A quel degré méprisez-vous les clochards?

Tu passes à côté de la problématique de ce topic parce que tu n'arrives pas à faire abstraction des ressentis négatifs que tu as envers l'auteur de ce topic.

Dommage.

J'ai jamais dit que c'était négatif comme ressenti... J'ai juste dit que de mon point de vue, il y a une démarche générale que je ne comprends pas et que tu n'es visiblement pas enclunte à nous expliquer. Je pense cela parce que comme le dit feuille, les questions que tu poses et la manièr de les poser est étrange. Et quand on regarde la globailité, on se rend compte que ce n'est pas un cas isolé. Le sujet exact du topic n'a pas un grand intérêt à mon sens. Les réponses seront à peu près évidentes. Tout comme sur le sujet précédent. Mais tu aimes prendre le contrepied et émettre le propos inverse de ce qu'on pense intuitivement au départ.

C'est une réthorique huilée qui semble nous être proposée. Je pose la question, laisse l'avis intuitif prendre le dessus, et prends le contre pied. Il y a un shéma clair, et je ne me prèterai pas au jeu parce que les seuls objectifs que j'imagine, je ne les cautionnent pas. Mais n'ayant pas de certitude, je te laisse encore le bénéfice du doute... tout petit le doute ceci dit...

Je répond bien sûr à quelqu'un en fonction de ma manière de le sentir... Et toi, je désolé, mais je ne te sens pas...

Tiens, justement. En revenant des Restos du Coeur ce matin, j'en parlais avec mes pote. Ayant été moi-même SDF, mais par chance, durant une très courte période, je sais combien c'est difficile.

La rue est une expérience ultra difficile mais au combien salutaire... ça donne la motivation de se sortir les doigts du culs.

Par contre, je ne comprends pas comment on peut rester dans cette situation durant des semaines, voir des mois. Ceux qui trainent dehors durant des semaines c'est qu'ils ne se donnent pas les moyens de sortir de la rue.

Cela dit, c'est aussi dans la rue que j'ai trouvé mes meilleurs et potes. Ceux que j'appelle réellement, mes amis.

Tiens, justement. En revenant des Restos du Coeur ce matin, j'en parlais avec mes pote. Ayant été moi-même SDF, mais par chance, durant une très courte période, je sais combien c'est difficile.

La rue est une expérience ultra difficile mais au combien salutaire... ça donne la motivation de se sortir les doigts du culs.

Par contre, je ne comprends pas comment on peut rester dans cette situation durant des semaines, voir des mois. Ceux qui trainent dehors durant des semaines c'est qu'ils ne se donnent pas les moyens de sortir de la rue.

Cela dit, c'est aussi dans la rue que j'ai trouvé mes meilleurs et potes. Ceux que j'appelle réellement, mes amis.

peut etre une piste la ...

http://www.psychomedia.qc.ca/sante-mentale/2011-11-26/personnes-sans-domicile-fixe-ile-de-france

Je ne ressens pas du mépris pour ce type, je ressens plutôt du mépris pour moi qui ne sais ou ne veux pas faire quelque chose pour l'aider (à part donner une pièce de temps en temps).

C'est louable. Bel exemple.

Par contre, je ne comprends pas comment on peut rester dans cette situation durant des semaines

Plusieurs souffrent de problèmes de santé mental. À Montréal, on estime à 40% le nombre de sans-abris ayant des problèmes de santé mentale sévère. Ça fait bobo.

Et toi ?

Ca dépend! Et toi?

http://www.psychomedia.qc.ca/sante-mentale/2011-11-26/personnes-sans-domicile-fixe-ile-de-france

Pour un tiers oui; mais il reste les deux tiers restant.

Tiens, justement. En revenant des Restos du Coeur ce matin, j'en parlais avec mes pote. Ayant été moi-même SDF, mais par chance, durant une très courte période, je sais combien c'est difficile.

La rue est une expérience ultra difficile mais au combien salutaire... ça donne la motivation de se sortir les doigts du culs.

Par contre, je ne comprends pas comment on peut rester dans cette situation durant des semaines, voir des mois. Ceux qui trainent dehors durant des semaines c'est qu'ils ne se donnent pas les moyens de sortir de la rue.

Cela dit, c'est aussi dans la rue que j'ai trouvé mes meilleurs et potes. Ceux que j'appelle réellement, mes amis.

A te lire, il faudrait encourager tous les jeunes à devenir SDF pour recevoir une "vrai leçon de vie". Moi aussi je ne comprends pas pourquoi il y a des pauvres et des malades dans le monde. :gurp:

J'ai jamais dit que c'était négatif comme ressenti... J'ai juste dit que de mon point de vue, il y a une démarche générale que je ne comprends pas et que tu n'es visiblement pas enclunte à nous expliquer. Je pense cela parce que comme le dit feuille, les questions que tu poses et la manièr de les poser est étrange. Et quand on regarde la globailité, on se rend compte que ce n'est pas un cas isolé. Le sujet exact du topic n'a pas un grand intérêt à mon sens. Les réponses seront à peu près évidentes. Tout comme sur le sujet précédent. Mais tu aimes prendre le contrepied et émettre le propos inverse de ce qu'on pense intuitivement au départ.

C'est une réthorique huilée qui semble nous être proposée. Je pose la question, laisse l'avis intuitif prendre le dessus, et prends le contre pied. Il y a un shéma clair, et je ne me prèterai pas au jeu parce que les seuls objectifs que j'imagine, je ne les cautionnent pas. Mais n'ayant pas de certitude, je te laisse encore le bénéfice du doute... tout petit le doute ceci dit...

Je répond bien sûr à quelqu'un en fonction de ma manière de le sentir... Et toi, je désolé, mais je ne te sens pas...

Ton post commence par "je n'ai jamais dit que c'était négatif comme ressenti" et finit par "je ne te sens pas". Contradiction quand tu nous tiens....

Maintenant le topic ne porte pas sur les méthodes de vilaine. Si tu veux parler de ça, tu peux le faire dans mon topic dédié (en présentation), je serais ravie de te répondre là-dessus et j'espère un jour, avoir une place dans ton coeur à défaut d'y règner.

" Dans ma famille, les animaux domestiques n'étaient ni des chiens, ni des chats, ni des oiseaux; dans ma famille, les animaux domestiques, c'étaient les pauvres. Chacune de mes tantes avait le sien, personnel et intransmissible, qui venait chez mes grands-parents, une fois par semaine, chercher, avec un sourire reconnaissant, sa ration de vêtements et de nourriture.Outre qu'ils étaient incontestablement pauvres (si possible pieds nus, pour pouvoir être chaussés par leurs maîtres; si possible en haillons, pour pouvoir porter de vieilles chemises qui échappaient ainsi à leur destin naturel de chiffons; si possibles malades, afin de recevoir un tube d'aspirine), les pauvres devaient avoir d'autres caractéristiques indispensables : aller à la messe, faire baptiser leurs enfants, ne pas boire, et, surtout, demeurer orgueilleusement fidèles à celle de mes tantes à qui ils appartenaient. Je crois revoir un homme couvert de somptueuses guenilles, ressemblant à Tolstoï y compris dans la barbe, répondre, outré et superbe, à une de mes cousines distraites qui nsistait pour lui offrir un pull dont aucun de nous ne voulait : — Je ne suis pas votre pauvre; je suis le pauvre de Mademoiselle Teresinha.Le pluriel de "pauvre" n'était pas "pauvres". Le pluriel de "pauvre", c'était "ces gens-là". (…) "

Antonio Lobo Antunes, extrait de Nos pauvres,

Ca dépend! Et toi?

Comme certains ici, je suis gênée par le postulat de base, à savoir qu'il semble inévitable qu'il y ait un degré, quel qu'il soit, de mépris.

Et j'ai rarement vu des SDF "puant l'urine, la bière et en haillons".

Sinon, ce que j'en pense, c'est que c'est un parcours de vie et à ce titre je n'ai rien à juger.

Outre un regard, un sourire, si je donne de l'argent, il ou elle en fait ce qu'il veut, strictement sans que la "morale" vienne pointer le bout de son nez.

Je ne suis pas assez généreuse, courageuse, altruiste pour m'investir réellement à leur côté, ni pour que cela m'empêche de dormir, mais ce qui est sûr, c'est que je vois une personne et pas autre chose.

Et toi ?

Je préfère offrir mon aide que mon fric (même si j'en ai beaucoup, sans prétention).

Je préfère offrir mon temps qu'une pièce de monnaie.

( radine )

Je préfère offrir mon aide que mon fric (même si j'en ai beaucoup, sans prétention).

Je préfère offrir mon temps qu'une pièce de monnaie.

Pourquoi pas d'argent, c'est une aide aussi !

Tu le fais ?

Tu offres de ton temps ?

Mais ce n'était pas la question initiale.

Que penses-tu, toi, des SDF ?

( radine )

Je propose que l'on intègre ce critère dans le système de notation des membres.

Pourquoi pas d'argent, c'est une aide aussi !

Tu le fais ?

Tu offres de ton temps ?

Mais ce n'était pas la question initiale.

Que penses-tu, toi, des SDF ?

Les SDF c'est comme les gosses, tu leur donnes une main, ils te prennent le bras. Je préfère offrir mon aide, mon temps, mon sourire, car ça, n'a pas de valeur. Mon fric, je le claque dans l'immobilier. (J'achète des apparts et des maisons).

Je pense que bp de SDF n'ont que ce qu'ils méritent: à savoir rien. Et qu'ils devraient remercier d'avoir le plus des cadeaux, la vie.

Ben voilà, nous sommes fixés...

je me garderais bien de juger ou de mépriser un SDF,nul ne sait ce que le futur lui réserve..., et puis nous avons une société tellement pourrie par le fric , j,en ai connu qui avait beaucoup et qui du jour au lendemain se sont retrouvé dans une merde noir, perte de situation=perte du logement= divorce= ne plus voir ses enfants,d,ailleurs notre systéme fiscal est un bon producteur de misére.

j,ai d,ailleurs plus de respect pour un *clochard* que pour un chômeur qui cherche du taf avec un 12m/m

Mon mépris à l'égard des clochards va jusqu'à leur donner un casse croute ou une pièce, tout dépend des circonstances.

Certains on "choisit" la rue, d'autres s'y sont retrouvés sans rien demander. Tout peut se passer très vite : Endetté, licencié et la rue n'est pas loin. Dans un cas comme dans l'autre, il ne faut pas leur jeter la pierre mais plutôt les aider comme on peut.

Je ne méprise pas les clochards, mais par contre je les distingue des SDF. Disons que pour moi, un SDF, c'est quelqu'un qui s'est retrouvé à la rue pour des raisons économiques ne lui permettant pas l'accès à un logement dans l'immédiat. Il y a d'ailleurs des SDF qui travaillent. Tous ne sont pas dans des foyers faute de place, et parfois aussi parce que l'ambiance y est trop infernale, du coup ils préfèrent autant camper dans les bois. Quant aux clochards, je les vois plutôt dehors pour des raisons qui relèvent de problèmes psychologiques, lesquels ont pu commencer après un choc affectif dans la vie, ou bien par une enfance détériorée, ce qui va la plupart du temps avec un alcoolisme chronique. Quand on écoute ces derniers clochards, on se rend compte qu'ils sont antisociaux, que ce sont eux qui méprisent les gens qu'ils considèrent comme des trous du cul, des soumis, tout autant qu'ils méprisent le confort de leur maison et la propreté qu'ils y assimilent, tandis que les SDF malgré eux ne demanderaient pas mieux d'avoir un toit. C'est triste parce que les terribles conditions de vie de certains SDF finissent par les annihiler pour en faire peu à peu des clochards à vie. J'avais entendu un psychiatre dire que la rue était le premier hôpital psychiatrique, je pense que le problème du clochard est là : c'est un malade qui rejette la société et se replie sur lui même, se détruisant à petit feu à l'alcool, ce qui n'est bien entendu pas de sa faute. Pourquoi mépriser les clochards, donc ?

Un type de 55-60 ans m'a demandé l'autre jour une cigarette. Je le lui ai donné. Je suis repassé devant lui et je lui ai donné un billet de 20 en lui disant que c'était pour aller s'acheter des clopes. J'ai horreur de voir la misère. Tous les gens de la rue ne sont pas des poux.

#pigeon