappe à toute logique mais est une suite d'événements et réactions imprévisible!personne n'a vu arriver mai 68,la révolte étudiante de Tian’anmen,etc...c'est pour ça que nos dirigeants ils vont petit à petit avec un luxe de précautions mais à force de tirer sur la corde un jour ou l'autre...

Le problème est que les pouvoirs sont dépassés et qu'ils ne savent pas comment réformer.

A terme, la norme standard sera le niveau de vie des occidentaux (pas que, d'autres pays ont atteint un bon niveau de vie).

Autour de 2040 tu auras donc 10 milliards de gens qui vont consommer comme des occidentaux :gurp: ? (7 fois l'offre énergétique actuelle à pourvoir !!).

Au moment ou on va avoir des pépins avec les combustibles liquides...

T'es prêt à te sacrifier et à partager ? (donc à abaisser ton niveau de vie)

C'est bien ce que je pensais, moi non plus.

Oui l'enrichissement du peuple est un problème pour le pouvoir.

Surtout que les révolutionnaires ne sont pas pauvres, ce sont les classes ascendantes qui font la révolution.

Les réponses données à la Grèce prouvent que ce pouvoir est aux abois. (et on voit la méchanceté qui accompagne ça en France par rapport aux eurosceptiques).

Il administre un système qui n'est pas viable, ils ont menti (y'a des droit de douanes en Chine entre provinces ça n'empêche en rien de commercer...le change entre Francs Belges et francs français ça me prenait une minute, il n'y a pas de gros qui tirent les petits dans la zone euro etc...) et comme ce système repose sur l'endettement, il est très difficile de le remettre en cause sans remettre en cause leur pouvoir.

Ils ne réformeront pas. Ils feront exploser.

Si on efface les dettes on détruit le pouvoir central.

Et je ne vois pas pourquoi on effacerait les dettes. Les grecs se sont servi des infrastructures dévellopées...

Entendu sur une chaîne d’ « information » en continue dans la dernière heure :

Tsipras a joué. Il a perdu.

Le Non a perdu 10% depuis dimanche [dans les sondages] !

Les grecs veulent un accord ; Syrisa veut un accord

C’est difficile de faire confiance désormais à Alexis Tsipras

C’est le côté totalement contradictoire du personnage.

Il a été élu avec [seulement] 36% des voix !

Tout les doutes sont permis sur ce référendum.

Je ne suis pas sûr que les résultats du référendum ne soit pas interpétables...

Tsipras a complètement changé d’attitude.

Tsipras pourrait appeler à voter oui au référendum.

Tsipras pourrait retirer son projet de référendum.

Tsipras accepterait les conditions des créanciers.

Ou comment détruire une personne et tout ce qu’il représente ...

Entendu sur une chaîne d’ « information » en continue dans la dernière heure :

BFM la voix officielle du FMI et des ultra-libéraux ...

[...]

Le programme économique que la troïka (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI) a imposé à la Grèce il y a cinq ans était une aberration. Il a conduit à une baisse de 25% du PIB du pays. Je ne connais aucune dépression qui ait été provoquée aussi délibérément et ait eu des conséquences aussi catastrophiques. Ainsi le taux de chômage parmi les jeunes Grecs dépasse maintenant 60%.

Il est incroyable que la troïka nie toute responsabilité et refuse d’admettre à quel point ses prévisions et ses modèles étaient erronés. Mais il est encore plus surprenant que les dirigeants européens n’aient retenu aucun enseignement de tout cela. La troïka continue à exiger de la Grèce qu’elle parvienne à un budget primaire en excédent (hors paiement des intérêts de la dette) de 3,5% du PIB en 2018.

[...]

L’Europe contre la démocratie grecque, par Joseph Stiglitz

Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz

http://www.les-crise...oseph-stiglitz/

http://www.humanite.fr/

Les six mensonges capitaux de la propagande eurocrate

http://www.humanite.fr/les-six-mensonges-capitaux-de-la-propagande-eurocrate-578262

Tsipras, un discours historique "pour la souveraineté du peuple grec"

http://www.humanite.fr/tsipras-un-discours-historique-pour-la-souverainete-du-peuple-grec-578127

Ca fait 10 ans que la Grèce devrait être sortie de la zone euro... Zone euro dont d'ailleurs elle n'aurait jamais dû faire partie. Mais ce sont les instances européennes qui ont insisté pour attirer Athènes dans ce qui s'est révélé un piège mortel. Comme les chiffres de l'économie grecque n'étaient pas assez bons, les grandes banques internationales ont aidé le gouvernement grec à les truquer, afin de pouvoir satisfaire aux critères de l'euro. Ca fait 10 ans qu'on sait tout ça.

Certes, les Grecs ont bien profité de l'euro pendant quelques années... avant de comprendre dans quel traquenard on les avait entraînés. Maintenant la Grèce ne se redressera jamais tant qu'elle sera sous la triple coupe de la commission de Bruxelles, de la BCE et du FMI. Sans oublier les Allemands, qui regrettent manifestement de ne plus pouvoir envoyer leurs Panzers pour remettre de l'ordre dans ce pays indiscipliné, comme ils le firent en avril 1941. Les vieilles habitudes ont la vie dure.

Après, je suis sans doute très bête, mais j'avoue ne pas comprendre comment la sortie de la zone euro d'un pays représentant 2% de la population de l'Europe et sans doute moins de 1% de son PIB, pourrait entraîner l'apocalypse dont on nous menace. Cela dit si ça fait baisser un peu les bourses, ça ne me chagrinera pas beaucoup.:D

J'espère qu'Alexis Tsipras aura assez de caractère pour lancer à l'Europe un "Merde!" bien mérité! Toute cette histoire démontre que cette même Europe est dirigée par des cinglés, et que par la grâce de l'idéologie ultra-libérale aujourd'hui toute-puissante, certaines notions économiques sont devenues des dogmes quasi-religieux dont il est interdit même de discuter.

L’Europe est à la croisée des chemins.

La Troïka ne cherche pas seulement à détruire la Grèce,

elle s’en prend à nous tous (toutes). Il est grand temps

de nous dresser contre le chantage des élites européennes.

Dimanche prochain, le peuple grec a la possibilité de refuser

l’austérité, et de choisir la voie de la dignité,

dans l’espoir d’une autre Europe.

En ce moment historique, chacun de nous doit prendre position.

Pour nous :

C’est NON à l’austérité, à la réduction des pensions

de retraites et à l’augmentation de la TVA,

C’est NON à la pauvreté et aux privilèges

C’est NON au chantage et au démantèlement des droits sociaux

C’est NON à la peur et à la destruction de la démocratie.

Pour nous, c’est OUI à la dignité, à la souveraineté,

à la démocratie, et à la solidarité avec les citoyen.ne.s grecs.

Il ne s’agit pas d’une histoire entre la Grèce et l’Europe,

mais de deux visions de l’Europe : la nôtre,

celle de la démocratie et de la solidarité, une Europe des peuples ,

sans frontières. Et la leur :

celle du refus de la justice sociale et climatique,

qui piétine la démocratie, qui s’attaque à la protection des plus vulnérables, et s’oppose à la taxation des riches.

Basta, Y’en a marre ! Une autre Europe est possible !

Pétition ici:

http://www.altersummit.eu/accueil/article/petition-non-a-l-austerite-oui-a?lang=en

j'avoue ne pas comprendre comment la sortie de la zone euro d'un pays représentant 2% de la population de l'Europe et sans doute moins de 1% de son PIB, pourrait entraîner l'apocalypse dont on nous menace.

La sortie ou non de la zone Euro est LE faux débat. Ce qui fait chier dans leurs frocs les capitalistes et hurler leurs mandataires, c’est la perspective que

1. les Grecs votent non à La politique capitaliste qu’on applique dans toute l’Europe depuis 30 ans (privatisations, baisse des salaires et des revenus socialisés)

2. Tsipras embraye sur une autre politique et fasse mieux (et mieux que -25% de PIB en 5 ans, en toutes hypothèses, c’est jouable)

En Amérique Latine, ça a commencé avec un pays. Puis deux. Puis trois ...

2. Tsipras embraye sur une autre politique et fasse mieux (et mieux que -25% de PIB en 5 ans, en toutes hypothèses, c’est jouable)

J'imagine aussi!:p

Après, je suis sans doute très bête, mais j'avoue ne pas comprendre comment la sortie de la zone euro d'un pays représentant 2% de la population de l'Europe et sans doute moins de 1% de son PIB, pourrait entraîner l'apocalypse dont on nous menace. Cela dit si ça fait baisser un peu les bourses, ça ne me chagrinera pas beaucoup

D'accord avec le reste de votre post, mais là dessus les conséquences pour la zone euro et l'ue sont incalculable...

1°) Des banques trés importantes (comme la Deutshe Bank ou le Crédit Agricole) sont exposées de maniére massive dans la dette greque, et un défaut de paiement total serait sanglant...Surtout avec le fameux risque systémique dans lequel nous ont mis les fameux CDS qui pourrait, dans les scénarios les plus noir, provoquer une véritable explosion nucléaire en chaine.

2°) Si la Grèce sort de la zone euro, cela signifie que tout pays en difficulté économique et budgétaire peut être lâché par l'Allemagne : Or, l'un des seuls avantages de l'euro pour des pays comme la Gréce était les taux d'emprunt bas liés au fait que l’Allemagne garantissait in fine le remboursement des dettes.

En soit c'est déja le début de ma fin de l'Euro, en quelque sorte, en tout cas sur cette forme là avec des pays si disparates économiquement.

3°) Si la gréce sort, et annule sa dette, il y aura une dévaluation massive de la monnaie gréque qui va faire trés mal aux épargnants, et qui va rendre plus chére la vie dans ce pays. Mais dans un deuxième temps il est inévitable que grâce à cette dévaluation, et au fait d'être libéré du poids du remboursement de la dette dans le budget, l'économie va forcément rebondir. Quelle autre leçon à en tirer que l'Euro est un poids pour certaines économies et qu'il est plus avantageux d'y vivre en dehors ?

3 ) les grecs, après c'est vrai quelques années en enfer (mais ce sera pareil en restant dans l'euro...) retrouvent des marges de manoeuvre.

Dans un sens comme dans un autre, ça va piquer...

Le peso argentin valait très exactement 0.

Ils sont sortis de l'union real/dollar/peso, ils ont retrouvé des marges de manoeuvre. Après 4/5 ans en enfer, c'est sûr.

Une monnaie dévaluée (les créanciers s'en foutent d'une dette en drachmes, en ouistitis ou en euros c'est pareil...) ou une monnaie qui ne correspond pas à leur économie. Faites votre choix

Sur le long terme je pense qu'on se dirige vers un éclatement de l'Europe, avec constitution de plusieurs grands ensembles (un ensemble germanique, un ensemble méditerranéen, un ensemble scandinave etc.) C'est bien sûr un cauchemar pour beaucoup de gens, car ça voudrait dire qu'on reviendrait aux vieux affrontements franco-allemands. Mais c'est comme ça. A long terme, la France ne peut pas bosser et vivre sous les ordres des Allemands. Ca ne marche - plus ou moins, et plutôt mal que bien - en ce moment que parce que nos dirigeants ont complètement baissé la culotte devant la mère Merkel.

3 ) les grecs, après c'est vrai quelques années en enfer (mais ce sera pareil en restant dans l'euro...) retrouvent des marges de manoeuvre.

Dans un sens comme dans un autre, ça va piquer...

Le peso argentin valait très exactement 0.

Ils sont sortis de l'union real/dollar/peso, ils ont retrouvé des marges de manoeuvre. Après 4/5 ans en enfer, c'est sûr.

Une monnaie dévaluée (les créanciers s'en foutent d'une dette en drachmes, en ouistitis ou en euros c'est pareil...) ou une monnaie qui ne correspond pas à leur économie. Faites votre choix

Bah, il suffit de faire exactement le contraire de ce que préconise le FMI, et je crois qu'on va dans le bon sens.

vive les grecs et vive la Démocratie!

http://www.humanite.fr/

Les six mensonges capitaux de la propagande eurocrate

http://www.humanite.fr/les-six-mensonges-capitaux-de-la-propagande-eurocrate-578262

Tsipras, un discours historique "pour la souveraineté du peuple grec"

http://www.humanite.fr/tsipras-un-discours-historique-pour-la-souverainete-du-peuple-grec-578127

Toujours ta propagande communiste :smile2:

3 ) les grecs, après c'est vrai quelques années en enfer (mais ce sera pareil en restant dans l'euro...) retrouvent des marges de manoeuvre.

Dans un sens comme dans un autre, ça va piquer...

Le peso argentin valait très exactement 0.

Ils sont sortis de l'union real/dollar/peso, ils ont retrouvé des marges de manoeuvre. Après 4/5 ans en enfer, c'est sûr.

Une monnaie dévaluée (les créanciers s'en foutent d'une dette en drachmes, en ouistitis ou en euros c'est pareil...) ou une monnaie qui ne correspond pas à leur économie. Faites votre choix

L'Argentine est un pays industrialisé qui produit et exporte...

Est-ce le cas de la Grèce ?

Toujours ta propagande communiste :smile2:

Qu'Est-ce qui est préférable : une vérité communiste ou des mensonges ultra-libéraux? Je trouve que l'"Humanité" s'honore, aujourd'hui, d'être avec "Marianne" et quelques autres (peu en fait) l'un des rares journaux qui défend l'intérêt du peuple grec. Parce que l'intérêt des Phynanciers européens et autres, au fond on s'en fout complètement. Mais l'intérêt du peuple grec, c'est aussi l'intérêt du peuple français.

bon si ils disent non , "ce que je pense" , si vous avez une épargne retiré la , sa vas se répercuté sur les banques et vas falloir sauver les banques encore une fois et ils on prévue le coup , ils ont voté y a peu la possibilité de piocher 10% de vos épargnes, vous êtes prévenue ...

Toujours ta propagande communiste :smile2:

Remarque parfaitement idiote, comme toute les remarques pavloviennes.

L'Argentine est un pays industrialisé qui produit et exporte...

Par contre la doctrine du primat de l'industrie c'est typiquement soviétique.

Est-ce las de la Grèce ?

La Grèce c'est avant tout le tourisme.

15% du PNB

Ah et il y a des ressources importantes pas encore exploitées en pétrole, ce qui explique en partie l'intransigeance des créanciers qui voudraient bien mettre la main sur ce pactole...

du pétrole en Grèce ? c'est quoi cette histoire ?