Aller au contenu

La représentation féminine

Noter ce sujet


Savonarol

Messages recommandés

Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 395 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Sans compter qu'à l'heure qu'il est la femme fait encore figure de terra incognita dans le monde de la science et de la médecine. Les scientifiques connaissent mieux la surface de la Lune que son corps. Les médecins -psychiatres inclus- je ne vous raconte pas. Pour vous donner des exemples, la dangerosité de la pilule n'est reconnue que depuis très récemment* , (+voir aussi) ; l'on s'est également récemment aperçu que les médicaments étaient adaptés aux hommes mais pas aux femmes* ; et depuis ce mois-ci, l'on nous rapporte que le point G ne serait qu'une chimère* , des générations de clitoridiennes auront par conséquent été humiliées pour rien. Moi même, lors de mon accouchement, j'ai été choquée que des sages-femmes insistent pour que je reste allongée sur le dos, alors que je ne faisais que dire que j'étais plus à l'aise en position surélevée. Et c'est tout le temps comme ça : les médecins ne nous écoutent pas, ils ressentent à notre place, ils croient savoir mieux que les patientes alors que ce n'est pas le cas. D'autres exemples, il doit bien y en avoir à ce sujet. Maintenant, si l'on s'arrête sur ce que Freud, un homme né au XIX° siècle et décédé avant la Seconde Guerre mondiale, a décrété à propos des femmes, alors pardon mais on ne va pas avancer beaucoup. Il faut dépasser cette idée selon laquelle une femme qui n'enfante pas se condamne à l'hystérie. L'utérus n'a jamais été le siège du cerveau féminin. Des femmes ménopausées qui souffrent de n'avoir pas eu leur petit bout de chou à elles, vous en rencontrerez, je vous l'accorde, mais des femmes qui souffrent d'être mères alors que cela ne correspondait pas à leur tempérament, vous en rencontrerez aussi !

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Combien connais-tu de femmes ménopausées sans enfants qui le vivent bien ?

De femmes ménopausées qui n'ont pas voulu d'enfant ? Je ne saurais pas te le dire.

On pourra aussi se poser la même question sur des hommes qui arrivés à un certain âge n'ont pas non plus eu d'enfants : certains peuvent le regretter, d'autres non.

Non, c'est faux; tu me lis pas.

Si si, je te lis : tu dis bien au départ que tu ne mets pas tout dans l'inné.

Mais tous tes propos par la suite évoque implicitement un inné indépassable, et ce pour toutes les femmes, leur "nature profonde".

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 395 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ah oui la genèse, ce livre qui donne 5000 ans d'existence à l'espèce humaine.

Dieu a fait l'homme à son image, bien-sûr, suis-je bête...

Le libre arbitre pour décider qu'il peut oublier que sang et terre sont même chose, le Graal céleste, l'histoire sacrée d'une fusion d'origine entre le vivant et son cadre.

A mon sens, le libre arbitre chez l'homme doit essentiellement lui permettre de ne pas oublier le sens du Graal.

Oh, mais non d'une jambe de bois, tu n'as fichtrement rien compris : je n'ai pas cité la Bible comme référence, c'est l'ancienneté de ce texte : la Genèse, l'ANCIENNETE qui prouve que cette conscience de n'être pas un animal comme les autres ne date pas d'hier, que c'est une notion des plus anciennes. Est-ce que c'est clair pour toi, enfin ! J'aurais pu citer l'épopée de Gilgamesh, plus ancienne encore, mais j'ai préféré un exemple plus connu.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 63ans Posté(e)
Aglaglae Membre 2 503 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Ca en dit long sur votre culture.

ça en dit surtout long sur les clichés que tu trimballes et que tu essaie de justifier à grands coups de concepts bidons... mais bon... tu te prends pour un super intello, alors je ne vais pas te contredire laugh.gif

Modifié par Aglaglae
  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

A force d'artifices - croissant de façon exponentielle -, l'Homme n'est-il pas devenu le jouet / pantin de ses propres artifices ?

ça me fait penser à ce livre de Roland Barthes L'empire des signes et raconte que les paysans fabriquaient des épouvantails pour éloigner les oiseaux, en les peignant en rouge, couleur du danger dans le monde naturel (chacun sait qu'un animal avec une couleur rouge vif doit être considéré avec grande prudence). Et bien les animaux finissent par s'habituer au rouge des épouvantails... en somme l'animal aussi se "dénaturalise" pour s'adapter au monde qui l'entoure. Je pense encore au bouquin de Bruckner Le fanatisme de l'Apocalypse qui nous explique que les animaux s'adaptent à l'homme, les chats traversent aux clous quand le petit bonhomme est vert, les animaux marins envahissent les carcasses de bateaux, les corbeaux et les pigeons urbains savent utiliser des tas de technique pour dénicher la nourriture des humains etc.

Pourquoi nous faudrait il demeurer (demeuré* celui qui n'évolue pas du latin demore signifiant "tarder") à l'époque où l'Homme n'avait pas encore inventer l'artifice? Ne serions nous pas alors le jouet/ pantin de notre nature? Prisonniers comme les autres animaux de la création... Là je pense à Rousseau qui distinguait l'homme de l'animal parce qu'il avait le choix que l'animal n'a pas avec l'image du chat qui meurt sur un tas de graine et du pigeon qui meurent sur un tas de viande...

Maintenant, si l'on s'arrête sur ce que Freud, un homme né au XIX° siècle et décédé avant la Seconde Guerre mondiale, a décrété à propos des femmes, alors pardon mais on ne va pas avancer beaucoup.

Bien entendu... imaginons un instant qu'on propose de nous opérer des amygdales avec une technologie vieille d'un siècle: La psychanalyse de Freud a parfaitement sa place dans les livres d'histoire... D'autant qu'on sait que le bonhomme arrangeait ses expériences pour tenter d'avoir raison sur ses hypothèses.

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

De femmes ménopausées qui n'ont pas voulu d'enfant ? Je ne saurais pas te le dire.

On pourra aussi se poser la même question sur des hommes qui arrivés à un certain âge n'ont pas non plus eu d'enfants : certains peuvent le regretter, d'autres non.

Si si, je te lis : tu dis bien au départ que tu ne mets pas tout dans l'inné.

Mais tous tes propos par la suite évoque implicitement un inné indépassable, et ce pour toutes les femmes, leur "nature profonde".

La " nature profonde des femmes" :smile2:

C'est ce qu'on apprend à l'école depuis le siècle dernier ! :smile2:

http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/culture/esp_prof/synthese/nat_cult.htm

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 63ans Posté(e)
Aglaglae Membre 2 503 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Sans compter qu'à l'heure qu'il est la femme fait encore figure de terra incognita dans le monde de la science et de la médecine. Les scientifiques connaissent mieux la surface de la Lune que son corps. Les médecins -psychiatres inclus- je ne vous raconte pas. Pour vous donner des exemples, la dangerosité de la pilule n'est reconnue que depuis très récemment* , (+voir aussi) ; l'on s'est également récemment aperçu que les médicaments étaient adaptés aux hommes mais pas aux femmes* ; et depuis ce mois-ci, l'on nous rapporte que le point G ne serait qu'une chimère* , des générations de clitoridiennes auront par conséquent été humiliées pour rien. Moi même, lors de mon accouchement, j'ai été choquée que des sages-femmes insistent pour que je reste allongée sur le dos, alors que je ne faisais que dire que j'étais plus à l'aise en position surélevée. Et c'est tout le temps comme ça : les médecins ne nous écoutent pas, ils ressentent à notre place, ils croient savoir mieux que les patientes alors que ce n'est pas le cas. D'autres exemples, il doit bien y en avoir à ce sujet. Maintenant, si l'on s'arrête sur ce que Freud, un homme né au XIX° siècle et décédé avant la Seconde Guerre mondiale, a décrété à propos des femmes, alors pardon mais on ne va pas avancer beaucoup. Il faut dépasser cette idée selon laquelle une femme qui n'enfante pas se condamne à l'hystérie. L'utérus n'a jamais été le siège du cerveau féminin. Des femmes ménopausées qui souffrent de n'avoir pas eu leur petit bout de chou à elles, vous en rencontrerez, je vous l'accorde, mais des femmes qui souffrent d'être mères alors que cela ne correspondait pas à leur tempérament, vous en rencontrerez aussi !

bien entendu... il y a une difference fondamentale entre porter un enfant et etre mère.

mais chutttt ! tu vas enerver le posteur :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Pourquoi nous faudrait il demeurer (demeuré* celui qui n'évolue pas du latin demore signifiant "tarder") à l'époque où l'Homme n'avait pas encore inventer l'artifice? Ne serions nous pas alors le jouet/ pantin de notre nature? Prisonniers comme les autres animaux de la création... Là je pense à Rousseau qui distinguait l'homme de l'animal parce qu'il avait le choix que l'animal n'a pas avec l'image du chat qui meurt sur un tas de graine et du pigeon qui meurent sur un tas de viande...

Je n'ai pas dit qu'il faut demeurer à telle ou telle époque. Je suggère de méditer sur la question de l'artifice.

Cette époque où l'Homme n'avait pas inventé l'artifice n'a jamais existé, c'est une vision totalement fantasmagorique, jailli dans l'esprit de philosophes "naturalistes". Tout est artificiel dans les sociétés "primitives" les plus reculées de la planète, absolument tout, à commencer par la langue, les rites, les croyances, les arts, etc.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Je n'ai pas dit qu'il faut demeurer à telle ou telle époque. Je suggère de méditer sur la question de l'artifice.

Cette époque où l'Homme n'avait pas inventé l'artifice n'a jamais existé, c'est une vision totalement fantasmagorique, jailli dans l'esprit de philosophes "naturalistes". Tout est artificiel dans les sociétés "primitives" les plus reculées de la planète, absolument tout, à commencer par la langue, les rites, les croyances, les arts, etc.

La méditation est elle même artificielle... du coup on est un peu bloqué...

Pour moi cette époque où l'Homme n'avait pas inventé l'artifice c'est la veille où il a réalisé qu'il avait un pouce. ça remonte à loin je te l'accorde.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 395 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Voici un lien vers un article intéressant à propos de Freud, dont je vous poste quelques extraits :

Au passage on aura noté deux autres postulats inexpliqués (de Freud) : l'étalon universel de la valeur positive est le pénis, et il explique à lui seul toute la sexualité féminine, tandis que l'étalon universel de l'horreur et de l'effroi est le sexe féminin. La "raison" en serait que le pénis est plus gros que le clitoris, alors qu'ils ont pourtant le même pouvoir érogène. Et Freud va jusqu'à en conclure l'impossibilité d'éduquer les femmes, car la seule méthode éducative dont il semble avoir connaissance est la menace de castration, qui ne s'applique pas aux filles. Il n'hésite pas à conclure de cette soi-disant impossibilité de les éduquer leur moindre sens moral!!

Ces idées semblent tout droit issues de la misogynie médiévale, quand les femmes étaient des sorcières, et on se demande comment de tels archaïsmes peuvent encore être pris au sérieux aujourd'hui plus de quelques secondes.

Pour situer les choses, il faut se souvenir par exemple de la sinistre affaire Emma Eckstein. Alors que cette jeune et jolie patiente venait simplement le consulter pour des règles douloureuses, il parvint à lui extorquer l'aveu qu'elle se masturbait. Il la déclara aussitôt hystérique et n'hésita pas à la faire opérer, (du nez!!) sans autre motif, par son ami et charlatan Wilhelm Fliess, qui manqua de la tuer par son incompétence et la défigura à vie.

Il (Freud) était très imprégné de cet ordre moral biblique patriarcal qui pare les hommes de toutes les vertus et accable les femmes et les enfants de tous les vices.

En réalité, Freud a eu de la chance car il est arrivé au moment où, avec les progrès du rationalisme, la population commençait à se détourner des prêtres pour s'adresser aux médecins lorsqu'elle cherchait des conseils sur la morale sexuelle. Et son génie a été de retranscrire en termes médicaux le bon vieil ordre moral patriarcal issu de l'Ancien Testament. Cela lui a permis d'apporter au public les réponses qu'il attendait sur la morale sexuelle dans un langage médical et plus dans un langage religieux. Mais ces réponses étaient les mêmes.

Tout est dit : Freud, il n'y a guère plus que des masculinistes pour y croire !

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Voici un lien vers un article intéressant à propos de Freud, dont je vous poste quelques extraits :

Tout est dit : Freud, il n'y a guère plus que des masculinistes pour y croire !

C'est quoi cette lecture de Freud et de la psychanalyse ?

Ce serait la victoire des laboratoires pharmaceutiques

qui font leurs profits sur le malaise des gens !

Avez-vous lu : Malaise dans la civilisation .

Totem et tabou .

http://www.societe-psychanalytique-de-paris.net/wp/?p=1824

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

La méditation est elle même artificielle... du coup on est un peu bloqué...

Pour moi cette époque où l'Homme n'avait pas inventé l'artifice c'est la veille où il a réalisé qu'il avait un pouce. ça remonte à loin je te l'accorde.

Et la veille où l'Homme a réalisé qu'il avait un pouce, qu'était-il donc sinon un animal ? Voilà pourquoi je propose de définir la nature de l'Homme comme étant, par essence, artificiel. Etant précisé que cette création est incessante et exponentielle, pour le meilleur et pour le pire.

A partir du moment où la femme a pu être libérée du carcan de la domination historique imposée par l'homme (gloire à Olympe de Gouges et au combat féministe qui est loin d'être terminé), elle peut enfin libérer pleinement sa capacité à créer à son tour de l'artifice, en conformité avec l'essence même de la nature humaine qui est de créer de l'artifice.

Modifié par tison2feu
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je n'ai pas dit qu'il faut demeurer à telle ou telle époque. Je suggère de méditer sur la question de l'artifice.

Cette époque où l'Homme n'avait pas inventé l'artifice n'a jamais existé, c'est une vision totalement fantasmagorique, jailli dans l'esprit de philosophes "naturalistes". Tout est artificiel dans les sociétés "primitives" les plus reculées de la planète, absolument tout, à commencer par la langue, les rites, les croyances, les arts, etc.

Tout serait culture, donc !

La langue, les rites, les croyances, les arts ,

la transmission, l'histoire ...

L'être humain transforme la nature,

il la discipline et l'utilise ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Tout serait culture, donc !

La langue, les rites, les croyances, les arts ,

la transmission, l'histoire ...

L'être humain transforme la nature,

il la discipline et l'utilise ...

Il y a bien la part d'inné (cerveau & instincts), mais c'est l'artifice qui a toujours le dernier mot, pour le meilleur et pour le pire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

De femmes ménopausées qui n'ont pas voulu d'enfant ? Je ne saurais pas te le dire.

On pourra aussi se poser la même question sur des hommes qui arrivés à un certain âge n'ont pas non plus eu d'enfants : certains peuvent le regretter, d'autres non.

Des femmes ménopausées sans enfants et épanouies, oui. Je n'en connais aucune.

Et non, on pourrait pas se poser la question pour les hommes, en tout cas pas de la même manière, l'homme ne connaît ni la procréation ni la ménopause, sa nature n'est pas de procreer, la femme si.

Si si, je te lis : tu dis bien au départ que tu ne mets pas tout dans l'inné.

Mais tous tes propos par la suite évoque implicitement un inné indépassable, et ce pour toutes les femmes, leur "nature profonde".

Tu as mal lu, le fait que je sois un homme influence ma nature mais ne la restreint pas à mon rôle d'homme. Idem pour la femme (comprendre restreindre, lire les phrases en entier) Je suis un homme, mais si je ne suis pas QUE ça , je suis AUSSI ça, et cela participe de qui je suis.

Sans compter qu'à l'heure qu'il est la femme fait encore figure de terra incognita dans le monde de la science et de la médecine. Les scientifiques connaissent mieux la surface de la Lune que son corps. Les médecins -psychiatres inclus- je ne vous raconte pas. Pour vous donner des exemples, la dangerosité de la pilule n'est reconnue que depuis très récemment* , (+voir aussi) ; l'on s'est également récemment aperçu que les médicaments étaient adaptés aux hommes mais pas aux femmes* ; et depuis ce mois-ci, l'on nous rapporte que le point G ne serait qu'une chimère* , des générations de clitoridiennes auront par conséquent été humiliées pour rien. Moi même, lors de mon accouchement, j'ai été choquée que des sages-femmes insistent pour que je reste allongée sur le dos, alors que je ne faisais que dire que j'étais plus à l'aise en position surélevée. Et c'est tout le temps comme ça : les médecins ne nous écoutent pas, ils ressentent à notre place, ils croient savoir mieux que les patientes alors que ce n'est pas le cas. D'autres exemples, il doit bien y en avoir à ce sujet. Maintenant, si l'on s'arrête sur ce que Freud, un homme né au XIX° siècle et décédé avant la Seconde Guerre mondiale, a décrété à propos des femmes, alors pardon mais on ne va pas avancer beaucoup. Il faut dépasser cette idée selon laquelle une femme qui n'enfante pas se condamne à l'hystérie. L'utérus n'a jamais été le siège du cerveau féminin. Des femmes ménopausées qui souffrent de n'avoir pas eu leur petit bout de chou à elles, vous en rencontrerez, je vous l'accorde, mais des femmes qui souffrent d'être mères alors que cela ne correspondait pas à leur tempérament, vous en rencontrerez aussi !

Moi je lis et j'observe pour voir si ce que je lis colle avec ce que j'observe, c'est pour ça que je tiens compte de beaucoup d'analyses du Dr Freud que je reprends pour construire mes posts : parce qu'elles me semblent pertinentes; et que de ce que j'en vois, ceux qui s'y opposent le font bien rarement par logique mais par irritation de sentir que les conclusions du Dr Freud ne collent pas avec leur image de la femme fantasmée ( une photocopie d'un homme) que la société moderne et féminisé (sur le modèle de l'homme ) nous vend.

Notons que rien n'est opposé à l'Oedique, on "s'oppose" juste, on dit " non", mais on refuse de soumettre une alternative; ce qui est très pratique pour qui ne voudrait surtout pas qu'on lui porte la moindre contradiction.

ça en dit surtout long sur les clichés que tu trimballes et que tu essaie de justifier à grands coups de concepts bidons... mais bon... tu te prends pour un super intello, alors je ne vais pas te contredire laugh.gif

De ce que je peux lire de tes magnifiques interventions, tu es loin de pouvoir prétendre un jour à ce titre ;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Tu as mal lu, le fait que je sois un homme influence ma nature mais ne la restreint pas à mon rôle d'homme. Idem pour la femme (comprendre restreindre, lire les phrases en entier) Je suis un homme, mais si je ne suis pas QUE ça , je suis AUSSI ça, et cela participe de qui je suis.

Mais donc, la "nature profonde" de la femme, elle ne fait que participer à ce quelle est, elle n'est pas QUE ça, et donc comment tirer des règles générales sur ce que doit vivre une femme pour être épanouie ?

Tu es dans le double langage : tu dis en effet que l'on ne se résume pas à notre simple nature biologique (ce avec quoi je suis absolument d'accord), mais dans le même temps tu explique que cette nature biologique s'imposerait au final dans notre ressenti vis à vis de nous ; qu'une femme ne serait pas constituée de sa seule identité biologique, mais que ce serait toujours cette seule identité biologique, cette nature profonde, qui prévaudrait au final.

Modifié par Pheldwyn
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 63ans Posté(e)
Aglaglae Membre 2 503 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

De ce que je peux lire de tes magnifiques interventions, tu es loin de pouvoir prétendre un jour à ce titre ;)

Et qu'est ce qui te fais penser que j'y postule ?? lol.gif

bref, je te laisse continuer à enfiler les clichés d'un autre temps. Amuse toi bien !

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Mais donc, la "nature profonde" de la femme, elle ne fait que participer à ce quelle est, elle n'est pas QUE ça, et donc comment tirer des règles générales sur ce que doit vivre une femme pour être épanouie ?

Ben la nature influence quand même vachement ce que l'on est , la manière dont on pense; notre pensée ne jaillit pas comme ça de nulle part, ça vient de ce qu'on est et on est femme ou homme bien avant de se construire autrement qu'indépendamment de notre sexe (pourvu qu'on y arrive, certains n'y parviendront jamais)

Si une femme sera épanouie en tant que mère, il est probable que cela ne suffise pas (peut être) ; mais cela y participe grandement. Et d'ailleurs, pourquoi vouloir nier sa nature et l'impact de celle-ci sur nos vies et nos comportements ? Dans quel but ? Je dis que notre nature construit notre schéma de représentation du monde, le tout premier, notre rapport à la mère si on est homme, au père si on est femme, c'est par ce prisme que l'on connaît d'abord le monde. Ce schéma naturel correspond à un équilibre, donc. Celui de la Nature et l'on peut penser que la Nature n'a pas ce but "oppressif" que les féministes s'obsède à lui trouver; ou bien la réalité est oppressive, ou encore elle n'est oppressive que pour la femme ? Je n'y crois pas. Je ne crois pas qu'écouter sa nature ( l'admettre en tout cas) c'est régresser; je pense au contraire que toute la problématique de l'humanité est la recherche de l'harmonie (en l'occurrence de la nature et de la personnalité propre) . C'est ce que j'ai développé dans mon tout premier post.

Tu es dans le double langage : tu dis en effet que l'on ne se résume pas à notre simple nature biologique (ce avec quoi je suis absolument d'accord), mais dans le même temps tu explique que cette nature biologique s'imposerait au final dans notre ressenti vis à vis de nous ; qu'une femme ne serait pas constituée de sa seule identité biologique, mais que ce serait toujours cette seule identité biologique, cette nature profonde, qui prévaudrait au final.

Comme je viens de le dire, je ne crois pas que l'on soit réduit à notre Nature, mais l'époque est à considérer la Nature comme oppressive (par un subtil mécanisme politico-idéologique, sans que jamais l'on ne s'intéresse vraiment à ce que cela veut dire) pour de vagues notions d'égalité abstraite et générale tirées de l'idéal social pour envahir et gangréner le monde sociétale.

Simplement, l'observation de notre Nature nous ramène à la réalité au-delà des considérations idéologiques : la femme est construite pour recevoir la vie, la porter et la mettre au monde et l'homme ensemencer la femme, la protéger et assoir sa partie de l'éducation de la progéniture via sa perception du monde, plus froide, moins "maternelle". Ces rôles se répartissent naturellement dans toute société ; quelque soit le dogme politique qui gouverne, on ne pourra jamais gommé ce que la femme est et ce que l'homme est. Et pourquoi devrait-on le faire, au juste? Qu'avons-nous à y gagner?

Weininger écrivait qu'un des défis de l'humanité serait de sublimer son sexe et ses désirs (sans lesquels l'on serait libre de raisonner ) pour devenir "une personne" ; mais les sublimer passe par admettre leur existence, ce qu'ils impliquent en terme de différence fondamentale; de rapports de force, de nécessité d'harmonie et non d'en nier ni le pouvoir ni la nature.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 132 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Comme je viens de le dire, je ne crois pas que l'on soit réduit à notre Nature, mais l'époque est à considérer la Nature comme oppressive (par un subtil mécanisme politico-idéologique, sans que jamais l'on ne s'intéresse vraiment à ce que cela veut dire) pour de vagues notions d'égalité abstraite et générale tirées de l'idéal social pour envahir et gangréner le monde sociétale.

Faut-il rappeler la réalité des faits : la domination historique masculine, encore en vigueur au 4 coins du monde, implique que la femme doive se marier obligatoirement (ou soit mariée) entre 14 et 18 ans, et soit privée systématiquement de tout droit à l'éducation, avec pour corrolaire une discrimination conséquente de tous ceux qui ne sont pas mariés (la femme non mariée est une pute et l'homme non marié un pédé).

Tu auras beau avoir la nostalgie d'un tel système tribal encore en vigueur dans nos campagnes il y a seulement quelques générations, rien n'y fera !

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Quel est l'idéal d'égalité aujourd'hui et sur quoi se basent ses revendications ? L'idéal d'égalité aujourd'hui ressemble à un vague concept d'interchangeabilité des sexes noyé dans l'abîme du communautarisme; il n'est plus l'excuse de "la libération de la femme" - non seulement la femme est libre (si l'on considère que la liberté est le droit au salariat et à l'endettement en plus des contraintes liées à sa nature de femme, mais soit) -; alors que défini l'égalité dont on parle aujourd'hui ? Et définir la nature féminine représente t-il une entrave à cette notion d'égalité ? C'est à dire : l'égalité doit-elle se penser au-delà de la nature jusqu'à nier l'existence de cette dernière ?

Modifié par Savonarol
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×