La liberté avant tout ?

Ceux qui réclament, à cor et à cri, la liberté de faire ce qu’ils veulent, demandent, en réalité, la liberté d’être les esclaves de leurs instincts.

Joli paradoxe ! Non ?

La liberté c'est aussi exprimer des idées dérangeantes, faire de l'art, des mathématiques, de la recherche fondamentale, ce n'est pas forcément l'instinct.

Du reste on n'est jamais l'esclave de son instinct, on s'entend avec son instinct, on discute avec son instinct, l'instinct c'est l'intuition, il s'est marié avec la raison il y a déjà si longtemps...

Ah oui ! Alors qui nous amène à adopter ces comportements, ces besoins à satisfaire avec le plaisir en récompense si ce n’est nos instincts, pulsions, etc. ?

Leurs rôles étant de nous amener à adopter des comportements compatibles avec notre environnement afin de nous permettre de survivre autant que faire se peut…

joli paradoxe effectivement a y réflèchir un peu

mais sur le fond l'instinct n'est elle pas la première liberté que l'on se doit d'avoir?

Ceux qui réclament, à cor et à cri, la liberté de faire ce qu’ils veulent, demandent, en réalité, la liberté d’être les esclaves de leurs instincts.

Joli paradoxe ! Non ?

Roman :

— Êtes-vous en train de dire que la vie est inconcevable sans une dose relative de violence ?

— Je le crois bien mon gars. Mais je dis aussi que nous sommes plus enclins à la violence qu’à la douceur. Notre cerveau reptilien sans doute a fini par considérer que c’est le meilleur moyen de survivre. Alors que c’est faux, cette violence dégagée nous nuit d’une façon ou d’une autre. Un jour prochain, nous en paierons personnellement les frais.

— Alors, comment faire pour endiguer cette agressivité ?

— Entrer dans le paradoxe mon cher. L’excès de violence vient de l’excès de peur, et l’excès de peur vient de notre sentiment d’importance. Pourtant, nous ne pouvons pas renoncer totalement à ce sentiment d’importance. Il nous faut trouver le juste compromis entre la volonté de vivre et la volonté de faire mourir.

Ceux? Non certain.

Ah oui ! Alors qui nous amène à adopter ces comportements, ces besoins à satisfaire avec le plaisir en récompense si ce n’est nos instincts, pulsions, etc. ?

On peut aussi considérer qu'il y a quelque chose comme un instinct de réflexion, ou un instinct de rationalité, un instinct de la conscience, ou un instinct de la vie grégaire.

Ensuite, la raison nous fait souvent adopter des comportements inappropriés. Les régimes totalitaristes par exemple sont des cas d'hyper-rationalité. Les actes les plus horribles sont souvent le fruit d'une logique poussée jusqu'à un niveau de rigueur ridicule. On dira dans ces cas-là qu'au contraire, les gens qui ont commis ces actes manquaient justement d'instinct.

Une pulsion, c'est un simple fait physico-psychique. Ce n'est ni bien ni mauvais. La pulsion sexuelle par exemple: en elle-même elle n'est ni bien ni mal. C'est son développement psychique qui en fait quelque chose de nuisible ou de souhaitable. Son passage dans les complexes intérieurs de l'individu. Et là c'est une chimie qui est beaucoup plus complexe que ce que reflète le libre-arbitre par exemple. Il ne se pose jamais aux individus le choix de "laisser passer les pulsions ou les instincts" ou alors d'agir selon la raison. C'est un jeu de va-et-vient.

La leçon que Freud nous a apprise, c'est qu'il est ridicule d'isoler les pulsions ou les instincts d'un côté, et de les étiqueter comme étant mauvais comme le faisait le christianisme, mais qu'il convient plutôt de se donner des outils pour pouvoir les exprimer le mieux possible, d'une façon qui ne soit pas destructrice.

Leurs rôles étant de nous amener à adopter des comportements compatibles avec notre environnement afin de nous permettre de survivre autant que faire se peut…

Si le but de la vie est de survivre, alors c'est un échec dès le départ. Il doit donc y avoir autre chose...

Roman :

— Êtes-vous en train de dire que la vie est inconcevable sans une dose relative de violence ?

Je veux dire, tout simplement, comme l’a déjà dit un certain Spinoza à son époque, que la possession d’un Libre-arbitre ne peut-être qu’illusoire car pour ce faire, il faudrait enfreindre les lois régissent l’Univers et donc être en quelque sorte des dieux.

Si le but de la vie est de survivre, alors c'est un échec dès le départ. Il doit donc y avoir autre chose...

Non ! Car nous survivons généralement suffisamment longtemps pour participer à la procréation et assurer ainsi la pérennité de notre espèce.

Je veux dire, tout simplement, comme l’a déjà dit un certain Spinoza à son époque, que la possession d’un Libre-arbitre ne peut-être qu’illusoire car pour ce faire, il faudrait enfreindre les lois régissent l’Univers et donc être en quelque sorte des dieux.

Non ! Car nous survivons généralement suffisamment longtemps pour participer à la procréation et assurer ainsi la pérennité de notre espèce.

Oui Nolibar je comprends ton message, ces mots sont tirés d'un texte et ne s'adressaient pas à toi directement.

Non ! Car nous survivons généralement suffisamment longtemps pour participer à la procréation et assurer ainsi la pérennité de notre espèce.

Un jour, le soleil deviendra si gros et si chaud qu'il engloutira la terre. Mais vu l'échelle de temps que cela implique, il est statistiquement plus probable que l'espèce humaine s'éteigne avant. C'est donc malgré tout un échec programmé. Il doit donc y avoir autre chose.

Un jour, le soleil deviendra si gros et si chaud qu'il engloutira la terre. Mais vu l'échelle de temps que cela implique, il est statistiquement plus probable que l'espèce humaine s'éteigne avant. C'est donc malgré tout un échec programmé. Il doit donc y avoir autre chose.

Bah ! Si l’Homme est aussi intelligent qu’il le prétend, ce dont je doute, il s’extirpera de son animalité pour mieux la contrôler et pourra s’aventurer ainsi, en maitrisant mieux les risques encourus, plus avant dans la conquête des sciences et techniques pour se donner les moyens techniques lui permettant de quitter la Terre pour une autre planète plus hospitalière.

Car, à elle seule, selon moi, l’existence de la Terre est la preuve que d’autres planètes semblables existent quelque part dans l’Univers.

Ce n’est donc pas encore un échec programmé.

Non pas instincts, mais passions, et dans passion il y a le mot pathos qui signifie souffrance.

Cette définition nous la devons à l'antiquité.

Mais la réalité de la vie est bourrée de paradoxes, comme d'ambivalences.

Mais on peut dire aussi que la liberté consiste en choisir son propre esclavage.

Car pour s'affirmer être libre faut savoir, connaître pour faire son choix, en toute connaissance de cause, et pour connaître faut apprendre, et on apprends jamais sans peine, et plus on connaît plus on est conscient de son ignorance. Ce qu'affirmait Socrate par je sais que je ne sais pas . Donc pour être libre faut devenir l'ouvrier du savoir.

ce n'est certainement pas la liberté qui nous pousse à agir, à faire, à choisir.

(c'est plutôt un sentiment d'insécurité, car on a peur de faire face à la liberté, la vraie)

La liberté n'emprunte pas de voie. La liberté est libéré de tout chemin. La liberté à un esprit libre de choix. La liberté de pas besoin de faire pour exister. La liberté n'as pas de positionnement. Elle ne s'installe pas autour de soi, ni en soi.

Elle est déjà là!