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Qu'est-ce qu'un bon philosophe ?

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deja-utilise

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

Allez hop un de moins .:smile2:

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Un bon philosophe pourrait être celui qui connaîtrait et reconnaîtrait humblement ses faiblesses et ses limites et essaierait de faire avec ?

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

bon , chercher plus à comprendre , le bon philosophe ici c'est moi .

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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Ne cherchez plus, ou cherchez plus ? La négation est importante, autrement on se retrouve avec un "plus" qui peut vouloir dire deux choses alors que normalement il n'en signifie qu'une seule : soit plus, soit pas plus. Je n'en veux (pas) plus ; j'en veux plus. En attendant, je cherche plus.

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

:smile2: oui bon . je ne sais pas si tu me saisis mais moi je me comprend .

"le bon philosophe ici c'est moi" ça suffit pour comprendre le sens de la phrase .

et si t'es pas content je vais argumenter avec un coups de bourre ds le pif qui te fera faire 3 fois le tour de ton slip sans toucher l'élastique.

ça c'est de la Philo !

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Membre, Posté(e)
Aria2000 Membre 19 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

A mon sens, un bon philosophe est une personne ayant un bon sens critique ainsi que moral des choses et qui a une très grande ouverture sur les conceptions de vie de chacun, d'une communauté, de divers courants de pensées... :smile2:

Il réfléchis beaucoup par rapport au monde et de sa place dans lequel il se trouve.

Voilà j'espère que ça t'aidera un peu et au plaisir de te relire ;)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 991 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Un bon philosophe pourrait être celui qui connaîtrait et reconnaîtrait humblement ses faiblesses et ses limites et essaierait de faire avec ?

Ce qu'il y a, c'est que cela ne s'applique pas uniquement à la philosophie, un sportif ou un travailleur peut être dans pareille situation sans faire montre d'état philosophique!?

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Ce qu'il y a, c'est que cela ne s'applique pas uniquement à la philosophie, un sportif ou un travailleur peut être dans pareille situation sans faire montre d'état philosophique!?

Qu'est-ce que ça veut dire ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 991 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Qu'est-ce que ça veut dire ?

Que de reconnaitre, connaitre et vivre avec ses limites, ne constituent pas un moyen discriminatoire pour savoir ce qu'est un bon philosophe.

Le sportif qui sait qu'il est asthmatique ou qu'il a une hanche usé, agira en conséquence sous peine d'être rappelé à l'autre violemment, le travailleur qui sait pertinemment qu'il ne sait pas faire une tâche agira également en conséquence, peut-on en conclure/déduire que ce sont de bons philosophes!?

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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Ce n'est pas parce que ce caractère peut se retrouver chez le sportif qu'il ne peut pas représenter un caractère décisif pour ce qui concerne le philosophe en tant que tel

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Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

Un bon philosophe est quelqu'un qui ferait mieux de bosser "normalement" et arrêter de se masturber le cerveau avec des questions qui n'ont pas de réponse, genre : C'est quoi un bon philosophe ? Pourquoi mon chien a t il une queue alors qu'il a deux oreilles, pourquoi, pourquoi...

C'est bien de réfléchir, de penser, mais quand ça tourne à l'obsession, ça devient une maladie. Le jour où les philosopheurs mettront un peu de psychologie dans leurs raisonnements foireux, ils deviendront, peut être utiles. Aujourd'hui, à part faire de belles phrases pleines de mots incompréhensibles pour en mettre plein la vue au citoyen de base, ils ne servent pas à grand chose.

Mais, et là, je philosophe, le phils'of doit il servir à quelque chose ?

Vous avez quatre heures !

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 991 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Ce n'est pas parce que ce caractère peut se retrouver chez le sportif qu'il ne peut pas représenter un caractère décisif pour ce qui concerne le philosophe en tant que tel

Oui dans l'absolu tu as raison, mais là on part d'une idée tellement répandue que je ne vois pas comment cela pourrait constituer un élément décisif, ça me fait penser un peu à il faut maitriser un langage ou avoir un cerveau, avoir reçu un minimum d'éducation, comme cela s'applique pratiquement à toutes nos activités, je doute que cela réponde à la question particulière.

Si la question était qu'est ce qu'un bon artiste, tu vois/sens que c'est justement l'inverse qui peut se produire, c'est quelqu'un qui transcende les limites, les conventions ou au contraire qui y répond parfaitement. Pareil pour un mathématicien, certains excelleront dans la continuité de leurs prédécesseurs, utilisant les mêmes outils en les exploitant au maximum de leurs capacités, au-delà de ce que les découvreurs initiaux étaient arrivés, pendant que d'autres inventeront de nouveaux outils, de nouvelles associations/combinaisons qui permettront de reformuler plus simplement un résultat obtenu difficilement ou de découvrir de nouveaux domaines, débouchés.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 991 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Un bon philosophe est quelqu'un qui ferait mieux de bosser "normalement" et arrêter de se masturber le cerveau avec des questions qui n'ont pas de réponse, genre : C'est quoi un bon philosophe ? Pourquoi mon chien a t il une queue alors qu'il a deux oreilles, pourquoi, pourquoi...

C'est bien de réfléchir, de penser, mais quand ça tourne à l'obsession, ça devient une maladie. Le jour où les philosopheurs mettront un peu de psychologie dans leurs raisonnements foireux, ils deviendront, peut être utiles. Aujourd'hui, à part faire de belles phrases pleines de mots incompréhensibles pour en mettre plein la vue au citoyen de base, ils ne servent pas à grand chose.

Mais, et là, je philosophe, le phils'of doit il servir à quelque chose ?

Vous avez quatre heures !

D'une part, on peut douter que toutes nos activités aient une quelconque utilité, finalité, hormis celles qui concernent notre survie. Et si on y regarde bien, ce n'est pas parce que l'on ne comprend pas ce que font les autres que ce soit superflu pour eux!

D'autre part, c'est plutôt faire un amalgame non justifié que de confondre des questions sur pourquoi le réalité est ce qu'elle est, avec celles qui permettent de rendre intelligible notre monde. On pourrait se contenter de survivre aussi, ne répondant dans ce cas qu'à l'impératif biologique, transcendant toute pensée.

Comme je l'ai déjà dit sur le topic la philosophie est terminée, le fait de discuter de l'inutilité de la philosophie, c'est déjà faire de la philosophie, comme de regarder les fondements des mathématiques c'est faire des mathématiques, on ne sort pas du giron en critiquant l'objet lui-même.

De plus, rien ne dit que les philosophes amateurs n'aient pas une vie pratique, professionnelle ou personnelle actives, et ni que l'activité intellectuelle s'oppose à celle manuelle, enfin croire que la philosophe s'évertue à se rendre incompréhensible ou à rabaisser autrui, c'est la preuve manifeste que tu n'as pas saisi le sens profond d'une philosophie sincère, et même si je ne suis pas partisan de ce genre de philosophies, bon nombre de gens se tournent vers le bouddhisme ou le taoïsme, qui ont une résolution principalement pratique et sans aucun langage abscons.

Pour ce qui concerne l'utilité de la philo, je t'invite à lire cette autre contestation

Modifié par deja-utilise
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Un bon philosophe pourrait être celui qui connaîtrait et reconnaîtrait humblement ses faiblesses et ses limites et essaierait de faire avec ?

Ce qu'il y a, c'est que cela ne s'applique pas uniquement à la philosophie, un sportif ou un travailleur peut être dans pareille situation sans faire montre d'état philosophique!?

En matière de réflexion (sur le monde, soi, la morale) : c'était sous entendu !

En fait je n'ai rien dit de plus que le "connais-toi toi-même" !

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Membre, Posté(e)
poxy91 Membre 126 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La philosophie c’est prendre conscience, chercher une méthode pour avancer, toujours avancer. L’esprit ne doit pas s’arrêter, qu’importe qu’il soit bon ou mauvais. Authentique ou cynique, ironique ou sans distance, morale ou sans foi ni loi, qu’importe le masque, l’important est que cela prenne forme. Sommes- nous là pour la forme ?

Pas de vérité mais un monde à partager. Un monde qui donne à voir et à penser.

Le philosophe doit il passer par l’existentiel ? Doit- il expérimenter sur lui-même ?

Ou doit- il rester distant, comme non concerné par ce qu’il contemple ? La vérité, la réalité est elle "universalisable" ? Nos intentions peuvent elles servirent à autrui ? La philosophie est un projet. Une université d’égarés qui cherche avant tout à encore avancer, à chercher un diapason à leurs vertiges.

Bon ? Peut être celui qui sait le mieux « domestiquer ses peurs ? »Celui qui sait le vivre et le raconter. Pas forcement l’écrire car l’écriture est la distance qui nous sépare de la vie, le « saut » que nous n’osons pas effectuer.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 991 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Vu dans ce sens particulier, ça change effectivement toute la perspective!

Néanmoins, nous ne pouvons pas soutenir que nous ne savons rien. Même si je reconnais la nature introspective et efficace de la démarche socratique.

D'ailleurs il se disait "accoucheur" justement avec sa maïeutique , on n'accouche pas de rien!

En matière de réflexion (sur le monde, soi, la morale) : c'était sous entendu !

En fait je n'ai rien dit de plus que le "connais-toi toi-même" !

9 "Connais-toi toi-même"

Actualité de l'injonction de Socrate

Guy Lazorthes

L'injonction de Socrate était en son temps justifiée car de tout événement heureux ou

malheureux, un dieu était alors responsable ; la mythologie régnait. Les hommes oubliaient de se

mettre en cause. Justifiée, elle le fut encore pendant les siècles au cours desquels les vérités et les

règles de conduite étaient dictées par les seuls textes sacrés.

L'incitation à s'interroger sur soi-même ne s'impose pas moins aux temps modernes. Les

fanatismes religieux persistent, et de plus les esprits accaparés par la Science et par la Technologie

négligent la réflexion sur la condition humaine.

I - Socrate

Sur le fronton du temple de Delphes consacré a Apollon était inscrit : "Connais-toi toi-

même, laisse le monde aux Dieux", formule contradictoire puisqu'elle signifiait d'une part qu'il

fallait penser à se connaître... et, d'autre part, que tout était décidé par les Dieux. Les prêtres du

Temple répondaient d'ailleurs a ceux qui venaient les consulter, qu'il fallait satisfaire les Dieux.

Socrate ne retint que "Connais-toi toi-même" et fit figure de contestataire.

Au VIe

siècle avant J.C., la pensée grecque avait ajouté aux rites mythologiques

l'observation des phénomènes de la nature. Des philosophes appelés souvent "présocratiques" ou

"philosophes de la Nature" ne rendaient pas les dieux responsables des changements perpétuels de

la nature, et se libéraient peu à peu des mythes. Quelques idées géniales furent formulées et

seulement démontrées par la science vingt siècles plus tard. Thalès de Milet pensa que notre monde

était à l'origine de toute chose, de toute vie. Anaximandre avança que notre monde est un parmi

d'autres ! Héraclite (540-480) déclara que tout s'écoule, tout est en mouvement, tout se transforme :

"nous ne nous baignons pas dans le même fleuve".

Socrate (470-399) n'a pas écrit une ligne ; on ajoute souvent :"comme Jésus". L'absence

d'ouvrages sert son prestige. Nous le connaissons grâce à Platon, son disciple de quarante-deux ans

plus jeune. Pour lui, "Connais-toi toi-même" signifiait qu'il faut atteindre la connaissance et la

maîtrise de soi et s'affranchir des spéculations idéologiques et des explications théologiques. Il eut

le sentiment de la complexité profonde de l'homme. On a souvent fait de lui le "père" de la

philosophie et "le fondateur" de la science morale. Je dirais volontiers "Connais l'homme pour

mieux te connaître". J'ajoute qu'il est aussi le fondateur des Sciences Humaines.

1 - La connaissance de soi

Elle éclaire tout homme sur ce qu'il est et ce qu'il peut ; elle le sauve des illusions souvent funestes

qu'il se fait sur lui-même. "N'est-il pas évident, cher Xénophon, dit Socrate, que les hommes ne sont

jamais plus heureux que lorsqu'ils se connaissent eux-mêmes, ni plus malheureux que lorsqu'ils se

trompent sur leur propre compte ?" En effet, ceux qui se connaissent sont instruits de ce qui leur

convient et distinguent les choses dont ils sont capables ou non. Ils se bornent à parler de ce qu'ils

savent, cherchent a acquérir ce qui leur manque et s'abstiennent complètement de ce qui est au-

dessus de leurs capacités ; ils évitent ainsi les erreurs et les fautes. Ceux qui ne se connaissent pas et

se trompent sur eux-mêmes sont dans la même ignorance par rapport aux autres hommes et aux

choses humaines en général. La connaissance de soi est la science première. "Connais-toi toi-

même" veut dire : renonce à chercher hors de toi, à apprendre par des moyens extérieurs ce que tu

es réellement et ce qu'il te convient de faire ; reviens à toi, non pas certes pour te complaire en tes

opinions, mais pour découvrir en toi ce qu'il y a de constant et qui appartient a la nature humaine en

général, Conception d'une extrême importance car elle proclame qu'en tout esprit humain existe la

science, qui intéresse I'Homme et qui n'a besoin que d'être extraite. Le maître n'est plus qu'un

auxiliaire qui assiste les esprits pour les aider à émettre leurs idées. et à examiner si elles sont

viables ; il ne saurait prétendre enfanter le vrai à leur place.

2 - La conscience de son ignorance.

"Connais-toi toi-même" signifie aussi s'interroger sur son savoir. Se connaître est prendre

conscience de soi et par là de son ignorance. Socrate déclarait "Je ne sais qu'une chose, c'est que je

ne sais rien". Il ne niait pas l'existence de la vérité. La vérité existe même s'il ne la connaît pas ; il

vaut mieux une ignorance qui se connaît qu'une ignorance qui s'ignore. La Pythie aurait déclaré :

"est le plus savant celui qui, comme Socrate, sait que son savoir est en fin de compte nul". Socrate

découvrit qu'il avait au moins une science, celle de son ignorance. Il vénérait les dieux tout en

avouant son ignorance à leur égard. Cet aphorisme, loin de prouver son scepticisme, témoigne de

son désir de vérité. Platon appellera "double ignorance" le fait de ne pas savoir et de vivre dans

I'illusion de son savoir, c'est-à-dire ne pas avoir conscience de son ignorance, La "double

ignorance" est grave, malfaisante, si elle est le fait de personnes importantes. "Non seulement tu

ignores les choses les plus importantes, mais tu crois les savoir" disait, d'après Platon, Socrate à

Alcibiade.

3 - L'objectif moral

Socrate n'a jamais voulu dire : "analyse-toi avec complaisance". La connaissance de soi n'implique

pas le repliement sur soi, plaisir que prennent les auteurs "d'autobiographies intimes", mais signifie

: "Connais le meilleur de toi, vois ce que tu aspires à être, ce que tu es virtuellement, ce qui est ton

modèle ; sois un homme, connais tes propres excès". Ce n'est donc pas une introspection

narcissique et égotiste : c'est un programme de vie morale.

La connaissance de soi-même n'est pas seulement une spéculation théorique, simple savoir,

elle a des applications. Chaque homme doit se découvrir lui-même, prendre conscience de ses idées,

de ses capacités, pour ensuite en faire I'examen critique et voir si sa pensée s'accorde ou non avec

son action et inversement. D'après Aristote la démarche prioritaire de Socrate fut de définir les

vertus, d'en saisir I'universel et à partir de là de rendre les hommes vertueux.

Connaître la vertu est la condition nécessaire. Quand on succombe au mal, c'est qu'on ne le

connaît pas, sinon, comment pourrait-on le désirer puisqu'il rend malheureux ? La vertu n'est pas

toujours accompagnée de bonheur, mais il est évident que le mal, le vice, qui si souvent satisfont

nos désirs de jouissance, entraînent le malheur. Une des grandeurs de la pensée de Socrate fut de ne

pas accepter I'opposition du bonheur et de la vertu ; pour les accorder, il fit référence aux maximes de sagesse qui identifiaient la bonne action avec les satisfactions ou les avantages qu'elle procure. II

proclama que le bonheur complet ne peut être obtenu que par la vertu. Ce principe a paru

indiscutable à toutes les morales. La discussion ne saurait porter que sur les moyens d'atteindre cette

fin par une volonté déterminée.

4 - La vertu du dialogue

Pour découvrir ce que réellement sont les hommes, il convient de partir de l'opinion qu'ils ont d'eux-

mêmes. Le moraliste doit donc les interroger sur ce qu'ils croient être, les conduire à découvrir ce

qu'ils sont, et dénoncer leur fausse sécurité. L'investigation s'instaure par le dialogue. Socrate allait

des uns aux autres et interrogeait non sur les idées mais sur le vécu quotidien. A un militaire il

demandait "Qu'est-ce que le courage". A un prêtre "Qu'est-ce que la charité" ? Par cette épreuve, il

faisait reconnaître a chacun son ignorance et faisait passer de l'autosatisfaction à I'inquiétude. En

allant par les rues, il n'avait pas d'autre but que de persuader qu'il ne faut pas donner de l'importance

au corps et aux richesses, qu'il faut s'occuper du perfectionnement et de la vertu. II comparait la

pratique philosophique à la maïeutique (art de faire accoucher). Sa mère était sage-femme. II faisait

accoucher les esprits. Personne n'y échappait… Dans ces relations, se manifestait son ironie, sa

raillerie familière : de l'individu courageux on remonte au concept de courage, et sachant ce qu'est

le "vrai" courage, on peut apprécier comment il se manifeste chez I'individu interrogé..

Ce qui vient d'être accompli sur l'un est valable pour l'autre. Derrière la diversité des cas, il y

a une identité de nature qui dépasse les particularités de chacun. En dégageant l'élément commun,

l'on remonte à la proposition générale que I'on peut appliquer à d'autres.

Socrate interroge Euthydème et obtient de lui l'aveu qu'il aspire à commander et que, pour

exercer le commandement, la justice est indispensable. "Qu'est-ce donc que la justice ?" "L'homme

injuste, répond Euthydème, est celui qui ment, qui trompe". Mais, observe Socrate, lorsque l'on a

affaire à des ennemis, il y a des cas dans lesquels il est permis de mentir, de tromper. Les

mensonges ne sont injustes que lorsqu'ils atteignent des amis et, là encore, il y a des cas où, même

envers des amis, ils sont permis : Un général peut donner du courage à son armée par un mensonge

? Un père peut user de supercherie pour faire prendre un remède à son enfant ?

Disons donc : l'homme injuste est celui qui ment a ses amis

Ainsi le procédé inductif de Socrate consistait à dégager un caractère commun et général

d'un certain nombre de cas particuliers.

On ne pardonna pas à Socrate son action réformatrice. On l'accusa d'introduire la critique

dans l'esprit de ses contemporains, de mépriser la religion d'Etat, de faire appel à un autre dieu : "la

raison"… et de corrompre la jeunesse. Son attitude et son plaidoyer au long procès firent figure de

provocation. II déclara entendre une voix intérieure. Le "démon" de Socrate a suscité dès l'Antiquité

une littérature. Georges Bastide a consacré plusieurs pages à la satisfaction qu'il éprouvait à obéir a

cette voix. Socrate s'immola afin de dénoncer plus efficacement, par sa mort, 1'injustice de la cité. II

accepta, très lucide, la condamnation du Tribunal démocratique d'Athènes et but le poison : la ciguë

(en 399). Avant de boire il fit l'éloge de la mort qui délivre l'âme.

Platon, disciple de Socrate, donna à ce suicide forcé une dimension légendaire. II déclara

"on a tué l'homme le plus juste et le plus sage de notre temps". Disciple fidèle, il inscrivit dans

"Phèdre" : "il est risible de s'occuper d'autre chose quand on s'ignore soi-même". "II ne mène pas la

vie d'homme qui ne s'interroge pas sur lui-même" (Apol. 1,28). D'après Cicéron "Socrate le

premier a fait descendre la philosophie du ciel sur terre, I'introduisit non seulement dans les villes,

mais jusque dans les maisons, et l'amena à régler la vie, les mœurs, les biens et les maux".

Philosopher à Athènes n'était pas de tout repos. Protagoras, qui avait écrit: "Pour ce qui est

des dieux, je n'ai aucune possibilité de savoir s'ils existent, ni s'ils n'existent pas", fut condamné

comme Socrate, mais il évita de boire la ciguë en s'enfuyant de Grèce. Xénophon fut condamné à

l'exil. Platon fut menacé de mort et vendu au marché aux esclaves. Racheté par ses admirateurs, il

revint à Athènes, fonda l'Académie et fit de la politique.

Il est admis que ces penseurs furent poursuivis non pour leurs idées philosophiques, mais

pour des raisons politiques. Jacqueline de Romilly souligne pourtant qu'aucun d'eux ne contestait le

principe d'obéissance aux lois de la cité.

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 614 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

La philosophie c’est... chercher une méthode pour avancer, toujours avancer... La philosophie est un projet. Une université d’égarés...
Dernier dogme auquel notre monde croit encore: l'espoir sans fin occultant l'art ancien.
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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

Vu dans ce sens particulier, ça change effectivement toute la perspective!

Néanmoins, nous ne pouvons pas soutenir que nous ne savons rien. Même si je reconnais la nature introspective et efficace de la démarche socratique.

D'ailleurs il se disait "accoucheur" justement avec sa maïeutique , on n'accouche pas de rien!

9 "Connais-toi toi-même"

Actualité de l'injonction de Socrate

Guy Lazorthes

L'injonction de Socrate était en son temps justifiée car de tout événement heureux ou

malheureux, un dieu était alors responsable ; la mythologie régnait. Les hommes oubliaient de se

mettre en cause. Justifiée, elle le fut encore pendant les siècles au cours desquels les vérités et les

règles de conduite étaient dictées par les seuls textes sacrés.

L'incitation à s'interroger sur soi-même ne s'impose pas moins aux temps modernes. Les

fanatismes religieux persistent, et de plus les esprits accaparés par la Science et par la Technologie

négligent la réflexion sur la condition humaine.

I - Socrate

Sur le fronton du temple de Delphes consacré a Apollon était inscrit : "Connais-toi toi-

même, laisse le monde aux Dieux", formule contradictoire puisqu'elle signifiait d'une part qu'il

fallait penser à se connaître... et, d'autre part, que tout était décidé par les Dieux. Les prêtres du

Temple répondaient d'ailleurs a ceux qui venaient les consulter, qu'il fallait satisfaire les Dieux.

Socrate ne retint que "Connais-toi toi-même" et fit figure de contestataire.

Au VIe

siècle avant J.C., la pensée grecque avait ajouté aux rites mythologiques

l'observation des phénomènes de la nature. Des philosophes appelés souvent "présocratiques" ou

"philosophes de la Nature" ne rendaient pas les dieux responsables des changements perpétuels de

la nature, et se libéraient peu à peu des mythes. Quelques idées géniales furent formulées et

seulement démontrées par la science vingt siècles plus tard. Thalès de Milet pensa que notre monde

était à l'origine de toute chose, de toute vie. Anaximandre avança que notre monde est un parmi

d'autres ! Héraclite (540-480) déclara que tout s'écoule, tout est en mouvement, tout se transforme :

"nous ne nous baignons pas dans le même fleuve".

Socrate (470-399) n'a pas écrit une ligne ; on ajoute souvent :"comme Jésus". L'absence

d'ouvrages sert son prestige. Nous le connaissons grâce à Platon, son disciple de quarante-deux ans

plus jeune. Pour lui, "Connais-toi toi-même" signifiait qu'il faut atteindre la connaissance et la

maîtrise de soi et s'affranchir des spéculations idéologiques et des explications théologiques. Il eut

le sentiment de la complexité profonde de l'homme. On a souvent fait de lui le "père" de la

philosophie et "le fondateur" de la science morale. Je dirais volontiers "Connais l'homme pour

mieux te connaître". J'ajoute qu'il est aussi le fondateur des Sciences Humaines.

1 - La connaissance de soi

Elle éclaire tout homme sur ce qu'il est et ce qu'il peut ; elle le sauve des illusions souvent funestes

qu'il se fait sur lui-même. "N'est-il pas évident, cher Xénophon, dit Socrate, que les hommes ne sont

jamais plus heureux que lorsqu'ils se connaissent eux-mêmes, ni plus malheureux que lorsqu'ils se

trompent sur leur propre compte ?" En effet, ceux qui se connaissent sont instruits de ce qui leur

convient et distinguent les choses dont ils sont capables ou non. Ils se bornent à parler de ce qu'ils

savent, cherchent a acquérir ce qui leur manque et s'abstiennent complètement de ce qui est au-

dessus de leurs capacités ; ils évitent ainsi les erreurs et les fautes. Ceux qui ne se connaissent pas et

se trompent sur eux-mêmes sont dans la même ignorance par rapport aux autres hommes et aux

choses humaines en général. La connaissance de soi est la science première. "Connais-toi toi-

même" veut dire : renonce à chercher hors de toi, à apprendre par des moyens extérieurs ce que tu

es réellement et ce qu'il te convient de faire ; reviens à toi, non pas certes pour te complaire en tes

opinions, mais pour découvrir en toi ce qu'il y a de constant et qui appartient a la nature humaine en

général, Conception d'une extrême importance car elle proclame qu'en tout esprit humain existe la

science, qui intéresse I'Homme et qui n'a besoin que d'être extraite. Le maître n'est plus qu'un

auxiliaire qui assiste les esprits pour les aider à émettre leurs idées. et à examiner si elles sont

viables ; il ne saurait prétendre enfanter le vrai à leur place.

2 - La conscience de son ignorance.

"Connais-toi toi-même" signifie aussi s'interroger sur son savoir. Se connaître est prendre

conscience de soi et par là de son ignorance. Socrate déclarait "Je ne sais qu'une chose, c'est que je

ne sais rien". Il ne niait pas l'existence de la vérité. La vérité existe même s'il ne la connaît pas ; il

vaut mieux une ignorance qui se connaît qu'une ignorance qui s'ignore. La Pythie aurait déclaré :

"est le plus savant celui qui, comme Socrate, sait que son savoir est en fin de compte nul". Socrate

découvrit qu'il avait au moins une science, celle de son ignorance. Il vénérait les dieux tout en

avouant son ignorance à leur égard. Cet aphorisme, loin de prouver son scepticisme, témoigne de

son désir de vérité. Platon appellera "double ignorance" le fait de ne pas savoir et de vivre dans

I'illusion de son savoir, c'est-à-dire ne pas avoir conscience de son ignorance, La "double

ignorance" est grave, malfaisante, si elle est le fait de personnes importantes. "Non seulement tu

ignores les choses les plus importantes, mais tu crois les savoir" disait, d'après Platon, Socrate à

Alcibiade.

3 - L'objectif moral

Socrate n'a jamais voulu dire : "analyse-toi avec complaisance". La connaissance de soi n'implique

pas le repliement sur soi, plaisir que prennent les auteurs "d'autobiographies intimes", mais signifie

: "Connais le meilleur de toi, vois ce que tu aspires à être, ce que tu es virtuellement, ce qui est ton

modèle ; sois un homme, connais tes propres excès". Ce n'est donc pas une introspection

narcissique et égotiste : c'est un programme de vie morale.

La connaissance de soi-même n'est pas seulement une spéculation théorique, simple savoir,

elle a des applications. Chaque homme doit se découvrir lui-même, prendre conscience de ses idées,

de ses capacités, pour ensuite en faire I'examen critique et voir si sa pensée s'accorde ou non avec

son action et inversement. D'après Aristote la démarche prioritaire de Socrate fut de définir les

vertus, d'en saisir I'universel et à partir de là de rendre les hommes vertueux.

Connaître la vertu est la condition nécessaire. Quand on succombe au mal, c'est qu'on ne le

connaît pas, sinon, comment pourrait-on le désirer puisqu'il rend malheureux ? La vertu n'est pas

toujours accompagnée de bonheur, mais il est évident que le mal, le vice, qui si souvent satisfont

nos désirs de jouissance, entraînent le malheur. Une des grandeurs de la pensée de Socrate fut de ne

pas accepter I'opposition du bonheur et de la vertu ; pour les accorder, il fit référence aux maximes de sagesse qui identifiaient la bonne action avec les satisfactions ou les avantages qu'elle procure. II

proclama que le bonheur complet ne peut être obtenu que par la vertu. Ce principe a paru

indiscutable à toutes les morales. La discussion ne saurait porter que sur les moyens d'atteindre cette

fin par une volonté déterminée.

4 - La vertu du dialogue

Pour découvrir ce que réellement sont les hommes, il convient de partir de l'opinion qu'ils ont d'eux-

mêmes. Le moraliste doit donc les interroger sur ce qu'ils croient être, les conduire à découvrir ce

qu'ils sont, et dénoncer leur fausse sécurité. L'investigation s'instaure par le dialogue. Socrate allait

des uns aux autres et interrogeait non sur les idées mais sur le vécu quotidien. A un militaire il

demandait "Qu'est-ce que le courage". A un prêtre "Qu'est-ce que la charité" ? Par cette épreuve, il

faisait reconnaître a chacun son ignorance et faisait passer de l'autosatisfaction à I'inquiétude. En

allant par les rues, il n'avait pas d'autre but que de persuader qu'il ne faut pas donner de l'importance

au corps et aux richesses, qu'il faut s'occuper du perfectionnement et de la vertu. II comparait la

pratique philosophique à la maïeutique (art de faire accoucher). Sa mère était sage-femme. II faisait

accoucher les esprits. Personne n'y échappait… Dans ces relations, se manifestait son ironie, sa

raillerie familière : de l'individu courageux on remonte au concept de courage, et sachant ce qu'est

le "vrai" courage, on peut apprécier comment il se manifeste chez I'individu interrogé..

Ce qui vient d'être accompli sur l'un est valable pour l'autre. Derrière la diversité des cas, il y

a une identité de nature qui dépasse les particularités de chacun. En dégageant l'élément commun,

l'on remonte à la proposition générale que I'on peut appliquer à d'autres.

Socrate interroge Euthydème et obtient de lui l'aveu qu'il aspire à commander et que, pour

exercer le commandement, la justice est indispensable. "Qu'est-ce donc que la justice ?" "L'homme

injuste, répond Euthydème, est celui qui ment, qui trompe". Mais, observe Socrate, lorsque l'on a

affaire à des ennemis, il y a des cas dans lesquels il est permis de mentir, de tromper. Les

mensonges ne sont injustes que lorsqu'ils atteignent des amis et, là encore, il y a des cas où, même

envers des amis, ils sont permis : Un général peut donner du courage à son armée par un mensonge

? Un père peut user de supercherie pour faire prendre un remède à son enfant ?

Disons donc : l'homme injuste est celui qui ment a ses amis

Ainsi le procédé inductif de Socrate consistait à dégager un caractère commun et général

d'un certain nombre de cas particuliers.

On ne pardonna pas à Socrate son action réformatrice. On l'accusa d'introduire la critique

dans l'esprit de ses contemporains, de mépriser la religion d'Etat, de faire appel à un autre dieu : "la

raison"… et de corrompre la jeunesse. Son attitude et son plaidoyer au long procès firent figure de

provocation. II déclara entendre une voix intérieure. Le "démon" de Socrate a suscité dès l'Antiquité

une littérature. Georges Bastide a consacré plusieurs pages à la satisfaction qu'il éprouvait à obéir a

cette voix. Socrate s'immola afin de dénoncer plus efficacement, par sa mort, 1'injustice de la cité. II

accepta, très lucide, la condamnation du Tribunal démocratique d'Athènes et but le poison : la ciguë

(en 399). Avant de boire il fit l'éloge de la mort qui délivre l'âme.

Platon, disciple de Socrate, donna à ce suicide forcé une dimension légendaire. II déclara

"on a tué l'homme le plus juste et le plus sage de notre temps". Disciple fidèle, il inscrivit dans

"Phèdre" : "il est risible de s'occuper d'autre chose quand on s'ignore soi-même". "II ne mène pas la

vie d'homme qui ne s'interroge pas sur lui-même" (Apol. 1,28). D'après Cicéron "Socrate le

premier a fait descendre la philosophie du ciel sur terre, I'introduisit non seulement dans les villes,

mais jusque dans les maisons, et l'amena à régler la vie, les mœurs, les biens et les maux".

Philosopher à Athènes n'était pas de tout repos. Protagoras, qui avait écrit: "Pour ce qui est

des dieux, je n'ai aucune possibilité de savoir s'ils existent, ni s'ils n'existent pas", fut condamné

comme Socrate, mais il évita de boire la ciguë en s'enfuyant de Grèce. Xénophon fut condamné à

l'exil. Platon fut menacé de mort et vendu au marché aux esclaves. Racheté par ses admirateurs, il

revint à Athènes, fonda l'Académie et fit de la politique.

Il est admis que ces penseurs furent poursuivis non pour leurs idées philosophiques, mais

pour des raisons politiques. Jacqueline de Romilly souligne pourtant qu'aucun d'eux ne contestait le

principe d'obéissance aux lois de la cité.

on reconnait un bon philosophe la tête sur le billot...

à notre époque il n'y a plus de bon philosophe , ils ont tous la carte bleue 24/24 , sont abonnés à PIF magasine , et mange de la tête de veau en salade .

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

Un bon philosophe est quelqu'un qui ferait mieux de bosser "normalement" et arrêter de se masturber le cerveau avec des questions qui n'ont pas de réponse, genre : C'est quoi un bon philosophe ? Pourquoi mon chien a t il une queue alors qu'il a deux oreilles, pourquoi, pourquoi...

C'est bien de réfléchir, de penser, mais quand ça tourne à l'obsession, ça devient une maladie. Le jour où les philosopheurs mettront un peu de psychologie dans leurs raisonnements foireux, ils deviendront, peut être utiles. Aujourd'hui, à part faire de belles phrases pleines de mots incompréhensibles pour en mettre plein la vue au citoyen de base, ils ne servent pas à grand chose.

Mais, et là, je philosophe, le phils'of doit il servir à quelque chose ?

Vous avez quatre heures !

les mots ??? qu'est ce que les mots ?

les mots naissent à partir d'induction neuronale sous l'aspect de transformation d'afflux sensoriels (influx nerveux à l'origine des sensations) en représentation linguistique. Ceci est possible grâce à l'établissement des associations signifiantes .

Les neurones assurent la transmission du signal bioélectrique appelé influx électrique qui permet la naissance des mots et du langage philosophique incompréhensibles . Les neurones ont deux propriétés physiologiques : l'excitabilité, c'est-à-dire la capacité de répondre aux stimulations et de convertir celles-ci en impulsions nerveuses, et la conductivité, c'est-à-dire la capacité de transmettre les impulsions .

Le neuneu-rone à la base du langage au service du philosophe est dans un milieu de composition physico-chimique constitués de bactérie formant un microbiote .

bon pour résumé .... un Philosophe est un gros tas de bactérie qui sommairement dégage un gaz permettant l'induction chimique à la base du signal bioélectrique et la naissance des mots .

bon pour résumé le résumé : LE LANGAGE philosophique est un pet gazeu ! un prout quoi .

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 331 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
LE LANGAGE philosophique est un pet gazeu ! un prout quoi .
Trolls are hereish
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