Que choisiriez-vous entre avoir une vie courte et bien remplie ou une vie longue mais misérable

Je ne connais pas l'auteur du sujet, et je me garderai bien de juger.

Par contre, ce que je sais, c'est que quand une personne travaille et qu'avec son maigre salaire elle ne peut faire ses courses que chez leader price ou autres, et qu'elle ne peut se payer de temps en temps ni resto ni ciné et encore moins des vacances, je crois qu'elle est fondée pour se plaindre. Car cela ne s'appelle pas vivre mais survivre. C'est toujours très facile de dire qu'on a toujours le choix, mais c'est faux.

Voili, vioilou.

Tout à fait d'accord, c'est exactement ça !!

Ces questions m'agacent.

Je choisis une vie longue et bien remplie.

Ah bon, tu ne veux pas une vie longue et misérable ? :)

Bien sûr que tout le monde veut une belle vie. Le sujet est limite suicidaire vu que l'auteur se lamente de sa vie. On ne peut pas tout changer mais une partie de notre vie nous appartient encore. Il faut la faire fructifier et ne pas se résigner. Se résigner, c'est accepter la vie de merde.

C'est facile à dire, moins à faire, nous ne sommes pas tous égaux mais voilà, c'est comme ça.

Je pense qu'il faut sortir de la dictature de la consommation mais pour les gens précaires et isolés, c'est très dur. C'est une aventure humaine qui leur paraît inaccessible. Après, je vois aussi beaucoup de gens se lamenter pour rien, ne rien construire ensemble alors qu'ils pourraient..

vous partez à l'âge de la retraite ? Franchement ! C'est l'âge où on commence à profiter de la liberté.

Le flip.

Vous voilà libre mais il est déjà trop tard.

C fini , il ne vous reste plus qu'à penser à la convention obsèques.

Bel exemple de misère tiens que ces propos , attendre d'être à l'article de la mort pour pouvoir enfin "vivre"

Et que voulez-vous que ces gens fassent avec cette "liberté" qui tombe subitement après avoir vécu 40 ans de leur existence en taule ?

Mettez un animal autant d'années dans une cage , ouvrez la porte , il ne sort plus..

Moi pour ma part je choisirai la première solution

On arrête pas de nous rallonger l'esperence de vie mes pour quoi nous vivons de plus en plus miséreux

Vivre 50 ans avec une rente mensuelle de 10 000 euros par mois dès la naissance.

Je préfère une vie courte (55 ans grand max) même si ma vie est remplie ou pas, malade ou pas, friqué ou pas,...

Ce n'est pas qu'une question de d'argent avant il ni avaient pas temps de loi qui nous interdise tout

Aujourd'hui on n'a le droit de plus rien faire car l'humain fait n'importe quoi allor on interdit ci et ça

On nous traque avec les radars pour 1 ou 2 kilomètre heureux de plus une excuse qu'il y a trop de morts sur la route . On nous traque au travail parcequ' ont à plus le droit de ce faire mal plus le droit de ce fatigué

Plus le droit de rien la liberté elle et ou . En fait je crois avoir mal poser ma question .je choisirai de vivre 45 ans en arrière qu'au jourdhui

Je préfère une vie courte (55 ans grand max) même si ma vie est remplie ou pas, malade ou pas, friqué ou pas,...

Tu dis ça parce que tu es jeune. Je tenais les mêmes propos à ton âge. Aujourd'hui, j'en ai le double, en retraite et je compte bien en profiter encore une bonne dizaine d'années à fond et encore une dizaine en ralentissant un peu.

Ma vie n'a pas été misérable même s'il y a eu des années tristes. J'ai toujours eu un toit et de quoi vivre "normalement". Si ça n'avait pas été le cas, il y a de grandes chances pour que je tire moi même un trait sur une existence de merde.

À tous ceux qui pensent qu'à 50 ans on a un pied dans la tombe.

C'est faux, à 50 ans on est encore jeune, bien sûr qu'on ne l'est pas autant qu'à 30ans, on a juste un peu moins d'énergie quoique, et un peu plus d'expérience. Mais dans notre tête on a toujours 30 ans, on aspire toujours aux même choses, aimer, sortir avec des amis, faire du sport, aller en vacances, vivre quoi.

Alors évitez de nous coller une date de péremption plus tôt que nécessaire.

Et je pense que Nérélucia à raison, à partir de la retraite on est libres, on a le temps de faire ce que l'on veut, car on ne travaille plus, les enfants ont élé élevés etc..., on peut enfin penser à soi. Je connais des gens à la retraite qui sont tout autant occupés que lorsqu'ils bossaient, sauf que là ce sont des activités choisies et que bien des jeunes n'arriveraient pas à suivre. Car à cet âge là précisément on ne veut pas perdre de temps on veut vivre au mieux les années qui restent.

A la retraite, on est libre, oui, mais c'est une liberté différente. Comme tu le soulignes, tar baby, les enfants sont grands et on peut donc s'occuper de manière différente, découvrir des ragions, pays, revenir sur les traces de l'enfance, vivre ce qu'on n'aurait osé vivre à cause des contraintes qui n'ont plus lieu d'être...

Quand au fait d'avoir 50 ans, c'est vrai qu'on a tendance à dire qu'on est "vieux". Mais ce n'est pas une réalité pour tout le monde. Je connais une personne qui a 60 ans et qui fait du hockey régulièrement, travaille d'arrache pied, aime sortir, etc. Oui, l'âge commence à se faire sentir, mais il y a aussi le moral, et ça fait toute la différence.

Il y a des gens qui ont eu une vie longue, merdique (maladie, argent...) et qui pourtant ont eu une vie bien remplie : écriture, aide aux autres, inventions... Il faut savoir se bouger un peu aussi.

Tu dis ça parce que tu es jeune. Je tenais les mêmes propos à ton âge. Aujourd'hui, j'en ai le double, en retraite et je compte bien en profiter encore une bonne dizaine d'années à fond et encore une dizaine en ralentissant un peu.

Ma vie n'a pas été misérable même s'il y a eu des années tristes. J'ai toujours eu un toit et de quoi vivre "normalement". Si ça n'avait pas été le cas, il y a de grandes chances pour que je tire moi même un trait sur une existence de merde.

Jeune mais plus mature !!!

Retraite !? Quelle retraite !? Une chose que je n'aurais pas et que je ne veux pas.

Il y a plein de moyens de se donner la mort. La piqure serait mon choix !!!

Ah bon, tu ne veux pas une vie longue et misérable ? :)

Bien sûr que tout le monde veut une belle vie. Le sujet est limite suicidaire vu que l'auteur se lamente de sa vie. On ne peut pas tout changer mais une partie de notre vie nous appartient encore. Il faut la faire fructifier et ne pas se résigner. Se résigner, c'est accepter la vie de merde.

C'est facile à dire, moins à faire, nous ne sommes pas tous égaux mais voilà, c'est comme ça.

Je pense qu'il faut sortir de la dictature de la consommation mais pour les gens précaires et isolés, c'est très dur. C'est une aventure humaine qui leur paraît inaccessible. Après, je vois aussi beaucoup de gens se lamenter pour rien, ne rien construire ensemble alors qu'ils pourraient..

Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Le seul point qui me faisait tiquer, c'est de ne donner aucune autre alternative dans la question. Il s'agit d'une expérience mentale, certes, mais la vie n'est pas soit courte et belle ou, au contraire, longue et pleine d'ennui. Certains vivront pleins de bonheur, certains pleins de malheur. Parfois même, ceux qui ont tout pour être heureux se sentiront las d'une vie qu'ils ne désirent pas, et quelques autres lèveront la tête, pleins d'enthousiasme, dans l'adversité et le malheur.

La vie, elle-même, n'est pas une constante émotionnelle : il existe des moments d'extase et des moments de dépression. Elle n'est pas égale d'un individu à l'autre, mais c'est avec une résignation sereine (comme tu le dis) qu'il faut accepter ses bons et ses mauvais côtés.

@Merryh : exact. La majorité de notre vie, c'est la banalité, entrecoupée de souffrances mais aussi de moments de joie et de plaisir. Cette banalité, elle mine à petit feu si elle est morose mais il ne faut pas se laisser faire.

Je connais des gens malades ou dans des situations dures qui ont une force de vie étonnante. J'en suis un peu jaloux puisque je suis plus enclin à me plaindre alors que la vie est relativement plus sympa avec moi. On parle souvent de l'inexplicable joie intérieure qu'il y a chez des populations du monde à la pauvreté effrayante (pour nous).

Quand je pense à la situation de gens sur les zones de guerre, je me dis que j'ai pour mission de profiter de ma vie puisque j'en ai encore une.

Finalement, on en garde ce qu'on veut. Avec exactement la même vie, on pourrait trouver un plaintif et un satisfait.

Ce n'est pas qu'une question de d'argent avant il ni avaient pas temps de loi qui nous interdise tout

Aujourd'hui on n'a le droit de plus rien faire car l'humain fait n'importe quoi allor on interdit ci et ça

On nous traque avec les radars pour 1 ou 2 kilomètre heureux de plus une excuse qu'il y a trop de morts sur la route . On nous traque au travail parcequ' ont à plus le droit de ce faire mal plus le droit de ce fatigué

Plus le droit de rien la liberté elle et ou . En fait je crois avoir mal poser ma question .je choisirai de vivre 45 ans en arrière qu'au jourdhui

Mais si. Le "c'était mieux avant" est une sorte d'illusion. On vire vers un état sécuritaire ? On peut le combattre, s'adapter, etc... Il y a surement des gens heureux même en Corée du Nord, par exemple.

Jeune mais plus mature !!!

Retraite !? Quelle retraite !? Une chose que je n'aurais pas et que je ne veux pas.

Il y a plein de moyens de se donner la mort. La piqure serait mon choix !!!

Ma retraite, je crois aussi que je peux me la mettre dans le cul. Le grand finish de ma vie s'annonce donc assez galère mais je me suis fait à ça. Je me prépare mentalement et matériellement. Ce n'est pas cette enflure de rentabilisme qui va m'empêcher d'organiser ma vie comme je le voudrais.

Et pourtant, je fais partie des travailleurs précaires, de la chair à canon, je me bagarre pour avoir à peine un SMIC dans les bons mois. Heureusement, ma vie ne se résume pas à mon travail (qui a aussi de bons côtés) mais j'ai des espaces de vie pour construire autre chose.

La mort ? J'ai vu tellement de gens partir ou lutter contre que je l'encule à sec ! Nan mais !

@Merryh : exact. La majorité de notre vie, c'est la banalité, entrecoupée de souffrances mais aussi de moments de joie et de plaisir. Cette banalité, elle mine à petit feu si elle est morose mais il ne faut pas se laisser faire.

Je connais des gens malades ou dans des situations dures qui ont une force de vie étonnante. J'en suis un peu jaloux puisque je suis plus enclin à me plaindre alors que la vie est relativement plus sympa avec moi. On parle souvent de l'inexplicable joie intérieure qu'il y a chez des populations du monde à la pauvreté effrayante (pour nous).

Quand je pense à la situation de gens sur les zones de guerre, je me dis que j'ai pour mission de profiter de ma vie puisque j'en ai encore une.

Finalement, on en garde ce qu'on veut. Avec exactement la même vie, on pourrait trouver un plaintif et un satisfait.

=====

C'est plutôt vrai mais pendant que quelqu'un est sous décision de justice "civiliment" à coté Aurélie n’a que 16ans....

On finit par s'adapter, le bonheur ne correspond en rien à ce qu'on fait de la vie, on préfère qu'elle devienne longue et misérable mais ce ne sera qu’une vie courte et bien remplie. Finalement vit t"on vraiment si longuement comparée au moment où on la ressent , c'est cela qui compte non ?

@Merryh : exact. La majorité de notre vie, c'est la banalité, entrecoupée de souffrances mais aussi de moments de joie et de plaisir. Cette banalité, elle mine à petit feu si elle est morose mais il ne faut pas se laisser faire.

Je connais des gens malades ou dans des situations dures qui ont une force de vie étonnante. J'en suis un peu jaloux puisque je suis plus enclin à me plaindre alors que la vie est relativement plus sympa avec moi. On parle souvent de l'inexplicable joie intérieure qu'il y a chez des populations du monde à la pauvreté effrayante (pour nous).

Quand je pense à la situation de gens sur les zones de guerre, je me dis que j'ai pour mission de profiter de ma vie puisque j'en ai encore une.

Finalement, on en garde ce qu'on veut. Avec exactement la même vie, on pourrait trouver un plaintif et un satisfait.

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Mais si. Le "c'était mieux avant" est une sorte d'illusion. On vire vers un état sécuritaire ? On peut le combattre, s'adapter, etc... Il y a surement des gens heureux même en Corée du Nord, par exemple.

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Ma retraite, je crois aussi que je peux me la mettre dans le cul. Le grand finish de ma vie s'annonce donc assez galère mais je me suis fait à ça. Je me prépare mentalement et matériellement. Ce n'est pas cette enflure de rentabilisme qui va m'empêcher d'organiser ma vie comme je le voudrais.

Et pourtant, je fais partie des travailleurs précaires, de la chair à canon, je me bagarre pour avoir à peine un SMIC dans les bons mois. Heureusement, ma vie ne se résume pas à mon travail (qui a aussi de bons côtés) mais j'ai des espaces de vie pour construire autre chose.

La mort ? J'ai vu tellement de gens partir ou lutter contre que je l'encule à sec ! Nan mais !

Merci de ton analyse .ton commentaire ma toucher et ma fait réfléchir.je vais voir différemment la chose

Si on en a les moyens ...

bah, moi je marche dans Anglet, c'est immense et ça ne coûte rien.

J'achète mes livres d'occasions sur internet.

J'ai donc résumé :

sport

culture

Je ne suis pas du tout d'accord avec toi !!

Tu crois que des pâtes et des œufs ça suffit ?! Tu manges ça tous les jours midi et soir ?! C'est ridicule !!

...............

Peut être qu'il n'a pas d'amis, qu'il souffre de solitude.

En ce qui concerne les resto, le ciné ou les vacances c'est pareil, sans argent on fait comment ?!

Faut arrêter de dire que l'argent ne fait pas le bonheur.. Non il ne fait pas le bonheur, mais il y contribue largement je t'assure.

Dans ce cas, on se prive de tout : on mange que des pâtes, on ne fait pas de sorties, on met des tong et des sacs à patates sur le dos !!

Une fois, j'avais vu une personne de la mission locale, qui m'avait dit, "Réduisez vos dépenses !!"

Elle m'a bien fait rire ce jour là.. Réduire quoi ?! Plus de forfait téléphonique, plus de déplacements en voiture.

Les vacances ?! Moi j'en ai jamais eu !! Les resto et cinés, je n'en fais pas non plus !!

Pour moi, se priver sans arrêt ce n'est pas vivre !!

Beau résumé, j'aime. Je n'arrête pas de dire ici que la fracture privé-fonctionnaires se joue maintenant, à la retraite, aujourd'hui et à venir.

On vous passe en boucle les vacances dans les îles, moi je ne peux pas et alors ?

Quand ici on parle de pâtes, c'est un plat fait par un homme, en prison j'ai lu que les jeunes ne mangent que ça, ils jettent les plat-repas.

La fracture est immense, entre le salaire ou la retraite à moins de 1000€ et au-dessus.

J'ai bien peur hélas que la misère soit couplée avec la solitude.

J'adore ce sujet, il y a de la franchise et des cris du coeur.