Un artiste "Courageux"

.....A Venise : quand un artiste fait d’une église une mosquée

http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/05/09/a-venise-quand-artiste-fait-dune-eglise-mosquee-259102

Quand penseras-tu à autre chose qu'à ton nombril et ton "identité" ?

whaou... super courageux... ça n'avait jamais été fait avant.... A ben si y a près de 6 siècles... Paye ton scoop...

Sainte Sophie, Istanbul. Chrétienne au VIème, musulmanne au XV...

Aujourd'hui c'est tellement courant que c'est d'une banalité affligeante... y a des projets autant à Vierzon qu'à Clermont Ferrand. Les culs bénits vont avoir l'impression que les musulmans sont là pour les envahir, mais le fait est que demain je peux acheter une église pour en faire une boite libertine ou un sex shop... ou tout simplement un bar comme à Dublin : The Church...

"îl était prévisible que ce rendez-vous artistique majeur se fasse l’écho d’un débat de société aussi vif que celui de la place de l’islam dans les sociétés européennes. Même si le symbole d’une église devenue mosquée, à l’image deSainte-Sophie d’Istanbul, déplaira à ceux qui y verront un signe négatif."

à part que c'est dans l'autre sens ..un pays musulman transforme une église en mosquée comme Sainte sophie en Turquie ...rien de surprenant sauf en Europe où on ne transforme pas une mosquée en église ,d'ailleurs la mosquée n'est pas seulement lieu de prière ,c'est également un antenne politique ..

Mosquée Algérienne ,Marocaine , wahhabite,bientôt rejointes par les communautés Maliennes Tchadiennes ,

Sans compter ceux qui se chargent de transformer les mosquées en bases logistiques pour envoyer la chair à canon en Irak .... .

Oui, ou le K9 à Angers.... Un bar - restaurant.

Une fois l'église désacralisée t'en fais une boite à partouze si ça te chante...

.....A Venise : quand un artiste fait d’une église une mosquée

http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/05/09/a-venise-quand-artiste-fait-dune-eglise-mosquee-259102

pendant la durée de la Biennale d’art contemporain, en théorie à moins que le KKK ou AKP enfin quelque chose dans le même esprit mette en avant le "droit" de prière, droit que la Oumma ne retient que pour soi

Une fois l'église désacralisée t'en fais une boite à partouze si ça te chante...

Boff ça existe déjà à Amsterdam !!

Boff ça existe déjà à Amsterdam !!

Ouais c'est sans doute une église protestante c'est pas assez provoque

Doux Jésus ...où va le monde ??? :gurp: :gurp: :mouai:

( Y'a pas le smilé "signe de croix" ...alors débrouillez-vous avec ces quatre là !!! :p )

Beurk ! Il eut été courageux et sage de créer une école ou un hôpital.

Accessoirement Sainte-Sophie n'est plus une mosquée mais un musée.

Une fois l'église désacralisée t'en fais une boite à partouze si ça te chante...

................Et tu iras vue que tu aime ça,apparemment :smile2:

.....A Venise : quand un artiste fait d’une église une mosquée

http://rue89.nouvelo...-mosquee-259102

Accessoirement Sainte-Sophie n'est plus une mosquée mais un musée.

Exact.

Mais le gouvernement turc islamiste actuel n'a jamais caché sa volonté d'en faire de nouveau un lieu de culte, même à temps partiel. C'est pour cela qu'il a rétabli l'appel du quotidien du muezzin depuis les minarets d'Hagia Sophia, chose qui pourtant avait été interdite en 1935 par Atatürk lui-même.

Quand penseras-tu à autre chose qu'à ton nombril et ton "identité" ?

Vous avez oublié une phrase célèbre de l'écrivain

Tahar Ben Jelloun ,

qui a également protesté clairement contre le concept d'Identité Nationale, créé par Sarkozy en France qui à L'Origine du CESEDA en France en 2005:

"ON NE PLAQUE PAS, UN SYSTEME SUR UN AUTRE ! "

Accessoirement Sainte-Sophie n'est plus une mosquée mais un musée.

Et moi-même , j'ai déjà mis sur ce Forum, ce qui a été créé en Turquie:

LE MUSEE de L'INNOCENCE.

Peint en Rouge ....

................Et tu iras vue que tu aime ça,apparemment :smile2:

:smile2:

Pales, t'es médisant !

Le Musée de L' innocence à Istanbul

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Posté le vendredi 27 avril

Le Musée de l'innocence à Istanbul

Le Musée de l'innocence © Radio France - 2012 / vincent josse

Un quartier modeste d’Istanbul, le quartier populaire de Cukurcuma, sur la rive européenne du Bosphore, dans une ruelle. Le musée est une maison de trois étages, recouverte de peinture rouge. On entre ici comme dans un roman. Et pour cause : le musée est né d’un roman ; c’est une extension du dernier livre du Nobel de littérature 2006, "le musée de l’innocence", sorti en Turquie en 2006 et publié l’an dernier chez Gallimard. Une histoire d’amour tragique qui nous promène dans Istanbul, le grand sujet de Pahmuk, des années 70 à aujourd’hui.

La trame ? Kémal, un jeune bourgeois d’Istanbul doit se marier, mais il tombe amoureux d’une jeune femme d’un milieu modeste, 18 ans, sa cousine, Fuzun. Naît alors une longue passion, une histoire contrariée et tragique qui amènera Kémal à collectionner tous les objets ayant appartenu à celle qu’il a aimée. En accumulant ces objets, il va conserver le passé en le sacralisant, convoquer le bonheur qu'il est persuadé d'avoir vécu.

Lors de l’écriture de son roman, Pahmuk a eu l’occasion, Nobel oblige, de voyager beaucoup, en Europe et ailleurs. Il a visité toutes sortes de musées. Les plus modestes l’ont ému. Ceux qui racontent des histoires individuelles plus que ceux qui renferment des trésors nationaux. Et il s’est dit: pourquoi pas moi?

Au lieu de prolonger le roman, « le musée de l’innocence », best seller en Turquie, par une adaptation cinématographique, pourquoi ne pas créer un musée qui exposerait tous ces vrais faux objets conservés par Kémal ?

Ils sont donc là, dans cette maison rouge qui ouvre demain, ces mégots, ces barrettes, ces chiens en porcelaine, ces petits rien qui ont accompagné le quotidien des deux héros de papier. Le vrai faux mausolée des amours de Kemal et Fossoune, enfermé dans 83 vitrines, comme ils le sont dans le roman composé de 83 chapitres.

Dans une scène d’ouverture, Kémal fait l’amour pour la première fois avec Fuzun qui perd une de ses boucles d’oreille. Cette boucle en forme de papillon a sa place, dans le musée. Plus loin, la robe fleurie que portait, un jour particulier, Fuzun. La robe est là, posée sur un mannequin, dévoilant donc ses formes, son corps de femme tant désiré par le héros. Il y a beaucoup de sensualité dans ce musée voulu par le regard d’anthropologue d’Orhan Pahmuk.

Celui qui a lu le roman ouvre à nouveau les pages du livre, avec les yeux . Le roman devient alors pour lui le catalogue du musée. Celui qui ne l’a pas encore lu salive à l’idée de le lire.

Dans une ambiance tamisée, dans ce lieu étroit où seules 50 personnes sont admises à la fois, des sentiments surgissent comme un parfum : nostalgie d’un amour passé, mélancolie d’un amour que les objets font renaître, expression du bonheur qu’a été cette fusion brutale entre un riche et une pauvre.

Proust serait jaloux, deux fois. Jaloux du lieu aussi évocateur et poétique inventé par Pahmuk, jaloux aussi de la démarche inédite et touchante de cet intellectuel turc qui croit si fort en la littérature, au point de prolonger la fiction par des actes.

"Le musée de l'innocence", Orhan Pahmuk, Gallimard.

Le site du musée: http://www.masumiyet.../Default-IE.htm