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Deux suicides de patron par jour


Constantinople

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Toute manière les français moyens n'aiment ni les riches ni les patrons.

Pourtant quand ils sont au chômage ils attendent sur ces derniers pour se faire embaucher.

Mon patron je suis bien content de l'avoir,

C'est cette vision là que justement les "français moyens" n'aiment peut-être pas. En tout cas, c'est cette conception là, de résumer le travail au "bon vouloir du maître de donner une tâche à accomplir aux pauvres gueux qui ne seraient rien sans lui".

Bref, cette manière unilatérale de considérer l'emploi : le chômeur est bien content de trouver un patron. Parce que le patron n'est pas bien content d'avoir des employés ?

Le principe d'un contrat de travail, c'est tout de même que les deux partis y trouve leur comptent (enfin, plus ou moins, car l'équilibre est loin d'être réel).

Après ce simple constat, on peut s'interroger sur le but social du système basé sur l'entreprenariat : il s'agit de créer une activité économique, de créer des emplois, offrant ainsi la possibilités aux ménages de vivre, de consommer et de payer les impôts nécessaires au fonctionnement de l'état.

Bref, les "patrons" ne sont au final qu'un moyen dans ce système pour créer et superviser l'activité (et investir/s'enrichir dans ce fonctionnement). Mais le but profond, l'intérêt pour la société, c'est tout de même de faire fonctionner l'emploi et la création de biens/services, avant tout pour assurer le fonctionnement de la société et de la population.

Alors que pour un patron, les intérêts seront souvent autres, plus personnels ou orientés vers ceux des actionnaires.

et les suicides des patrons ça ne m'étonne pas ! Quand une entreprise va bien, aucun souci, mais quand elle dégringole, les patrons doivent avoir la boule au ventre en permanence, certains y ont mis toutes leurs économies et certains ne vont pas supporter de dire à leurs employés et à leurs entourage que leur entreprise ne va plus.

Certains. Et certains n'en n'auront rien à foutre.

Tout simplement parce que "patron" n'est pas une espèce, c'est un terme qui rassemble des individus assez différents, nous sommes bien d'accord.

Mais il est vrai que l'on rapporte souvent le terme patron à un archétype précis qui malheureusement existe bel et bien : ceux qui ont investi, mais pas tant que ça, qui n'ont aucune considération pour leurs employés, et qui sont bien davantage privilégié par le système lors de la création de richesse (sans avoir eux même contribué directement à la création de ces richesses, juste en ayant misé sur le travail des autres). Ces patrons là sont loin d'être une exception, même s'ils ne représentent pas tout le panel du patronat. C'est tout du moins souvent eux que l'on entend pérorer dans les médias.

Moi je leur tire le chapeau, bien au contraire car pour se mettre à son compte il faut avoir des couilles.

Tout dépend des conditions. Et puis, c'est beau d'aimer le risque, il faut aussi le comparer à l'investissement physique, parfois pendant des décennies, d'employé qui n'en tirent parfois même pas de quoi subvenir à leurs besoins.

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 347 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)

La question n’est pas de tirer son chapeau comme si on donnait des bons points...

Nous sommes plus en primaire et on aurait de cette caricature grotesque en prime.

Je pourrai moi aussi partir dans un couplet sur le patronat en France et la façon (dont on a aussi que de ne remettre en cause les salariés) mais sincèrement le faire dans ce genre de sujet, l'envie me manque et je sens que l'on veut surtout polémiquer.

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Membre, 57ans Posté(e)
jeua15 Membre 828 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Constantinople le grand syndicaliste ouvrier, alors que les petites gens tombe comme des mouches, il lance un sujet sur le suicide des patrons ouhhhhhhhhhh

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

(...)

Plus impliqués et souvent moins protégés, les chefs d'entreprise en situation de faillite ou fermeture vivent plus intensément que les salariés ces conclusions comme d'insupportables échecs personnels Dans l'opinion publique et médiatique, le chef d'entreprise n'est jamais dépeint comme une victime. Et pourtant, confrontés à une charge de responsabilité plus importante que la plupart des salariés, et mis à rude épreuve par la crise économique, ils seraient, selon les calculs de l'Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux à se suicider chaque jour.

C'est chez les agriculteurs indépendants à leur compte que les taux de suicide sont les plus élevés. Enfermés dans des campagnes, dans des activités adjointe à la solitude, le suicide est l'égal du cancer ou des maladies cardiaques comme première cause de mortalité de cette profession. Que survienne un imprévu majeur, et la santé du chef d'entreprise peut se transformer rapidement en une situation grave. Dans son activité de direction le chef d'entreprise dispose du choix de direction de son environnement, et il est rarement confronté à subir le choc d'un environnement sur lequel il n'a pas de pouvoir.

Un impayé, un contrôle fiscal, un client ou salarié harceleur, la perte soudaine d'un gros client, un accident mortel d'un collaborateur, l'obligation de licencier plusieurs salariés font perdre à l'entrepreneur ses envies, ses moyens et son assurance.En cas d'échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels. Un phénomène d'autant moins visible que les patrons ont tendance à minimiser leurs problèmes de santé.

Les spécialistes de la souffrance au travail considèrent que la souffrance résulte d’un état de domination. Le patron étant le "dominant", il ne peut pas souffrir. Le dirigeant de PME est dans un management de proximité. Lequel se distingue du "management second" en vigueur dans les grandes entreprises.

Les suicides de patrons, et notamment des dirigeants de PME, d'artisans ou de commerçants n'ont jamais été aussi nombreux.Surendettement, dépôt de bilan, licenciements, contrôles fiscaux sont les premières raisons…Le phénomène a pris tellement d'ampleur que de nombreux tribunaux de commerce mettent en place actuellement des cellules psychologiques d'accompagnement à l'échec...

Effectivement, ça concerne avant tout les petits patrons et le secteur agricole vient augmenter les statistiques. L'analyse oublie de mentionner la pression des commanditaires (beaucoup de grands groupes sous-traitent et font du chantage aux PME) et la crise concurrentielle mondialisée donnant lieu à la course au désarmement (réduction du prix de vente par réduction des coûts divers, dont salariaux). Merci la loi du marché !

Le cas des agriculteurs est spécial : ils sont totalement exposés aux variations des cours + à la pression des distributeurs qui veulent toujours acheter plus bas. Ajoutons à cela la complicité des coopératives et la course à l'agriculture intensive qui les rend prisonniers du marché des pesticides, endettés pour rembourser leurs machines et souvent à produire à perte ou (comble) d'être pénalisé par une trop grosse production impossible à écouler à temps. Moralement, beaucoup sont dégoûtés de leur métier mais sont dans l'impossibilité de se reconvertir dans un autre mode de production, isolés, pris à la gorge. Merci la loi du marché !

Les cadres à hauts salaires ont justement la carotte du haut salaire pour tenir, surtout ceux qui gèrent le personnel ou les plans de restructuration (coupage de tête). Mais certains ont aussi des remords. Merci la loi du marché !

=======

Je vais verser une larme.

Tu devrais : ces petits patrons font aussi partie des victimes de l'ultra-libéralisme mondialisé et dérégulé. Ceux qui entreprennent à l'ancienne sont des gens courageux et utiles (ils proposent des emplois de base, concrets) mais le système les pénalise...

Comme il y a plus de salariés (et ex-salariés, sans compter les divers sans emploi), il y a plus de ravages dans ces rangs mais il faut rester solidaire. Une entreprise qui arrive à s'investir dans un autre paradigme que l'actuel, qui propose une économie locale différente et qui marche, c'est un fort espoir social. C'est un contre-choix !

Le taux de suicide chez les surpayés du capitalisme, il est de combien ?

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Membre, Posté(e)
dominoto Membre 115 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L’exercice de fonctions hiérarchiques ou de responsabilités fonctionnelles représente des risques psychologiques liés à la surcharge mentale. Faire face à un faisceau de contraintes économiques et humaines, génère des conditions de travail stressantes, responsables de risques psychosomatiques (maladies cardio-vasculaires, troubles musculo-squelettiques, troubles gastro-intestinaux, états d’anxiété et dépressifs, addictions)...

voir : La prévention des risques professionnels des cadres : http://www.officiel-...=163&dossid=469

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Cela ne touche pas que les patrons, mais tous ceux sur qui on pose une pression. Et notre système va vers une augmentation, à tous les niveaux, de cette pression pour des raisons de gain de productivité ou rentabilité.

Bref, des patrons en sont victimes au même titre que des salariés : vouloir opposé les uns aux autres est absurde.

Mais cela évite de remettre en question les causes réelles, à savoir la philosophie même du système.

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Membre, Posté(e)
beloboy Membre 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est cette vision là que justement les "français moyens" n'aiment peut-être pas. En tout cas, c'est cette conception là, de résumer le travail au "bon vouloir du maître de donner une tâche à accomplir aux pauvres gueux qui ne seraient rien sans lui".

Bref, cette manière unilatérale de considérer l'emploi : le chômeur est bien content de trouver un patron. Parce que le patron n'est pas bien content d'avoir des employés ?

Le principe d'un contrat de travail, c'est tout de même que les deux partis y trouve leur comptent (enfin, plus ou moins, car l'équilibre est loin d'être réel).

Après ce simple constat, on peut s'interroger sur le but social du système basé sur l'entreprenariat : il s'agit de créer une activité économique, de créer des emplois, offrant ainsi la possibilités aux ménages de vivre, de consommer et de payer les impôts nécessaires au fonctionnement de l'état.

Bref, les "patrons" ne sont au final qu'un moyen dans ce système pour créer et superviser l'activité (et investir/s'enrichir dans ce fonctionnement). Mais le but profond, l'intérêt pour la société, c'est tout de même de faire fonctionner l'emploi et la création de biens/services, avant tout pour assurer le fonctionnement de la société et de la population.

Alors que pour un patron, les intérêts seront souvent autres, plus personnels ou orientés vers ceux des actionnaires.

Et alors quel est le problème ? Ou veux tu en venir ?

Quel les patrons s'en mettent plein les poches et qu'ils profitent de ses employés ?

Je rappelle plusieurs choses, les risques le salarié il n'en prend aucun, c'est pas lui qui trouve les marchés, c'est pas lui qui subit la pression des clients, c'est pas lui qui gère l'argent et qui prend les décisions pour emmener la boite dans le bon chemin, et c'est pas l'argent du salarié qui fait fructifier la boite mais l'argent du patron.

Donc si la boite tourne bien, il est normal que ce soit d'abord le patron qui soit récompensé et qui touche le gros du bonus, car au début, il est rare qu'un patron se fasse un salaire au contraire de l'employé et quand ça tourne mal il va pas baisser le salaire de son employé.

L'employé lui est récompensé par des augmentations de salaire et des primes.

Tout dépend des conditions. Et puis, c'est beau d'aimer le risque, il faut aussi le comparer à l'investissement physique, parfois pendant des décennies, d'employé qui n'en tirent parfois même pas de quoi subvenir à leurs besoins.

Il y a en France un salaire minimum qui doit être respecté.

Si le salarié n'est pas satisfait de son salaire, il a plusieurs solutions : Renégocier son salaire, demander son licenciement, partir de lui même.

Un salarié quand il signe un contrat, il est censé savoir ou il rentre et ce qu'il va toucher à la fin du mois.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Et alors quel est le problème ? Ou veux tu en venir ?

Quel les patrons s'en mettent plein les poches et qu'ils profitent de ses employés ?

Les plus grands escrocs sont planqués et sous-traitent pour laisser la sale besogne à d'autres. Regarde un peu le monde pour voir ce qu'il en est des salariés. Mais les grands groupes cherchent à influencer les lois pour pouvoir traiter les employés comme une marchandise en flux tendu.

Je rappelle plusieurs choses, les risques le salarié il n'en prend aucun,

Il y a des lois de protection du travailleur mais le salarié prend de plus en plus de risques à mesure que le travail devient de plus en plus fluctuant et qu'il en a pourtant besoin pour construire sa vie. De plus, son avenir est solidaire de celui de la boîte. Les gens ne sont pas encore des papillons transnationaux : ils travaillent pour payer leur maison, pour l'avenir de leurs enfants, etc...

Comme la tendance est de rendre le travail de plus en plus précaire, les salariés maintenant principalement en CDD ou Interim font un pari.

L'entrepreneur, oui, il fait le travail d'entrepreneur avec les risques et responsabilités que ça comporte. Et avec l'objectif de se payer à mesure.

Donc si la boite tourne bien, il est normal que ce soit d'abord le patron qui soit récompensé et qui touche le gros du bonus, car au début, il est rare qu'un patron se fasse un salaire au contraire de l'employé et quand ça tourne mal il va pas baisser le salaire de son employé.

L'employé lui est récompensé par des augmentations de salaire et des primes.

Augmentation et primes, c'est souvent au bon vouloir. Quant aux bonus, bien sûr qu'un entrepreneur qui réussit les mérite. Reste le cas des grands groupes, un monde à part, où ces bonus sont totalement débiles, irréels et injustifiés alors que leur politique salariale (ou non salariale, d'ailleurs) est la plus odieuse.

Donc les français moyens ne sont pas systématiquement contre les patrons ou les riches mais ils ont une dent contre la façon de s'enrichir ou la façon d'être patron.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Je rappelle plusieurs choses, les risques le salarié il n'en prend aucun,

C'est vrai, il n'y a aucun métier à risque, aucune répercussion sur la santé pour des boulots payés une misère : ça n'existe pas.

Ensuite, c'est toujours vrai, son travail est anecdotique pour tout à chacun. Le perdre n'a rien de critique lorsque l'on doit subvenir à ses besoins ou à ceux de sa famille.

Effectivement, le salarié ne risque rien, mis à part son avenir, mais ce n'est qu'anecdotique.

c'est pas lui qui trouve les marchés,

Tous les patrons n'ont pas ce rôle, et certains salariés l'ont. Et ce n'est qu'un élément de l'activité, certes indispensable, mais tout autant que d'avoir et de produire le bien ou le service pour ces marchés.

Bref, toujours cette vision par le petit bout de la lorgnette, ne voir qu'une seule facette, et mousser les patrons sur cette partie émergée de l'iceberg. Mais une entreprise est bien plus complexe et ne se résume pas au seul talent et esprit volontariste du patron : un patron sans salariés pour produire, sans salariés pour innover, sans salariés pour amener de nouveaux clients, etc ... n'est rien. C'est l'ensemble qui crée les richesses, pas l'homme en haut de la pyramide.

c'est pas lui qui subit la pression des clients,

Tu plaisantes ? Il y a des tas de salariés qui subissent de plein fouet la pression des clients.

Et qui se retrouvent même parfois en sandwich entre la pression des clients et les directives (parfois stupides ou arbitraires) de leur hiérarchie.

qui prend les décisions pour emmener la boite dans le bon chemin,

Le patron prend des décisions pour emmener la boîte dans un chemin, mais pas forcément le bon.

Déjà parce que l'état de patron ne donne pas automatiquement le talent de stratège ou la connaissance du marché., et qu'un patron autiste qui ne s'entoure pas bien peut tout à fait foncer dans un mur (et entraîner ses employés avec lui). Ensuite parce que dans certains cas, le "bon" chemin est très subjectif et ne sera conforme qu'aux intérêts du patron, des actionnaires , ... et certainement pas des salariés (et encore moins des clients).

et c'est pas l'argent du salarié qui fait fructifier la boite mais l'argent du patron.

Et j'amais l'argent de l'activité ? Non, je dis ça, mais si une boîte ne fonctionne que sur les deniers du patron et pas par son activité, il faut s'inquiéter tout de même.

Bref, c'est bien l'activité de l'entreprise qui la fait fructifier, et l'activité est le résultat de l'ensemble des acteurs de l'entreprise, patron et employés.

Donc si la boite tourne bien, il est normal que ce soit d'abord le patron qui soit récompensé

Donc, si la boîte tourne bien grâce à l'ensemble des acteurs qui la composent, il est normal que tous les acteurs qui la composent soient récompensés.

Il y a en France un salaire minimum qui doit être respecté.

Et qui ne l'est pas par bien des alternatives : contrat à temps partiel, précaires, exploitation de stagiaires, etc ...

Et qui est également très mal vu et remis en cause par nombre de patrons.

Si le salarié n'est pas satisfait de son salaire, il a plusieurs solutions : Renégocier son salaire, demander son licenciement, partir de lui même.

Demander son licenciement ?

On est en loin ! J'en connais pas mal qui ont voulu négocier un licenciement à l'amiable avec leur patron. La réponse est quasi systématiquement la même : vous ne vous plaisez pas ? Démissionnez (en sachant très bien la précarité et donc la pression que cela représente pour le salarié). Par contre, lorsqu'un employeur veut se séparer d'un salarié et qu'il a du mal à constituer des fautes graves ou lourdes, ou si le motif économique n'est pas possibe, là effectivement il n'est pas contre un arrangement.

Un salarié quand il signe un contrat, il est censé savoir ou il rentre et ce qu'il va toucher à la fin du mois.

Comme un entrepreneur lorsqu'il s'engage dans la création d'une activité : il est censé accepter les risques, personne ne le force. Il peut tout à fait être employé et lui aussi choisir allègrement l'emploi et les conditions de travail qu'il souhaite, puisque telle est ta vision absolument réaliste du marché de l'emploi aujourd'hui.

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Que tous les patrons de France fasse la grève deux semaines, un mois, cinq mois et vous verrez qui déniche les clients, qui trouve le capital, le financement, qui prend les risques, qui finalement tient à bout de bras ce pays.

Il n'y a personne d'irremplaçable, c'est vrai. Mais tous ne peuvent être patron, tous n'ont pas l'ambition, le talent, les couilles... sinon nous serions tous des Hugo, Pointcarré, Hayek, Einstein.

Par contre à vous lire je me rend compte qu'un très grand nombre ici ont le talent d'un Hollande, d'un Monntebourg, d'un Sapin ou d'un Vall. On aurait qu'à vous confier les clefs des usines, de la production française et la France détrônerait tous les pays du monde.

Ah mais j'y pense là! Si la France était sous la gouverne des salariés à quoi ressemblerait le Code du travail, le SMIC, les grèves, le PS, le PCF, la gauche, les retraites, la redistribution. Qui déciderait combien vaut la retraite d'un placeur de marchandise sur les tablettes de Carefour, celles d'un ingėnieur chez Aréva? Aurait-elle encore besoin cette France du socialisme et sa pensée magique?

Et Marx? Que ferait-on de Karl hein? Des perchoirs à pigeons dans chacune des communes de France? Faut bien qu'il serve à quelque chose!

Con testeur.

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Membre, Posté(e)
Blatte Membre 3 683 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Que tous les patrons de France fasse la grève deux semaines, un mois, cinq mois et vous verrez qui déniche les clients, qui trouve le capital, le financement, qui prend les risques, (...)

OUAIS ! REVOLUTION !

(...) qui finalement tient à bout de bras ce pays.

Si l'état est intelligent, il prend le relais, et bye bye les patrons :hehe:

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 45 451 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

Tout le monde ne parle pas des mêmes patrons ici. Il y a les patrons des entreprises du CAC40 et les petits patrons de PME. Les 2 ne sont absolument pas comparables ni dans les risques pris, ni dans le rapport au salarié, ni dans le boulot.

Je bosse dans une PME, c'est mon président qui va nous chercher du boulot, c'est lui qui a mis sa baraque en jeu à 50 ans quand il a monté sa boîte et c'est lui qui s'est endetté à titre personnel pour réinjecter de l'argent dans la boîte afin de payer nos salaires, 13ème mois et primes quand l'activité était en baisse.

Par contre quand la boîte va bien, il se fait largement plaisir et il a raison. Et la grande majorité des salariés trouve ça normal.

Il n'a jamais licencié économiquement, il n'a jamais figé les salaires et n'a jamais bloqué les primes.

C'est peut être rare mais c'est un patron en or et quand on a une telle mentalité, se sentir obligé de licencier son personnel et tout perdre est dramatique.

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 347 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)

Je vois même pas pourquoi il y a discussion personne ne souhaite la mort des patrons ...

J'ai l'impression que chacun écrit sa réponse tranquillou mais malgrès les nuances l'esprit est le même.

Tout le monde sait bien qu'il y a différents types de management, de patron, de gestion. L'entreprise c'est un lieu social, y'a des rapports hiérarchique, des fonctions qui peuvent être tenus par plein de gens différents (aussi bien par un patron que par un salarié).

Personne n’est irremplaçable mais tout le monde est utile.

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Membre, Posté(e)
pat2017 Membre 22 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

si un patron se suicide c'est parqu'il est un mauvais patron il na pas su anticiper et a mal géré son entreprise c'est donc de sa faute!la société n a pas besoin de ces mauvais entrepreneurs!ils font aussi le malheur de leurs ouvriers en les foutant a la porte.

je connais bien le petit patronat français!orgueilleux,profiteur et grand jouisseur il n a jamais assez de fric et traite ses ouvriers comme de la merde pour lui ce sont "des petites gens" sans interet

donc perso je ne vais pas verser une larme sur ces gens la!

ils n ont qua devenir caissiers a auchan et vivre avec un petit salaire la ils vont comprendre

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 45 451 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

si un patron se suicide c'est parqu'il est un mauvais patron il na pas su anticiper et a mal géré son entreprise c'est donc de sa faute!la société n a pas besoin de ces mauvais entrepreneurs!

Si un salarié se suicide c'est parce qu'il est un mauvais salarié. Il n'a pas su anticiper et mal géré sa carrière c'est donc de sa faute. La société n'a pas besoin de ces mauvais salariés!

:mouai:

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Si un salarié se suicide c'est parce qu'il est un mauvais salarié. Il n'a pas su anticiper et mal géré sa carrière c'est donc de sa faute. La société n'a pas besoin de ces mauvais salariés!

:mouai:

Tu le dis ironiquement, mais c'est ce qui se lit entre les lignes de certains. Peut-être pas le suicide, certes, mais partir du principe que, contrairement au patron, le salarié est forcément suspect de base d'être mauvais, inintéressé par l'avenir de son entreprise, non-investi hormis par l'intérêt de son salaire.

C'est sur cette base sémantique là qu'on nous vend les patrons qui "portent à eux seuls l'entreprise", et bien souvent - à la limite de la caricature - "contre les salariés", qui ne pensent bien sûr qu'à la faire couler.

Et d'ailleurs, c'est le propos même de ce topic : s'indigner particulièrement sur le suicide des patrons, et non pas également (vis à vis des salariés)

(C'est ce que dénonce à mon avis pat2017, la volonté de faire de ces patrons "plus" que de simples salariés, et pour lesquels il faudrait avoir automatiquement davantage de compassion).

L'article explique que les patrons sont "Plus impliqués et souvent moins protégés" : c'est une généralité totalement fausse.

Bien évidemment, il y en a des tas, des patrons qui vivent leur entreprise (plus que leur vie), et qui se retrouvent réellement dans la mouise lorsqu'elle coule. Mais ce n'est pas le cas de tous, loin de là.

Et, inversement, il existe des tas de salariés bien "plus impliqués" que leur patron dans la vie de l'entreprise. Mathématiquement, il y en a même tout un tas.

Et il y a des tas d'individus, suivant les situations, pour qui il n'y aura aucune protection en cas de "perte" de leur emploi.

Il y a même pire : des gens qui ont un emploi, et ne sont pas "protégés" même avec un salaire ; je pense aux 25% de SDF qui ont en emploi (et à temps plein pour la majorité).

Bref, c'est la volonté de faire deux camps homogènes qui est totalement absurde. Tous les patrons sont loin d'être également investis dans leurs entreprises, et tous les patrons sont loin d'être également dans les mêmes situations lorsque leur entreprise prend l'eau.

Et c'est la même chose chez les salariés, selon leurs situations.

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Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)

Si les patrons sont aussi performent, pourquoi le pays va aussi mal ?

Ah oui je sais, c'est à cause de FH...

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