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Elections en Grèce:

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PASDEPARANOIA

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Membre, Posté(e)
Domino26 Membre 160 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je préférerais l'option ne rien dire et agir.

Sois il a de l'argent quelque part et il le met dans le circuit,sans rien dire, soit, s'il n'a rien il n'annonce rien...

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Membre, 62ans Posté(e)
Aglaglae Membre 2 503 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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Autre option, il arrive à démeler la situation. De toute façon, il n'a pas le choix, la Grece va dans le mur, Smic relevés ou pas.

Si Tsipras n'arrive pas à securiser un financement relais ainsi qu'il le demande, la Grece sortira de l'Euro, et donc ne paiera pas sa dette.

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Membre, 62ans Posté(e)
Aglaglae Membre 2 503 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Recapitulons avant la réunion de l'Eurogroupe demain :

"

Les dix-neuf ministres des finances de la zone euro (l’Eurogroupe) se réuniront mercredi 11 février à partir de 17 h 30 à Bruxelles avec un sujet au menu : laGrèce. Et un objectif : ébaucher un compromis avec le nouveau gouvernement de la gauche radicale Syriza sur la renégociation de l’énorme dette publique grecque (321 milliards d’euros, 175 % du PIB).

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le premier ministre grec, Alexis Tsipras, ont eu, mardi, un entretien téléphonique dans un« esprit positif de coopération », a déclaré la Commission.

Cette dernière, qui est à la manœuvre avec le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, espère qu’autour de la table, Grecs et Européens s’entendront au moins sur un cadre de négociation.

Puis que, jeudi 12 février, le Conseil européen (réunion des 28 chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro), réuni lui aussi à Bruxelles, validera politiquement ce cadre. L’ambition étant que l’Eurogroupe du lundi 16 février débouche sur un accord définitif.

Cela laisserait le temps, théoriquement, à des pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Finlande de faire valider cet accord par leurs parlements nationaux avant fin février.

Si les parties n’arrivent pas à s’entendre avant cette date, l’Etat grec va droit au défaut de paiement en mars.

  • Blocages sur la fin du second plan d’aide, le rôle de la troïka et la façon d’en sortir

Les Européens voulaient initialement imposer à Alexis Tsipras, nommé premier ministre il y a seulement 15 jours, de terminer le travail de son prédécesseur, le conservateur Antonis Samaras. C’est-à-dire clore « proprement » le deuxième plan d’aide à la Grèce (130 milliards d’euros), qui prend fin théoriquement le 28 février.

Cela passait par la mise en place des réformes encore exigées par la troïka (Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international, Union européenne). En « échange », Athènes devait percevoir une dernière tranche d’aide d’environ 7 milliards d’euros.

M. Tsipras, qui a fait toute sa campagne contre l’austérité et les réformes imposées par la troïka, refuse toutefois catégoriquement d’accéder aux vœux des Européens.

Ces derniers ne sont pas fondamentalement opposés à discuter avec Athènes d’un nouveau « contrat », un réaménagement de la dette grecque, surtout s’il permet au pays de poursuivre sur le chemin de la croissance.

Mais ils ne veulent pas avancer les quelques milliards dont M. Tsipras a besoin pour les quatre à six mois qui viennent (pour payer ses fonctionnaires, faire face aux remboursements de créances…), sans engagement ferme des Grecs àmettre en œuvre des réformes respectant leurs équilibres budgétaires.

Il faudra convaincre les Allemands, qui sont opposés à une suppression de la troïka - et que, par ailleurs, les prétentions grecques sur la « dette de guerre allemande », datant de la seconde guerre mondiale, blessent profondément.

« Nous ne négocierons pas de nouveau programme pour la Grèce mercredi lors de la réunion de l’Eurogroupe », a fait savoir, mardi, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble.

Mais les Allemands ne sont pas les seuls à avoir des réticences : Espagnols, Portugais, Slovènes et Lettons aussi. Ces pays ont accepté le traitement de choc de la troïka ou des cures d’austérité et ils voient d’un très mauvais œil que l’on fasse une exception pour la Grèce.

C’est pour cette raison que la Commission européenne passe son temps àinsister sur le fait que pour qu’il y ait un accord, « il faudra qu’il soit à 19 pays de l’Eurozone ».

  • Athènes avance des pistes de compromis

A en croire la presse grecque, Yanis Varoufakis, le ministre grec des finances a fait des propositions à Bruxelles en vue d’un compromis.

Parmi les mesures avancées : la négociation d’un excédent primaire (hors charge de la dette) pour le budget de l’Etat de seulement 1,5 % du PIB au lieu des 3 % demandés par la troïka pour 2015. Cela dégagerait une marge de manœuvre financière.

S’y ajoute une demande d’une période de « transition » de quatre à six mois, le temps de négocier le nouveau « contrat » européen.

Pour financer l’Etat grec pendant cette phase de transition, M. Varoufakis suggère par ailleurs qu’Athènes puisse puiser à deux sources : d’une part dans la cagnotte de 1,9 milliard d’euros des bénéfices réalisés par les banques centrales nationales européennes suite aux achats d’obligations grecques ; d’autre part dans les sommes réservées pour la recapitalisation des banques grecques, en cas de besoin, soit environ 8 milliards d’euros.

L’accès à ces dernières sommes serait toutefois conditionné à la clôture du deuxième plan d’aide selon certains acteurs européens. Mais une source européenne glissait lundi : « elles sont en principe disponibles pour les Grecs, à condition que leur discours évolue. »

Enfin, les Grecs réfléchiraient à faire intervenir l’OCDE dans la troïka, dont ils dénoncent les méthodes et le fonctionnement.

Lundi, devant le Parlement d’Athènes, M. Varoufakis a par ailleurs assuré qu’il était prêt à approuver 70 % des réformes encore exigées par la troïka. Ce qui a été perçu comme un signal d’ouverture non négligeable par les Européens.

Mardi, la Commission européenne a démenti avoir reçu un quelconque plan des Grecs. Elle assurait également que Jean-Claude Juncker, son président, n’avait pas formulé des propositions à Athènes, comme cela a été avancé par la presse grecque.

  • Un risque de « Grexit » réduit

« Si tout le monde se comporte de manière rationnelle » aime t-on à répéter ces derniers jours à Bruxelles, un compromis devrait donc être possible.

La difficulté, dans le cas de cette nouvelle « crise grecque », est moins financière que politique : l’argent est quasi-disponible, et pour l’instant on ne parle que de quelques milliards d’euros d’aide nécessaires à Athènes.

Personne n’a intérêt à un « Grexit », une sortie de la Grèce de la zone euro. Tout le monde l’a dit et répété, y compris la chancelière allemande, Angela Merkel, en début de cette semaine.

Ce serait probablement une catastrophe économique pour la Grèce, qui subirait une très forte dévaluation en retournant à la Drachme.

Les Européens ne sont pas non plus prêts à prendre le risque, même s’ils assurent que, depuis, la mise en place de l’Union bancaire et du Mécanisme européen de stabilité (qui détient environ 44 % de la dette grecque), la zone euro serait capable d’encaisser un tel choc sans contagion à d’autres pays jugés fragiles (Espagne, Italie, Portugal).

Une sortie de la Grèce de la zone euro enverrait en effet un signal très négatif au reste du monde : elle signifierait la fin d’un cycle d’expansion et d’intégration de l’Union."

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/10/l-europe-espere-aboutir-a-un-accord-avec-la-grece-le-16-fevrier_4573760_3234.html

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Membre, Posté(e)
Domino26 Membre 160 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Entendu à midi qu'Angela Merkel avait vachement sympathisé avec le nouveau premier ministre grec et que c'était notre président qui les avait présenté l'un à l'autre... à croire que sans lui ils n'auraient jamais pu se retrouver nez à nez...

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je préférerais l'option ne rien dire et agir.

Sois il a de l'argent quelque part et il le met dans le circuit,sans rien dire, soit, s'il n'a rien il n'annonce rien...

Et que penses-tu de la démocratie ?

Que penses-tu d'un candidat qui propose un programme

de sortie de crise et qui s'y tient ?

Que penser d'un premier ministre qui lutte

contre une bande d'oligarques bruxellois qui enserrent

son pays dans une politique assassine et scandaleuse ?

Une politique qui enrichit plus les ultras riches

et assassine les travailleurs grecs et européens en général !

Une politique qui blanchit les banques et les paradis fiscaux

et exige des plus faibles qu'ils paient une dette qui n'est pas

la leur !

Comment peux-tu soutenir ce discours d'oligarques

plutôt que d'encourager un homme courageux qui affronte

les problèmes et en parle justement !

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Membre, Posté(e)
Domino26 Membre 160 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne peux dire qu'une chose, LouiseAragon, c'est que je souhaite voir Tsipras tenir ses promesses de campagne, d'abord pour le peuple grec et ensuite pour tous les peuples d'Europe. Je n'ai qu'un petit doute : que lui aussi se serve du peuple pour se faire une place au soleil.

En 2012, le peuple de France, lui aussi, a entendu de belles promesses. Tous ceux qui y ont cru et on voté pour le président actuel sont plus que passablement déçus et Bruxelles n'a jamais plié...

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 716 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)

Il n'y a aucune comparaison possible Domino26 entre les gens de Syriza et le PS. L'équivalent grec du PS, le PASOK a déjà trahit les citoyens grecs et c'est pour cette raison que les grecs les ont renvoyés dans les poubelles de l'oubli et qu'ils ont plébiscité Syrisa.

N'importe quelle personne suffisamment au fait de ce que défendait Hollande et des choix politiques antérieurs qu'il a pu faire savait très bien qu'il mènerait à peu près les mêmes politiques que Sarkozy et Fillon.

Je pense que vos craintes viennent du fait que vous n'avez pas suffisamment d'éléments pour bien juger les choses.

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Membre, Posté(e)
Gerinimo Membre 825 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Que de temps perdu !

Qu'attend t-on pour sortir la Grèce de l'Europe .

Elle y est entrée avec des procédés félons - respect des critères d'adhésion falsifiés avec l'aide de Goldman Sachs --

Une fois entrée , vit , au grand bonheur des grecs , qui s'exonèrent de l'impot un max en fraudant à tout va , sur le dos des prèteurs , qu'elle n'a aucune intention de rembourser.

Une fois dans le pétrin dans lequel elle s'est mise elle mème , voudrait que ça perdure , ben voyons , en ne tenant aucun de leurs engagements ;

Pour cela , élisent un fasciste de gauche - on voit bien le soutien que le FN lui apporte pour ne pas ètre dupe - avec comme seul but de l'envoyer à Bruxelles pour obtenir les meilleures conditions pour ne pas rembourser leurs dettes .

Voir les les développements de ces dernières heures .

En imposant ainsi aux citoyens européens , pour la plupart , comme la France déjà surendettée , de payer à leur place .

Alors , vite , vite , vite , foutons les dehors et qu'ils se démerdent !!!

Et ce serait un bon avertissement aux pays , qui , comme l'Espagne qui seraient tentés de ......

Modifié par Gerinimo
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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

VGE envisage un grexit ...

quelles en seraient les conséquences ?

plus concrètement le Figaro parle d'un coût de 1000 euros par Français ...

la_grece_hors_de_l_euro_38276_jpgg.jpg

Modifié par stvi
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Membre, 75ans Posté(e)
Murat1949 Membre 3 616 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Bon, fallait s'y attendre, les nouveaux dirigeants grecs très forts en gueule qui prétendaient se passer de l'aide de l'Europe se sont finalement écrasés afin de bénéficier d'une aide substantielle urgente durant 4 mois et ont donc forcément repoussé à "on ne sait quand", les fameuses réformes qu'ils avaient promis à leurs électeurs et qu'ils sont incapables de financer...

Promesses électorales >>> poubelles !

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 16 861 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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Mais c'est tout à fait normal ! C'est le peuple grec dans son ensemble qui ne sait pas ce qu'il veut ! Ou plutôt, qui est incapable d'assumer ses responsabilités ! Avoir truandé pendant des années l'impôt de leur pays, s'être goinfré au biberon de la Finance Internationale à hauteur de 300 milliards d'euros, et aujourd'hui, ils viennent pleurer de quoi ?? Que c'est "dur de rembourser un argent qui n'est pas à nous" ? Ben voyons, mon colon !! :smile2:

Ya guère qu'en France, avec nos plus de 2000 milliards d'euros de dette publique qu'on croit encore pouvoir s'engraisser sur le dos de l'argent des autres ! :smile2:

Arrive un moment, faut bien passer à la caisse ! :smile2: Ce moment est venu pour la Grèce en 2009. Il viendra en France dès cette année ! :dev:

http://www.atlantico.fr/pepites/deficit-public-france-va-encore-alourdir-en-2015-et-2016-1839873.html

http://www.boursier.com/actualites/economie/les-francais-abordent-2015-avec-le-moral-en-berne-26626.html

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Wikipedia n'est pas une source fiable sur les sujets de controverse.

PS: Essayez de lire TOUS les mots de cette phrase avant d'y répondre. Nous gagnerons du temps.

Renseignez vous sur l'accord de Londres, une source vaut mieux qu'aucune !

Autre option, il arrive à démeler la situation. De toute façon, il n'a pas le choix, la Grece va dans le mur, Smic relevés ou pas.

Si Tsipras n'arrive pas à securiser un financement relais ainsi qu'il le demande, la Grece sortira de l'Euro, et donc ne paiera pas sa dette.

Ca se passe comme ça l'économie. Une dette reste une dette, europe ou pas.

?

Une politique qui enrichit plus les ultras riches

et assassine les travailleurs grecs et européens en général !

Une politique qui blanchit les banques et les paradis fiscaux

et exige des plus faibles qu'ils paient une dette qui n'est pas

la leur !

Comment peux-tu soutenir ce discours d'oligarques

plutôt que d'encourager un homme courageux qui affronte

les problèmes et en parle justement !

:smile2:

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Membre, Posté(e)
Domino26 Membre 160 messages
Baby Forumeur‚
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LouiseAragon, j'ai déjà dit sur ce sujet précis qu'après avoir entendu les paroles il fallait voir les actes... Tsipras fera-t-il mieux que les autres ? Nous verrons...

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 16 861 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

Tout au plus Tsipras réussira t-il à adoucir la pilule amère de son peuple.

Mais en vérité, il est temps de comprendre le danger qu'il y a à vivre à crédit. Surtout quand les créanciers se nomment "Finance Internationale". Détenue par les anglo-saxons à majorité. Et la France, avec ses plus de 2100 milliards d'euros d'endettement public ferait bien de se méfier à ne pas rejoindre le cas grec !

Le défaut de paiement, la pire des choses qui puisse arriver à un pays aussi dépendant que le nôtre de l'argent emprunté sur les marchés internationaux !

Et puis, l'occasion aussi pour nous de revoir nos modes de vie. Quand on fait le choix d'acheter des produits agroalimentaires nord-américains plutôt que français, même si ça coûte plus cher, il faut aussi s'interroger là dessus. Quand je vois les queues impressionnantes de Français aux Mac Donald le Midi, plutôt qu'au Delifrance, je me pose de sérieuses questions.

A mon avis, il faudrait mettre le paquet sur une véritable éducation à la consommation.

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 716 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)

Que de temps perdu !

Qu'attend t-on pour sortir la Grèce de l'Europe .

Elle y est entrée avec des procédés félons - respect des critères d'adhésion falsifiés avec l'aide de Goldman Sachs --

Une fois entrée , vit , au grand bonheur des grecs , qui s'exonèrent de l'impot un max en fraudant à tout va , sur le dos des prèteurs , qu'elle n'a aucune intention de rembourser.

Une fois dans le pétrin dans lequel elle s'est mise elle mème , voudrait que ça perdure , ben voyons , en ne tenant aucun de leurs engagements ;

Pour cela , élisent un fasciste de gauche - on voit bien le soutien que le FN lui apporte pour ne pas ètre dupe - avec comme seul but de l'envoyer à Bruxelles pour obtenir les meilleures conditions pour ne pas rembourser leurs dettes .

Voir les les développements de ces dernières heures .

En imposant ainsi aux citoyens européens , pour la plupart , comme la France déjà surendettée , de payer à leur place .

Alors , vite , vite , vite , foutons les dehors et qu'ils se démerdent !!!

Et ce serait un bon avertissement aux pays , qui , comme l'Espagne qui seraient tentés de ......

Vous vous trompez sur toute la ligne, tout ceci n'est rien d'autre qu'une propagande calomnieuse pour justifier l'injustifiable.

D'abord vous devriez vous interroger sur ce que sont ces fameux critères ?

Il s'agit des critères de Maastricht, imposé dans pacte de stabilité des traités européens, chaque pays doit s'engager à avoir un déficit inférieur à 3% de son PIB et une dette inférieure à 60% de son PIB.

Vous remarquerez que la France ne satisfait pas ces critères depuis longtemps, ainsi que de nombreux autres pays.

Ces critères de toute façon sont totalement arbitraires et ne sauraient représenter une autorité morale ( comme si ne pays y satisfaire était mal ou malhonnête et y satisfaire était bien et vertueux ).

Donc même si le gouvernement grec avec l'aide de Goldman Sachs ont truqué les résultats des finances publiques pour pouvoir correspondre aux critères de rentrée dans la zone euro, non seulement c'est un argument hyppocrite car d'autres pays ne les satisfont pas non plus, dont la France, mais en plus on ne saurait en rendre le peuple grec responsable, tout juste le gouvernement de l'époque et ceux comme Mario Dragui, l'actuel directeur de la banque centrale européenne, qui sont ceux qui ont mis en oeuvre ce maquillage ( Dragui n'en était pas qu'à son coup d'essai ).

C'est déjà un premier point.

Ensuite concernant la fraude fiscale, là encore vous ne pouvez pas en rendre le peuple grec responsable à moins de dire aussi que nous sommes nous même responsables en tant que français des agissements de gens comme Cahuzac ...

C'est d'autant plus malhonnête de faire cela que nous en plein dans les scandales de Swissleaks et Luxleaks qui démontrent que la fraude fiscale est généralisée à l'ensemble de l'UE et que de nombreux français en profitent eux-aussi.

C'est le deuxième point.

Le troisème point qui finit d'enterrer cette affreuse propagande dont vous vous faites malheureusement le relais, c'est qu'il faut se rappeler la chronologie des choses.

Le maquillage des comptes c'est au début des années 2000, et la crise qui touche la Grèce elle a commencé en 2010. Il faut donc faire un sacré grand écart pour relier l'un à l'autre.

Entre ces deux évènements il s'est passé certains évènements qui sont niés délibéréments afin de permettre ce qui n'est au finalement qu'un mauvais roman, qu'une fiction destinée à rendre responsable les grecs de leurs maux et à justifier qu'on les "punisse" avec des mesures d'austérité.

En effet, en 2008 il y a eu la crise financière dites des "subprimes". Les gouvernements ont délibérément choisit de résoudre cette crise en socialisant les pertes des banques et en en faisant surpporter le coût aux finances publiques, soit directement par des aides aux banques ou indirectement par des plans de relances ou tout simplement en laissant filer les comptes sociaux sous l'explosion du chômage et la récession économique. Aussi durant cette période l'ensemble des pays européens ont subit une sévère recession et ont vu leurs finances publiques exploser, en France par exemple sous Sarkozy la dette a augmenté de 600 milliards et en 2008 le budget de l'état est passé de 50 milliars de déficit à 120 milliards de déficit. La Grèce évidemment comme les autres pays n'a pas été épargnée. Et ce n'est seulement qu'au moment où les agences de notation et la BCE ont décidé qu'il y avait un risque de défaut de la Grèce que les taux d'intérêts de sa dette ont explosé ( et on a assez dénoncé l'effet autoréalisateur de ce genre de décisions car en faisant cela ils ont provoqués eux-même les risques de défaut ).

Aussi vous voyez, ce qui arrive aujourd'hui en Grèce n'a rien avoir avec le maquillage qu'ils ont pu faire pour rentrer dans la zone euro ni avec l'évasion fiscale qui de toute façon est généralisée, mais uniquement avec les mécanismes de financement de la dette publique mis en place par les traités européens et qui rendent les pays dépendants des marchés financiés internationaux et des intérêts qu'ils demandent en échange de leurs créances, via la spéculation.

Et pour preuve, une fois qu'ils ont vu que l'UE ne réagissait pas, ils ont continué et ont fait la même chose avec les dettes d'autres pays comme l'Italie le Portugal ou l'Espagne.

Aussi les gouvernements grecs successifs ( les mêmes qui d'ailleurs étaient au pouvoir lorsqu'ils sont rentrés dans l'euro ) ont accepté l'aide financière européenne pour pouvoir financer leur dette ( vu qu'ils ne pouvaient plus emprunter sur les marchés internationnaux à cause des taux d'intérêts trop élevés ), et on accepté soit disant en échange, mais en fait par pure opportunisme, car il ne s'agit ni plus ni moins qu'une instrumentalisation de tout cela pour imposer les politiques qu'ils ont toujours prôné, voir celles qu'ils n'ont jamais osé car ils savaient que cela serait rejeté par la population.

Aussi voilà les personnes à qui vous prêtez le flanc. Des ordures qui mettent un couteau sous la gorge de tout un pays pour imposer des politiques injustes de diminution des salaires, d'augmentation de l'âge à la retraite, de privatisation des services publiques et de licenciement de fonctionnaires.

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 716 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
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Bon, fallait s'y attendre, les nouveaux dirigeants grecs très forts en gueule qui prétendaient se passer de l'aide de l'Europe se sont finalement écrasés afin de bénéficier d'une aide substantielle urgente durant 4 mois et ont donc forcément repoussé à "on ne sait quand", les fameuses réformes qu'ils avaient promis à leurs électeurs et qu'ils sont incapables de financer...

Promesses électorales >>> poubelles !

Pure interprétation malhonnête.

Le gouvernement a obtenu une grande victoire avec ce qui n'est rien d'autre qu'un bon compromis.

Ce que nous démontre cet accord c'est :

1) que malgré leur apparente fermeté et leurs discours violents, les gouvernements de l'UE ne sont pas prêts à accepter un défaut de la Grèce.

2) le gouvernement grec a obtenu avec cet accord tout simplement la fin de la troïka : non seulement c'est le gouvernement grec qui obtient l'initiative de proposer les réformes qui seront mises en oeuvre, là où c'était la troïka qui imposait les politiques à mener via les mémorandums, mais en plus bien qu'il ait accepté une surveillance de la part de l'UE, il n'est plus question d'une contraignante tutelle par des technocrates envoyés par la BCE la commission et le FMI.

On a eu donc de part et d'autres des déclarations qui visaient à poser le rapport de force, les grecs disant qu'ils ne voulaient pas d'aide, et les autres disant qu'ils étaient prêts à laisser la Grèce quitter la zone euro et donc faire défaut sur sa dette plutôt que prêter de l'argent, et il y a pourtant bien eu un compromis à la clé, dans les deux cas c'était des coups de bluff.

Et ce compromis est plus une victoire pour le gouvernement grec que pour les partisans de la ligne dure de l'UE car si leur volonté était d'obtenir la poursuite des politiques d'austérité, leur pression n'a pas fonctionné.

Le véritable clash a été repoussé à dans plusieurs mois, car évidemment, les politiques que va proposer Syriza ne vont pas plaire aux dirigeants de l'UE.

Mais on voit très bien déjà ici que le gouvernement grec est dans une position de force, d'abord parce qu'il est légitime et que eux ne le sont pas, mais aussi parce qu'ils ne peuvent pas accepter le défaut de la Grèce.

En tout cas il est intéressant de voir un vrai gouvernement à l'oeuvre, alors qu'on nous avait présenté les actions de Sarkozy et d'Hollande comme le summum de la volonté politique, c'est finalement un gouvernement d'un petit pays comme la Grèce qui fait en 2 semaines 1000 fois plus que ce qu'ils ont fait pendant tout un mandat. Montrant bien ainsi qu'ils n'ont jamais eu réellement la volonté politique de changer quoi que ce soit et qu'ils étaient simplement d'accord avec les politiques de l'UE, comme l'ont prouvé de toute façon tous leurs votes jusqu'à présent, que ce soit au parlement européen, ou au parlement français.

Modifié par jimmy45
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Membre, Posté(e)
Domino26 Membre 160 messages
Baby Forumeur‚
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Jimmy45 j'aime assez ton analyse des raisons de la crise grecque et européenne du même coup... J'espère pour toute l'Europe que les dirigeants grecs aient autant de capacités à imposer leur point de vue aux dirigeants européens que tu le laisses entendre...

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Invité Xsylon
Invités, Posté(e)
Invité Xsylon
Invité Xsylon Invités 0 message
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Je signe pour la 6e République

Changez la Constitution pour rendre le pouvoir aux citoyens !

N’attendez pas les consignes !

Les initiateurs de notre mouvement sont ceux qui décident, à cet instant, d’agir ensemble.

Notre mouvement commence comme un réseau social. La « toile » est la plus grande place publique de notre pays.

Ici, place au peuple !

Je demande l’élection d’une assemblée constituante qui fonde avec les citoyens la 6e République. Une République débarrassée de la monarchie présidentielle et fondant les nouveaux droits personnels, écologiques et sociaux dont notre pays a besoin.

Je recevrai par mail les informations sur le Mouvement pour la 6e République.

https://www.m6r.fr/2014/09/je-signe/

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