Diplôme de l'ignorance

« Parfois, il vous est sûrement arrivé, comme à moi, de penser qu'être stupide, que vivre béatement sans rien comprendre à son environnement, était peut être le secret du bonheur. Souventes fois, on constate que "savoir" provoque des inquiétudes, que cela nous oblige à des réactions, des comportements, que nous n'aurions pas eu sans cette connaissance. Mais lorsqu'on SAIT que quelque chose de grave va se produire, comment faire pour ne pas y penser, pour ne pas tenter d'avertir ceux que l'on aime, pour ne pas essayer de s'en protéger (et de l’empêcher) ? Bien sûr, plus la chose est grave et plus le refus de savoir est une protection. Les habitants d'une ville qui savent que celle-ci a été encerclée par une armée ennemie, qui y pénètrera le lendemain pour en massacrer tous les habitants, s'angoisseront à la recherche de solutions et dormiront mal (ou pas du tout), tandis que ceux qui ne savent rien dormiront paisiblement :

C'est le "confort de l'ignorance".

Aujourd'hui, de multiples alertes nous avertissent d'une situation explosive : état de la planète, disparition de nombreuses espèces dont les abeilles, surpopulation, nouvelles armes destructrices de masses, économie au bord de l'effondrement, disparition des valeurs humaines au profit du capital de quelques-uns, dictature de plus en plus ferme des dirigeants, liquidation des biens nationaux (maintenant nos aéroports)... la liste serait trop longue. Alors : rester dans le "confort de l'ignorance" et vivre tranquillement encore quelques années (ou peut être même seulement quelques mois), sans trop se préoccuper de la génération suivante, ou affronter la situation ? "Affronter" veut dire d'abord s'informer, puis se joindre à ceux qui le sont déjà et ont commencé à élaborer des solutions ».

Bon point pour le premier paragraphe. Ce n'est pas vraiment de la faute des gens selon moi.

« Parfois, il vous est sûrement arrivé, comme à moi, de penser qu'être stupide, que vivre béatement sans rien comprendre à son environnement, était peut être le secret du bonheur. Souventes fois, on constate que "savoir" provoque des inquiétudes, que cela nous oblige à des réactions, des comportements, que nous n'aurions pas eu sans cette connaissance.

C'est le "confort de l'ignorance".

Oui l'ignorance , l'insouciance, les petits coeurs en suspensions, le bonheur.., il faut prendre tout ça mais être aussi prêt à réceptionner les coups de massues qui feront mal , il est donc bien plus sage de savoir et vouloir comprendre la philosophie de la life et refuser (à juste dose) la fuite ou la douceur de l'insouciance pour se constituer un certain blindage pour mieux anticiper et encaisser les uppercuts que la vie promet à presque tous..bref rêver éveillé pour mieux voguer sur ce long fleuve "tranquille"..amen

Bonjour Pasdepseudo,

Vous écrivez:

Aujourd'hui, de multiples alertes nous avertissent d'une situation explosive : état de la planète,disparition de nombreuses espèces dont les abeilles, surpopulation, nouvelles armes destructrices de masses, économie au bord de l'effondrement, disparition des valeurs humaines au profit du capital de quelques-uns, dictature de plus en plus ferme des dirigeants, liquidation des biens nationaux (maintenant nos aéroports)…

Lorsque l’on interpelle un spécialiste, indépendamment du sujet, et ceci dans tous les domaines, l’égocentrisme humain, ramène tout à sa personne, à son centre d’intérêt, à sa préoccupation,à son inquiétude. Cela est tout à fait naturel et normal.

Comme nous sommes aussi des humains, vous et moi, donc égocentrique par nature, nous avons tous cette fâcheuse tendance à amplifier, grossir, ce que l’on nous assène et nous inocule à longueur de répétition journalière, pour ne sélectionner et retenir dans nos mémoires, que nos peurs, et les menaces qui planent en continu sur nos existences.

elbaid résume très bien en quelques mots, on va tous mourir, il a parfaitement raison.

Relativisons les menaces,prenons du recul sur ce que l’on croit savoir ou comprendre, soyons honnête,modeste et de bonne volonté, en ayant conscience que nous ne maîtrisons collectivement pas grand-chose de la réalité.

Respirez...soufflez...Prenez un grand bol d’air, la terre tourne et tourneras sans nous demander son autorisation.

« Parfois, il vous est sûrement arrivé, comme à moi, de penser qu'être stupide, que vivre béatement sans rien comprendre à son environnement, était peut être le secret du bonheur. Souventes fois, on constate que "savoir" provoque des inquiétudes, que cela nous oblige à des réactions, des comportements, que nous n'aurions pas eu sans cette connaissance. Mais lorsqu'on SAIT que quelque chose de grave va se produire, comment faire pour ne pas y penser, pour ne pas tenter d'avertir ceux que l'on aime, pour ne pas essayer de s'en protéger (et de l’empêcher) ? Bien sûr, plus la chose est grave et plus le refus de savoir est une protection. Les habitants d'une ville qui savent que celle-ci a été encerclée par une armée ennemie, qui y pénètrera le lendemain pour en massacrer tous les habitants, s'angoisseront à la recherche de solutions et dormiront mal (ou pas du tout), tandis que ceux qui ne savent rien dormiront paisiblement :

C'est le "confort de l'ignorance".

Aujourd'hui, de multiples alertes nous avertissent d'une situation explosive : état de la planète, disparition de nombreuses espèces dont les abeilles, surpopulation, nouvelles armes destructrices de masses, économie au bord de l'effondrement, disparition des valeurs humaines au profit du capital de quelques-uns, dictature de plus en plus ferme des dirigeants, liquidation des biens nationaux (maintenant nos aéroports)... la liste serait trop longue. Alors : rester dans le "confort de l'ignorance" et vivre tranquillement encore quelques années (ou peut être même seulement quelques mois), sans trop se préoccuper de la génération suivante, ou affronter la situation ? "Affronter" veut dire d'abord s'informer, puis se joindre à ceux qui le sont déjà et ont commencé à élaborer des solutions ».

Oui, chacun a sa responsabilité dans l'état des choses !

Oui, on doit se préoccuper de la génération suivante .

Ne pas vouloir en savoir quelque chose,

c'est se faire complice.

Oui, chacun a sa responsabilité dans l'état des choses !

Oui, on doit se préoccuper de la génération suivante .

Ne pas vouloir en savoir quelque chose,

c'est se faire complice.

Absolument, cet état d'esprit doit deumeurer au quotidien, faire notre petite soupe et prendre soin de la marmite qui ne nous appartient pas, juste confiée

Surpopulation ?

Sacrilège !!!

Tu viens de dire le mot de trop, tu seras bientôt rangé au rang des immondes malthusiens

................... Souventes fois, on constate que "savoir" provoque des inquiétudes, que cela nous oblige à des réactions, des comportements, que nous n'aurions pas eu sans cette connaissance.

.............. Mais lorsqu'on SAIT que quelque chose de grave va se produire, comment faire pour ne pas y penser, pour ne pas tenter d'avertir ceux que l'on aime, pour ne pas essayer de s'en protéger (et de l’empêcher) ? Bien sûr, plus la chose est grave et plus le refus de savoir est une protection..............................

C'est le "confort de l'ignorance".

..................

on sait toujours ce qu'une situation peut apporter comme bonheur ou malheur ou tout au moins on imagine le savoir ....

c'est la réponse à cette situation qui est différente suivant l'individu ...

la pire des réponses est l'ignorance ou le déni ...est ce que c'est réellement un "confort " que procrastiner? c'est peut être pour l'individu rajouter une peur à la peur ..celle de se sentir incapable d'affronter des circonstances hostiles tout en rajoutant les conséquences des retombées de celles ci ...

pour se déculpabiliser, l'homme avec la bénédiction des religions a inventé le destin ,mektoub , ce n'est plus de son domaine mais de celui de Dieu ...

et enfin la réactivité par rapport au contexte même si elle mène quelquefois à des prises de position trop hâtive prend généralement de vitesse la situation hostile permettant de limiter la casse ...c'est au moins la théorie des déterministes ...

Ils n'ont pas tort ...

As tu au moins conscience que quand 75% de la population mondiale vit dans des villes donc dans des appartements ,elle ne possède que bien peu de cette Terre dont tu nous parles ?Il faut bien prendre conscience de cela :la Terre est à d 'autres personnes et nous ne sommes responsables que de notre milieu de vie .

Maintenant évitons que le cancer des villes ne se propage car du ciel on voit la nuit où se trouvent les endroits artificialisés que nous créons ,grâce aux lumières électriques qui s'allument la nuit et qui forment des tumeurs de territoires stérilisés par le béton ,l'asphalte et le goudron .Mais si je dis que la population doit maitriser sa progression je me ferais taxer de malthusienne .Mais qui a démontré que Malthus avait tort ?

La Terre est le seul endroit où se développe la vie à des milliards d'années lumière à la ronde .En privilégiant le matérialisme nous faisons reculer la vie sur Terre .la nature pouvait encaisser nos extravagances quand nous étions peu mais elle ne le peut pas actuellement et elle nous le démontre de toutes les façons possibles et imaginables mais nous restons sourds , nous sommes coupés de notre environnement ,hallucinés devant nos écrans qui nous masquent la réalité en nous la distillant de manière édulcorée tout de même,entre deux pubs ,entre tous les matches de foot .Tout le monde est d'accord pour dire qu'il nous faudrait une seconde planète .Mais personne ne pense au moment et il arrivera vite où si nous ne nous calmons pas on sera deux fois plus et où on se battra comme des chiffonniers pour dépecer ce qu'il restera sur Terre .

Depuis les années 70, pour être quelqu'un de "bien", il faut être "ouvert".

Souscrire sans condition au sans-frontiérisme.

La "fermeture" mérite d'être réhabilitée politiquement.

Tout être humain vit avec des contours, comme la peau pour le corps humain.

Non, je ne suis pas "tout", je suis "ceci", et "cela".

Pour une socialisation normale, avec des limites fixes.

La vie est toujours localisée, enracinée dans un territoire. On ne vit pas partout mais bien quelque part.

Toute vie est située, on connait des situations, uniquement des situations.

La permaculture (nationalise permaculturel) est le seul concept viable.

Pour un espace de vie attentif aux relations de proximité.

Les bordures, frontières et limites doivent être l'objet d'une attention bien particulière.

Certaines féministes ont commencé dans les années 80 à nous éclairer sur la notion de "Take care" (prendre soin).

La proximité, les vulnérabilité à protéger etc... la forme mature du féminisme recoupe l'axiologie nationaliste.

Le soin, le long terme, la bio-diversité.

Prendre soin du lieu ou l'on vit, non pas pour des raisons idéologiques ou émotionnelles, mais parce que c'est dans notre intérêt.

Cultiver son pays comme on cultive son jardin.

juste pour passer un bonjour a vilaine pour lui marquer mon passage :D

( désolée et bonne participation :) )

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Excellent Liza, :smile2:

Mais tu aurais dû choisir un autre titre de topic :smile2:

juste pour passer un bonjour a vilaine pour lui marquer mon passage :D

( désolée et bonne participation :) )

J'encourageais une participation intelligente et constructive, espèce de gogole :D

J'encourageais une participation intelligente et constructive, espèce de gogole :D

:smile2: Vous êtes tous terribles ! décidément ce forum me plaît !

Le sujet est intéressant, les réponses aussi. Je serais plutôt dans la lâcheté de choisir le "confort de l'ignorance", si je ne le pouvais, mais la conscience doit amener à l'action, sinon autant rester au stade de larves.

Si vous avez la chance d'avoir un peu de terre ,il va falloir renoncer à mettre sur elle ce qui ne sert pas dans ou pus dans la maison ,il va falloir replanter autour ,recréer la vie que vous lui avez arrachée en la colonisant .Si vous voulez que les animaux et les insectes reviennent il va falloir planter des arbres ,des arbustes diversifiés (pas de monoculture) et des plantes à fleurs parce qu'aucun insecte ne va se nourrir sur un parking bétonné .Ni dans une piscine ni dans une terrasse. Si vous voulez des papillons il faudra que vous les attiriez avec des arbres fruitiers et des fruits qui se décomposent un peu .

C'est urgent d'agir sur ce que nous avons et sur la terre qui est à nous .Même si on en a peu !30% des insectes ,des oiseaux et papillons ont disparu en Angleterre .ET NOUS?OU EN EST ON ?

Si vous avez la chance d'avoir un peu de terre ,il va falloir renoncer à mettre sur elle ce qui ne sert pas dans ou pus dans la maison ,il va falloir replanter autour ,recréer la vie que vous lui avez arrachée en la colonisant .Si vous voulez que les animaux et les insectes reviennent il va falloir planter des arbres ,des arbustes diversifiés (pas de monoculture) et des plantes à fleurs parce qu'aucun insecte ne va se nourrir sur un parking bétonné .Ni dans une piscine ni dans une terrasse. Si vous voulez des papillons il faudra que vous les attiriez avec des arbres fruitiers et des fruits qui se décomposent un peu .

Bonjour querida13,

Ce que vous recommandez concernant l’usage d’un terrain.

Est relativement neutre envers la nature, c’est-à-dire ni bon, ni mauvais en soi.

Toute la zone irradié autour de Tchernobyl n’a jamais été aussi abondante en faune, insectes, en végétation, en fleurs, démontrant que sans l’intervention de l’homme très souvent, la nature à vite fait de reprendre ses droits.

Mais, l’intervention de l’homme favorise néanmoins la plantation des arbres, non seulement en France mais aussi en Europe : voir le lien.

https://www.google.f...Gg5eDd-h9M69woQ

Bonne année à vous

on va tous mourir .

Peu de gens vivent vraiment