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Non à la vaccination massive des enfants contre les papillomavirus


Taib

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

http://www.neosante....tions-reponses/

A priori l'un des médecin chef de file opposé à la généralisation du vaccin anti HPV.

Ce sont des guignols faisant preuve d'une mauvaise foi accablante.

L'étude qu'ils citent présentant moins de 20% d'efficacité du vaccin est fausse et n'existe pas.

Voici le vrai document d'origine : -> http://www.fda.gov/d...s/UCM111285.pdf

Il s'agit de la première étude clinique faite sur l'efficacité de ce vaccin (2006). Ce dernier a été largement perfectionné depuis, d'où des résultats bien meilleurs et qui vont en s'améliorant dans toutes les études plus récentes publiées depuis (2009, 2011, et 2014).

Cependant, tu y liras que le fameux "16.8%" d'efficacité ne concerne qu'un seul cas très particulier, et qu'ils l'ont extrait du contexte. Leur argument tient donc du mensonge direct, car l'étude en question présente par ailleurs des chiffres d'immunités tout à fait satisfaisants. Regarde et vérifie par toi-même !!!

La plupart de leurs liens sont pourris (certaines de leurs prétendues références ne figurent pas non plus dans la banque de données de l'INSERM), et la façon dont ils les présentent est en totale contradiction avec les essais cliniques réellement effectués un peu partout dans le monde.

Car tant qu'à faire, je peux également te fournir d'autres liens (qui eux marchent vraiment et qui sont signés -ici c'est l'Oxford Journal of Medecine-), et dont les résultats expérimentaux démentent tout à fait ces élucubrations ainsi que leurs chiffres sortis de nulle part ou d'extrapolations sans rapports aucun.

-> Mon lien

Le seul article en apparence sérieux dans tous leurs références est situé vers la fin. C'est un article canadien publié dans les Annals of Medicine... sauf qu'il y a un piège: il s'agit d'un review article, c'est à dire d'un article d'opinion volontairement polémique dont le contenu n'est en aucun cas vérifié et contrôlé comme lors d'un processus peer-reviewed (et ce, même si AnnMed publie également des articles peer reviewed... toutefois, la différence est toujours précisée au début des articles). Ce n'est pas du tout la même chose.

Moi par exemple, je préfère si possible ne donner que des liens peer-reviewed, parce que c'est une vraie caution rationnelle et scientifique, de savoir que plusieurs autres équipes ont bien été vérifier et "neutraliser" les données publiées, et que ces résultats sont réellement reproductibles.

Sinon, pour revenir au coeur de leur argumentation: bien sûr qu'il existe des dizaines de souches différentes d'HPV (une centaine en fait). Mais seules certaines d'entre elles sont susceptibles de causer des lésions pouvant évoluer en carcinome. Or ces deux guignols font semblant de l'ignorer et passent ces études sous silence, voire prétendent même que qu'il faudrait se vacciner contre tous les HPV (même ceux qui n'ont aucun rapport avec des cancers ?)...

Le vaccin dont il est question cible en effet les 4 souches les plus problématiques (HPV 6, HPV 11, HPV 16 et HPV 18), celles qui sont responsables à elles seules de (je cite) "40% des carcinomes vulvaires, 60% des carcinomes vaginaux et 80% des carcinomes anaux" (sur les les seules souches 16 et 18). Voilà un article qui recense la répartition des souches et leur lien avec de possibles cancers

-> Mon lien

Je t'incite donc à bien étudier la question plutôt que d'accepter de croire n'importe quoi, et de toujours très attentivement vérifier les sources.

Le seul point sur lequel je serais éventuellement d'accord avec eux, c'est sur l'importance qu'il y a à continuer de faire régulièrement des frottis. Sauf qu'il n'a jamais été question nulle part du contraire dans aucune institution ni hôpital !

Là encore, leur argument me semble biaisé par rapport à la réalité constatée. Leur peur, dans ce cas, tient plus du procès d'intention qu'autre chose. Et le procès d'intention, c'est une catégorie de sophisme.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

J'ai une amie qui est dans l'obligation de se soigner par homéopathie car elle est allergique à plus 95% des médicaments chimiques qui sont sur le marché, et cela inclus également les vaccins. Elle a finie aux urgences plus d'une fois, dans un état grave, car les médecins lui prescrivent des médicaments qui sont composés de substances allergènes pour elle (ils ne voulaient pas la croire quand elle leur annonçait toutes ses allergies aux médicaments).

Dans la vaccination, ce qui m'ennuie le plus, en plus de l'aluminium présent, c'est de nous imposer un vaccin combiné entre les trois obligatoires et deux qui sont ne le sont pas alors qu'on ne trouve plus dans le commerce le vaccin qui combine les trois obligatoires.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 290 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Donne nous un seul lien concernant l'Espagne, un lien crédible et émanant d'une source gouvernementale ?

Pourquoi les sources gouvernementales seraient crédibles quand il y a lieu de douter de leur indépendance ? Je veux dire : si les lobbys pharmaceutiques font pression sur un gouvernement, on ne peut plus estimer ses sources comme fiables. Or qu'est-ce qui prouve que de tels lobbys n'ont pas mis leur grain de sel dans ces sources que tu prétends crédibles ?
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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

J'ai une amie qui est dans l'obligation de se soigner par homéopathie car elle est allergique à plus 95% des médicaments chimiques qui sont sur le marché, et cela inclus également les vaccins. Elle a finie aux urgences plus d'une fois, dans un état grave, car les médecins lui prescrivent des médicaments qui sont composés de substances allergènes pour elle (ils ne voulaient pas la croire quand elle leur annonçait toutes ses allergies aux médicaments).

Dans la vaccination, ce qui m'ennuie le plus, en plus de l'aluminium présent, c'est de nous imposer un vaccin combiné entre les trois obligatoires et deux qui sont ne le sont pas alors qu'on ne trouve plus dans le commerce le vaccin qui combine les trois obligatoires.

Ce n'est pas de l'aluminium mais de l’hydroxyde d'aluminium. Ce qui n'est pas la même chose : il a une fonction d'adjuvant assurant une plus grande efficacité de la réponse immunitaire lors de l'injection du vaccin dans l'organisme. Aucun lien de causalité n'existe entre l'utilisation de cet adjuvant dans les vaccins et une apparition de troubles supérieure à la normale. On utilise depuis presque un siècle ce procédé sans jamais que cela n'ait engendré de réel problème sanitaire majeur.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Je t'incite donc à bien étudier la question plutôt que d'accepter de croire n'importe quoi,

Encore une fois, j'ai bien dit que je ne savais s'il avait ou non raison, n'ayant pas la connaissance ou les infos nécessaires.

C'est juste l'argumentation qui me semblait valable à étudier.

Mais donc, d'après ce que tu dis, ce qui est dit dans l'article, à savoir que " Cette efficacité de moins de 20% tous virus confondus, sur l’apparition de lésions sévères du col, a été confirmée récemment [en 2011] par le Haut Conseil de Santé Publique et le Comité Technique des Vaccinations." est faux ou alors qu'il faut relativiser cette position de ces 2 organismes ?

Le seul point sur lequel je serais éventuellement d'accord avec eux, c'est sur l'importance qu'il y a à continuer de faire régulièrement des frottis. Sauf qu'il n'a jamais été question nulle part du contraire dans aucune institution ni hôpital !

Là encore, leur argument me semble biaisé par rapport à la réalité constatée.

Pour le coup ce n'est pas ce qu'il dit : il ne dit pas qu'après les vaccins les médecins arrêteraient de préconiser les frottis ; il dit que ce sont plutôt les patientes qui, une fois vaccinées, prendraient plus à la légère cette précaution nécessaire. Bref, il n'y a pas de procès d'intention, mais plutôt la dénonciation d'un "effet pervers" de la vaccination (à tort ou à raison, encore une fois je ne sais pas si les études qu'il cite sont fantaisistes ou sérieuses ... l'argument peut par contre paraître fondé a priori).

Mais surtout, a t'il raison lorsqu'il dit que les frottis réguliers suffiraient à eux seuls ?

Car c'est là que je me pose la question : quel est l'intérêt de vaccin s'il faut ensuite suivre les mêmes précautions qu'en cas de non vaccination, et si ces précautions paraissent suffisantes ?

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 290 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Moi, je vous le dis : rien ne vaut un bon préservatif, ça protège de tout, ça n'empêche pas le plaisir et c'est sans risque !

Je me cite pour me rectifier : Zelig me dit que le préservatif ne protège pas du HPV. Le généraliste ne me l'avait pas dit, mais on peut effectivement lire sur Doctissimo, par exemple que le préservatif ne protège pas entièrement du HPV car la peau à proximité de la région génitale non couverte par le préservatif peut également être colonisée par ces virus. Ce qui n'empêche pas que le préservatif, il faille le mettre pour se protéger des autres MST. Je tenais à me corriger sur ce point.
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Invité Tar Baby
Invités, Posté(e)
Invité Tar Baby
Invité Tar Baby Invités 0 message
Posté(e)

À Pheldwyn

" Car c'est là que je me pose la question : quel est l'intérêt de vaccin s'il faut ensuite suivre les mêmes précautions qu'en cas de non vaccination, et si ces précautions paraissent suffisantes ? "

Parce que la vaccins ne préviennent pas 100% des cas. Et que deux précautions valent mieux qu'une.

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Membre, la blonde chocolatée, 37ans Posté(e)
tihaa Membre 3 766 messages
37ans‚ la blonde chocolatée,
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comment peut on mettre en circulation un vaccin capable de faire autant de désastre? wacko.gif

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Invité Tar Baby
Invités, Posté(e)
Invité Tar Baby
Invité Tar Baby Invités 0 message
Posté(e)

Et comment peut-on affirmer un truc pareil en méconnaissance des choses.

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Membre, Biscotte, 39ans Posté(e)
zera Membre 6 819 messages
39ans‚ Biscotte,
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Dans Ce lien, il est dit que dans 70% des cas de cancer du col de l'utérus, le VPH est responsable.

Il conseil également aux hommes de se vacciner : "Bien que les hommes ne puissent pas contracter un cancer du col de l'utérus, ils peuvent quand même tirer parti des bienfaits du vaccin contre les infections à VPH. Il aide en effet à prévenir la propagation du VPH et à diminuer leur risque de contracter un cancer de l'anus et des verrues génitales qui sont également imputables au VPH. L'un des vaccins autorisés au Canada contre les infections par les VPH peut être donné aux garçons et aux jeunes hommes âgés de 9 ans à 26 ans."

"La plupart des cas de cancers du col utérin peuvent être prévenus ou guéris quand ils sont dépistés dans les phases initiales."

Pourquoi les laboratoires sont-ils en pénuries de vaccins ?

Aujourd'hui, on ne peut plus vacciner son enfant avec seulement les vaccins obligatoires.

De la pénurie à la controverse, le point sur la vaccination en France

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 493 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Pourquoi les sources gouvernementales seraient crédibles quand il y a lieu de douter de leur indépendance ? Je veux dire : si les lobbys pharmaceutiques font pression sur un gouvernement, on ne peut plus estimer ses sources comme fiables. Or qu'est-ce qui prouve que de tels lobbys n'ont pas mis leur grain de sel dans ces sources que tu prétends crédibles ?

Certes, mais j'ai aussi relevé quelques aberrations que Zelig a pris le temps de détailler.

Moi non plus je ne suis pas pour le vaccin à gogo, que ce soit celui-là ou un autre, mais concernant le papilloma il se dit vraiment tout et n'importe quoi. Y compris et surtout que le port du préservatif en protège totalement, alors que pas du tout.

Pas besoin de contact avec les muqueuses, il suffit qu'une verrue (c'est la plupart du temps son mode d'apparition) soit en contact avec la peau pour le choper. Le danger c'est que sur un homme c'est externe, et donc bien visible, alors que chez la femme tout ou presque se passe à l'intérieur, ce qui attaque les organes génitaux de façon insidieuse et sans douleur.

Donc pour moi le suivi gyneco prévaut dès que la jeune femme entame une vie sexuelle.

C'est ce qui sauve le plus de vies, lorsque les problèmes sont détectés à temps.

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pourquoi les sources gouvernementales seraient crédibles quand il y a lieu de douter de leur indépendance ? Je veux dire : si les lobbys pharmaceutiques font pression sur un gouvernement, on ne peut plus estimer ses sources comme fiables. Or qu'est-ce qui prouve que de tels lobbys n'ont pas mis leur grain de sel dans ces sources que tu prétends crédibles ?

Si on suit ta thèse, cela signifie que TOUS les ministères de la santé de la planète sont infiltrés par le même lobby tentaculaire. Y compris l'organisation mondiale de la santé, y compris tout ce qui traîne comme ONG... etc...

C'est de l'hyper paranoïa. A ce niveau de doute, ça n'a plus aucun sens: autant te réfugier dans les bois et ne plus faire confiance à aucun médecin diplômé quel qu'il soit. Et surtout, ne mets jamais plus les pieds dans un hôpital, vu que TOUS en France sont infiltrés et membres du même complot.

Tu vois où je veux en venir ? C'est que ta thèse est délirante du fait même des niveaux de complicités qu'elle devrait théoriquement requérir. Il faudrait que des millions de personnes soient toutes simultanément corrompues, ce qui n'est pas possible.

Autant il peut y avoir des affaires de corruption concernant la sortie et l'homologation de certains médicaments ou molécules sur des marchés domestiques, autant il est impossible que cela se produise à l'échelon mondial, et sous la surveillance attentive de centaines d'institutions médicales différentes issues de pays tous très différents les uns des autres. Il faudrait même que soient corrompus des pays pourtant connus pour être virtuellement libres de toute corruption, qui sont de ce point de vue là très différent du notre, culturellement parlant (pays scandinaves, Nouvelle-Zélande... etc).

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais donc, d'après ce que tu dis, ce qui est dit dans l'article, à savoir que " Cette efficacité de moins de 20% tous virus confondus, sur l’apparition de lésions sévères du col, a été confirmée récemment [en 2011] par le Haut Conseil de Santé Publique et le Comité Technique des Vaccinations." est faux ou alors qu'il faut relativiser cette position de ces 2 organismes ?

Et bien justement, cet avis est FAUX. Les auteurs de ton article sont pris là en flagrant délit de mensonge.

Ce que dit vraiment le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique), c'est exactement l'inverse. Et je le prouve:

Mon lien

Je cite:

"La vaccination contre les infections à papillomavirus humains fait actuellement l’objet de polémiques médiatisées.La Direction générale de la santé a demandé au HCSP de faire une revue des dernières données scientifiques et de préciser les conditions dans lesquelles la vaccination HPV pourrait aussi apporter une protection collective par immunité de groupe.

Le HCSP rappelle que la quasi-totalité des pays industrialisés, en Europe et hors Europe, ont émis des recommandations vaccinales HPV voisines des recommandations françaises, certains obtenant des couvertures vaccinales élevées.

Le HCSP constate que :

  • une efficacité vaccinale sur la prévalence des infections à HPV, l’incidence des condylomes et des lésions précancéreuses est maintenant démontrée. Des études suggèrent que le vaccin induit une immunité de groupe ;
  • en France, la couverture vaccinale observée est très faible pour un schéma complet, et en baisse depuis 2010 ; cette faible couverture ne permet pas de bénéficier de l’efficacité constatée dans les autres pays ;
  • les données de pharmacovigilance, internationales et nationales, avec un recul de plus de sept ans, ne permettent pas de retenir l’existence d’un lien de causalité entre cette vaccination et les événements indésirables graves qui lui ont été attribués en France ;
  • dans les départements pilotes, bien que le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus augmente significativement, le pourcentage de femmes dépistées dépasse de peu les 70 % pour les plus performants. La vaccination est donc bien une stratégie complémentaire nécessaire ;
  • les populations n’adhérant ni au dépistage ni à la vaccination se recouvrent en partie, laissant une part significative de la population dénuée de toute prévention. La pratique « opportuniste » actuelle du dépistage et de la vaccination en France peut ainsi aggraver les inégalités sociales et géographiques de santé.

Le HCSP réitère ses recommandations pour :

  • la généralisation rapide du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus ;
  • la mise en place de modalités d’administration de la vaccination permettant d’atteindre un pourcentage élevé de jeunes filles, indépendamment de leur niveau social."

Et l'Express en remet une couche:

http://www.lexpress....le_1576098.html

----

Après cette preuve, accepteras-tu d'admettre que l'article que tu as cité fait de la désinformation ?

Quant au chiffre de "moins de 20%" , il est fantaisiste ou du moins extrait de son contexte, c'est à dire celui de l'étude de la FDA (2006) que je t'ai également mise en lien. Tu peux y lire la totalité des chiffres, tout est transparent.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Et bien justement, cet avis est FAUX. Les auteurs de ton article sont pris là en flagrant délit de mensonge.

Pas tout à fait : j'ai retrouvé le passage dans le rapport du HCSP de 2011 : http://www.hcsp.fr/d...21_gardasil.pdf

Page 19 :

3.2.2 - Analyse de l'efficacité de Gardasil® contre les lésions cervicales de grade >2dues à tous les types d’HPV (Analyse combinée des études P013 et P015)

Dans l’analyse combinée des études P007, P013, P015, portant sur un suivi de deux ans,dans les populations d’analyse (qui n’étaient per protocol que pour les quatre génotypesvaccinaux) qui visaient à mesurer la protection contre les lésions cervicales de grade ≥ 2associées à tous les types d’HPV, la réduction du risque avait été estimée à 16,9 %,réduction non significative (IC95 % : <0-39,8 %).(RR = 0,83 ; IC95 % = [0,60 ; 1,14] ;p = 0,27)Les données actuellement disponibles portant sur l’analyse à quatre ans des deuxprincipales études parmi les trois précédentes [L’analyse combinée des trois études sur unsuivi de quatre ans n’est pas disponible cependant l’étude qui n’y figure pas (P007) neconcernait que 277 femmes dans le groupe Gardasil® et 275 dans le groupe placebo versusrespectivement 2 723 et 2 732 (P013) et 6 087 et 6 080 (P015).

A fin d’étude, dans l’analyse combinée (P015 et P013) dans la population MITT-3,l’estimation de la réduction du risque de lésions cervicales de grade  2 est de 18,4 % (RR =0,82 ; IC95 % = [0,72 ; 0,93] ; p = 0,0022).

L’efficacité, bien que limitée (18.4 %), demeure statistiquement significative (IC95 % =[7 ;0 % ; 28.4 %]), ce qui constitue un résultat assez notable compte tenu : 1) que cetteestimation prend en compte l’ensemble des types d’HPV incluant aussi les HPV non inclusdans le vaccin, contre lesquels il n’est pas attendu qu’il ait une efficacité préventive, et 2)qu’elle porte sur la population ITT qui inclut aussi les sujets présentant une infection aumoment de l’inclusion dans l’étude et chez lesquels le vaccin ne présente pas a priorid’efficacité thérapeutique ainsi que des femmes qui auraient pu ne recevoir qu’une seuledose de vaccin.

Mais bon, l'étude date de 2011, et ils sont effectivement bien moins pessimistes sur le rapport bénéfices / risques.

Et l'étude que tu as postée est en effet plus convaincante dans ses conclusions.

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pas tout à fait : j'ai retrouvé le passage dans le rapport du HCSP de 2011 : http://www.hcsp.fr/d...21_gardasil.pdf

Page 19 :

Mais bon, l'étude date de 2011, et ils sont effectivement bien moins pessimistes sur le rapport bénéfices / risques.

Et l'étude que tu as postée est en effet plus convaincante dans ses conclusions.

Comme tu le cites:

"L’efficacité, bien que limitée (18.4 %), demeure statistiquement significative (IC95 % =[7 ;0 % ; 28.4 %]), ce qui constitue un résultat assez notable compte tenu : 1) que cetteestimation prend en compte l’ensemble des types d’HPV incluant aussi les HPV non inclusdans le vaccin, contre lesquels il n’est pas attendu qu’il ait une efficacité préventive, et 2)qu’elle porte sur la population ITT qui inclut aussi les sujets présentant une infection aumoment de l’inclusion dans l’étude et chez lesquels le vaccin ne présente pas a priorid’efficacité thérapeutique ainsi que des femmes qui auraient pu ne recevoir qu’une seuledose de vaccin."

Ce constat se base sur la version primitive et expérimentale du vaccin, étudiée en 2006. Et à l'époque, elle ne ciblait d'ailleurs que deux souches de HPV.

Avec des adolescentes vaccinées avant une infection possible, et avec les trois doses désormais recommandées, l'efficacité a drastiquement augmenté comme en témoignent justement les études plus récentes faites sur le sujet en Scandinavie. C'est à dire que les guignols que tu citais faisaient tout pour minimiser l'impact réel du vaccin HPV, en ne prenant délibérément (et sans doute mus par une totale mauvaise foi), que les pires résultats possibles, et sans en expliquer le contexte scientifique et médical comme le fait au contraire ce rapport.

Je maintiens donc que de leur part c'est un mensonge délibéré, étant donné que le HCSP termine par des conclusions entièrement opposées au leurs.

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Invité 1107tang
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Invité 1107tang
Invité 1107tang Invités 0 message
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Le Gardasil sera le plus grand scandale de tous les temps

Cette phrase de Bernard Dalbergue sert de titre à son interview qui paraît dans “Principes de Santé” du mois d’Avril 2014, N66.Bernard Dalbergue est l’auteur d’« Omerta sur les labos pharmaceutiques » chez Flammarion.Pour la première fois, un homme du système raconte l’art de la manipulation, l’argent, le lavage de cerveau du personnel.Il décortique ses relations avec des praticiens souvent crédules, parfois vénaux. Je vous recommande de regarder le “Loup de Wall Street” pour vous faire une idée de l’ambiance qui règne dans ces institutions.

Nous vous retranscrivons cette interview qui n’apporte rien de bien nouveau mais donne une vue intéressante du pourrissement de la médecine classique. Peu à peu se dessine malheureusement l’image généralisée du crime contre l’humanité. Comme à chaque fois, l’ampleur du crime est tellement inimaginable qu’au début, la raison se refuse à l’admettre. Tout ceci soulève la question célèbre de Cicéron à Catilina: QUOUSQUE TANDEM?? Jusqu’à quand pourra-t-on tolérer cela ? Comment fera-t-on pour traduire en justice tous les responsables et les moins responsables? Ou bien n’y aura-t-il aucun châtiment, et cette lamentable société finira de sa belle mort? Ce qui reste le plus troublant c’est le peu de mobilisation des malades, qui semblent visiblement préférer une anesthésie douillette plutôt que de se comporter en citoyens responsables. Et surtout la crédulité des médecins, qui dépasse l’entendement et qui en fait des proies rêvées pour les labos aussi bien que pour les sectes.

Médecin hospitalier le temps de son internat, Bernard Dalbergue s’est vite laissé séduire par le

confort des laboratoires pharmaceutiques. Moins de cris, de douleurs, de mort. Les costumes, les

belles voitures, l’argent, les malversations coulent à flot. Jusqu’au moment où sa conscience semble

s’être réveillée et qu’il a balancé toutes les manoeuvres dans un livre.

Principes de Santé Vous avez passé vingt ans dans les laboratoires comme médecin « supervisiteur » médical, chargé, entre autres, de séduire les pontes des CHU. Vous vous justifiez de révéler les pratiques de votre laboratoire par la dégradation des « pratiques douteuses » depuis ces dix dernières années. Qu’est-ce qui s’est dégradé à ce point ?

Dr Bernard Dalbergue. Les laboratoires ont tous été soumis aux mêmes problématiques, qui sont d’ordre financier : l’apparition des génériques, la fin des brevets, la difficulté de trouver de nouvelles molécules issues de la chimie pure. Certains événements ont été, a posteriori des balises historiques : l’affaire du Vioxx aux États-Unis et surtout Marcia Angell qui, après avoir dirigé le New England Journal of Medecine, a claqué la porte en dénonçant les manipulations de la recherche clinique et le contrôle de l’information médicale par l’industrie pharmaceutique. En clair, les manuscrits censés être objectifs, indépendants et faire autorité étaient directement rédigés par les industriels…

P. de S. Ce n’était pas le cas avant ?

Dr B. D. Si, mais la différence c’est qu’aujourd’hui il y a énormément plus d’enjeux industriels. Développer des molécules coûte beaucoup plus cher qu’il y a trente ans. Les réglementations dans les pays occidentaux se sont tellement durcies que les industriels développent leurs produits dans des pays émergents pour profiter de réglementations moins contraignantes.

P. de S. Comment résumeriez-vous les grandes lignes des dérives ?

Dr B. D. Pendant de longues décennies, l’industrie pharmaceutique a connu une liberté absolue marquée par des prouesses technologiques et le développement de médicaments innovants. En outre, il ne faut pas oublier la mortalité iatrogène, liée à la prise médicamenteuse. C’est ce facteur de mortalité qui a fait tomber l’automobile dans la répression la plus complète. C’est ce facteur qui fera tomber l’industrie pharmaceutique parce que 18 000 à 30 000 morts liés à la prise de médicaments en France et les quelque 200.000 décès reconnus par la Commission européenne, c’est très inquiétant.

P. de S. Jusqu’où cette situation pourra-t-elle aller selon vous ?

Dr B. D. J’espère que les patients vont se révolter à juste titre via des groupes de pression. On me rétorquera qu’il y a des milliers de médicaments dans le Vidal et que Prescrire n’en pointe qu’une soixantaine comme dangereux, mais, dans la pratique, un médecin n’utilise pas 1 000 médicaments. Quand c’est un excellent docteur, il en utilise peut être 300 maximum, et 60 médicaments à retirer sur le champ, sur 300, ce n’est pas glorieux. De plus, il ne faut pas se mentir : ce ne sont pas des études cliniques qui vont nous permettre de bien évaluer la balance bénéfice-risque et savoir si un médicament est dangereux.

Pour estimer la dangerosité d’un médicament, il faut des millions de prescriptions. Ça se passe en médecine de ville, pendant des années et des années. Le cas du Motilium en est l’exemple typique. Commencent à émerger à présent des cas de mort subite mais il a fallu près de trois millions de prescriptions à travers de nombreux pays pour se rendre compte que cet antinauséeux pouvait être la cause d’arythmies fatales.

P. de S. Donc, on est tous cobayes et pendant longtemps ?

Dr B. D. Non, je ne le dirais pas comme ça. C’est plus une question de probabilité. Ce n’est pas parce que vous avez acheté une voiture que vous allez forcément mourir d’un accident de la route. On a tous une 1 chance sur 100 000 ou 200 000 de mourir en prenant la route. Le médicament, c’est la même chose.

P. de S. On dit que peu d’antibiotiques sortent sur le marché parce qu’investir sur des traitements de courte durée c’est un suicide commercial pour les labos, vous confirmez ?

Dr B. D. C’est tout à fait exact. Dans l’équation, il y a le prix du médicament mais aussi la durée du traitement et là, les maladies chroniques et de longue durée, type sida, Alzheimer sont tout à l’avantage des laboratoires, évidemment. Il est également plus avantageux financièrement pour un industriel de faire du « me too », qui est une fausse nouveauté, une vieille molécule rebadgée, relookée. L’idée est d’effectuer de légères modifications sur une molécule initiale pour aboutir à un faux nouveau médicament. Cela augmente la durée de protection du médicament avant qu’il ne tombe dans le domaine public.

P. de S. En quoi les « pratiques douteuses » de votre époque ne sont pas moins douteuses que celles que vous dévoilez et condamnez ?

Dr B. D. Aujourd’hui, il est tellement difficile de trouver une molécule, de la développer, de la mettre sur le marché, de la commercialiser, que tout le monde ferme les yeux, tout le monde trafique.

P. de S. Comment ça ?

Dr B. D. Prenez le Gardasil, il faut bien mesurer l’étendue du scandale : tout le monde savait au moment de l’obtention de l’autorisation américaine de mise sur le marché que ce vaccin n’apporterait strictement rien ! Diane Harper, qui était un leader d’opinion aux États-Unis, avait tiré très tôt la sonnette d’alarme en pointant du doigt la fumisterie et l’arnaque. Prenez l’exemple du Vioxx, anti-inflammatoire responsable de dizaines de milliers de morts par AVC et arrêt cardiaque, il y a eu corruption et dissimulation avec à la clé 30 000 morts. Mais Merck a sorti derrière le « me too » du Vioxx, qui s’appelle Arcoxia. Refusé outre-Atlantique, il a bizarrement obtenu son AMM en Europe. En ce moment, en France, des médecins prescrivent l’Arcoxia, qui est la même saleté que le Vioxx, et qui est remboursée. P. de S. Donc en clair, avant on découvrait les effets indésirables à force de prescriptions, et maintenant, on sait, avant même d’obtenir une AMM, que tel ou tel médicament est inutile voire dangereux…

Dr B. D. Oui, c’est ça la différence. L’Arcoxia est en pharmacie, prescrit, remboursé, et il est extrêmement dangereux ! Le Gardasil ne sert à rien et on le paye une fortune ! Et tous les échelons décisionnaires le savent !

P. de S. Et vous ne citez pas le coût humain avec les effets indésirables…

Dr B. D. Quel que soit le vaccin, on peut trouver des cas de syndrome de Guillain-Barré, de paralysie des membres inférieurs, des scléroses en plaques induites, des encéphalites induites. Mais lorsqu’il s’agit de protéger des millions de personnes de la variole ou de la poliomyélite, on ne fait pas d’omelettes sans casser d’oeufs. Mais là…

Je prédis que le Gardasil sera le plus grand scandale médical de tous les temps. Parce qu’à un moment on va prouver par A + B que ce vaccin, pour prouesse technique et scientifique qu’il soit, n’a aucun effet sur le cancer du col de l’utérus et que les très nombreux cas d’effets indésirables qui détruisent des vies, voire tuent, ne sont là que pour le seul profit des laboratoires. P. de S. Vous qui êtes de l’intérieur, pourquoi on ne le retire pas le fameux Gardasil et consorts ?

Dr B. D. Les intérêts financiers sont beaucoup trop importants pour que les médicaments soient retirés.

P. de S. Comment ça se passe à l’intérieur d’un laboratoire ?

Dr B. D. La pharmacovigilance n’est tout simplement pas remontée. Lorsque j’ai été lanceur d’alerte interne pour le problème de stylo injecteur contre l’hépatite C, je suis remonté jusqu’au numéro 3 de la compagnie pour lui signaler le problème de notre produit qui risquait de tuer par inefficacité et lui rappeler qu’un labo est tenu de faire remonter aux autorités de santé tout effet indésirable sur nos produits, la fameuse pharmacovigilance. Ça m’a valu mon licenciement pour résumer. Je n’avais jamais vu ça de ma vie : en interne, les industriels planquent toutes les données de la pharmacovigilance, au mépris de la santé, au mépris des lois, au mépris de l’éthique !

P. de S. Et les patients dans tout ça ?

Dr B. D. Je vais vous donner une image. En Chine, on exécute les opposants d’une balle dans la nuque. Les exécutions sont diffusées à la télé et, pire, on fait payer à la famille le prix de la balle utilisée. Pour moi, ces 18 000 à 30 000 morts par prise médicamenteuse, c’est la même chose : on fait payer aux malades le prix de la balle qui les tue.

www.planete-homeo.org/le-gardasil-sera-le-plus-grand-scandale-de-tous-les-temps/

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  • 3 mois après...
Membre, Posté(e)
kelkoza Membre 148 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais d'après le professeur Pierre Angulaire, cela serait indispensable. Alors : qui croire ?

Il y a d'autres médecins qui s'opposent au gardasil, comme les dr Gérard Delépine et Bernard Dalbergue.

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  • 1 mois après...
Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 290 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

En Colombie, des centaines d'adolescentes frappées par le vaccin Gardasil :

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