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Les élèves sont stigmatisés par les mauvaises notes

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Savonarol

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Membre, Posté(e)
Rei Membre 119 messages
Baby Forumeur‚
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La relativité a des limites.

1/20 est plus représentatif d'un manque de travail que d'un "accident" de parcours :hehe:

En l'occurrence si... J'étais en TP avec un mec qui foutait rien, on a passé nos deux heures à discuter ! Mais c'était il y a longtemps ça, la sixième remonte à longtemps !

Donc je confirme que les accidents peuvent arriver ! :p

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Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 195 messages
Maitre des forums‚
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A mon avis, le danger c'est de construire un monde plein de stigmatisés sans cervelles.

:bo: :bo: :smile2:

J'ai bien peur que ça ne soit déjà en marche.............mais de toute évidence, le gvt travaille à faire en sorte qu'on ne puisse pas s'en rendre compte....

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

j'ai aussi eut un conseil de discipline.....lol

alors ça c'est de la stigmatisation , moi chui passé à la vitesse supérieure , d'un etat de stigmatique je suis passé à celui de condamné.....lol

j'ai aussi porté le couvre chef des stigmatisés à la petite école , le fameux bonnet d'Ane , il me semble en CP ; j'ai porté ce truculent couvre chef , cet distinction proche d'un couronnement royal à la vertu du cancre et son royaume , la sale de classe .

:noel:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Mais si les choses ont évolué en ce sens, il y a bien une raison.

Quoi qu'en fait le problème, je crois, réside dans la définition de la liberté comme l'absence de toute contrainte. Avec une définition pareille, tu ne peux pas arriver à quoi que ce soit dans la mesure où c'est illusoire, au sens large du terme en tout cas. Autrement dit, la liberté ne s'oppose pas forcément à l'autorité puisque l'autorité peut être à la fois l'exercice d'une obligation ou l'exercice d'une contrainte. Le premier cas ne s'oppose pas à la liberté, en tout cas à la liberté que nous avons tous. Donc oui, le "mauvais" individualisme (celui qui veut que j'ai tous les droits et aucun devoir, celui qui veut que j'ai droit à tout mais besoin de rien en échange) est possiblement un problème ici.

L'école elle-même a évolué, les moeurs aussi, l'individualité, mais également de " l'enfant roi ", de plus je crois que s'y surajoute l'ambiance générale du paraitre, de l'esprit de compétition, de l'hédonisme sans contre partie, et d'une désillusion sociétale.

Il n'est pas impossible que ce nouveau mélange détonant soit venu à bout des meilleurs volontés des professeurs pour enseigner quelque chose, et non passer leur temps à reprendre les comportements "déviants"/perturbateurs/improductifs.

Ne peut-on pas considérer qu'outre les troubles purement physiques et "classiques", il n'existe pas des troubles qui affectent la motivation/envie/volonté?

Oui la morosité ambiante et l'abandon des parents à s'investir pleinement dans l'éducation, se reposant quasi entièrement sur l'Enseignement empêtré dans la régulation/gestion des enfants en classe, puisqu'il n'y a plus que des sanctions disciplinaires extrêmes, et les soutiens scolaires semblent ne pas profiter à ceux concernés, l'enfant se retrouve à suivre sa voie, qui pour les plus jeunes s'oriente vers ce qui leur plait, les attire, en priorité. Apprendre et surtout comprendre demandent des efforts importants, alors que jouer, se distraire et communiquer avec les différents moyens, sont agréables et faciles, qui plus est ce n'est pas si valorisé que ça de bien apprendre, c'est un peu comme se laver les dents, il faut y passer/le faire, mais cela semble passionner/attirer personne, en tout cas, on ne le montre pas comme une source de plaisir, mais comme un passage obligé, une corvée.

Une étude a montré que le simple fait de regarder la télévision quelques minutes avant d'aller en classe, faisait perdre plus de la moitié des capacités à l'enfant. ( dans une des vidéos sur TV lobotomie )

Modifié par deja-utilise
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Membre, Posté(e)
fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
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Ça ne marche que si l'on suppose qu'une compétence acquise l'est définitivement. Or, en milieu scolaire, ne serait-ce qu'à cause des longues vacances estivales, ce type d'évaluation se révèle insuffisant. Je parle notamment du point de vu des langues étrangères.

La note ne sert pas (plus ?) à classer les élèves. Nos notations suivent désormais des barèmes, expliqués aux élèves, qui sanctionne ou non d'une part l'acquisition des éléments évalués (vocabulaire, conversation, syntaxe correcte, écriture lisible pour les langues à autre système d'écriture, compréhension écrite...) et à donner à l'élève (mais aussi au prof) un indice sur l'avancée du cours : peut-on ou non passer à la séquence suivante, si on passe à la leçon suivante sur quoi devra t-on revenir etc.

Je ne suis pas du tout d'accord. Tout d'abord, un compétence n'est jamais acquise définitivement. (Je répète que le système d'évaluation par compétence est appliqué dans la formation professionnelle en france ). Or, il est tout à fait possible de valider une compétence, à un moment t, dans un contexte donnée, et ne pas la valider, plusieurs mois plus tard, dans un autre contexte.

Pourtant, vous me direz qu'une compétence n'est validée que si elle est contextualisable, décontextualisable et recontextualisable. Certes, mais dans la pratique, on ne peut pas reconstituer tous les contextes,ce qui fait que si l’étudiant ou l'élève valide la compétence dans un contexte, et pas dans l'autre, cette compétence ne sera pas validée.

Cette notion pourrait également s'appliquer pour les langues étrangères. Le problème, c'est que l'éducation Nationale en générale, et les enseignants en particulier, sont très attachés à cette sacro sainte note, et qu'il sera difficile de changer leurs habitudes.

Et ce que vous donnez comme exemple (l'acquisition des éléments évalués en langues, par exemple) est beaucoup plus précis et surtout, beaucoup plus objectif, avec l'évaluation par compétence.

Car le vrai problème de la note est la subjectivité : on sait, et toutes les enquêtes docimologiques le démontre, que les notes varient de 4 à 16/20 selon les correcteurs , en correction anonyme bien sur et même avec des grilles de correction.

Cette subjectivité est très atténuée quand il s'agit de validation de compétences en continue, sur une (ou plusieurs années) par un (ou plusieurs ) professeurs, dans des conditions standardisées)

Je comprends que c'est une révolution pour le corps professorale, mais quand on regarde les résultats PISA, on se rend compte que les pays appliquant ces méthodes sont en tête du classement !

ça mérite réflexion, non?

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

ça mérite réflexion, non?

Mais nous sommes rentrés dans cette réflexion depuis déjà quelques années. Depuis la publication du CECRL en 2001, le cadre de l'évaluation (en examen d'abord, en classe ensuite) a subit une profonde refonte.

C'est dingue ça de dire systématiquement "fô renouveler fô renouveler". On renouvelle ! Et en langue étrangère, nous sommes déjà bien avancée, jeune génération de professeur comme ancienne génération.

Je t'invite à consulter le lien suivant : fiche d'évaluation et de notation au baccalauréat de langue.

Tu pourras y voir que désormais, la notation suit des critères à priori bien moins subjectif que l'évaluation sans cadre. Alors ces fiches concernent certes les examens du Bac, mais nous avons des consignes précises pour nos évaluations en classe, comme parler clairement de la notation aux élèves, séparer les compétences évaluées (ne pas tester la compréhension orale et l'expression écrite en même temps par exemple), on privilégie la réception correcte du message plutôt que la syntaxe dans laquelle il navigue (un "s" oublié à la troisième personne du singulier en anglais ne sera plus sanctionné à l'oral, par exemple).

Bref, le travail de rénovation est déjà largement en cours. Les avancées sont certes variables d'une matière à l'autre, d'un établissement à l'autre, là ça dépend du dynamisme des équipes d'inspection et des collègues, mais elles sont réelles. A mon sens, il manque juste un travail de publicité.

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fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
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certes, mais on reste dans des méthodes qui induisent une pédagogie plus comportementaliste que constructiviste.

J'ai oublié de le dire, mais l'évaluation doit s'inscrire dans un ensemble ; et lédagogie par compétence en fait partie : mettre l'élève au centre du dispositif, lui faire amener le savoir, qu'il construise ses compétences autour de ses propres compétences existantes.

Certes, ce n'est pas la seule méthode qui fonctionne, ce n'est pas non plus la panacée, mais on sait que ceux qui la pratique ont de très bons résultats, et surtout, un système éducatif efficaces (réussite éducative, insertion professionnelle, ect...)

Je ne dis pas que les profs ne font rien pour changer, je dis juste qu'il est souvent compliquer de faire évoluer les pratiques. Mais il est vrai qu'il y a déjà eu des avancées, mais pour ma part, je pense que ça ne va pas assez loin, et surtout, que ce n'est pas suffisamment ancré dans un projet d'ensemble.

Enfin,bref, on pourrait en parler toute la nuit ;

Donc, je m'arrete la :)

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Je ne dis pas que les profs ne font rien pour changer, je dis juste qu'il est souvent compliquer de faire évoluer les pratiques. Mais il est vrai qu'il y a déjà eu des avancées, mais pour ma part, je pense que ça ne va pas assez loin, et surtout, que ce n'est pas suffisamment ancré dans un projet d'ensemble.

Mais toi, t'as pas derrière une pression sociale qui est en demande de résultats, à la fois concrets ET aussi quantifiés ;)

Ces changements restent incompris une fois qu'ils percent en dehors de la communauté éducative, et sont parfois incompris des élèves et de leurs parents. Il y a tout un travail de campagne à faire pour faire reculer l'importance de la note.

Ajoute à ça une période de réduction de budget et de charge des classes qui ne nous permettent pas d'exploiter pleinement toutes ces pistes. Je veux bien mettre les élèves en situation et tralala et tralala, mais je fais comment avec plus de trente élèves dans la classe ? Je fais comment pour préparer ça entre les conseils, la préparation de voyage, le remplissage du carnet de texte informatique (obligatoire), les surveillances de DS communs et de bac blancs, l'organisation de bac blanc, les TPE, la préparation des portes ouvertes et de la promotion de ma matière dans les autres établissements (et je dois oublier des trucs) ?

Parce que une telle pédagogie demande un investissement plus important que la simple transmission de connaissance... Or, nos missions sont, ces dernières années, de plus en plus nombreuses et lourdes.

Donc, pour le moment, faudra se contenter de ce qui est applicable. Et c'est déjà pas mal.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Ce n'est pas faux de le dire comme cela, mais il faut aussi garder à l'esprit que le gamin si il ne veut pas "accrocher", on aura beau lui dérouler le tapis rouge, lui mettre du prémâché entre les mains, ça ne changera pas grand chose aux résultats, et les fois où cela marche, si on regarde bien, c'est que l'on a réussi à susciter de l'intérêt à l'enfant, et ce quelque soit ce que l'on a fait pour améliorer la situation. La priorité absolue devrait être de trouver des moyens efficaces d'orientation, de sanction, de responsabilisation parentale, de prise de conscience de l'apprenti, pour que les enfants se sentent concernés et acteurs de leur apprentissage, et pas uniquement des espèces d'automates qui font un minimum d'effort mnésique pour satisfaire au système, aux profs, aux parents. (...)

Oui, c'est un problème de société et ça dépasse le cadre scolaire (qui s'est pourtant élargi de plus en plus sur les thèmes sociaux).

Tout le monde n'a pas un foyer favorable, on ne peut pas aller dans les familles (30 par classe) changer tout.

Pour faire la synthèse de ce que disent Essayeur et Elbaïd sur les rythmes : l'enseignement est un cursus normalisé, ce qui permet au plus grand nombre de le suivre. On ne peut pas faire d'enseignement spécialisé pour chaque enfant MAIS on devrait trouver un moyen de rattraper tous les laissés-pour-compte que les profs se refilent de niveau en niveau et qui sont faciles à détecter.

Pour l'instant, on envoie les jeunes en filière pro mais c'est dommage de ne pas avoir une filière permanente de rattrapage du cursus général. Ni plus de souplesse dans l'orientation, avec un mélange de savoirs techniques applicables (pro) et de connaissances générales.

Je rêve un peu du cursus complet parce que vu la configuration de la future vie professionnelle, on devrait pouvoir apprendre un ou deux métiers de base sans se fermer les portes d'études supérieures. Ça me paraît même déjà candide de rêver d'une réforme plus efficace du système qui ferait que les élèves auraient au moins leurs fondamentaux (langue, calcul,...). On est en train de dessiner les futures classes sociales de demain et ça me fait un peu flipper.

Avec tout ça, la notation, ce n'est qu'un sujet secondaire.

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Je rêve un peu du cursus complet parce que vu la configuration de la future vie professionnelle, on devrait pouvoir apprendre un ou deux métiers de base sans se fermer les portes d'études supérieures. Ça me paraît même déjà candide de rêver d'une réforme plus efficace du système qui ferait que les élèves auraient au moins leurs fondamentaux (langue, calcul,...). On est en train de dessiner les futures classes sociales de demain et ça me fait un peu flipper.

C'est selon moi également la priorité entre toute, parce que nos gamins, non seulement ils maîtrisent peu leurs fondamentaux (j'ai eu de sacrées expériences : ils sont de plus en plus nombreux à ne pas savoir lire l'heure sur une horloge à aiguille, ils ne savent plus poser une opération -je me souviens de la fois où je les avez évalué sur les chiffres chinois, j'avais fait des opération à la con (12+43, 85-62 etc.), ça a été un fiasco total...-, ils font des fautes hallucinantes), mais beaucoup de ceux qui se préparent à entrer à la fac ne sont pas assez armés, tant sur le plan de la méthodo que des connaissances, pour affronter ce monde !

Quand à la conscience civique... j'ai eu de sacrées expériences cette année (un élève de première dit que les Chinois sont sales, tout le monde trouve ça normal :mouai:).

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je rêve un peu du cursus complet parce que vu la configuration de la future vie professionnelle, on devrait pouvoir apprendre un ou deux métiers de base sans se fermer les portes d'études supérieures. Ça me paraît même déjà candide de rêver d'une réforme plus efficace du système qui ferait que les élèves auraient au moins leurs fondamentaux (langue, calcul,...). On est en train de dessiner les futures classes sociales de demain et ça me fait un peu flipper.

Avec tout ça, la notation, ce n'est qu'un sujet secondaire.

Oui je suis d'accord, d'ailleurs une machine comme l'ordinateur peut être à la fois très spécialisée et multitâche, alors qu'elle ne fait que des calculs primaires en dernière instance, avec 3 ou 4 fonctions logiques sur 2 variables!

Il parait plus pertinent d'apprendre à l'heure actuelle à s'adapter que de se spécialiser excessivement dans un domaine surtout avant de Bac, mais s'attarder d'avantage sur les fondamentaux, comme la maitrise de la langue maternelle, les mathématiques et les techno-sciences, sans oublier une éducation civique servant de médiateur entre l'enseignement et la vie future, et pour ceux s'orientant vers un métier manuel, trouver des applications concrètes de ces capacités minimales, des mises en situation qui encourageront l'apprentissage dans un contexte proche de la réalité, et non pas une scission entre compétences purement techniques et intellectuelles/conceptuelles/sociétales.

Mais encore une fois, si l'on laisse entendre que ces matières sont rébarbatives, obligatoires, incontournables, difficiles etc, on démotive les enfants, déjà qu'ils n'ont pas le goût de l'effort, si on leur présente une montagne à traverser, ils baissent les bras, et vont en classe comme ils iraient à une visite de musée sur les arts premiers, et puisque on ne fait que guider ces gamins, on s'étonne qu'après que peu ont réussi à retenir quelque chose.

Les efforts à fournir pour les faire apprendre/comprendre suivent une loi logarithmique, c'est à dire qu'au début il faut beaucoup pour obtenir peu, puis avec le temps et les résultats positifs, il faut de moins en moins d'énergie/d'effort pour qu'ils enregistrent, mais comme les premières strates sont ratées, il faudrait fournir des quantités de travail bien supérieures pour compenser, ce qui n'est pas possible dans un contexte d'économie drastique et de surcharge de tâches.

La réussite dépend de toutes les étapes intermédiaires, tant sur l'incitation à travailler que sur le contenu effectivement compris par l'élève, qui ne peut souffrir de trous, puisque comme un château de cartes, on s'appuie sur les couches inférieures pour progresser, et si l'on a négligé celles-ci, ce qui suit devient une entreprise périlleuse: c'est comme une bâtisse, si on veut pouvoir l'emmener haut et/ou solidement, il faut de bonnes fondations, ce qui à l'évidence n'est pas le cas depuis plusieurs années.

Il faut s'assurer que les enfants comprennent effectivement les savoirs enseignés et trouver les moyens ( parents, profs et société ) de les motiver à apprendre continument.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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Car le vrai problème de la note est la subjectivité : on sait, et toutes les enquêtes docimologiques le démontre, que les notes varient de 4 à 16/20 selon les correcteurs , en correction anonyme bien sur et même avec des grilles de correction.

ça mérite réflexion, non?

Oui il y a une part de subjectivité, et aussi de favoritisme quand c'est nominatif.

Mais si la note est subjective, mais qu'elle est produite par le même enseignant, on peut supposer qu'il sera égal à lui même avec tous les élèves, et donc que la référence au sein de la classe ne soit pas la moyenne arithmétique du 10/20, mais celle se rapportant à la classe en question, elle est donc relative à la classe, comme ce qui se passe en prépa. où une note de 4/20 en mathématique est "normale", le jugement ne se fait principalement qu'à l'intérieur de la classe pour la matière, que le prof soit généreux ou sévère, non?

Un hygromètre peut très bien être "faux" mais sensible aux variations, et peu importe qu'il n'indique pas la bonne mesure, ce qui compte ce sont les évolutions par rapport aux autres relevés antérieurs, l'important étant de garder le même appareil, c'est pour cela que c'est frustrant de se peser sur des balances différentes!

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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C'est selon moi également la priorité entre toute, parce que nos gamins, non seulement ils maîtrisent peu leurs fondamentaux ... mais beaucoup de ceux qui se préparent à entrer à la fac ne sont pas assez armés, tant sur le plan de la méthodo que des connaissances, pour affronter ce monde !

...c'est ce qui me fait dire que les programmes d'aujourd'hui sont plutôt gentils, creusant un écart de plus en plus manifeste avec le monde universitaire en l'occurrence, où il a été question de baisser en conséquence le niveau aussi pour éviter trop de "décrochage".

Quand à la conscience civique... j'ai eu de sacrées expériences cette année (un élève de première dit que les Chinois sont sales, tout le monde trouve ça normal :mouai:).

C'est beau les réseaux sociaux, Internet et la télévision, seul face à ces informations non commentées, expliquées, décryptées, relativisées, critiquées, filtrées!

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Membre, Posté(e)
Rei Membre 119 messages
Baby Forumeur‚
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Apres faut pas se leurrer, l'éducation française est à deux vitesses, et devrait peut-être le rester : gens normaux et élites.

Bah ui, on a besoin d'une élite qui pousse l'industrie française vers des sommets, qui soit à la pointe de la recherche et de l'innovation, qui soit mobile, versatile et internationale !

Alors en standardisant l'éducation (revenir à outrance aux fondamentau), on freine le processus de dvpt de cette élite (ce mot fera tiquer mais c'est une realite).

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fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
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Mais toi, t'as pas derrière une pression sociale qui est en demande de résultats, à la fois concrets ET aussi quantifiés ;)

Ces changements restent incompris une fois qu'ils percent en dehors de la communauté éducative, et sont parfois incompris des élèves et de leurs parents. Il y a tout un travail de campagne à faire pour faire reculer l'importance de la note.

Ajoute à ça une période de réduction de budget et de charge des classes qui ne nous permettent pas d'exploiter pleinement toutes ces pistes. Je veux bien mettre les élèves en situation et tralala et tralala, mais je fais comment avec plus de trente élèves dans la classe ? Je fais comment pour préparer ça entre les conseils, la préparation de voyage, le remplissage du carnet de texte informatique (obligatoire), les surveillances de DS communs et de bac blancs, l'organisation de bac blanc, les TPE, la préparation des portes ouvertes et de la promotion de ma matière dans les autres établissements (et je dois oublier des trucs) ?

Parce que une telle pédagogie demande un investissement plus important que la simple transmission de connaissance... Or, nos missions sont, ces dernières années, de plus en plus nombreuses et lourdes.

Donc, pour le moment, faudra se contenter de ce qui est applicable. Et c'est déjà pas mal.

encore une fois, le constructivisme est appliqué (depuis des lustres) dans la formation professionnelle. Il y a aussi des pressions, et les promotions peuvent allées jusqu'à 120 étudiants, dans mon domaine). Mais tu as raison, pour évaluer par compétences, il faut pouvoir organiser des petits groupes d'élèves (pas plus de 10-15) , et également des face à face (prof/élèves). C'est possible, bien sur, dans la formation professionnelle, grace au stage, mais je reconnais que ça sera difficile à mettre en oeuvre dans l'éducation nationale.

Pourtant, c'est possible puisque de nombreux payx de l'OCDE le font. En France, l'éducation nationale a un budget supérieur aux autres pays (si on fait le ratio par habitant), mais il est incontestable que ce budget est très mal gérer. Peut être faut il commencer par là !

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
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il est incontestable que ce budget est très mal gérer. Peut être faut il commencer par là !

Je confirme :D

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