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Xénophobes au nom de l’Etat social


PASDEPARANOIA

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Xénophobes au nom de l’Etat social

Puisque les finances publiques vont mal, il faut protéger le modèle social en traquant les fraudeurs, mais aussi les étrangers. Ce raisonnement martelé par nombre de responsables politiques européens a gagné en légitimité, y compris au sein de l’administration française.

Si les solutions pour sortir l’Union européenne de l’ornière suscitent d’âpres débats, il est un sujet qui fait consensus parmi les dirigeants politiques du Vieux Continent : la lutte contre ceux qui abuseraient des systèmes de protection sociale. Les immigrés d’Afrique ou du Maghreb et les Roms constituent la première cible de cette croisade. Dans un courrier du 23 avril 2013, les ministres de l’intérieur allemand, anglais, autrichien et néerlandais s’en sont plaints auprès de la présidence irlandaise en dénonçant les « fraudes et abus systématiques du droit à la libre circulation provenant des autres pays de l’Union européenne ». On serait ainsi passé d’une immigration économique à un tourisme d’allocations.

Ces récriminations ne résistent guère à l’observation de la réalité sociale et juridique : dans les pays européens, les populations étrangères et roms comptent parmi les plus précaires du point de vue de l’accès aux soins, et les minima sociaux restent soumis à des conditions drastiques de durée de résidence sur le territoire. En France, un étranger ne peut toucher le revenu de solidarité active (RSA) que s’il bénéficie depuis au moins cinq ans d’un titre de séjour l’autorisant à travailler (1). Mais on aurait tort de balayer d’un revers de main cette vision du monde au motif de son inexactitude. Elle remplit en effet une fonction idéologique décisive en temps de crise économique et de panique morale : offrir une légitimité symbolique à des politiques d’exclusion qui se heurteraient sans cela à la réprobation d’une partie de la population.

Simple et efficace, cette rhétorique associe maintien de la protection sociale et rejet des étrangers. Elle prospère sur le terreau des « réformes de l’Etat », qui, sous couvert de rationalisation et de lutte contre la fraude, créent à la fois une insécurité interne, éprouvée par des fonctionnaires fragilisés dans leurs conditions de vie et de travail, et une insécurité généralisée, qui se concrétise par l’affaissement de la protection sociale. Il ne s’agit plus de rejeter l’étranger au nom d’une vision racialiste de la nation, mais en vertu d’un idéal beaucoup plus consensuel : sauvegarder le « modèle social français ». Le programme du Front national (FN) préconise ainsi : « Restaurer l’équilibre des comptes sociaux en donnant la priorité aux Français : instaurer un délai de carence d’un an de résidence continue en France et de cotisation avant de bénéficier de tous les avantages de la Sécurité sociale ; supprimer l’AME [aide médicale de l’Etat] réservée aux migrants clandestins ; créer un observatoire des droits sociaux des étrangers et de l’usage des conventions bilatérales de soins (2). »

Mais le FN n’est pas le seul à enfourcher ce cheval de bataille. En Suède, au Danemark ou aux Pays-Bas, des formations politiques concoctent un curieux mélange d’idées d’extrême droite et de préoccupations de gauche pour réformer l’Etat social. Auteur d’une enquête sur les mouvements réactionnaires européens, le journaliste Andrew Higgins note : « Le Parti populaire danois s’est transformé en défenseur de l’Etat-providence, au moins pour les Danois d’origine. Il a ainsi lancé un “chauvinisme de la protection sociale” désormais repris par nombre de partis populistes européens, qui accusent les étrangers de profiter du système de retraite et des aides sociales (3). » En France, après l’expulsion en octobre dernier de Leonarda Dibrani, cette lycéenne interpellée lors d’une sortie scolaire, M. Jean-François Copé, président de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), a préconisé la suppression de l’AME, sous-entendant qu’il en allait de la survie du système français de protection sociale.

Ce procédé consistant à instrumentaliser une cause progressiste pour mobiliser contre un ennemi commode n’est pas nouveau. Au milieu des années 2000, la droite et l’extrême droite européennes étaient parvenues, sous couvert d’égalité entre les sexes et de défense de la laïcité, à enrôler les partis de gouvernement dans la stigmatisation de l’islam. C’est désormais au nom de la défense du modèle social qu’il s’agit d’exclure, beaucoup plus largement, toutes les populations soupçonnées d’en abuser. La thématique de la lutte contre la fraude n’est pas une simple ritournelle entonnée par des gouvernements désireux de détourner l’attention des véritables causes de la crise des finances publiques. Elle est devenue un argument fédérateur pour les hauts fonctionnaires en charge de la « modernisation » de l’administration et, par voie de conséquence, un enjeu de lutte pour tous les agents impliqués dans l’encadrement des populations.

Au cours d’une enquête menée dans les services de contrôle de l’immigration, nous avons pu constater que cette rhétorique était un puissant vecteur de mobilisation pour ceux qui, dans les coulisses de l’administration, conduisent la politique des guichets (4). Venus d’horizons politiques et sociaux très divers, les hommes et les femmes affectés à ces services ont une mission commune : s’assurer que chaque droit consenti à un étranger ne constitue pas une menace pour le maintien de l’ordre politique et économique. Mais comment adhérer à une telle mission ? Longtemps, l’objectif de contrôler l’immigration prit sens à travers la nécessité de protéger le marché national du travail d’une concurrence étrangère déloyale. Désormais, il se conjugue avec une croisade morale visant à traquer l’« assistanat » et à faire de l’immigré le fossoyeur de l’Etat social.

Contrôles de plus en plus tatillons

La peur que les étrangers ne viennent en France creuser les déficits est particulièrement présente chez les agents chargés des régularisations pour raison médicale : « Sur la procédure de régularisation pour soins, on ne peut rien faire, on est complètement dépendants de l’avis du médecin. Heureusement, maintenant, il y a un peu plus d’avis négatifs. Mais moi, je suis révoltée par les abus de cette procédure. La Sécurité sociale ne rembourse plus certains médicaments pour les Français, ce qui fait quand même une grosse différence pour les fonctionnaires comme nous, mais l’Etat prend en charge la santé des malades étrangers. Il y a quelque chose qui ne va pas là-dedans, ce n’est pas logique » (entretien avec une guichetière devenue vérificatrice en préfecture).

La relation de causalité établie ici entre immigration et dégradation de la protection sociale est aussi très prégnante dans les administrations impliquées dans l’octroi de prestations aux personnes âgées. Alors que les étrangers comme les nationaux sont tenus de résider en France pour y avoir droit, les caisses de sécurité sociale ont engagé depuis la fin des années 2000 une lutte sans merci contre les vieux migrants qui touchent les minima sociaux et repartent occasionnellement au pays (5).

Cette guerre à la fraude ciblant les étrangers a pour principal effet d’arrimer la crise de financement des systèmes de protection sociale à un problème d’identité nationale (6). Pour certains agents de l’Etat, l’opposition entre « nous les Français » et « eux les étrangers » constitue ainsi un support d’identification facteur de cohésion. Ce désir de faire front face à des usagers perçus comme hostiles ou roublards ne se limite pas aux services d’immigration : on le retrouve aux guichets de l’assurance-chômage, et plus largement dans tous les bureaux chargés d’octroyer des prestations sociales.

Depuis la fin des années 1990, la plupart des pays européens ont, sous couvert de rationalisation, intensifié les mesures de contrôle à l’encontre des bénéficiaires des prestations. Longtemps relégué au rang d’activité secondaire, voire marginale, le contrôle des populations précaires a été hissé au rang de priorité politique et a bénéficié d’importants moyens matériels et humains. Tandis que se relâchait la surveillance des diverses formes de délinquance en col blanc, l’informatisation des fichiers et la multiplication des échanges d’informations entre administrations ont rendu possible l’avènement d’un contrôle par capillarité visant toutes les populations dépendantes des subsides de l’Etat social.

Désormais, tout allocataire ayant déclaré un montant différent de celui enregistré sur sa feuille d’impôts est sommé de rendre ses déclarations cohérentes, sous peine d’être privé de ses prestations (7). Dans les caisses d’allocations familiales (CAF), la généralisation de l’exploration de données (datamining), une technique de profilage élaborée pour repérer les dossiers d’éventuels fraudeurs, constitue la nouvelle arme de répression massive. L’enregistrement et la collecte systématiques de données telles que la situation familiale, l’activité, les ressources et l’historique du dossier depuis vingt-quatre mois permettent aux statisticiens des CAF de disposer d’environ un millier d’informations par allocataire contrôlé (8).

La liste des critères qui définissent le fraudeur reste bien sûr secrète. Son efficacité est néanmoins redoutable : après six mois, « la part des dossiers repérés avec un mauvais paiement (un indu ou un rappel de prestation) a augmenté de 38 % (9) », et le montant moyen des sommes récupérées par contrôleur a doublé. Là encore, on retrouve le même argument utilisé par les directeurs des CAF pour obtenir l’assentiment des agents chargés de faire fonctionner cette machine à punir les bénéficiaires de minima sociaux : il n’est question que d’améliorer la qualité du service dans la perspective de mieux garantir l’accès aux prestations de ceux qui sont en droit de les demander. Pourtant, il y a peu de chances que ces dispositifs coûteux soient mobilisés pour repérer les allocataires qui, faute d’informations ou par crainte de procédures trop complexes, renoncent à faire valoir leurs droits (10).

La politique des caisses vides

Pour aller plus loin dans ce contrôle tatillon, un arrêté du 8 octobre 2013 autorise diverses institutions à vérifier en ligne les informations dont dispose l’administration fiscale, par le biais d’un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « service de vérification de l’avis d’impôt sur le revenu ». Ce nouveau téléservice devrait permettre notamment aux banques, aux organismes gérant des prestations sociales, aux bailleurs ou encore aux collectivités territoriales de consulter des données aussi personnelles que la situation de famille, le nombre de personnes à charge, le revenu brut global et le montant de l’impôt (11).

Pour exploiter ces nouveaux dispositifs de contrôle à distance, les administrations chargées de la gestion des populations les plus précaires laissent à leurs agents un important pouvoir d’appréciation, notamment pour interpréter des notions aussi floues que la « bonne intégration » pour les étrangers, les « actes positifs de recherche d’emploi » pour les chômeurs (12) ou encore l’« isolement » pour les mères ayant un enfant à charge (13).

Ces fonctionnaires sont alors souvent conduits à mettre en parallèle les droits dont sont censées bénéficier les populations précaires et la dégradation continue du traitement réservé aux agents de l’Etat : non-revalorisation des salaires, détérioration des droits à la retraite, coupes drastiques dans les crédits de fonctionnement, poursuite des suppressions d’emplois induisant une intensification du travail et une mise en concurrence des services...

Pour les classes moyennes du public, cette remise en question systématique de leur statut cadre mal avec le sentiment — erroné — que la puissance publique continue à dépenser toujours plus pour protéger les étrangers et les populations précaires. A défaut de pouvoir être entendus sur le plan politique, certains de ces agents traduisent leur sentiment d’injustice dans la façon d’appliquer l’esprit de la loi, refusant au guichet ce qu’une interprétation plus généreuse du droit pourrait leur permettre d’accorder. Appartenant aux fractions inférieures du salariat, ils adhèrent d’autant plus volontiers à cette croisade contre les « abus » des plus précaires qu’ils sont convaincus de défendre ainsi leur avenir sous l’aile protectrice de la puissance publique. Le renforcement des pratiques de contrôle se nourrit donc de la déstabilisation des agents de l’Etat.

La suppression continue des emplois et des moyens dans les secteurs chargés d’accueillir et d’accompagner les populations les plus fragiles contribue à accroître ces tensions, faisant des guichets une nouvelle ligne de front. Dans ce contexte, il faut rappeler que la crise actuelle de l’Etat social est d’abord le résultat d’une « politique des caisses vides » (14) consistant à assécher les recettes des administrations qualifiées de « dépensières ». Cette crise de financement résulte des multiples dérogations et exonérations consenties aux plus puissants (lire « Impôts, fabrication du “ras-le-bol” et réalité de l’injustice » ), mais aussi de tous les moyens que ceux-ci ont mis en œuvre pour échapper à leurs obligations (15). Au-delà du débat idéologique, l’enjeu est d’obtenir un recentrage des moyens de contrôle de l’Etat sur les entreprises fiscalement protégées et sur les plus fortunés. Dans l’espoir qu’un jour la peur change de camp.

Alexis Spire

Sociologue, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Auteur de Faibles et puissants face à l’impôt, Raisons d’agir, Paris, 2012.

(1) Antoine Math, « Minima sociaux : nouvelle préférence nationale ? », Plein droit, n° 90, Paris, octobre 2011.

(2) « Garantir l’accès à la santé pour tous les Français », Front national.

(3) Andrew Higgins, « Right wing’s surge in Europe has the establishment rattled », The New York Times, 9 novembre 2013.

(4) Accueillir ou reconduire. Enquête sur les guichets de l’immigration, Raisons d’agir, Paris, 2008.

(5) Antoine Math, « Les prestations sociales et les personnes âgées immigrées : la condition de résidence et son contrôle par les caisses », Revue de droit sanitaire et social, n° 4, Paris, juillet-août 2013.

(6) Lire Serge Halimi, « Lampedusa », Le Monde diplomatique, novembre 2013.

(7) Lire « Du souci de la justice à la surveillance des pauvres », Le Monde diplomatique, février 2013.

(8) Pierre Collinet, « Le data mining dans les CAF : une réalité, des perspectives », Informations sociales, n° 178, Paris, 2013.

(9) Ibid.

(10) Philippe Warin, « La face cachée de la fraude sociale », Le Monde diplomatique, juillet 2013.

(11) L’arrêté organisant ces nouvelles dispositions a été publié au Journal officiel du 15 octobre 2013. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a dénoncé les risques pour la vie privée des contribuables, mais le gouvernement a décidé de passer outre.

(12) Emmanuel Pierru, Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage, Editions du Croquant, Bellecombe-en-Bauges, 2005.

(13) Vincent Dubois et Delphine Dulong, « Les ruses de la raison juridique. Le contrôle sur place des bénéficiaires d’allocations familiales », Recherches et prévisions, n° 73, Metz, 2003.

(14) Sébastien Guex, « La politique des caisses vides. Etat, finances publiques et mondialisation », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 146-147, Paris, mars 2003.

(15) Lire « Comment contourner l’impôt sans s’exiler », Le Monde diplomatique, février 2013.

http://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/SPIRE/49901

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Membre, Posté(e)
Etrange Membre 2 065 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Xénophobes au nom de l’Etat social

Puisque les finances publiques vont mal, il faut protéger le modèle social en traquant les fraudeurs, mais aussi les étrangers. Ce raisonnement martelé par nombre de responsables politiques européens a gagné en légitimité, y compris au sein de l’administration française.

Contrôles de plus en plus tatillons

La politique des caisses vides

Bonjour PASDEPARANO.

Oui, c'est à cause de tout ça. Mais non aux étrangers et immigrés.

Merci à toi.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

un gros pavé ,pour dire ce que l'on sait déjà ...

.bien évidemment qu'il faut garder toutes ces mesures qui ne font que soulager la misère des plus fragiles ...

cela n'empêche pas cependant de traquer les abus....ce n'est pas de la xénophobie ,c'est de la gestion ...

la gratuité a un coût pour celui qui la donne ,et pour celui qui la reçoit un obligation de transparence

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Membre, Mr.Préfait, 43ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 6 067 messages
43ans‚ Mr.Préfait,
Posté(e)

J'ai de la misère à lire et comprendre ce texte.

Vous dites qu'il utilise des techniques obscure pour arrêter que l'état soit le père noël pour immigrant illégaux?

Mais alors mille fois bravo. C'est bien d'aider les gens mais voir si nous pourrions aider tous le monde.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 304 messages
scientifique,
Posté(e)

En général, c'est une vertu de ne pas gaspiller l'argent.

Si des personnes ou des catégories sociales trichent et gaspillent l'argent public - notre argent- il est normal de mettre fin à leurs tricherie !

Ce n'est pas faire preuve de xénophobie, racisme ou ingérence mal placée. C'est faire preuve d'efficacité budgétaire. Ces règles de bonne comptabilité s'appliquent à toutes les personnes françaises ou étrangères utilisant de l'argent public !

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Si des personnes ou des catégories sociales trichent et gaspillent l'argent public - notre argent- il est normal de mettre fin à leurs tricherie !

Complètement d'accord avec ça : il faut vraiment s'attaquer à l'évasion et à la fraude fiscale des grosses boîtes qui se goinfrent des aides publiques !

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Pour résumer l'article, l'état dépense des sommes considérables à traquer les fraudeurs, surtout migrants. Fraudeur, attention, pour l’administration, c'est aussi celui qui se trompe involontairement.

Ce système devrait donc bénéficier aux "légitimes" nationaux et migrants régulier. Seulement non. On ne cherche pas à savoir qui peut bénéficier des aides.

Par exemple, j'ai pour habitude de ne prendre que mon chômage, alors que je pourrais avoir droit à d'autres compensations. L'état ne vient pas me voir pour me signaler cet oublie.

On ne cherche pas non plus les entreprises, qui pourtant fraude dans des proportions largement supérieures. Ne parlons pas des gouvernants, ça deviendrait obscène.

Donc, pour réduire les prestations sociales, l'état invente une haine de l'étranger, dont nous avons vu en début d'article qu'elle se nourrit de l'imaginaire collectif que les étrangers profitent plus. Ce n'est pas pour autant que les nationaux ont plus.

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Membre, 47ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 47ans‚
Posté(e)

Donc, pour réduire les prestations sociales, l'état invente une haine de l'étranger, dont nous avons vu en début d'article qu'elle se nourrit de l'imaginaire collectif que les étrangers profitent plus. Ce n'est pas pour autant que les nationaux ont plus.

ça c'est des conneries... à moins que tu puisses nous le démontrer par des exemples concrets du genre de notes de services ou des lois xénophobes.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

T'as juste à lire les références. Surtout la (1).

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Membre, 35ans Posté(e)
Mowgli Membre 1 741 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)

Quand l'État elle même fraude et vol le peuple. Les migrants sont les plus visés ? Ca laisse une large marge de manoeuvre aux autres

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Membre, 47ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 47ans‚
Posté(e)

T'as juste à lire les références. Surtout la (1).

Où sont les notes de services et les lois xénophobes ?

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

M. Guéant a annoncé son intention de "connecter", dès le 1er janvier 2012, "les fichiers des étrangers résidant en France et les fichiers de Sécurité sociale". Une façon d'avoir "des moyens plus efficaces pour lutter contre ces fraudes spécifiques", a-t-il plaidé.

Le ministre t s'est rendu à Créteil, la préfecture du Val-de-Marne, mardi 29 novembre, pour examiner un dispositif "pilote" de coopération entre la police et la Caisse d'allocations familiales (CAF).

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/28/lutte-contre-la-fraude-sociale-claude-gueant-cible-les-etrangers_1610032_823448.html#TD3TCbDdcLwMgKa7.99

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Membre, 47ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 47ans‚
Posté(e)

M. Guéant a annoncé son intention de "connecter", dès le 1er janvier 2012, "les fichiers des étrangers résidant en France et les fichiers de Sécurité sociale". Une façon d'avoir "des moyens plus efficaces pour lutter contre ces fraudes spécifiques", a-t-il plaidé.

Le ministre t s'est rendu à Créteil, la préfecture du Val-de-Marne, mardi 29 novembre, pour examiner un dispositif "pilote" de coopération entre la police et la Caisse d'allocations familiales (CAF).

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/28/lutte-contre-la-fraude-sociale-claude-gueant-cible-les-etrangers_1610032_823448.html#TD3TCbDdcLwMgKa7.99

Et donc ?

C'est une volonté de lutter contre les fraudes sociales; il n'y a rien de xénophobe dedans.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Si c'est ciblé sur les étrangers, si.

Que Gluant s'en saisisse, c'est tout un symbole. Quid de la fraude massive des entreprise, bien supérieure à celle minime des étrangers, pour qui, rappelons le, il est très difficile d'avoir accès aux aides sociales?

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Membre, 47ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 47ans‚
Posté(e)

Sauf que: "Puisque les finances publiques vont mal, il faut protéger le modèle social en traquant les fraudeurs, mais aussi les étrangers."

Je soupçonne de l'idéologie dans le "mais aussi"; alors qu'il faudrait lire: "dont les fraudeurs étrangers".

Mais quand on est dans l'idéologie comme l'est Le Monde diplomatique, ça ne m'étonne pas.

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

il peut les cibler, parce que pour truander le système , ils sont costauds moussa :smile2:

http://www.je-suis-s...oc-dun-medecin/

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

t'es en retard d'un tour, le mien est plus récent et d'actualité aves les socialos en place,

il est vrai que c'est l'opposition, normal qu'ils leur tirent dans les pattes :p

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/fraude-sociale-le-temoignage-choc-dun-medecin

T'es sérieux ?

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Invité Tar Baby
Invités, Posté(e)
Invité Tar Baby
Invité Tar Baby Invités 0 message
Posté(e)

Lutter contre les fraudes, oui, mais contre toutes les fraudes ! Mais surtout celles qui devraient faire rentrer le plus d'argent ! Et celles là on n'en parle pas beaucoup !

Protection sociale et immigration : les chiffres contre les clichés

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/protection-sociale-et-immigration-les-chiffres-contre-les-cliches_1444451.html

Prestations sociales : non les immigrés n'en profitent pas plus que les Français.

http://www.franceinter.fr/emission-ledito-eco-prestations-sociales-non-les-immigres-nen-profitent-pas-plus-que-les-francais

Aides sociales : quels sont les droits des étrangers en France

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/aides-sociales-quels-sont-les-droits-des-etrangers-en-france-7773615562

À lire pour remettre les pendules à l'heure à certains. Et ainsi éviter de dire des sonneries.

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