Ma vision des choses

Est ce que d'aprés vous, certaines personnes souffrent plus que d'autres ?

Je crois qu'à la mort tout le monde a autant souffert dans la vie. Que tout le monde est égaux devant la souffrance, et par conséquent le bonheur.

Je crois aussi qu'on a tous un destin.

Vous en pensez quoi ?

Oui les gens sont inégaux face à la souffrance, d'une part, nous n'y sommes pas confronter également, et d'autre part d'un individu à l'autre, nous n'avons pas la même sensibilité ou la même résilience!

en ce qui concerne l'approche de la mort, je t'invite ici

La souffrance est tellement subjective... Antoine vient de perdre ton frère dans un accident de la route et Adrien vient de se faire larguer par cette fille avec qui il sortait depuis 2 ans. Ces souffrances semble disproportionnées et pourtant peut être qu'Antoine avait été violé par son frère lorsqu'il était petit, et peut être qu'Antoine s'était complétement investi dans sa relation au point de lâcher son appartement et d'envisager de faire un enfant...

Celui qui n'a jamais souffert peut s'évanouir en se retournant un ongle alors que celui qui a vu mourir ses frères d'armes au combat peut mieux encaisser la douleur.

Une souffrance que j'ai vécue ?

Perdre un enfant !

Je vous promets qu'on a du mal à s'en relever !!!

Espérons que tu te trompe, car comme je n'ai encore jamais souffert de la vie, je ne puis qu'espérer une très longue vie parsemée de petites souffrances ou alors je vais devoir tout croiser d'un coup.

T'as quel age si c'est pas indiscret ?

26 ans.

Les souffrances font malheureusement partie de la vie, certaines personnes souffrent plus que d'autres et cette réalité est vraiment injuste, et plus réellement la vie est injuste

La souffrance est tellement subjective... Antoine vient de perdre ton frère dans un accident de la route et Adrien vient de se faire larguer par cette fille avec qui il sortait depuis 2 ans. Ces souffrances semble disproportionnées et pourtant peut être qu'Antoine avait été violé par son frère lorsqu'il était petit, et peut être qu'Antoine s'était complétement investi dans sa relation au point de lâcher son appartement et d'envisager de faire un enfant...

Celui qui n'a jamais souffert peut s'évanouir en se retournant un ongle alors que celui qui a vu mourir ses frères d'armes au combat peut mieux encaisser la douleur.

bonjour

j'ai aussi vu mourir des frères d'armes . et des êtres cher de ma famille ou des connaissance très proche .je ne saurai dire la différence dans la douleur car , c'est aussi une question de circonstance et de sensibilité personnel et de l'instant d'émotion dans le contexte de l'évènement .

bonne journée

Est ce que d'aprés vous, certaines personnes souffrent plus que d'autres ?

Je crois qu'à la mort tout le monde a autant souffert dans la vie. Que tout le monde est égaux devant la souffrance, et par conséquent le bonheur.

Je crois aussi qu'on a tous un destin.

Vous en pensez quoi ?

Exactement le contraire.

Rien n'est écrit, il n'y a pas de destin,

Et la chance, avoir parfois plus ou moins de chance, sans rapport aucun avec un quelconque mérite, ça existe aussi.

Tout ça c'est les données de base.

Il faut faire avec.

"Y'en aura toujours qui seront "plus égaux" que d'autres !" (Coluche)

On a pu dire aussi que la chance, il faut la provoquer, et c'est pas complètement faux.

(On n'est même pas quitte de ne rien faire ni de jouer les victimes du sort !)

Je pense que, dans l’absolu, tous les comportements et les sentiments qui m’animent sont le produit d’un nombre incommensurable de causes/effets dont la première s’est produite avant même le fameux « Big-bang ».

Nobilar, La première personne avec qui je partage l'avis.

Chui convaincu qu'au jour de notre mort, on a tous autant souffert. Ce qui diffère c'est qu'on souffre pas de la même intensité à différentes périodes de la vie.

Une même souffrance serait donc une dotation globale de fonctionnement pour la vie ?

Qu'est-ce que vous avez derrière la tête en affirmant des trucs pareils ?

Un pauvre enfant qui meurt quelques heures après sa naissance aurait autant souffert au total

qu'un autre malheureux emprisonné qui a pu être torturé pendant des mois ou des années ?

Vous dites n'importe quoi.

L'originalité délirante à tout prix n'est pas un argument.

Si on souffre tous pareil, c'est sûrement aussi qu'on est tous heureux pareils ?

Et donc qu'on pense tous pareil,

Et donc qu'on sert tous à la même chose,

Qu'on veut tous les mêmes choses

qu'on a tous les mêmes objectifs ?

ça sert donc à rien qu'on vive si nombreux puisqu'on est tous équivalents ?

Enfin, vous surtout parce que moi j'ai d'autres idées en tête...

Et je souffre pas pareil.

Mais alors, pas du tout.

Par exemple y'a un morceau de Bach qui me fait énormément souffrir.

Il base deux phrases consécutives sur un même ré, alors que

pour qu'il y ait une progression descendante régulière, la première seulement devrait partir de ré

et la seconde de Do dièse.

Je me dis : s'est-il trompé ?

Ou est-ce pour insister... (un peu trop lourdement à mon sens.)

Dire de Bach qu'il s'est trompé ou qu'il est lourd musicalement sont deux choses impossibles.

Alors ?

Cela m'est grand tourment...

Je souffre, et je souffre, et je souffre...

D'un autre côté, si vous vous souffrez énormément de la misère du monde et que grâce à votre action future

elle sera éradiquée totalement, vous méritez plus de vivre que moi avec mon petit problème de demi ton.

Dans ce cas, je vous laisse ma place bien volontiers.

Economie, économie.

Nobilar, La première personne avec qui je partage l'avis.

Chui convaincu qu'au jour de notre mort, on a tous autant souffert. Ce qui diffère c'est qu'on souffre pas de la même intensité à différentes périodes de la vie.

Est-il question d'établir des tables de références afin de pouvoir mesurer le niveau de souffrance ?

Une personne perdant un doigt peut souffrir aunant ou plus qu'une autre qui perd la jambe.

Et les souffrances prénatales, qu'en ferons-nous ?

Et les souffrances post-mortem, qu'en ferons-nous ?

Il est une vérité pour moi, qu'on ne peut évaluer sa propre souffrance, la seule chose qu'il est possible de "toucher" (dans tous les sens du terme), c'est la souffrance ajoutée par la comédia del arte.

Il y a la question de la souffrance et il y a la question du destin.

Le destin... cette prédétermination qui serait écrite à l'avance sur ce qui va nous arriver.

Mon point de vue personnel recoupe celui de Néo dans Matrix.

Néo, crois tu en la destinée ?

Non.

Pourquoi ?

Parce que je ne supporte pas ne pas être aux commandes de ma vie.

Bien sûr et je suis bien placé pour te comprendre...

Il faut bien comprendre que l'on nous place dans des cases, que nos actions passées ont des répercussions dans le présent comme dans l'avenir, que les épreuves et les parcours sont différents de l'un à l'autre.

Et ce que je crois, c'est qu'il faut provoquer les choses, les prendre en main, comprendre que la souffrance est relative comme cette femme condamnée à mourrir et privée de quasiment tous ses sens dont le regard portait un regard illuminé et pétillant sur chaque seconde et chaque détail de sa vie.

Savoir qu'on va mourrir, ça donne aux choses des instantanés d'éternité.

Parce qu'une seule seconde à profiter vaudra toujours davantage qu'une éternité froide et glacée qui passe sans qu'on ne le sache.

Donc non.

La souffrance, certains vont en avoir énormément, d'autres beaucoup.

Certains vont la gérer parfaitement, d'autres pas du tout.

Ce qui compte, ce n'est pas la copie, c'est de tout mettre en oeuvre pour que chaque ligne ait été écrite sans un regret.

Et passer aux commandes de sa vie donne un sens à la vie.

Exit les freins, les peurs, les inhibitions, les convenances, les souffrances.

Le destin des hommes, c'est ce qu'ils en font avec ce qu'il arrive.

Arpenter le chemin compte davantage que le chemin.

zenalpha

« Et ce que je crois, c'est qu'il faut provoquer les choses, les prendre en main, comprendre que la souffrance est relative »

Et pour cela, il faut avoir la volonté et l’intelligence nécessaires qui ne dépendent pas, elles, de notre bon vouloir. Elles dépendent, il me semble, de notre génome et de tous les événements antérieurement vécu…

Blaquière, j'en suis convaincu

zenalpha

« Et ce que je crois, c'est qu'il faut provoquer les choses, les prendre en main, comprendre que la souffrance est relative »

Et pour cela, il faut avoir la volonté et l’intelligence nécessaires qui ne dépendent pas, elles, de notre bon vouloir. Elles dépendent, il me semble, de notre génome et de tous les événements antérieurement vécu…

Je n'en suis pas convaincu pour un sou.

En ce sens , j'ai adoré Bienvenue à Gattaca.

Je te le conseille.

Je n'en suis pas convaincu pour un sou.

En ce sens , j'ai adoré Bienvenue à Gattaca.

Je te le conseille.

Bah ! Pas plus que Spinoza à son époque, je ne crois pas en la possession d’un « libre-arbitre ». Selon mon intuition, pour en posséder un, il faudrait passer outre les lois qui régissent l’Univers et donc être des dieux en quelque sorte…

Libre-arbitre=illusion