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Un homme féministe

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querida13

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce que j'essaie de vous dire c'est que les avancées sur les droits fondamentaux des femmes ont été récupérées par le capitalisme, afin d'augmenter le marché et donc les profits, qui vont toujours dans les poches des mêmes.

Mais oui, c'est ça. Encore un qui prétend tout savoir sur le monde mieux que les autres... bave.png

Du vrai Alain Soral. Même haine pathologique des femmes sous couvert d'analyse pseudo-marxisante...

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Membre, 36ans Posté(e)
TheRealBishop Membre 1 530 messages
Forumeur balbutiant‚ 36ans‚
Posté(e)

Mais oui, c'est ça. Encore un qui prétend tout savoir sur le monde mieux que les autres... bave.png

Du vrai Alain Soral. Même haine pathologique des femmes sous couvert d'analyse pseudo-marxisante...

Pour l'instant c'est toi le plus haineux, qui interdit le débat et utilise des termes totalement disproportionnés.

Peut-on discuter honnêtement ? En laissant le pathos de coté au profit du logos ?

Je n'aime pas du tout Alain Soral, par contre je te conseille vivement Michel Clouscard et son livre Le Capitalisme de la Séduction. Soral s'en est fortement inspiré mais en dévoyant le message, à l'instar du capitalisme avec les droits des femmes.

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Non, ce qui est vraiment vicieux c'est de croire que le féminisme est une avancée.

Notre société, et c'est une banalité de le constater, produit de plus en plus de riches et de plus ne plus de pauvres. Autrement dit, elle est de plus en plus inégalitaire. Elle est basée sur l'augmentation constante du marché. Que faire pour augmenter le marché ? La libéralisation sous toutes ses formes. Et donc la destruction de la morale, vue comme un cadenas.

Accorder progressivement des droits supplémentaires pour permettre de continuer l'expansion du marché. La mise en avant du féminisme consumériste signifie que tu es d'accord avec la façon dont fonctionne cette société occidentale.

On veut nous faire croire qu'une femme est avant tout femme avant d'être mère. Je suis désolé mais c'est complétement faux. Si il y a bien une chose dont nous sommes surs, c'est que on est sur Terre pour se reproduire, c'est naturel. On transforme mentalement (et même physiquement) nos attributs sexuels, nous sommes dans le déni. On veut faire croire que le sexe est avant tout du plaisir, pourquoi ? Pour en faire un commerce.

Une femme est une personne, elle n'a aucune obligation à être une mère.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 273 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Ce qui est sûr c'est qu'on ne peut pas non plus comparer le mode de production plutôt artisanal du produit de beauté et du vêtement du XIXeme et du début du XXeme qui était conçu pour habiller un milliard d'humains avec notre énorme industrie mécanisée du prêt à porter qui crache des vêtements standardisés à bas prix et qui habille sept milliards d'humains .Et la production à bas prix permet d'en avoir davantage .

D'autre part si tu regardes la petite maison dans la prairie la maman ,qui est une paysanne est habillée ,simplement mais longuement avec plusieurs épaisseurs et un chapeau ,sauf à l'intérieur .

Balzac disait qu'à Paris il fallait chaque saison avoir sept tenues différentes .Donc le changement ,l'achat ,ce n'est pas nouveau .Mais il disait aussi que les provinciaux ,moins riches réemployaient leurs vêtements d'une année sur l'autre.

L'espèce macho débile et irresponsable a toujours existé c'est pourquoi les féministes ont obtenu le droit par l'avortement d'éliminer leurs descendants pour que leur espèce ne se reproduise pas (voire plus du tout!).

Quand on terminait autrefois comme Fantine dans la déchéance ,reniée par sa famille et acculée à la prostitution ,on conçoit difficilement de trouver l'avortement immoral .

Modifié par querida13
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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

D'autre part comme R Bishop l'a fait ,je ne fais pas de dichotomie radicale entre féminisme et morale et non ,je ne me risquerai certainement pas à associer grossièrement patriarcat=moralité ,féminisme=immoralité .Ce serait vraiment trop caricatural !

Trop caricatural ? Ridicule surtout, oui !

Le patriarcat, c'est la domination des hommes sur les femmes. Je ne vois guère de morale là dedans.

Quel rapport entre le féminisme et le consumérisme ?huh7re.gif L'égalité de salaire est demandé par les femmes pour pouvoir s'acheter plus de robes peut être ? ( y'a des comiques ici :3) Ou bien est ce une question de reconnaissance, d'indépendance ?

hehe3.gif

Quel rapport entre l'avortement et le capitalisme ? smiley_ohwell.gif

Quel rapport entre les droits des femmes et le commerce ? smiley_ohwell.gif

Pour les homme féministes c'est pas compliqué. Un homme féministe c'est un homme qui ne croit pas les femmes inférieures à lui, qui ne les méprise pas, qui ne s'imagine pas avoir des droits sur elles, qui ne se sent pas castré de reconnaître qu'une femme puisse être aussi compétente que lui, qui ne se sent pas émasculé lorsqu'il ne domine pas les femmes...

Un homme qui estime normal que hommes et femmes aient les même droits.

Pour un père bah c'est le fait de ne pas imposer à sa fille une voie, un comportement, des activités car elle est un femme. Ou encore de ne pas faire de différence entre elle et son frère s'il elle en a etc...

Modifié par Fafaluna
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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je n'aime pas du tout Alain Soral, par contre je te conseille vivement Michel Clouscard et son livre Le Capitalisme de la Séduction. Soral s'en est fortement inspiré mais en dévoyant le message, à l'instar du capitalisme avec les droits des femmes.

Soral, Clouscard... même dégueulis nazifiant pour vieux macho frustré... même rage réactionnaire contre tout ce qui ressemble à un libertaire, contre la joie et le plaisir des autres.

Un dégueulis que tu sembles régurgiter avec beaucoup de zèle, on dirait.

Modifié par Zelig
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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Le féminisme est un courant de pensée avec multiples interprétations. Un homme féministe, ça peut donc être un peu tout ce qu'on veut...

Certes, avant, les femmes n'avaient pas les mêmes droit fondamentaux que les hommes, comme le droit de vote par exemple.

Mais on peut alors s'interroger sur le droit de vote en lui-même, que signifie-t-il vraiment ? Le vote n'est pas seulement un acte citoyen, pour la démocratie. C'est aussi un rituel pour accepter la société marchande. Si tu observes l'évolution des demandes "féministes" elles sont à chaque fois lier à la liberté de pouvoir consommer dans la société marchande (droit de vote, droit d'avortement, droit à posséder son propre compte bancaire, équivalence salariale...).

Ce que je veux dire par là, c'est que les réclamations féministes sont libertaires et ce uniquement dans le but de pouvoir augmenter le marché, purement capitalistes. Alors qu'on devrait réclamer le droit à une autre société.

Tu transformes un effet pervers en causalité et tu réduis le féminisme à un cheval de Troie néolibéral. C'est trop simpliste et ça peut même entraîner sur la pente glissante qui érigerait des valeurs rétrogrades machistes comme seul ilôt de résistance au consumérisme effréné et cynique. Voir même à la louange de l'islamisme tyrannique comme modèle de résistance. Je ne dis pas que tu prônes ça mais je vois souvent les gens glisser comme ça sur le net. L'anti-libéralisme économique complotiste et satanique devenant la justification à tout.

D'une, le marché récupère TOUT. Même être réactionnaire se transforme en produits de consommation (livres et sites, notamment mais on peut aller jusqu'à la vente de hijab). Ce n'est pas un complot au sens strict et total : c'est le courant général. Comme chacun doit faire son beurre, le marché grandit perpétuellement mais jamais suffisamment. C'est pour ça qu'il y a toujours des gens attentifs à toute avancée libertaire et prêts à la transformer en produit rentable. Faire de la femme un individu plus autonome, qui ne soit plus assujetti à l'homme, bien sûr que ça eu des conséquences traduisibles en parts de marché, en consommation. Mais il ne faut pas croire que c'est le but de la manoeuvre, ni que ça n'est que ça.

C'est aussi une avancée morale et intellectuelle, qui doit à la fois digérer le modèle précédent pour un transition juste, et qui doit se garder de ses propres dérives et failles. En plus, il doit être exemplaire pour l'international, où les sociétés ont des temps et des visions différentes sur le sujet.

Pour le droit de vote des femmes, par exemple, c'est finalement de la broutille car le pouvoir économique savait déjà comment supplanter la démocratie. Le vote en lui-mêle pèse peu, on nous tient à l'écart car les choix du peuple pourraient s'avérer pas très bons pour les affaires..

Pourtant, c'est un droit de base qui a été acquis pour les femmes, une reconnaissance de leur responsabilité, de leur statut d'adultes même ! Ce n'est pas à jeter aux ordures. Ce n'est pas qu'un problème matérialiste (c'est d'ailleurs étrangement néo-libéral que de réduire la femme à un produit).

Regarde, encore un effet pervers : le marché récupère notre envie de débattre sur internet et finit par monétiser tout ça. Directement par ForumFR (location de serveurs) mais aussi par les régies publicitaires, les fournisseurs d'accès internet, les fabricants d'ordinateurs et de tablettes (par nous, donc). Hors, le fait de débattre n'est pas en lui-même critiquable. Le débat est bon !

Doit-on l'abandonner sous prétexte de monétisation de nos échanges ? Ou devons-nous trouver une voie pour lutter sans abandonner le débat ?

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Membre, 36ans Posté(e)
TheRealBishop Membre 1 530 messages
Forumeur balbutiant‚ 36ans‚
Posté(e)

Quel rapport entre le féminisme et le consumérisme ?huh7re.gif L'égalité de salaire est demandé par les femmes pour pouvoir s'acheter plus de robes peut être ? ( y'a des comiques ici :3) Ou bien est ce une question de reconnaissance, d'indépendance ?

hehe3.gif

Heu...mais que font les gens avec leur salaire ? Ils consomment. Je dirais même plus, ils se distinguent par la consommation. C'est ce que nous explique Bourdieu (La Distinction, 1979).

Un homme et une femme sont fondamentalement différent, nous enseigner qu'il n'y a pas de différences est totalement faux. Là où je suis d'accord c'est que l'homme ne doit pas avoir de droit supérieur à la femme. Mais n'oublions pas que nous sommes pas les mêmes, je préfère m'attarder sur le fait que nous sommes complémentaire.

Et je ne défend pas le patriarcat, il n'est pas question ici de prôner un retour dans le passé, seulement je pense qu'il y a certaines choses qui été bonnes et que nous avons oublié. Le féminisme s'est construit de façon étroite avec le capitalisme, c'est ce que j'essaie d'expliquer mais je ne remet pas en cause les droits fondamentaux acquis, je tente d'en indiquer les dérives.

Peut-on aborder le sujet sans se faire traiter de nazi ?

Quant à Zelig il serait temps pour toi d'ouvrir un livre, tu en a grandement besoin. Ne serait-ce que pour comprendre les mots que tu utilise.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 273 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

tu remarqueras Fafaluna que le solutions que tu énonces aucun des hommes présents sur ce topic ne les a lui-même proposées et ce alors que ce sujet a obtenu 256 clics et entame sa quatrième page de réponses .

Je me demande ,alors que devant l'assemblée nationale des professeurs ont évoqué des viols dans les toilettes des collèges ,alors que les médias nous bassinent avec les sex toys ,alors qu'on est inondés de pornographie et de sexe à toute heure du jour et de la nuit comment des papas féministes élèvent leurs gamines et dans quels principes .

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Merci de ton intervention.

Au fait tu es arrivé comment dans ce monde ?

Je suis arrivé quand ma mère m'a désiré, vers ses vingt huit ans, par amour.

Elle a attendu pour faire des enfants, d'avoir une bonne situation, si bien que ma sœur et mois sommes nés de parents aisés, nous n'avons donc pas ton délire anticapitaliste, qui provient fatalement d'une frustration. Si tu étais riche tu t'en foutrais.

Le capitalisme est une donnée essentielle pour le moment.

Les amérindiens, jugeaient les blancs ignobles d'abattre les arbres, eux n'utilisaient que des branches mortes. Pour eux toute transformation de la nature était vicieuse. Cependant, que sans cette transformation tu serais pauvre, tu n'aurais pas d'ordinateur, pas de médicaments, adieu le cinéma, les rêves de partir dans l'espace.

Si tu considères attentivement l'économie et l'histoire des peuples : ce n'est que là où le productivisme capitaliste a vu le jour que l'industrialisation a amené un mieux être, partout ailleurs ce sont des civilisations qui rament pour nous rattraper, alors lutter contre les excès est possible, mais imaginer un monde sans capitalisme revient à condamner l'humanité au ténèbres, à la vie contemplative des amérindiens ou des religieux de tous poils, avec lesquel décidemment JE ME FAIS CHIER.

Je préfère le capitalisme à tout le reste, malgré ses défauts.

D'ailleurs c'est facile : dans un monde capitaliste il faut faire en sorte de devenir riche ou au moins aisé : si tu es né justement d'une mère féministe qui a pensé à son confort matériel et au tien, c'est plus facile, tu pars sur de bonnes bases.

Ensuite tu travailles, tu achètes des appartements à Avignon par exemple, qui valent 35 000 euros à l'achat mais 500 euros par mois en location, et voilà au bout de 4 appartements qui ne valent pas grand chose, tu peux même arrêter de travailler pour en acheter toujours plus. Le capitalisme ce sont des clés économiques, que mes parents m'ont transmises.

Ça s'apprend, devenir riche. Ça se transmet à ses enfants, justement quand on n'en fait pas trop comme les africains ou les importés du sud, qui n'ont aucune discipline aucune méthode, aucune structuration, parce qu'ils ne sont pas assez féministes :smile2:

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Membre, Posté(e)
Etrange Membre 2 065 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour ici,

Un homme ne peut pas être féministe, n'étant pas une femme.

Inversement une femme peut pas être "hoministe", n'étant pas un homme.

Hommes et femmes, ne pouvons que faire l'effort de nous comprendre réciproquement et essayer de Nous écouter respectueusement, sans mépris, les uns et les autres.

Ce qui ne peut éventuellement se faire que lorsqu'on se connaît depuis assez longtemps et lorsqu'on nous faisons et vivons de nombreuses choses ensemble.

Lorsque nous sommes globalement en accord sur le fonds des idées et principes moraux.

A mon modeste avis, c'est ça: les principes de Liberté et d'Egalité , ainsi que de Fraternité, entre les êtres humains que nous sommes tous et toutes.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 273 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Je regrette: les femmes du siècle précédent et encore des femmes d'aujourd'hui transmettent très bien les modèles machistes des siècles derniers tout simplement parce que ler propre mère et la religion les ont formatées .

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

tu remarqueras Fafaluna que le solutions que tu énonces aucun des hommes présents sur ce topic ne les a lui-même proposées et ce alors que ce sujet a obtenu ......clics et entame sa troisième page de réponses .

Je me demande ,alors que devant l'assemblée nationale des professeurs ont évoqué des viols dans les toilettes des collèges ,alors que les médias nous bassinent avec les sex toys ,alors qu'on est inondés de pornographie et de sexe à toute heure du jour et de la nuit comment des papas féministes élèvent leurs gamines et dans quels principes .

Ils les laissent libres comme les garçons, tout simplement.

Pour ma part j'interdis à mon fils de demander des détails de la vie privée de sa sœur, qui n'est pas ma fille d'ailleurs, mais que je considère comme telle quand elle est ici.

Son vrai papa est Corse et il est sur la même ligne, sa fille est tout pour lui, il a confiance en elle, il ne l'embête pas.

Voilà c'est ça un papa féministe, quelqu'un qui laisse les filles décider de leur vie, de leur avenir, et surtout qui ne leur répète pas qu'elles sont faibles depuis le berceau, ce qui s'apparente à un terrorisme moral, où a-t-on vu que les filles étaient faibles ?

Bon les miens sont grands de toute façon, ils vont bientôt nous quitter et ne sont plus là qu'en intermittence. Mais j'ai déjà été élevé comme ça, par des parents qui pratiquaient une stricte égalité filles garçons. C'est pourquoi je souffre quand je vois ces espèces de sorcières des ténèbres, tout en noir dans la rue, que tu vois sans doute toi aussi si tu vis à Marseille ... quelle régression !

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Heu...mais que font les gens avec leur salaire ? Ils consomment. Je dirais même plus, ils se distinguent par la consommation. C'est ce que nous explique Bourdieu (La Distinction, 1979).

Mais dis moi... c'est valable pour les hommes aussi non ? hehe3.gif Tu préconises de baisser aussi le salaire des hommes ou selon toi ce n'est acceptable que pour les femmes ?

Là où je suis d'accord c'est que l'homme ne doit pas avoir de droit supérieur à la femme.

Sale capitaliste. biggrin.gif

Le féminisme s'est construit de façon étroite avec le capitalisme

HUM ça reste à prouver...féminisme et capitalisme ont peu de liens entre eux et s'opposent même notamment avec l'objectivation des femmes par la publicité, proprement capitaliste et totalement dégradante pour les femmes.

Modifié par Fafaluna
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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 273 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Pour elles ,il n'y a pas si longtemps que ça condamnées à l'enferment des harems et ne contemplant le monde qu'au travers de moucharabiehs ,dépendantes de l'homme ,du frère ...C'est déjà une avancée de pouvoir sortir ,conduire ,aller à l'école ,maîtriser le nombre de leurs épuisantes grossesses ...Quant à leur faire abandonner de principes médiévaux ,je ne crois pas que ce soit nous attachés à une religion antique qui pourrions leur donner bcp de leçons ! :smile2:

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Wow, incroyable ce qu'on peut lire sur ce fil....

lundi 5 avril 2010

Recherches féministes

Les hommes proféministes : compagnons de route ou faux amis ?

par Francis Dupuis-Déri, chercheur et professeur de science politique<BR>

http://fr.wikipedia....upuis-D%C3%A9ri

(Quoi? Un homme qui enseigne au département de science politique et à l'Institut de recherches et d'études féministes? Suspect)

Quelles raisons peuvent mener un homme à se dire proféministe et que peut-il faire pour aider le mouvement féministe ? Voilà les deux questions discutées ici. J’entends proposer pour les hommes proféministes de pratiquer le contraire de l’empowerment (ou autonomisation), soit le disempowerment, c’est-à-dire une (auto)réduction du pouvoir individuel et collectif qu’exercent les hommes sur les femmes, et un (auto)positionnement d’auxiliaire par rapport aux féministes.

J’entends aussi rappeler que c’est toujours par l’effort déployé par des féministes que des hommes deviennent proféministes. Cette discussion s’inspire des analyses de féministes comme Simone de Beauvoir, Christine Delphy, Colette Guillaumin et Catharine MacKinnon, ainsi que des militantes qui m’ont confronté dans la sphère intime ou publique. Ces féministes m’ont convaincu que le patriarcat, comme n’importe quel système de domination, repose sur une division clivant la société en deux classes antagonistes. Dans le patriarcat, les hommes sont membres d’une classe dominante et privilégiée et les femmes, d’une classe dominée et exploitée.

Certes, divers systèmes de domination s’influencent et s’interpénètrent de multiples façons (comme le patriarcat, le capitalisme et le racisme). Les propositions avancées ici sont portées par un homme « blanc » hétérosexuel qui jouit d’une certaine aisance financière. Ces réflexions devraient être sans doute amendées dans le cas d’hommes de classes économiques et de communautés ethniques défavorisées et exploitées. Dans tous les cas, il s’agit d’une réflexion exploratoire et dont plusieurs éléments mériteraient d’être précisés ou nuancés.

À première vue, il est heureux que des hommes s’engagent dans la cause<br class="autobr"> féministe, en ne laissant pas aux femmes seules le fardeau de s’émanciper.<br class="autobr"> L’histoire occidentale compte d’ailleurs quelques exemples d’hommes qui se sont déclarés champions des femmes et qui ont dénoncé la misogynie de leur société (Badinter 1989 ; Groult 1977 ; Angenot 1977 ; Kimmel 1998). Cependant, si l’engagement des hommes dans le féminisme est positif, il produit aussi et inévitablement des effets négatifs, à tout le moins pour certaines femmes. Au XIXe siècle en France, par exemple, un lobby républicain pour les droits des femmes s’était formé autour d’une femme et d’un homme, Maria Deraismes et Léon Richer.

Ce dernier y a exercé une influence telle que sa présence a soulevé des<br class="autobr"> insatisfactions chez des militantes qui noteront que « ces messieurs ne vont pas aussi loin que nous » dans les revendications qu’ils portent au nom des femmes, puisque « leurs intérêts ne sont pas les mêmes » (propos de Julie Daubié et Maria Deraismes, cités dans Rochefort (1995 : 193)). Pour un observateur de l’époque, ces « transfuges du camp des hommes » devraient « se cantonner dans le rôle modeste d’auxiliaire » (cité dans Rochefort (1995 : 193)). Les femmes ont repris le plein contrôle de leur mouvement après la mort de Léon Richer. Les hommes qui les y ont rejointes ont souvent été des conjoints des militantes et se sont contentés d’un rôle d’auxiliaire. Christine Delphy (2002a : 171), pour sa part, se rappelle la première grande manifestation pour l’avortement libre en France en 1971 : « Si un<br class="autobr"> tiers des hommes était derrière, comme convenu, les autres deux tiers étaient devant, cachant les femmes […] Aucune exhortation ne pouvait les convaincre de se remettre, sinon derrière, au moins dans les rangs […] Il fallait que là encore ils soient, comme d’habitude, au premier rang de ce qui se passait. » Christine Delphy, constatant que ces compagnons de route (2002a : 172) « ne visent rien de moins qu’à maintenir leur pouvoir jusqu’à l’intérieur du petit bastion de résistance à ce pouvoir », soit le mouvement féministe, se demande ceci (2002a : 171) : « Où est alors la différence entre ces “amis” et nos ennemis déclarés […] ? »

Récemment encore, plusieurs hommes proféministes ont été critiqués pour<br class="autobr"> divers motifs. Dans son texte intitulé « Nos amis et nous : fondements cachés de quelques discours pseudo-féministes », Christine Delphy met les féministes en garde contre les hommes proféministes. Ils sont inaptes – de par leur position de mâle – à percevoir aussi clairement que des femmes la complexité des enjeux féministes. Delphy précise que « l’oppression est une conceptualisation possible d’une situation donnée ; et cette conceptualisation ne peut provenir que d’un point de vue, c’est-à-dire d’une place précise dans cette condition : celle d’opprimé » (Delphy 2002b : 281 ; voir aussi Harding (2004)). Ils sont de plus réfractaires à laisser les femmes développer un mouvement et une pensée féministes par et pour les femmes, par crainte de perdre de l’influence et du pouvoir. Dans tous les cas, ces hommes proféministes continueront à tirer des avantages du patriarcat du<br class="autobr"> simple fait d’être un homme (Dagenais et Devreux 1998 ; MacKinnon 2005 ; Valian 1999). Comme le soulignent Christine Delphy (2002a) et Peggy McIntosh (2001), un homme jouit en tout temps de privilèges symboliques ou matériels, du simple fait d’être un homme. Christine Delphy (2002a : 186 et 188) rappelle ainsi au sujet d’un homme hypothétique qui voudrait entretenir une relation égalitaire avec une femme « qu’il ne peut à lui tout seul supprimer, détruire ce qu’il n’a pas fait ». Elle ajoute que, « pour la même raison, il ne peut pas plus supprimer les désavantages<br class="autobr"> institutionnels de la femme ». (…)

Même lorsque l’homme proféministe se positionne comme un protecteur de femmes et des féministes, il adopte un rôle masculin bien balisé par le patriarcat qui postule des dominants – prédateurs ou protecteurs – et des « femmes faibles » (Descarries 2005 : 139) et dominées, proies ou protégées. L’homme proféministe est donc problématique à la fois parce qu’il ne peut seul se départir de son statut de mâle et parce qu’il saura en certaines occasions, et surtout les plus contentieuses, agir comme un mâle et tirer profit de ses avantages de mâle.

Cela dit, Christine Delphy (2002a : 215, note 3) n’esquive pas « la question<br class="autobr"> qu’on ne peut manquer de se poser : ’Mais alors, les hommes ne peuvent rien faire dans le cadre de la lutte antipatriarcale ?’ », à laquelle elle répond en pointant vers la pratique « de certains hommes qui, au lieu de nous donner des conseils [aux femmes et aux féministes], travaillent sur eux, sur leurs problèmes sexistes ; qui, au lieu de nous interpeller, s’interrogent, au lieu de prétendre nous guider, cherchent leur voie, qui parlent d’eux et non pas de nous. » Elle ajoute que ces hommes « cherchent en quoi la lutte antipatriarcale les concerne directement, dans leur vie quotidienne. Et ils le trouvent sans difficulté, inutile de le dire. Car c’est pour l’ignorer qu’il faut se donner du mal. » Lorsque Delphy suggère qu’un homme doit se demander en quoi la lutte antipatriarcale le concerne directement, on peut comprendre qu’il lui faut se considérer comme étant lui-même en position de pouvoir devant les femmes de par son appartenance à la classe des hommes. Il convient donc qu’il travaille à réduire ce pouvoir, c’est-à-dire qu’il s’engage dans un processus de disempowerment. (…)

Qu’est-ce qui mène un homme sur la route du féminisme ?

Cinq hypothèses permettent d’expliquer au moins partiellement le choix et<br class="autobr"> l’engagement proféministe : 1) un désordre d’identité sexuelle ; 2) une éthique égalitariste ; 3) l’affection à l’égard des femmes ; 4) l’intérêt et la recherche d’avantages ; et 5) l’influence du féminisme.

La première hypothèse, soit un désordre d’identité sexuelle, est principalement critique des hommes proféministes et participe de l’offensive antiféministe, qui dénigre les hommes proféministes en prétendant qu’ils sont motivés par une haine de leur sexe (Dallaire 2001 : 67) ou encore parce qu’ils sont des « castrés » (Zemmour 2006 : 129 et 131) ou des « eunuques serviles » (Lebel 2006a). Dans cette perspective, la position politique des hommes proféministes s’explique « fondamentalement par manque de couilles » (Gélinas 2002 : 16). Il conviendrait alors de distinguer « les vrais » hommes des proféministes rongés par une « culpabilité névrotique » (Gélinas 2002 : 16 et 209). Les féministes connaissent bien cette tactique de dénigrement, puisque leur engagement est souvent réduit à des considérations psychologiques et sexuelles (elles sont féministes parce que « lesbiennes » ou « mal baisées »). La hargne et le mépris qu’expriment des hommes ouvertement antiféministes à l’égard des hommes proféministes tiennent de ce que les premiers considèrent que les seconds sont des « traîtres » à leur classe de sexe. « Nous avons besoin de “traîtres de genre” », dira d’ailleurs la féministe Sandra Bartky (1998 : XII ; voir aussi Digby (1998 : 3). On pourrait en déduire qu’un homme proféministe souffre de cette stigmatisation par ses pairs, comme le suggère le proféministe Michael Kimmel (1998 : 60). Or ce désagrément peut être largement compensé par le prestige ou la sympathie qu’accordent des féministes à leurs compagnons de route. Si l’homme proféministe voit diminuer son « pouvoir avec » les autres hommes, il y gagne un « pouvoir avec » les féministes.

La deuxième hypothèse, c’est-à-dire une éthique égalitariste, est plus<br class="autobr"> sympathique envers les hommes proféministes dont l’engagement s’expliquerait par soif d’égalité. Cette hypothèse est idéaliste, c’est-à-dire qu’elle présuppose que les idées et les valeurs portées par un individu le font agir en correspondance avec celles-ci. Selon cette hypothèse, un homme qui accorde une part importante à l’idée d’égalité dans la construction de son identité aura – en principe – plus de chances d’être proféministe dans la mesure où il cherche ainsi à préserver sa cohérence identitaire à ses propres yeux et aux yeux des personnes à qui il accorde de l’importance. C’est d’ailleurs le plus souvent dans les milieux progressistes que l’on trouve des hommes portés à s’engager aux côtés des féministes. Cependant, tous les hommes « progressistes » ne sont pas proféministes, tant s’en faut. En France, par exemple, c’est à la droite que les femmes ont arraché le droit de voter et d’être élues. Par ailleurs, l’extrême gauche se plaît souvent à accorder la priorité à la lutte anticapitaliste, en laissant entendre que les autres « questions » sont secondaires et que le sexisme disparaîtra nécessairement après la chute du capitalisme. L’hypothèse éthique fait donc la part trop belle aux hommes proféministes (qui seraient des « justes ») et passe sous silence les luttes que des femmes ont menées au sein des organisations de gauche et d’extrême gauche pour convaincre leurs « camarades » d’adhérer à leur cause.

La troisième hypothèse, soit l’affection à l’égard des femmes, énonce que<br class="autobr"> cette affection, soit l’amour et l’amitié, peut entraîner des hommes sur la voie du féminisme. Plusieurs féministes se méfient de l’amour dans un cadre hétérosexuel, l’« amour » pouvant être une arme efficace pour maintenir la domination d’un homme sur une femme (Atkinson 1975 ; Delphy 2002a : 187 ; Löwy 2006 : 53-57).

Toutefois, l’amour pourrait aussi permettre à l’aimée d’ouvrir chez son amoureux des brèches en faveur du féminisme. Michelle Perrot (1999 : 15) explique d’ailleurs qu’« il faut à un homme beaucoup d’abnégation, d’amour, de complicité » pour qu’il soit proféministe. Le compagnon de route et de coeur d’une féministe peut, en raison de son affection envers elle, réagir avec plus de solidarité lorsqu’elle lui explique la difficulté de sa lutte à mener et lui révèle les situations d’oppression qu’elle vit par rapport aux hommes. Des hommes peuvent également ressentir une solidarité pour des femmes dont ils se sentent proches – mère, soeur, amie, collègue, etc. – et se révolter contre l’oppression qu’elles subissent. Comme le dit Albert Camus (1951 : 29), « [l]a révolte ne naît pas seulement, et forcément chez<br class="autobr"> l’opprimé, elle peut naître aussi du spectacle de l’oppression dont un autre est victime ». Cependant, l’affection et la solidarité ne sont pas synonymes d’égalité.

Comme le souligne Christine Delphy (2004b : 25), « [a]ucun degré d’empathie ne peut remplacer l’expérience. Compatir n’est pas pâtir. » Des hommes savent par ailleurs très bien aimer des femmes qu’ils méprisent, exploitent et brutalisent, l’amour leur permettant de parfaire leur prise de contrôle. Cette hypothèse romantique fait donc elle aussi la part trop belle aux hommes proféministes et à la prétendue noblesse de leurs valeurs et de leurs motivations.

Selon la quatrième hypothèse, c’est-à-dire l’intérêt et la recherche d’avantages, un homme sera d’autant plus porté à être proféministe, ou à tout le moins à se dire publiquement proféministe, qu’il y verra une possibilité d’en tirer des avantages. Certains hommes hors normes, dont le caractère ne cadre pas avec une masculinité viriliste, peuvent tirer profit du féminisme pour s’assurer une certaine cohérence identitaire. De plus, les hommes proféministes savent profiter de leur position politique d’au moins cinq façons, que l’on peut illustrer par cinq figures déjà présentées par Sandra Bartky (1998 : XIII) et David J. Kahane (1998 : 215) : l’opportuniste, le poseur, l’initié, l’humaniste, l’autoflagellateur.

L’opportuniste est celui qui se déclare « féministe » lorsqu’il sent que le féminisme est de bon ton et à la mode, à tout le moins dans certains milieux. Il espère ainsi se positionner avantageusement dans un champ professionnel précis (le monde universitaire, par exemple) ou se rendre plus sympathique aux femmes. Le poseur, pour sa part, s’intéresse aux théories féministes de façon abstraite. Son « féminisme de façade » (Descarries 2005 : 147) n’a pas d’impact dans sa vie. Il peut même se servir de ses connaissances du féminisme pour faire la leçon à des femmes.

L’initié, quant à lui, se sent partie prenante à la cause féministe et il milite dans des groupes proféministes. Il se gagne la sympathie des femmes – militantes, mères et soeurs, compagnes et amies – du simple fait qu’il se dit « féministe ». Il se sent supérieur par rapport aux autres hommes, car ce sont eux – et jamais lui – qui sont coupables de misogynie et responsables du patriarcat. De son côté, l’humaniste admet qu’il profite du patriarcat, mais il dit souffrir de ce système injuste au même titre que les femmes, car l’injustice et l’inégalité le révulsent par principe. Enfin, l’autoflagellateur, vit son féminisme tel un chemin de croix qui lui apportera rédemption. Il veut se libérer de son propre sexisme et rêve d’être un individu pur et sans contradictions. L’autoflagellateur et l’humaniste veulent à tout prix<br class="autobr"> démontrer que le féminisme est bon pour les hommes et pour l’« Homme ».

Si l’humaniste adopte une approche plus philosophique, l’autoflagellateur aborde le féminisme d’un point de vue psychologique. Son féminisme est thérapeutique plutôt que politique. Les hommes peuvent donc être proféministes s’ils pensent en tirer divers avantages, que ce soit la construction et la justification d’une identité sexuelle en décalage avec la masculinité viriliste, une haute estime de soi en se comparant aux autres hommes, une image publique d’individu courageux et progressiste ou encore (et pour le dire de façon très crue) un accès plus aisé aux corps de féministes qui pourraient être plus enclines à tomber sous le charme d’un homme proféministe que sous celui d’un misogyne affirmé.

Enfin, selon la cinquième hypothèse, soit l’influence du féminisme, ce<br class="autobr"> serait toujours à la suite de confrontations par des féministes qu’un homme en vient à se penser proféministe. Cette hypothèse peut paraître déprimante et même cynique, surtout pour des idéalistes qui espèrent que les idées et les valeurs déterminent les actions, mais elle est cohérente avec une approche politique qui voit les rapports de force et les intérêts de pouvoir comme les déterminants premiers des actions et des inactions des protagonistes politiques. Comme le rappelait l’ancien esclave Frederick Douglass (2004 : I), par ailleurs partisan du droit des femmes au vote et à l’éligibilité électorale, « ’il n’y a pas de lutte, il n’y a pas de progrès […] La lutte peut être morale, ou elle peut être physique, ou elle peut être morale et physique à la fois ; mais il faut une lutte. Le pouvoir ne concède rien sans revendications. Il ne l’a jamais fait et ne le fera jamais. » Anne-Marie<br class="autobr"> Devreux (2004 : 11) rappelle, au sujet de la sphère domestique, que c’est lorsque « les femmes sont en mesure de faire valoir leurs droits à l’activité professionnelle, au temps personnel, au partage égalitaire du travail domestique » que l’on peut constater un engagement significatif des (rares) « nouveaux pères » dans les tâches domestiques et parentales. Ce sont donc les féministes qui produisent, par leurs efforts et leurs luttes, des hommes proféministes. Comme le dit l’adage, il y a derrière chaque homme proféministe plusieurs féministes épuisées d’avoir tant bataillé et de l’avoir tant confronté. (…)

Malheureusement, même la présence individuelle d’hommes proféministes<br class="autobr"> dans le réseau féministe pose problème. Mélissa Blais a participé à la Coalition<br class="autobr"> anti-masculiniste (2004-2005) qui comptait des femmes et des hommes et qui avait été mise sur pied pour contester le congrès Paroles d’hommes à l’Université de Montréal en avril 2005. Forte de cette expérience, et s’inspirant du bilan que les femmes y militant en ont proposé, elle porte un regard critique sur la mixité organisationnelle dans le contexte de la lutte féministe. Elle note que des hommes membres de cette coalition ont fait subir aux militantes des attitudes dominatrices et que les femmes ont dû consacrer énergie et temps pour rétablir un rapport de force acceptable pour elles. La présence d’hommes séducteurs peut aussi fissurer la solidarité entre femmes. « En somme », note Blais (à paraître), « il existe un décalage bien réel entre les intentions des hommes pro-féministes et les effets de leur présence au sein d’une organisation féministe. La bonne intention ne suffit<br class="autobr"> donc pas à éliminer la hiérarchie. Conséquemment, la mixité comporte son lot de problèmes pour les femmes. » En fin de compte, l’apport militant positif des proféministes ne compense pas nécessairement les effets négatifs que leur présence occasionne aux féministes. Si la présence des hommes proféministes dans le mouvement féministe est positive, car ils apportent de l’énergie et des forces qui peuvent participer à son dynamisme, cette présence a également des effets négatifs puisqu’elle oblige certaines ou plusieurs femmes à dépenser énergie et force à les surveiller et – souvent – à les confronter. Les féministes devraient donc se méfier des hommes proféministes et se donner des mesures pour se prémunir contre leur influence néfaste. (…)

http://sisyphe.org/s...php?article3553

ET bon dimanche, je m'en vais dans les bois (pendant que le loup n'y est pas)

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Peut-on aborder le sujet sans se faire traiter de nazi ?

Oui, si tu n'as pas des propos de nazis.

Quant à Zelig il serait temps pour toi d'ouvrir un livre, tu en a grandement besoin. Ne serait-ce que pour comprendre les mots que tu utilise.

Je pense avoir une très bonne idée des mots que j'utilise.

Yop t'a répondu de manière bien plus pédagogique que je ne l'aurais pu.

De mon côté, je note juste que depuis le début, tu chosifies et tu essentialises totalement les êtres humains. Tu les réduis systématiquement à des fonctions prédéfinies. Ce qui est une réflexion totalitaire, la privation totale de variabilité, de liberté de décision ou de choix. C'est la négation de l'individualité, qui te fait assimiler toute femme à une pondeuse potentielle sans personnalité. Degré zéro de dialogue.

Bien sûr que la société de consommation récupère tout... c'est sa fonction même. Sauf que la réflexion des situs, si tu la prolonges, consiste bien à s'interroger sur les formes de résistance que nous pouvons avoir dessus. Tu es donc aux antipodes de toute l'école de pensée dont tu prétend pourtant récupérer et détourner ça et là des bribes, mais de façon très perverse, en inversant totalement leur propos.

Et pour l'avoir connu, Bourdieu t'aurait foutu hors de son cours à coups de pied au cul. Il ne pouvait pas blairer les fachos, et il pouvait devenir verbalement très violent face à l'un d'entre eux.

Quand tu le cites, c'est quasiment un blasphème. C'est comme si tu avais compris l'inverse exact de ce qu'il disait, de ce qu'il défendait.

Modifié par Zelig
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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 273 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Bravo Lucy voici cinq portraits d'hommes féministes qu'on aurait pu glisser dans mon sujet (bcp plus léger) "poncifs sur les hommes ".Waouh ,quelle brillante recherche ! :smile2:

Modifié par querida13
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