Aller au contenu

De l'étude de la philosophie

Noter ce sujet


Dompteur de mots

Messages recommandés

Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

j'aime asse bien cette définition.

La philosophie n’est pas un savoir, ni ensemble de connaissances, mais une démarche de réflexion sur les savoirs disponibles1. Ancrée dès ses origines dans le dialogue et le débat d'idées, elle peut se concevoir comme une activité d'analyse, de définition, de création ou de méditation sur des concepts.

et pour moi c'est bien se que vous avez fait en apportant votre point de vue.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

« De l'étude de la philosophie »

Cela serait déjà bien, si on apprenait à penser de façon rationnelle et pragmatique en veillant à ce que les émotions qui nous animent n’influent pas ; pour ne pas nous amener à imaginer des concepts stupides qui, lorsqu’ils sont mis en application, peuvent porter atteinte à notre bien être et au devenir de notre espèce.

Certains concepts, par exemple, qui :

-participent à l’organisation de notre Société et nous amènent à gaspiller de façon éhontée les ressources de notre Planète qui pourtant, pour certaines, ne sont pas renouvelables,

-conduisent à une surpopulation entraînant la disparition des autres espèces pourtant indispensables au maintien du charme et de la beauté de notre Planète. Il suffit de contempler le regard émerveillé des enfants dans un zoo pour s’en convaincre,

-etc.

Je te rejoins dans le triste constat du sort de notre planète et ses occupants...

Cependant, je te trouve contradictoire dans la première partie de ton intervention, nolibar.

Veiller à ce que les émotions qui nous animent n'influent pas... tout en évoquant l'atteinte à notre bien être par nos décisions même. Voilà tout un paradoxe. Aussi, j'ai deux questions :

Notre bien être n'est-il pas dépendant des émotions qui nous animent ?

Exclure les émotions de notre pensée, ne serait-ce pas sonner le glas de la pensée ?

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Je ne crois pas que l'enseignement permette d'atteindre des sommets, d'ailleurs cette idée de sommet est précisément une belle démonstration de l'égarement produit par toutes les formes d'éducation. Je me demande bien de quel sommet il pourrait s'agir, il me semble le contraire, je ressens l'utilité, le besoin suprême, intense, de me rapprocher du sol, d'y coller mon oreille avec délicatesse, de plonger ma tête dans les vases d'une rivière, de me mettre nu sur un rocher fouetté par les vents.

Je pense que je me suis perdu lorsque je marchais vers ces crêtes, les yeux rivés vers des aiguilles dont je pensais qu'elles étaient plantées dans ma chair et que je devais les retirer froidement, il n'y avait qu'une seule façon de le faire, c'était de monter, monter, monter toujours plus haut, afin de me sentir au-dessus, mais au-dessus de quoi ? Au-dessus de qui ?

Plus je remplissais mes coffres de cette poussière de connaissance, et plus je sentais on âme se vider.

Je ne crois pas à une connaissance qui se laisse entasser dans nos crânes, comme notre argent dans nos coffres, je ne crois pas à la connaissance qui se communique d'homme à homme, Je ne crois pas à la connaissance qui nourrit l'esprit et le satisfait en le faisant roter à longueur de journée sur lui-même.

Philosopher, réfléchir, raisonner, c'est mieux que rien n'est-ce pas ? Mais ça ne mène pas loin, ça réconforte, ça rassure, ça pète dans les vents.

La connaissance est partout, tout autour de nous, elle nous touche, elle n'est pas maîtrisable, pas stockable, elle n'est pas à posséder, elle ne peut que nous traverser. et que lui-disons nous ? "Laisse-moi tranquille, je ne suis pas disponible, c'est l'heure pour moi de philosopher..."

C'est sublime !

Merci...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

C'est sublime !

Merci...

De rien, je pensais à vous en l'écrivant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Non, ce n'en est pas, ou je ne sais ce que vous considérez comme de la philosophie, dans ce cas et si vous aviez raison, aller se soulager dans les toilettes est encore de la philosophie.

Je n'y vois pas d'inconvénient, pourquoi pas, cela ne me concerne pas, j'utilise les mots que je crois être les plus indiqués pour communiquer, mais je ne crois pas aux mots pour communiquer sur les "choses" essentielles. Les termes ne sont que des enveloppes, cela dépend de ce qu'elles contiennent.

Je marche dans les mêmes pas que vous quant aux enveloppes... j'aime particulièrement les décorer afin que s’amplifie le mystère de leur contenu. Cela m'est reproché bien souvent... Tu joues sur les mots, me dit-on.

Moi, je joue avec, en vrai.

Et tout ceci ne s'étudie pas. Cela peut être soumis aux analystes les plus rigoureux mais, c'est que l'analyste y perd en restant figé au passé !

Ici et maintenant, l'étude n'a aucune place.

De rien, je pensais à vous en l'écrivant.

Ou vous pensiez à vous pensant à moi...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Je marche dans les mêmes pas que vous quant aux enveloppes... j'aime particulièrement les décorer afin que s’amplifie le mystère de leur contenu. Cela m'est reproché bien souvent... Tu joues sur les mots, me dit-on.

Moi, je joue avec, en vrai.

Et tout ceci ne s'étudie pas. Cela peut être soumis aux analystes les plus rigoureux mais, c'est que l'analyste y perd en restant figé au passé !

Ici et maintenant, l'étude n'a aucune place.

Ou vous pensiez à vous pensant à moi...

Tout à fait.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Je te rejoins dans le triste constat du sort de notre planète et ses occupants...

Cependant, je te trouve contradictoire dans la première partie de ton intervention, nolibar.

Veiller à ce que les émotions qui nous animent n'influent pas... tout en évoquant l'atteinte à notre bien être par nos décisions même. Voilà tout un paradoxe. Aussi, j'ai deux questions :

Notre bien être n'est-il pas dépendant des émotions qui nous animent ?

Exclure les émotions de notre pensée, ne serait-ce pas sonner le glas de la pensée ?

« Notre bien être n'est-il pas dépendant des émotions qui nous animent ? »

Oui ! Mais si notre bien être dépend de nos émotions, celles-ci dépendent de la qualité des choix que nous faisons et donc de l’intelligence et de la lucidité que nous mettons à les faire.

Or chacun sait qu’émotions et lucidité ne sont que très rarement compatibles.

« Exclure les émotions de notre pensée, ne serait-ce pas sonner le glas de la pensée ? »

Lorsque je parle des émotions, je sous entend celles qui portent atteinte à notre lucidité et donc à la qualité des choix que nous faisons.

Il suffit d’observer l’organisation de notre Société avec ses incohérences qui sont à l’origine de la pagaille qui l’anime pour comprendre de la nécessité qu’il y a à faire preuve de beaucoup plus de lucidité dans les choix que nous faisons.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

C'est plus clair et moins paradoxal. Je te remercie

Cependant, cela semble foupoudav** !

Nous sommes ici dans un cercle vicieux puisque l'Homme réagit, avec ses émotions donc, aux conditions extérieures qui le fragilisent (Météo par exemple)... Pour faire taire ses émotions et donc sa fragilité, il s'applique justement avec lucidité à exercer un contrôle sur ces conditions extérieures. Or, puisqu'il n'y parvient pas (comment contrôler un tsunami, par exemple ?) il réagit à nouveau émotionnellement, etc. etc.

Alors voilà, ce serait bien d'apprendre à penser... non pas de façon rationnelle et pragmatique pour user de lucidité, car nous savons très bien le faire, mais plutôt d'apprendre à penser que nous sommes périssables.

Est-ce que l'étude de la philosophie permettrait une telle acceptation ? Jocker.

Est-ce que la philosophie permettrait une telle acceptation ? Possiblement...

**Foupoudav = Foutu, pourri d'avance.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

la contradiction contamine la pensée rationnelle, nos pragmatismes en sont remplis.

Comme il s'agit le plus souvent de mécanismes contradictoires invisibles, ils ne nous procurent que très peu de gêne.

Nous ne savons pas penser, tout simplement.

Ce que nous appelons "penser" est un processus flou et informe.

Ce que nous appelons raison est folie.

Modifié par Leveilleur
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

la contradiction contamine la pensée rationnelle, nos pragmatismes en sont remplis.

Comme il s'agit le plus souvent de mécanismes contradictoires invisibles, ils ne nous procurent que très peu de gêne.

Nous ne savons pas penser, tout simplement.

Ce que nous appelons "penser" est un processus flou et informe.

Ce que nous appelons raison est folie.

Nous ne savons pas penser, quoi ?

:hi:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Alors voilà, ce serait bien d'apprendre à penser... non pas de façon rationnelle et pragmatique pour user de lucidité, car nous savons très bien le faire, mais plutôt d'apprendre à penser que nous sommes périssables.

Grossière erreur selon moi !

Car il suffit d’observer l’organisation de notre Société pour constater qu’il n’en est rien…

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 187 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Sur ce sujet j'en reviens à un propos qui m'avait interpellé.

A savoir que parfois, la philosophie est présentée comme l'art de penser par soi même.

Et c'est amusant parce que c'est une présentation que je considère passionnante sur les implications qu'elle recoupe intrinsèquement à la fois sur la pensée et sur la philosophie.

Parce que je trouve cette asertion incomplète.

Selon moi la philosophie recoupe deux aspects :

D'une part, l'ensemble des réflexions philosophiques qui ont été émises dans un contexte particulier par des hommes particulièrement brillants et qui ont pensé plus que nous sur des sujets que nous abordons.

Donc une base de réflexions humaine.

D'autre part, sa philosophie personnelle, celle qu'on se construit au travers de nos parcours de vie qu'ils soient intellectuels, émotionnels, relationnels... et donc notre capacité à affirmer notre moi en rapport à soi même et en rapport à notre environnement.

Et c'est là que c'est intéressant sur les implications en terme de pensée.

On confond totalement l'argumentation qui consiste à prendre position en reprenant pour acquis une position que l'on se forge ou que l'on a acquis des pensées philosophiques qui nous ont précédé avec la Pensée avec un P majuscule.

Parce que la pensée avec un P majuscule nécessite non pas de fermer les horizons mais de les ouvrir, de découvrir d'autres manières de voir les choses depuis les civilisations les plus reculées aux scientifiques les plus pointus en passant par madame Grouchot notre voisine.

Parce que si on fait cet effort de penser, on se rend compte que cela consiste la plupart du temps à être capable de laisser la place au doute lorsqu'il a légitimement une place au doute et à être capable de faire une gymnastique de l'esprit consistant à considérer un problème sur ses différentes facettes.

Alors l'argumentation même si elle est étaillée peut manquer d'un total manque de recul sur cette capacité.

On peut être un grand connaisseur de philosophie et un piètre philosophe comme on peut être un grand monsieur sage d'une grande philosophie personnelle et ne rien entendre en connaissance philosophique.

Philosopher, ce n'est pas tant l'art de penser par soi même que l'art de penser par soi même en s'enrichissant et en interagissant constamment avec ceux qui pensent plus et différemment de nous.

Penser n'est pas débattre ni argumenter.

La plupart du temps, penser c'est sortir de ses a priori.

Et la je vous dis qu'il y a un boulot monumental quand je me ballade sur le forum.

Y compris pour moi cela va sans dire.

Mais bon, je retourne aussi ce miroir.

Certains pensent être des bons penseurs parce qu'ils sont à l'aise dans leurs conclusions sans jamais refaire l'effort intellectuel de les remettre sur la table.

Et donc ils voient les autres comme des idiots.

Alors que cette attitude là est sans doute l'attitude la moins intelligente que je connaisse.

La tolérance, le doute, l'échange, l'empathie, l'humanisme... est la source de toute pensée

Ce qui s'inscrit dans l'intolérance, l'assurance, l'introspection, l'attaque, le communautarisme fermé est la source de beaucoup d'argumentation non pensées et absolument imbéciles.

C'est mon point de vue et quasiment ma seule certitude.

Même si il faut la lisser compte tenu de l'effet négatif qu'elle peut avoir sur les autres lorsque moi meme je la présente comme une vérité.

On aime pas la vérité de l'autre... puisqu'on a cet ego de penser avoir mieux pensé que les autres...

D'ailleurs je suis toujours épaté de propos naifs de personnes qui abordent des sujets de fonds avec une réflexion balbutiante en présentant leur conclusion avec une logique élémentaire et fausse à la fois.

Un exercice que de penser... voire une philosophie de vie...

On a tous nos limites et c'est bon de les connaître.

Ce n'est pas mal non plus d'être capable de s'émerveiller devant la puissance d'un raisonnement une fois qu'on a fait cette longue route de le comprendre.

Même quand on est qu'un randonneur sur un sentier difficile et qu'on atteind le sommet proposé, on peut s'émerveiller de celui qui a défriché la route.

S'émerveiller est l'autre moteur de la pensée.

C'est chaud une pensée.

Dans le même temps, on peut juste rechercher la relation humaine pour ce qu'elle est et masquer nos pensées, les confronter par souci d'affirmation ou par provocation ou encore les échanger comme une source d'information, comme un apport et un don et comme un thermomètre de la "pensée générale"

J'espère que l'humanisme progressera parce que notre société mes amis ne pense plus, elle se confronte.

En amont, on argumente avant de penser.

Modifié par zenalpha
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Selon moi la philosophie recoupe deux aspects :

D'une part, l'ensemble des réflexions philosophiques qui ont été émises dans un contexte particulier par des hommes particulièrement brillants et qui ont pensé plus que nous sur des sujets que nous abordons.

Donc une base de réflexions humaine.

Oui mais sans oublier que ce n'est pas par la quantité produite que l'on fait la démonstration d'avoir penser utile, des gens qui ont pensé plus que nous, il y en a plein sans doute, mais je persiste dans mon sentiment que c'est beaucoup de bruit pour ne rien dire d'essentiel, lorsque j'essaie de me souvenir de ce qu'ils m'ont apporté de réellement important, il ne me remonte pas grand-chose.

D'autre part, sa philosophie personnelle, celle qu'on se construit au travers de nos parcours de vie qu'ils soient intellectuels, émotionnels, relationnels... et donc notre capacité à affirmer notre moi en rapport à soi même et en rapport à notre environnement.

Notre capacité à affirmer notre "moi" ? Telle serait donc le centre du jeu ?

Boudieu ! On n'est pas sorti de la merde.

Et c'est là que c'est intéressant sur les implications en terme de pensée.

On confond totalement l'argumentation qui consiste à prendre position en reprenant pour acquis une position que l'on se forge ou que l'on a acquis des pensées philosophiques qui nous ont précédé avec la Pensée avec un P majuscule.

Parce que la pensée avec un P majuscule nécessite non pas de fermer les horizons mais de les ouvrir, de découvrir d'autres manières de voir les choses depuis les civilisations les plus reculées aux scientifiques les plus pointus en passant par madame Grouchot notre voisine.

J'ai bien peur que penser avec un grand "P" ne connaisse pas beaucoup d'effets sur l'horizon, cet horizon je l'entends murmurer qu'il faudrait apprendre à faire autrement que penser pour parvenir à l'approcher. "Sentir" ou "sur-sentir" lui conviendrait mieux dit-il...

Parce que si on fait cet effort de penser, on se rend compte que cela consiste la plupart du temps à être capable de laisser la place au doute lorsqu'il a légitimement une place au doute et à être capable de faire une gymnastique de l'esprit consistant à considérer un problème sur ses différentes facettes.

Oui en musique improvisée comme dans le tir à l'arc "parfait", le travail consiste à cesser de penser.

Alors l'argumentation même si elle est étaillée peut manquer d'un total manque de recul sur cette capacité.

On peut être un grand connaisseur de philosophie et un piètre philosophe comme on peut être un grand monsieur sage d'une grande philosophie personnelle et ne rien entendre en connaissance philosophique.

Avec le bon recul, on apprend à se taire, ce qui est mieux me semble t-il.

Nous ne savons pas penser, quoi ?

:hi:

Cela me semble une évidence. Comme ce que nous savons faire, nous le faisons généralement pas.

Modifié par Leveilleur
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

j'ai l'impression que tu confond philosophie qui est l'exercice de pensé et la spiritualité qui est l'exercice inverse.

l'un crée le monde quand l'autre apprend à s'en détacher toutefois on ne peut se détacher d'un monde qui n'aurait pas été créé et on ne peut pas créer sans se détacher du monde, les deux exercice semble pour moi complémentaire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

j'ai l'impression que tu confond philosophie qui est l'exercice de pensé et la spiritualité qui est l'exercice inverse.

l'un crée le monde quand l'autre apprend à s'en détacher toutefois on ne peut se détacher d'un monde qui n'aurait pas été créé et on ne peut pas créer sans se détacher du monde, les deux exercice semble pour moi complémentaire.

Je suppose que cela s'adresse à moi....

C'est bien ce que je dis, vous m'avez compris, si l'on ne les confond pas, si l'on ne les fait fusionner, l'un comme l'autre sont creux et stériles.

Quel organe de mon corps mène sa vie de façon séparée ?

Modifié par Leveilleur
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

Je suppose que cela s'adresse à moi....

C'est bien ce que je dis, vous m'avez compris, si l'on ne les confond pas, si l'on ne les fait fusionner, l'un comme l'autre sont creux et stériles.

Quel organe de mon corps mène sa vie de façon séparée ?

en effet je m'adressais plus particulièrement à vous.

j'avais eu le sentiment que vous privilégiâtes l'un au détriment de l'autre.

par contre si mon cœur et mon cerveau fonctionne de concert j'ai un peu plus de mal à comprendre la notion de penser et ne pas penser en même temps d'ou ma vision plus alternative.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

en effet je m'adressais plus particulièrement à vous.

j'avais eu le sentiment que vous privilégiâtes l'un au détriment de l'autre.

par contre si mon cœur et mon cerveau fonctionne de concert j'ai un peu plus de mal à comprendre la notion de penser et ne pas penser en même temps d'ou ma vision plus alternative.

Je ne suis pas sûr du sens que vous donnez au mot "cœur", mais si mon interprétation est bonne, ma réponse sera celle-ci:

Premier pôle : penser

Second pôle : agir, ou ce qui se fait lorsque la pensée se réduit ou cesse, je parle ici non de la pensée en générale qui est impossible à stopper puisqu'elle est directement une fonction cérébrale, mais de l'acte de penser ou de réfléchir si vous préférez.

Troisième pôle : est une association de la pensée qui n'est pas un raisonnement ou une réflexion, et de ce qui se fait lorsque ce n'est pas un acte décidé et conçu dans le mode du "penser".

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 187 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Oui mais sans oublier que ce n'est pas par la quantité produite que l'on fait la démonstration d'avoir penser utile, des gens qui ont pensé plus que nous, il y en a plein sans doute, mais je persiste dans mon sentiment que c'est beaucoup de bruit pour ne rien dire d'essentiel, lorsque j'essaie de me souvenir de ce qu'ils m'ont apporté de réellement important, il ne me remonte pas grand-chose.

Gné ?

L'histoire de la philosophie et des apports des philosophes réduite à du bruit....

Ah ah ah ah ... tchoum !

Voila ce que ta pensée m'inspire comme enseignement.

Je me replonge dans la philosophie et les sciences si tu le permets...

Notre capacité à affirmer notre "moi" ? Telle serait donc le centre du jeu ?

Boudieu ! On n'est pas sorti de la merde.

Vu ce que tu apprends des philosophes, doti pas rester grand chose pour toi même en effet...

ça se voit.

Avec le bon recul, on apprend à se taire, ce qui est mieux me semble t-il.

J'en déduis que tu n'as donc pas encore le bon recul pour ne pas être en accord avec ta propre conclusion...

Tristes tristes toutes ces contradictions sans le début de commencement d'intérêt...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Gné ?

J'en déduis que tu n'as donc pas encore le bon recul pour ne pas être en accord avec ta propre conclusion...

Tristes tristes toutes ces contradictions sans le début de commencement d'intérêt...

Cela est bien déduit, je n'ai pas encore le bon recul, mais j'y travaille.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

j'ai du mal à comprendre votre propos, l'esprit est lui contemplatif et permanent ce qui n'est pas le cas de la pensé ou de l'action.

l'esprit peut ne pas penser et/ou ne pas agir. on peut pensé sans agir et agir sans pensé. mais aussi l'esprit peut faire pensé et agir de concert. on s'en rend compte quant on conduit par exemple.

l'esprit est connecté au corps et ressent à travers les sens mais il peut aussi s’en détacher, lorsque l'on dors par exemple ou que l'on médite.

la pensé et la transformation de ce que l'esprit ressent en mots, en son, parce qu'il les entends comme il transforme la vision en image parce qu'il voie et plus difficilement avec les autre sens qui sont plus ou moins développé.

ce que l'esprit ressent à travers les sens est ce qui forme l'émotion.

la réflexion est ce que l'esprit transpose dans un miroir analysant les émotions dont il c'est nourrit les re transformant en pensé ou en acte, ceux ci étant de nouveau perçu dans le miroir et ainsi de suite forment ce que l'on appel la réflexion dans une boucle continuel et cyclique.

le raisonnement étant le pluriel ou le résultat de la réflexion du son donc de la pensé qui re sonne.

on peut effectivement comme vous le dite, pensé que la pensé, qui est une transcription du son, donc d'une vibration, est une forme d'action déplaçant de la matière ou de l'énergie ce qui reviens quasiment à la même chose.

mettre cette énergie en mouvement revient à créer, l'esprit crée donc par la pensé comme il crée par le mouvement du corps mais c'est toujours l'esprit qui crée, il crée aussi par la vision qui est à l'instar de la pensé une vibration non de son mais de lumière qui peut au final se confondre avec la pensé puisqu'au fond ce n'est toujours qu'une vibration.

tout est vibration qu'il soit perçu en son, en lumière ou en matière, reste à déterminer si l'esprit n'est pas lui même issu d'une autre forme de vibration.

je voie donc la spiritualité comme un processus de détachement des vibrations son, lumière et corps pour rejoindre la contemplation de l'esprit quant la vie sera la mise en mouvement de ces vibrations et dont la philosophie en est l'analyse s'exprimant à travers la vibration son.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×