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Si l'on ne devait pas travailler, le feriez-vous quand même ?


Invité brendan12

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Thissa Membre 180 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans un monde utopique ce quoi devrait être optionnel c’est le travail qui ne crée rien , qui produit des choses qui sont dépassées avant presque d’être utilisées , qui cultive l’éphémère .. trouver la motivation pour travailler le vent pendant plus de 30 ans et s’épanouir si l’argent et une certaine liberté d’action qu’il autorise n’est pas la motivation .. c’est pas facile, je pense, quand ce n'est pas optionnel

Si je vivais dans ton monde utopique , si j’avais l’argent dont j’ai besoin pour vivre sans faire mon job est-ce que j’arrêterais ? oui .. ce job là .. je pense que je formerais davantage et je tenterais de réaliser mes idées ….parce que je me vois pas glander à perte de vue . …je serais l’artisane de mes idées .. bon pour autant que j’en aie , sans copyright puisque dans ton monde utopique on s’en foutra des droits d’auteur et leur rémunération

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Oui je travaillerais quand même, j'ai trop d'énergie il faut que je m'occupe.

Mais je ne ferais peut-être que 5 heures par jour, après je lirais.

Dans Fondation d'Isaac Asimov, les terriens se sont disséminés dans l'espace depuis si longtemps qu'ils ont oublié où était la terre, qui leur paraît légendaire. L'un d'entre eux a le projet fou de la retrouver, en parcourant toute la galaxie.

Ils trouvent au hasard de ce jeu de piste, alors qu'ils se rapprochent de la terre, une planète où toute la société est bâtie autour des robots.

Les hommes ne font plus rien, ils sont pris en charge du début à la fin de leur vie. Isaac Asimov en a une vision assez glauque. Ils ont toujours quelque chose à faire, car les robots les occupent avec des jeux, une structuration du temps, mais ils ont perdu le sens du contact social et se montrent désagréables. Ils savent où est la terre mais n'ont même pas envie de communiquer.

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Membre, 63ans Posté(e)
DIREMADO Membre 24 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

C'est ta notion de Travail qui est vague. Si personne ne travaillait il faudrait quand même manger donc ton rêve d'oisiveté s'éteint. Tu devras labourer un coin de terre pour faire pousser tes légumes élever des poules ou aller à la pêche, aller chercher tes seau d'eau (plus de distribution)...etc. Donc le rêve d'apprendre des langues ou de faire de la peinture ou autres choses tombe à l'eau tu auras encore moins de temps que maintenant .

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Je pense en effet qu'un monde sans travail est irréaliste.

Ce que l'on peut atteindre par contre, c'est un monde où n'est imposé - comme le disait Thissa - que le travail qui crée ou assume de l'utile et du nécessaire.

Et surtout qui ne soit pas au centre de notre système : que l'on puisse oeuvrer à faire diminuer tant qu'on le peut ces contraintes laborieuses (par la robotisation, la technique, etc ...), qu'on ne soit pas obligé de créer artificiellement du travail - du vent, du creux -, de se rajouter des contraintes, par pure logique idéologique.

Bref, qu'on ne craigne pas de mettre des gens sur le carreau parce que l'on évolue techniquement : que ce soit au contraire l'occasion de faire baisser globalement la charge du travail.

C'est le principe même du progrès et de l'évolution humaine que de se détacher tant que possible de ce type de contrainte.

... peut-être pour revenir ensuite vers ce que l'on qualifie aujourd'hui de "travail", tel l'artisanat, la recherche, l'agriculture, etc ... mais dans une réelle démarche d'épanouissement.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 554 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Pour moi, ce sera non, sans hésitation !

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Membre, Posté(e)
lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Je comprends que certains se réalisent dans leur travail mais il faut reconnaître que beaucoup de jobs sont peut gratifiants et qu'on les faits parce qu'on ne peut pas faire autrement. C'est toujours mieux que de vivre aux crochets de la société.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 315 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Je ne travaillerais pas c'est sûr ! Travailler au sens de contrainte, de truc chiant quoi :D

En revanche je garderais et même je développerais les deux boulots que j'ai à côté. Parce-que ceux-là ne sont pas des "boulots contrainte".

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je comprends que certains se réalisent dans leur travail mais il faut reconnaître que beaucoup de jobs sont peut gratifiants et qu'on les faits parce qu'on ne peut pas faire autrement. C'est toujours mieux que de vivre aux crochets de la société.

Après c'est vrai que quand on on a un revenu inférieur à 1500 € en France, on se pose la question du pourquoi travailler.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Parce que si l'on est par exemple célibataire et sans enfant, c'est toujours mieux que les 514 € du RSA.

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Membre, Serial profiler, 50ans Posté(e)
Bart_Sylvain Membre 1 696 messages
50ans‚ Serial profiler,
Posté(e)

L'Etat subvient aux "besoins" de son peuple depuis belle lurette (Allocations logement, familiales, RSA, etc.)

Je pense ne pas trop m'avancer en disant que c'est faux.

Les aides que tu mentionnes ne sont pas destinées à subvenir à nos besoins, mais à aider ceux qui sont en difficulté à subvenir à leur besoins.

La nuance est énorme.

Mais, ce qui est intéressant de constater, c'est que les "besoins" qui devraient être simplement "se nourrir, se loger, se laver et se vêtir" ont pris une dimension de normalité, puisque ils sont un droit acquis.

De ce fait, les "besoins" ne sont plus vitaux mais de l'ordre du confort.

Nous entrons dans le "plus que nécessaire", l'envie.

Je (et à mon avis beaucoup de ceux qui me lisent) consacre la plus grande partie de mes revenus à me nourrir, à me loger, à me soigner et à me déplace. Tout ça n'est pas un "droit acquis" comme tu l'écris. Si j'enlève à tout ça la part "contribitions" (qui vont notamment servir à payer les allocations dont tu parles), la part consacrée à mon confort reste assez faible.

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