Agressée sexuellement dans le métro, les témoins ne réagissent pas

Donc si avec mes 120kg je mets un bourre-pif a un mec de 60kg qui tente de violer une dame de 130kg, est-ce que la justice ne risque pas de considérer qu'il y a une disproportion de moyens puisque le malheureux agresseur va devoir faire face à 250kg alors qu'il n'en pèse que 60 tout mouillé. :D

en effet l'agresseur pourra porter plainte contre celui qui fera 120 kg et celle de 250 !

Donc si avec mes 120kg je mets un bourre-pif a un mec de 60kg qui tente de violer une dame de 130kg, est-ce que la justice ne risque pas de considérer qu'il y a une disproportion de moyens puisque le malheureux agresseur va devoir faire face à 250kg alors qu'il n'en pèse que 60 tout mouillé. :D

Wow, t'es super drôle. Et tellement pertinent...

T'es con ou juste de mauvaise foi ?

Tu crois qu'il n'est pas les deux ?

Si tu violes l'agresseur, le juge sera plus clément..

Ah oui, tiens, il devient quoi Clément Méric?

Il donne plus trop de nouvelle, le gregory Lemarchal des bagarres de ventes privées.

visiblement ceux qui ont eu les couilles de venir en aide à cette femme vont être convoqués par la justice pour non assistance en personne en

danger !

bien fait pour eux

Ah oui, tiens, il devient quoi Clément Méric?

Il donne plus trop de nouvelle, le gregory Lemarchal des bagarres de ventes privées.

Quel humour tout en délicatesse !

C'est ça qu'on vous apprends au catéchisme ?

LOOOOL

te laisse pas faire bruit

Je l'ai déjà fait plus haut

http://www.forumfr.c...dpost,p,8948187

A moins que tu crois qu'autrui soit la femme du cochon

:smile2:

Tu crois qu'il n'est pas les deux ?

A ce soir à l'amicale. :D

Intervient et "abime" l'agresseur, tu peux être sur que tu vas te retrouver devant un tribunal pour coups et blessures et tu risques fort de morfler, car le jugeaillon ne te fera pas de cadeau.

Même si je dois me retrouver confronté à une plainte, je ne pourrai pas vivre en pensant que j'ai eu la lâcheté de ne pas intervenir. J'ai déjà connu la garde à vue pour avoir abîmé à coup de barre de fer deux punks...qui tentaient de racketter le RMI de deux petits vieux dans un squat à Lyon(Juin 1996). j'ai attendu plus de 24 heures avant de pouvoir enfin parlé à un avocat. Je me suis expliqué calmement. En bénéficiant du témoignages des deux petits vieux et de certains voisins, en bénéficiant du fait, que j'ai été attentif à ne pas les tuer (j'ai visé les jambes), j'ai écoper d'un simple rappel de la loi de la part du procureur de la République!

Quel humour tout en délicatesse !

C'est ça qu'on vous apprends au catéchisme ?

J'ai d'avantage grandi avec Le Jesus II le retour des Inconnus qu'avec le caté.

Et j'ai d'avantage l'occasion d'écouter autre chose que de la pop louange de merde:

Revoies ta grille de lecture, elle est à chier.

.

J'ai lu un peu partout cette information.Sincèrement parlant, j'ai été profondément indigné et choqué de lire que la jeune femme n'eut reçu aucune assistance de la part des occupants de la rame, où se déroulait l'"agression.A vrai dire ,ces personnes ici présentes, devront répondre devant la justice pour non assistance à personne en danger.Et pour les identifier on devrait se baser sur les vidéos des caméras en place.

j'imagine trop le gars qui commence à se lever pensant que d'autres suivront et se retrouve seul face au mec :smile2:

Ça n'existe pas, l'effet de groupe social. On est seul, il faut toujours qu'un meneur ou une meneuse prenne sur lui de réagir et alors, peut-être, les autres gens tenteront quelque chose. Ce ne sont pas forcément les plus costauds qui ont le courage. Ça arrive aussi que la personne qui réagisse se fasse taper devant tout le monde, sans que ça bronche.

Je vois bien comment c'est dans les grandes villes et le métro...

Pour un mec bourré, j'aurais pris le risque. Choper sa bouteille et lui casser les couilles un maximum, au moins, voire plus musclé mais bon... On ne peut pas demander à tout le monde le même courage/inconscience. Surtout qu'on ne sait pas comment peut réagir l'ivrogne, il peut se faire rosser et se venger en lançant sa bouteille sur quelqu'un d'autre... Contre un groupe, c'est encore plus compliqué de réagir.

Beaucoup de gens subissent la violence, la crainte et laissent les autres subir sans s'en mêler. Ils veulent aussi rentrer chez eux, ne pas se mettre en danger. Je pense que c'est plus la peur que la lâcheté et encore moins de l'indifférence : quand un connard se fait remettre à sa place, les gens sont soulagés. Idem : quand quelqu'un se fait agresser, ils sont aussi dans la peau de la victime et ont peur.

C'est dommage qu'on ne réagisse pas plus envers les connards isolés. L'union fait toujours la force. C'est pour ça que les emmerdeurs se déplacent généralement en bandes.

Ou tu le défroques.

Y a une vidéo sur le net d'un type qui a fait ça en plein bus à un mec faisant chier je ne sais plus qui. C'était... magnifique.

Je crois que c'était un fake. L'idée est marrante mais je ne suis pas sûr que ce soit hyper efficace : ça va énerver le mec, plus que le paralyser de ridicule. Ça marche surement avec les grandes gueules. Par contre, il risque d'avoir le réflexe de remonter son froc...

Classique du droit français. Réagir est illégal, ne pas réagir aussi.

Mais ce n'est pas la question la plus importante dans cette affaire, les gens qui n'ont pas réagi, combien on leur met d'amende ?

Inciter à réagir par la peur de l'amende ? Ça me paraît peu sain, surtout si on punit ensuite les dérapages. Finalement, ça ne va pas inciter les gens à faire face collectivement, entre inconnus. Juste à être lâches et un peu plus amers, surtout si la sécurité n'est pas assuré dans la rue (réduction des flics de proximité, etc...).

Il suffit de pousser un peu : on va faire payer les braves citoyens qui ne sont pas intervenus, c'est le boulot des flics, pour mater des racailles qui ne vont écoper de rien. Inversion des valeurs + mesure incompréhensible + insécurité non réglée = lit du FN.

C'est totalement peu psychologique que de vouloir punir l'inertie même si les gens ont fait très fort en allant tout au bout d'une autre rame pour laisser la fille avec l'agresseur. Une punition symbolique suffit : la honte. Le problème est social, on n'a plus assez de conscience collective, on ne sait pas réagir. Il faudrait des formations pour réagir à la violence quotidienne, plus de médiateurs de terrains, des vigiles,...moins d'emmerdeurs aussi, mais là...

Je suis témoin d’une agression. Si je n’interviens pas, puis-je être poursuivi ?

Mercredi, une jeune femme a été agressée par un homme ivre, dans une station de métro de Lille. Des voyageurs ont été témoins de la scène, mais aucun n’est intervenu.

« On ne demande pas de se comporter en héros »

L’incrimination de non-assistance à personne en péril occupe une place particulière en droit criminel : elle transforme une obligation morale en obligation juridique, pénalement sanctionnée.

Dans l’article 223-6 du code pénal, il est écrit :

« Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l’intégrité corporelle de la personne s’abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

Sera puni des mêmes peines quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours. »

Plusieurs conditions doivent être réunies pour établir un délit de non-assistance à personne en danger :

*Une personne « physique » doit être en péril : le péril des biens n’est pas concerné par cette infraction ;

*Le péril doit avoir un caractère grave et immédiat ;

*Le danger doit véritablement exister ou révéler un caractère d’urgence ;

*En cas de non-assistance, seules les personnes totalement passives sont en infraction.

*L’assistance maladroite ou inefficace n’est pas considérée comme un délit ;

*La non-assistance doit être volontaire. Il n’y a pas d’infraction si la personne poursuivie n’a pas eu conscience de l’existence ou de la gravité du péril ;

*L’assistance doit être possible : par une action personnelle ou en alertant les secours ;

*L’assistance doit être sans risque, pour la personne en péril, l’intervenant et pour les tiers ;

L’avocat Romain Boulet résume :

« On ne demande pas de se comporter en héros, le résultat de l’action n’est finalement pas le plus important. Ce qui est judiciairement condamnable, c’est de rester passif »

Si, en intervenant, je blesse quelqu’un, qu’est-ce que je risque ?

Dans l’article 122-7 du code pénal, on peut lire :

« N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. »

L’avocat Romain Boulet précise :

« On peut défoncer la tronche d’un type, qui agresse quelqu’un une bouteille à la main. Par contre si on sort un “gun”, c’est considéré comme une réaction disproportionnée. »

Il faut donc que la réaction soit proportionnelle à la menace.

Sans pour autant oublier que sur l’échelle judiciaire, la sanction pour non-assistance à personne en danger est extrêmement lourde :

« On risque moins en pétant la gueule de quelqu’un [trois ans de prison, ndlr] qu’en regardant quelqu’un se faire péter la gueule sans agir [cinq ans de prison]. »

Dans le cas lillois, que risquent les témoins passifs ?

Dans le cas lillois, l’agresseur avait une bouteille de vodka à la main. Dans cette situation, assure Romain Boulet, « personne n’est obligé de réagir physiquement. L’assistance de personne en danger ne se ferait alors pas sans risque. Par contre, les témoins de la scène auraient dû tirer la sonnette d’alarme, prévenir les autorités ou aller chercher du secours ». C’est ce qu’a estimé le procureur de Lille, qui a ordonné une enquête.

La victime peut aussi déposer plainte contre X pour non-assistance. Une enquête serait alors ouverte pour définir la responsabilité des témoins. Si le procureur estime que les faits sont suffisamment caractérisés pour constituer l’infraction, l’identité des suspects est examinée. C’est ensuite au juge du tribunal correctionnel de décider si ces personnes sont coupables de non-assistance à personnes en danger, et quelle peine ils méritent.

L’avocat Romain Boulet :

« Mais dans cette affaire, il me paraît peu probable qu’ils risquent grand-chose. »

Les condamnations pour non-assistance sont d’ailleurs assez rares. Parmi les derniers cas recensés, cette histoire qui date de juillet 2012 : un homme avait découvert une personne victime d’overdose, dans un état agité. Mais il n’a alerté les secours qu’au bout de deux heures. La personne est morte de cette overdose et le témoin a écopé d’un an de prison ferme.

Rue89.NouvelObservateur

Un des problèmes est la contradiction totale dans le port d'arme défensives comme les bombes lacrymo ou les matraques électriques; livre à la vente, mais qui risque à la comparution directe en cas de port.

Il manquait un habitué des salles de musculation, une bouteille ce n'est pas très dangereux, le parisien du métro est amorphe, métro-boulot-dodo, c'est un embryon, il est inexistant.

"Baisser les yeux et ne rien faire , oui , c'est de la lâcheté, intervenir seul et se prendre un coup de couteau qui t'estropie le restant de ta vie ou t'envoie à la morgue, ça c'est du courage mais qui paye pas, sauf les regrets que l'on va te formuler quand tu seras dans la tombe:hehe:"

Pinocchio, c'est de toi ça, et avec ça tu changes de version pour vouloir maintenant nous faire croire que tu aurais bougé ??? Trop tard ....