Aller au contenu

exister


Invité Leopardi

Messages recommandés

Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Le pécher originel, l'angoisse, l'existence, la signification et la religion. ? . Vous avez 4 heures pour pondre une problématique qui contienne ces différents éléments.

(c'est vrai quoi, on pourrait faire des sujets ayant pour objet l'élaboration d'une problématique plutôt que dans l'autre sens et réciproquement comme il s'en va de soi)

Merci.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

Pourquoi tu veux une problématique traitant de ces thèmes ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Quelle est la signification de l'existence de l'angoisse du péché originel qu'est la religion?

Ça te va?

ou

Quelle signification à l'existence de la religion qui parfois commence avec l'angoisse du péché originel?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 701 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

4 h ?

Test :

ill02-dossier-oeuf.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Dans quelle mesure le péché originel est-il la réponse religieuse à l'angoisse existentielle de l'Humain ?

Cette problématique a un point intéressant à mon sens, puisqu'elle amène à s'interroger sur ce qui a créé l'image du péché originel. D'ailleurs, si je devais répondre à ma propre problématique, je terminerai probablement sur le fait que le péché originel n'est pas la réponse religieuse, mais l'allégorie religieuse de la question. (le savoir étant le péché, et le savoir étant ce qui a créé l'angoisse existentielle)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 036 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

(le savoir étant le péché, et le savoir étant ce qui a créé l'angoisse existentielle)

c'est la conscience qui crée le péché , l'animal n'a pas de péché .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Pourquoi tu veux une problématique traitant de ces thèmes ?

Parce que je n'ai pas de mots pour l'infime que je perçois, j'espère qu'un esprit génial passera qui saura l'articuler.

C'est paresseux si tu veux.

Sinon j'aime bien l'idée de construire une problématique. La question au premier degré appelle la vérité, et la vérité est souvent exclusive. Combien d'échanges sur les forums se ponctuent de conflits parce que certains butent sur la vérité ? On en vient à dire à l'autre que c'est un con, c'est parfois émotionnellement très intense ! des convictions peuvent devenir essentielles au point que les défendre revienne à se protéger.

Quelle est la signification de l'existence de l'angoisse du péché originel qu'est la religion?

Ça te va?

Dans ta question, la religion est-elle le péché originel, ou l'angoisse du péché originel ?

Dans quelle mesure le péché originel est-il la réponse religieuse à l'angoisse existentielle de l'Humain ?

Cette problématique a un point intéressant à mon sens, puisqu'elle amène à s'interroger sur ce qui a créé l'image du péché originel. D'ailleurs, si je devais répondre à ma propre problématique, je terminerai probablement sur le fait que le péché originel n'est pas la réponse religieuse, mais l'allégorie religieuse de la question. (le savoir étant le péché, et le savoir étant ce qui a créé l'angoisse existentielle)

l'angoisse existentielle de l'humain est à l'origine de l'allégorie religieuse du pécher originel. Cette angoisse est-elle le fruit du savoir ou d'un savoir ? De la conscience de... ou de la conscience ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

Parce que je n'ai pas de mots pour l'infime que je perçois, j'espère qu'un esprit génial passera qui saura l'articuler.

C'est paresseux si tu veux.

L'infime ? Que veux-tu dire ? Écris spontanément ce dont tu parles à défaut d'utiliser un langage philosophiquement recherché.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Je veux dire que ce que je perçois est infime, mais suffit à suggérer l'immensité du problème, et j'ai déjà beaucoup de mal à exprimer l'infime que je perçois, alors j'espère, paresseusement, qu'un ou une autre saura représenter ça pour moi.

Quant au langage philosophiquement recherché, je crois assez simplement que ce n'est pas le lieu ! D'autant qu'il sert souvent, ce langage, à exclure, bien qu'il ne soit pas forgé à cet effet, s'en est souvent l'effet, ici bas.

édit : ah pardon en fait tu me reprochais mon elitisme. Diantre ! Moi pas compris

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

l'angoisse existentielle de l'humain est à l'origine de l'allégorie religieuse du pécher originel. Cette angoisse est-elle le fruit du savoir ou d'un savoir ? De la conscience de... ou de la conscience ?

Plus précisément, j'aurais dit: est-ce que le péché originel pose une question ou propose une réponse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Jean Beneau Membre 154 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

c'est la conscience qui crée le péché , l'animal n'a pas de péché .

C'est l'autorité et la contrainte qui crééent le péché, faudrait voir la gueule de mon chien lorsque je l'attrape en train de grignoter calmement mes lunettes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
mic1 Membre 142 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

on est aussi des animaux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

Pour répondre du tac au tac, puisque le sujet est dès le départ assez décousu, je dirais que le péché vient lorsqu'une autorité s'impose, mais une autorité d'un certain style, je dirais magnanime.

Maîtriser quelqu'un par l'idée de la faute est des plus efficace. D'une part, celui qui a le dessus fait sentir qu'il pourrait bien en finir avec le faible, tout en lui laissant la vie en sursis. Celui qui se soumet reconnaît sa faute et demande pardon, et par là, il rend allégeance au chef en promettant de rentrer mieux dans le rang, tout en espérant être mieux traité à l'avenir....

C'est une méthode vieille comme le monde, utilisée avec ou sans l'aide de la religion, pour soumettre et faire ce que l'on veut de quelqu'un. Ce mécanisme est décrit par Nietzsche dans sa "Généalogie de la morale".

Quant au péché originel, c'est une sorte de faute absolue, dont on ne peut se défaire et qui nous rend alors absolument soumis à l'autorité suprême qu'est Dieu... en priant pour qu'il nous pardonne et en espérant en son infinie bonté.

ça te va Léopardi, comme réponse ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

"Quant au péché originel, c'est une sorte de faute absolue, dont on ne peut se défaire et qui nous rend alors absolument soumis à l'autorité suprême qu'est Dieu... en priant pour qu'il nous pardonne et en espérant en son infinie bonté."

je trouve ça intéressant, merci pour cette intervention qui donne à réfléchir, et j'aime que ça ne se veuille pas être la vérité, qu'il te soit impossible de dire à machin "non tu es CON comme tes pieds", parce qu'il y a pas de question à la base qui le permette :) (oui je suis vraiment content de mon idée et je veux qu'on le remarque !).

Sur le fond, je crois pas qu'on soit absolument soumis à l'autorité suprême qu'est Dieu, la preuve : l'histoire. Mais je chipote.

Donc ! On note cet effet de l'allégorie du pécher originel : placer les individus dans une précarité, une angoisse, de façon à ce qu'ils soient plus malléable car quémandeurs d'approbation, de signes, etc. C'est conscient ça, c'est des esprits qui se sont réunis pour dire : on va faire ça, ils vont en prendre plein la gueule ? Est-ce qu'une telle origine est donnée dans d'autres mythes, et si oui, en aurais-tu la même interprétation ?

Et, comment expliquer qu'un sujet athée puisse être sujet à l'angoisse ? Faut-il considérer que c'est encore autre chose ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

D'abord, j'aime bien discuter avec toi, Léopardi, car je crois que tu es différent de moi, étant je le suppose assez religieux ou du moins très en quête de spiritualité, tandis que moi, je suis profondément athée (et très terre à terre). Mais je trouve que ces différences peuvent faire de bonnes discussions.

Si tu es pris par l'angoisse, le réflexe d'un religieux est de chercher la réponse dans le péché. Pourquoi tout cela m'arrive ? Qu'ai-je fait de mal ? Qu'est-ce que Dieu veut de moi ?

Pour ma part, en dehors de toute religion, l'angoisse peut aussi survenir. Elle vient quand s'approche un danger. Je sens que les événements vont contre ma bonne marche. Je fais le bilan, ce que j'ai réussi, et où j'ai pu échoué. Je regarde mon projet, et me demande si je suis encore loin de mes objectifs. Qu'est-ce qui va contre moi ? Contre quoi ou qui dois-je encore lutter pour mieux avancer? Alors, plus je bloque sur ma position, plus je fais du surplace, plus l'angoisse peut être présente. Elle ne se résouds que quand je repars vers ce que j'ai décidé de faire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Chez moi, elle ne se résous pas, on apprend à faire avec. Elle n'empêche même pas d'être heureux, parfois. A tel point que je me demande dans quelle mesure elle me fonde : est-ce que j'y suis pas attaché comme si , si elle disparaissait, quelque chose de mon identité et de mon être disparaitrait ? Je suis athée, mais en effet, je me trouve parfois de connivence avec certaines spiritualités, du style la philosophie dans son ensemble.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

Schopenhauer explique dans Le monde comme Volonté et comme représentation que le péché originel découle de la nature même de l'homme - car dans le système du philosophe, l'homme est affirmation de la Volonté, affirmation d'un vouloir-vivre et cette Volonté n'engendre que misère et ennui. En effet, pour Schopenhauer, l'homme est l'esclave du génie de l'espèce, de cette mécanique biologique aveugle qui tourne sur elle-même et pousse les hommes à se reproduire et à vaquer à toutes sortes d'occupations qui n'ont ultimement pas de sens.

Autant dans l'éthique de Schopenhauer que dans le christianisme, la rédemption découle dès lors de ce que l'homme puisse nier la Volonté qui l'anime par le renoncement. Le renoncement consistant chez Schopy à un état de contemplativité philosophique, et chez les amis de Jésus à la foi pour l'autre Royaume.

La chute d'Adam n'est donc que symbolique et chaque homme la revit en lui-même.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

Autant dans l'éthique de Schopenhauer que dans le christianisme, la rédemption découle dès lors de ce que l'homme puisse nier la Volonté qui l'anime par le renoncement. Le renoncement consistant chez Schopy à un état de contemplativité philosophique, et chez les amis de Jésus à la foi pour l'autre Royaume.

Finalement, la philosophie de Schopenhauer n'est-elle pas un renoncement, à l'exemple de sa vie ? Quand on a une mère qui l'a baladé pour les vacances dans les centres de détention, les hospices, et divers lieux macabres durant toute l'enfance, avec pour tout droit de réponse que de rester droit dans ses bottes de garçonnet, on comprend le pessimisme du futur Schopenhauer philosophe. Désespérant, non ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Je veux dire que ce que je perçois est infime, mais suffit à suggérer l'immensité du problème

La question serait de savoir si notre capacité de perception est perfectible, c'est-à-dire sujette à passer à des régimes supérieurs de perception, l'infime étant situé par définition au plus bas. La souffrance suffit à nous dissuader de l'ennui et de l'indifférence, lesquels ne sont que néantisation de la vie et inaptitude au discernement. Vivre serait donc prendre acte de cette loi du vouloir-vivre, l'intégrer et la faire sienne - donc ne pas avoir la sensation pénible de la subir - et oeuvrer à sortir toujours davantage du néant, par un effort soutenu et lucide de différenciations perceptives à la fois intellective (discernement du vrai et du faux), esthético-contemplative (distinction des belles choses des laides) et éthique (distinction des actions bonnes des mauvaises).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 036 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

C'est l'autorité et la contrainte qui crééent le péché, faudrait voir la gueule de mon chien lorsque je l'attrape en train de grignoter calmement mes lunettes.

je pense qu'il y a une différence entre un péché et une erreur .

le péché est volontaire .

l'erreur est involontaire comme un accident .

l'animal fait seulement des erreurs involontaires ,

car il est si stupide qu'il ne peut pas comprendre la différence entre une erreur volontaire et une erreur involontaire .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×