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De l'utilisation du minoritarisme comme dogme politique

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Savonarol

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

ha... donc mon sexe joue sur la pertinence de ce que je raconte ?

Et après, c'est moi qu'on accuse de sexisme. Elle est pas mal celle là :D

Je suis un homme, donc ce que je raconte c'est forcément mauvais pour les femmes. >_<

Disons que tu parles du viol des femmes alors tu n'es pas trop en position de ressentir ce qu'est un vagin pénétré de force. :mouai:

À moins, à la limite, que tu n'aies subi une pénétration anale forcée ou un examen de la prostate, ça doit s'en rapprocher. À ce moment-là, on peut sérieusement causer résilience après viol.

Toutefois, c'est encore hors-sujet.

Mais qu'est-ce que je fais là ? :mur:

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)
Ha ? Donc pas de militantes féministes... ça n'existe pas et n'a jamais existé.

>_<

L'égalité des droits non plus, alors :3.

Pour info, un de mes prof était l'élève d'un de ceux qui ont orchestré cette politique en France. Pour mettre les femmes au travail et réduire le coût de la main d'œuvre. Technique basée sur des modèles psychologique très clairement déterminés. C'est lui qui m'en a parlé, et m'a fait découvrir l'évolution qui avait été programmé dans les comportements sociaux, en se servant directement de ces modélisations psychologiques et sociologique. ( Il nous apprenait ce modèle, donc nous a parlé de son application "in vivo" et des résultats qui en ont découlé. )

Vachement précis là. :D

Écoute, renseigne toi sur le sujet un minimum quand même, avant de dire que je dis des conneries.

Regarde un peu l'histoire du militantisme féministe. Comment ça se passait dans les réunions, dans les conférences que faisait les militantes dans les facs. À propos des femmes aux foyers.

Vu les conneries que tu racontes, je suis plus au fait que toi.

Regarde des films de l'époque qui en témoignent, je sais pas...

Si tu n'as pas la moindre idée de comment s'est comporté le militantisme féministe à l'époque, comment il a agit, comment il a cherché à convaincre les femmes de se rassembler dans la lutte...

Et si les militantes les ont convaincues, c'est parce qu'elles avaient un peu des bonnes raisons, non?

Quand tu vois la situation des femmes à l'époque, pas étonnant qu'il y ait eu ce ralliement.

Et toi arrête de réduire la lutte politique, ou le changement de la société, à son aspect purement légal.

La loi, ça se change d'un coup de crayon. On s'en fou complètement de la loi. Personne n'a envie de changer la loi pour faire de la belle littérature. Ceux qui veulent changer la loi visent à changer les comportements réels des gens, et de la société. Faire changer les mentalités, les modes de vie.

Je te parlais de SOCIETE dont la loi fait partie. Toi tu me parle de cas particuliers comme si ça rendait la déconsidération de la femme à cette époque , acceptable.

Mais je commence à comprendre ce qui nous oppose. En fait, tu te fiche complètement de la réalité.

Vu les délires que tu sors, c'est drôle.

Tu ne te préoccupe que de l'élaboration d'un joli texte de loi, sans te soucier un seul instant du monde réel, des comportements réels etc...

Je commence à comprendre pourquoi tu considérait HS des trucs évidement dans le sujet. Seulement parce que ça ne parlais pas de la loi.

Oublie la loi, et ouvre un peu les yeux sur le monde réel.

Parce que là, on parle du monde réel, pas de la loi.

Je me préoccupe de l'égalité entre l'homme est la femme dans la société. Pas toi visiblement.

Et après, c'est moi qu'on accuse de sexisme. Elle est pas mal celle là biggrin.gif

Je suis un homme, donc ce que je raconte c'est forcément mauvais pour les femmes. >_<

Tu sais, je pense très sincèrement que je me soucis infiniment plus de l'épanouissement des femmes que tu ne te soucie de l'épanouissement des hommes.

Non, mais tu te nommes porte paroles des femmes au foyer de l'époque, et prétend que les femmes d'aujourd'hui qui ne veulent pas rester à la maison sont les victimes d'un complot capitalo-politiquo-féministe. Tu te rend compte de l'absurdité de ta position? Tant que tu refuseras d'accepter le choix des femmes, tu n'auras aucune crédibilité.

Et je te répondait à ce que tu disais, à savoir que les femmes étaient dominée, et n'avais aucun moyen de se défendre.

Ah bon? C'est ce que la société leur faisait croire! En quoi une femme de 2014 est biologiquement ou intellectuellement différente de celle d'avant? Si ce n'est le conformisme de la société qui poussait la femme à ne pas se défendre, à attendre gentiment son mari pour la défendre et la fermer?

Bah si, elles pouvait se servir des hommes pour se défendre, et des règles de la société de l'époque.

C'est justement ça qui est infantilisant, tu comprend pourquoi elles ont voulues d'autres règles? Purée mais tu veux pas comprendre, c'est dingue là.

Protection contre les agressions. Protection contre les aléas de la vie. Protection matérielle, et psychologique.

Ben les hommes et les femmes aussi, hier au aujourd’hui. En quoi ça change?

Tu as le droit de penser qu'elles étaient sur-protégée, et que cette sur-protection est étouffante et empêche leur épanouissement.

Oh miracle!Tu as enfin compris pourquoi les femmes en ont eu marre.

Mais tu ne peux pas à la foi défendre le fait qu'elles était sur-protégés, et nier fait qu'elle bénéficiait du coup de protections, dont elle pouvait se servir pour leur défendre leur intérêt.

ça n'est pas parce que tu méprises les armes qu'elles n'offrent pas de pouvoir à ceux qui s'en servent.

Et les femmes de l'époque s'en servait. Tout comme tu te servirai de la loi aujourd'hui. (Et je pense qu'à l'époque on aurait méprisé sur l'utilisation de la loi pour se défendre. Tout comme tu crache sur l'utilisation des règles sociales pour se défendre.

Tu racontes encore une fois des conneries: personne n'aurait craché sur la loi.

De plus tu occultes joyeusement que "la protection" des femmes se faisait au dépend de leur liberté.

as.ça n'est pas parce que tu méprise la technique qu'elle n'offrait pas d'avantages.

Elles ne sont pas "obligé", elle l'utilisaient si elles en avait besoin. Pas plus que tu n'es "obligé" de prendre un rendez vous, pour ouvrir ton compte. Sois t'en a envie (voir besoin), et tu le fait. Soit t'en a pas envie et tu ne le fait p

Tu trouves normal qu'une personne ayant toute sa tête devait obtenir la signature de son mari pour diverses procédures administrative car on l'estime incapable?

Toi en gros tu me dis: ouais mais elles pouvaient avoir un mari qui leur laissait tout faire.... et alors?

Ca justifie?

Et après tu embrayes en disant que les femmes étaient bien considérées qu'aujourd'hui....

Si c'est exactement ça.

Les femmes sont bien "obligé" de se servir de la loi si elles veulent pouvoir se défendre légalement... bouuuu c'est mal, on les oblige à faire des démarche juridique.

C'est tout aussi con que de dire ce que tu raconte : bouuu elles sont "obligée" de se servir des bons sentiments et des règles culturelles si elles veulent pouvoir se défendre.

Nié? Mais quel rapport!?

Objectivement, elles ont le pouvoir de se défendre, et elles doivent se bouger le cul d'une manière ou d'une autre pour l'obtenir.

Ce qui a changé, c'est la technique. Qui a été uniformisé pour les hommes et les femmes.

Uniformisé... égalisé tu veux dire... et encore heureux!

Non, je ne pense pas.

La culture était bien faite. Tu le dis toi même, ça t'énervait que les femmes n'ai même pas besoin de se défendre par elle même, si on leur manquait de respect dans la rue. Après, t'as le droit de juger qu'en baver à agir par sois-même forme le caractère, et qu'elles s'épanouirons mieux comme ça. Je ne suis pas totalement contre l'idée.

Mais bon, c'est un peu une question de point de vu.

Et je ne pense pas qu'on puisse dire qu'elles en bave moins en même temps.

Devenir adulte, c'est peut être plus épanouissant, plus "libre", mais t'en bave quand même sacrément plus.

Ce n'est pas une question de point de vue. D'ailleurs si j'assiste à une agression envers: homme, femme ou en enfant, je vais essayer d'aider, et certainement appeler les secours.

Si j'étais moi même la victime d'une agression je serais contente de l'aide, aucune honte à cela!

Le problème, c'est l'infantilisation générale de la société de l'époque envers les femmes. Qui concernait leur liberté, leur épanouissement et leur considération.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Pour info, un de mes prof était l'élève d'un de ceux qui ont orchestré cette politique en France. Pour mettre les femmes au travail et réduire le coût de la main d'œuvre. Technique basée sur des modèles psychologique très clairement déterminés. C'est lui qui m'en a parlé, et m'a fait découvrir l'évolution qui avait été programmé dans les comportements sociaux, en se servant directement de ces modélisations psychologiques et sociologique. ( Il nous apprenait ce modèle, donc nous a parlé de son application "in vivo" et des résultats qui en ont découlé. )

Vachement précis là. :D

Je peux préciser.

Ce mouvement marque l'arrivé des résultats des études scientifiques en psychologie et en sociologie dans la sphère politique.

Il s'agit d'un modèle qui identifie trois besoins vitaux d'interaction sociale chez les humains. Besoins qui entre en oppositions (un peu comme : tu ne peux pas être en sécurité et chasser pour te nourrir en même temps. )

Ces trois besoins vitaux sont modélisé sous la forme de 3 "sphères" regroupant différentes activités, ayant chacune pour objectif de combler le besoin de sa sphère.

Les trois sphères sont

• La sphère intime. Qui correspond au besoin d'être sois même.

• La sphère sociale. Qui correspond au besoin d'être accepté par les autres. De faire partit du groupe, de la famille, de la société.

• La sphère professionnelle. Qui correspond au besoin d'être reconnu par les autres. D'être utile au groupe, si tu veux.

Chacune de nos relations, ou de nos activités visent à remplir un de ces trois objectifs en oppositions.

Pour bien comprendre la différence, et parfois l'opposition. :

Si tu es toi même, si tu dis ce que tu penses, fait ce que tu veux quand tu en a envie, tu n'es pas accepté facilement.

Si tu cherche à être accepté, alors tu obéi aux règles, et tu n'es pas totalement toi même. (tu prend sur toi)

Et pour être utile, il faut parfois accepter de dire des choses qui déplaisent, pas forcément que des choses conciliantes pour être acceptés. Inversement, si tu es accepté, peu importe que tu sois utile ou non. Si tu ne base ton acceptation que sur ton utilité, dès que tu cesse d'être utile, tu es jeté. (ce qui arrive beaucoup à notre époque, où on se concentre trop sur la sphère professionnelle, et pas assez la sphère sociale. )

Chacun de ces besoins est vital, sans eux on coule, et on fini par mourir assez rapidement. Ils s'auto-entretiennent aussi. C'est à dire que si ça va mal dans l'un, ça ira mal dans l'autre.

Si ça va bien dans l'un, ça ira bien dans l'autre.

Quelqu'un qui n'est pas "aimé" dans sa sphère personnelle par exemple, fera déborder ce manque dans sa sphère sociale (ou professionnel), ce qui le rendra nuisible ou rejeté. (un seul exemple, les êtres en manque d'amour qui refoulent leur frustration sur les forums ou les chats. ^^ )

Voilà grosso modo pour le modèle scientifique.

Le problème à résoudre, c'était qu'on manquait de mains d'œuvre dans les entreprises. Au point de faire venir en masse des immigrés de pays étranger. Ce qui posait quand même des problèmes.

À l'époque, les femmes acquérait leur reconnaissance (sphère professionnelle, leur utilité sociale) par les services qu'elles rendaient à la nation. En s'occupant de l'éducation des enfants, et de leur apprentissage des bonnes règles de conduite dans la société, en s'occupant du "lien social" par le tissage de liens avec les personnes respectables et utile (d'où l'importance de pouvoir recevoir chez sois, et donc d'avoir un intérieur accueillant), ainsi que la charge de l'entretient du cadre de vie et de la santé de leur famille.

Les femmes étaient très valorisée pour ces tâches. C'est vrai qu'elles ne pouvaient pas choisir leur métier. ( Ceci dit, on ne peut toujours pas vraiment choisir son métier. On fait celui pour lequel on a été formé. )

Mais elles tiraient leur reconnaissance de la part de tous, par le bon accomplissement de ces tâches.

Et elles s'enrichissaient d'un bon environnement, d'une bonne nourriture etc... parce qu'elles étaient quand même les première bénéficiaires de leur travail. (contrairement au travail salarié)

La technique utilisé a donc été de saborder directement et de façon extrêmement ciblé la reconnaissance des femmes.

De façon à ce que, mécaniquement, elles s'orientent vers la seule autre source de reconnaissance : le travail salarié.

Le mot d'ordre transmis aux militantes instrumentalisée, a donc été de "faire prendre conscience" de "l'esclavagisme" dans lequel les femmes étaient, en restant au foyer. Elle ne l'étaient pas plus que les hommes qui bossaient à l'usine. Mais l'endoctrinement se soucie peu de l'esprit critique.

L'instrumentalisation est la même que celles qu'on peut voir aujourd'hui, chez ceux qui luttent contre l'euro, contre les immigré, contre l'insécurité etc... les militants ont de tout temps été instrumentalisé pour faire changer la société dans le sens que les gens au pouvoir voulait. (sauf qu'à l'époque, la population n'en avait pas à ce point conscience)

Le résultat ne s'est pas fait attendre. Nous vivons aujourd'hui dans un monde où la seule source de reconnaissance, c'est le travail salarié. Les femmes et les foyers sont touts devenus dépendante de leur travail salarié, donc des entreprises (au même titre que les hommes ^^ c'est cool l'égalité ^^ )

Et la quantité de main d'œuvre, comme son coût a considérablement chuté !

ça a été le seul changement notable dans les conditions de la femme. Car malgré l'aveuglement dans lequel se trouve Maldoror, rien ne montre de réelle amélioration en ce qui concernent le nombres de viol, le nombre d'agression par exemple.

Et la qualité de vie (des hommes comme des femmes) n'a pas vraiment augmenté et même plutôt très fortement régressé si on ne prend en compte que les critères de santé mentale (stress, dépression, taux de suicide etc...)

En particulier pour les mères célibataires d'ailleurs, qui se coltinent tous les inconvénients de la pertes de leurs avantages culturels.

Ceci dit, c'est parfaitement compréhensible, vu qu'on parle bien de renforcer l'exploitation des individus, (baisser le coût de la main d'œuvre ça veux dire ça) et de la réduction de leur indépendance vis à vis des entreprises.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Disons que tu parles du viol des femmes alors tu n'es pas trop en position de ressentir ce qu'est un vagin pénétré de force. :mouai:

À moins, à la limite, que tu n'aies subi une pénétration anale forcée ou un examen de la prostate, ça doit s'en rapprocher. À ce moment-là, on peut sérieusement causer résilience après viol.

Toutefois, c'est encore hors-sujet.

Mais qu'est-ce que je fais là ? :mur:

La résilience est une résilience psychologique. Post traumatique comme on dit. ça n'a rien à avoir avec la résilience d'une séquelle physique, quasi inexistante dans un viol, ou de quelques jours. (à moins qu'ils soit accompagné de violence physique, mais la violence physique concerne autant les hommes que les femmes.)

La réduction au problèmes physique est très réductrice de la réalité psychologique du viol.

Les viols sous GHB ne provoquent aucunes sensations physiques, aucune séquelles physiques, et pas même de souvenir.

ça n'en sont pas moins des viols, et les conséquences psychologiques sont les mêmes (elles sont même pire, bien souvent)

Ce ne sont pas les séquelles physiques qui sont traumatisantes. Ce sont les séquelles psychologiques. C'est bien d'ailleurs à cause de la seul prise en compte des séquelles physiques que le viol n'était pas franchement condamné autrefois. Parce que physiquement, il n'y pas de conséquences. (on payait là notre trop grande culture d'objectivité scientifique. Et le trop récent développement de la psychologie)

C'est la prise de conscience de l'importance de la santé mentale, et de l'impact du viol sur cette santé mentale, qui a joué dans leur criminalisation.

Il serait peut être temps aussi de la prendre en compte sur les hommes, et d'arrêter de se focaliser sur son vagin ou son pénis.

ça n'est pas une question de vagin ou de pénis. C'est une question de rapport de force entre deux personnes, et de complète domination non-consentie.

Modifié par Titsta
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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)
où l'importance de pouvoir recevoir chez sois, et donc d'avoir un intérieur accueillant), ainsi que la charge de l'entretient du cadre de vie et de la santé de leur famille.

En quoi c'est incompatible avec l'indépendance des femmes?

On vit dans des maisons cradingues maintenant?

On ne s'occupe plus des enfants?

C'est à ce point inconcevable de répartir ces taches?

Les femmes étaient très valorisée pour ces tâches.

FAUX.

C'est vrai qu'elles ne pouvaient pas choisir leur métier. ( Ceci dit, on ne peut toujours pas vraiment n fait celui pour lequel on a été formé. )

C'est vrai, mais ça n’empêche pas qu'il y avait une sacré limitation à cause de sexe.

Mais elles tiraient leur reconnaissance de la part de tous, par le bon accomplissement de ces tâches

Bah voyons...sois bonne cuisinière, ménagère et ne te plains pas.

Et elles s'enrichissaient d'un bon environnement, d'une bonne nourriture etc... parce qu'elles étaient quand même les première bénéficiaires de leur travail. (contrairement au travail salarié)

Bientôt il va me sortir que la seule activité épanouissante, c'est femme au foyer.

La technique utilisé a donc été de saborder directement et de façon extrêmement ciblé la reconnaissance des femmes.

Cela a été au contraire un combat pour leur valorisation.

De façon à ce que, mécaniquement, elles s'orientent vers la seule autre source de reconnaissance : le travail salarié.

C'est un complooooooooooooooooooooooot!

Le mot d'ordre transmis aux militantes instrumentalisée, a donc été de "faire prendre conscience" de "l'esclavagisme" dans lequel les femmes étaient, en restant au foye

Et c'était pas le cas?

Elle ne l'étaient pas plus que les hommes qui bossaient à l'usine. Mais l'endoctrinement se soucie peu de l'esprit critique.

Oui c'est clair, les femmes ont massivement abandonnées le foyer... pour aller à l'usine.

Le résultat ne s'est pas fait attendre. Nous vivons aujourd'hui dans un monde où la seule source de reconnaissance, c'est le travail salarié.

En quoi ça change?

Les femmes et les foyers sont touts devenus dépendante de leur travail salarié, donc des entreprises (au même titre que les hommes ^^ c'est cool l'égalité ^^ )

Et la quantité de main d'œuvre, comme son coût a considérablement chuté !

Toujours les mêmes affirmations sans fondements... tu vas m'annoncer que le chomage, c'est la faute des femmes... tu te rends compte à quel point tu es ridicule, non?

ça a été le seul changement notable dans les conditions de la femme. Car malgré l'aveuglement dans lequel se trouve Maldoror, rien ne montre de réelle amélioration en ce qui concernent le nombres de viol, le nombre d'agression par exemple.

Et la qualité de vie (des hommes comme des femmes) n'a pas vraiment augmenté et même plutôt très fortement régressé si on ne prend en compte que les critères de santé mentale (stress, dépression, taux de suicide etc...)

En même temps c'était pas diagnostiqué, alors....

Et tu vas me faire croire que rester enfermé chez soi est bon pour la santé mentale. :hehe:

En particulier pour les mères célibataires d'ailleurs, qui se coltinent tous les inconvénients de la pertes de leurs avantages culturels.

Avantages culturels? :hehe: Ce genre d'avantage on s'en passe bien.

Les mères célibataires s'en sortent bien mieux qu'avant.

Ceci dit, c'est parfaitement compréhensible, vu qu'on parle bien de renforcer l'exploitation des individus, (baisser le coût de la main d'œuvre ça veux dire ça) et de la réduction de leur indépendance vis à vis des entreprises.

Rendons la femme dépendante de l'homme, elle sera moins dépendante des patrons.

Franchement, tu creuses le fond à chaque fois.

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Membre, Posté(e)
Vivolta Membre 666 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sauf que si elle existe, on a fait le choix d'y croire. Donc pas de conditionnement. De toute façon d'où viendrait-il?

La liberté ? Tu as fais le choix entre deux possibilités préconçues par quelqu'un d'autre que toi. Destin et libre arbitre.

C'est donc ce quelqu'un d'autre qui pose l'alternative, c'est lui qui choisit ce que tu peux choisir. Toi qu'as tu choisi ? De croire qu'il ne t'arrive que ce qui vient de toi, qu'il n'existe pas de plan plus grand que toi. C'est l'option évidente de l'égocentrique qui sommeille en nous. Tu n'as rien choisi du tout. Tu ne choisis pas dans quelle famille tu naitras, l'éducation qu'on te donnera, les croyances dans lesquelles tu baigneras. Tu aurais pu naitre dans une famille de salafistes yéménites, que croirais tu alors ?

Conditionner une personne pour qu'elle pense telle chose c'est crédible, il suffit de s'y prendre très tôt. Mais conditionner une société entière à adopter une philosophie de vie précise? Cela me parait impossible, surtout dans un monde où il est devenu très simple d'étendre notre connaissance à d'autres opinions.

Ahaha, c'est justement ce qui fait que les nations sont différentes et incompatibles, les croyances. Par exemple les américains croient à la responsabilité individuelle, tandis que les français croient à l'organisation hiérarchique et à la solidarité. Toute la société américaine repose sur la croyance de réussite individuelle, c'est donc bien un conditionnement. Le "libéralisme" c'est lorsqu'on essaye d'importer ce système de croyances américain mettons en France. Mais ça ne prend pas parce que la pensée française est construite différemment.

Un pays, une langue, un climat, une façon d'éduquer les enfants sont autant de façons de construire un conditionnement. Et finalement l'age auquel on t'envoie jouer au toboggan et celui auquel on t'enlève ta couche deviennent des facteurs décisifs dans ta mentalité.

Par ailleurs en France on n'a jamais vécu dans un climat aussi sectaire à part pendant la révolution, il est impossible de prendre connaissance d'autres opinions, il est même impossible d'en professer. Tu te crois libre ? tu ne l'es pas.

Alors ton idée de "on peut violer les femmes sans problème tant que celles-ci trouvent ça normal", ça te parait peut-être crédible, mais dans la réalité ce n'est tout simplement pas viable.

C'est parfaitement viable tant qu'elles continuent de le croire. C'est ce qui se passe dans les sectes.

Sauf qu'on se fiche de la norme.

La norme est le seul critère existant de moralité. Si on s'en fiche alors on ne peut fonder aucune légitimité.

On ne considère pas les sectes et autres actions d'illuminés comme dangereuses parce qu'elles ne sont pas dans la norme, on les considère comme dangereuses parce qu'elles s'emparent d'une vie humaine comme s'il s'agissait d'un jouet. Si les "fidèles" à une secte avaient fait ce choix après une profonde réflexion et en parfaite connaissance de cause, dans un état psychologique solide, il n'y aurait pas de problème.

Mais ce n'est pas le cas.

Et pour faire le lien avec le sujet, les petites auxquelles on disait que leur rôle était de se faire violer par leur mari (pour parler sans euphémismes, histoire de ne pas se voiler la face), n'ont pas adoptés ce point de vue après une profonde réflexion et n'était évidemment pas dans un état psychologique assez fort pour refuser.

Alors c'est peut-être vrai que dans un monde de concepts on peut trouver le moyen de dire que le conditionnement de ces filles n'est pas différent d'un "conditionnement" qui consisterait à dire à un enfant qu'il est libre, mais dans le monde réel cette théorie n'est pas soutenable.

Deal with it.

C'est bien gentil mais tu as juste oublié de répondre à mon post qui affirme que le conditionnement même extrême existe dans le réel. Or ton argument est de me dire que le réel n'existe pas dans le réel, mais j'ai peur que si.

Prenons un autre exemple que tu considérera peut-être appartenir au réel autre que les sectes, yakuzas, religions (qui existent bel et bien), la guerre.

Sommes nous d'accord pour dire que la guerre existe ? Et bien la guerre constitue un conditionnement. C'est pour ça que les gars qui y vont reviennent incapables de se réinsérer. Parce que la loi du plus fort devient une réalité pour eux, que les règlements de papier n'ont plus cours. Alors, formatés par leur expérience au combat ils deviennent plus directs, plus violents. Ils ne peuvent plus supporter le sale petit carcan misérable de règlements dans lequel nous vivons avec une loi pour contrôler chacune de tes paroles et chacun de tes actes. Parce qu'ils font la différence entre le grave et l'insignifiant et peuvent te la faire toucher du doigt si nécessaire.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

En quoi c'est incompatible avec l'indépendance des femmes?

çan 'est pas incompatible. C'est bien pour ça que je me tue à te répéter que ça n'est pas l'indépendance des femmes qui était recherché, mais leur mise au travail.

On vit dans des maisons cradingues maintenant?

On ne s'occupe plus des enfants?

C'est à ce point inconcevable de répartir ces taches?

Mais on s'en fou !!

Je répondais à ton arguments que les femmes n'étaient pas reconnue à l'époque. Je te disais pas que les maisons étaient mieux entretenue. (Ce qui était le cas d'ailleurs... forcément, vu qu'il y avait dans toute maison un "employé à temps plein" qui s'en occupait. Et pour ce qui est des enfants, pareil. Ils ont moins leur mère sur le dos, mais ça a des contreparties en terme d'éducation, sociale surtout. )

Je te disais qu'à l'époque, les femmes avaient une reconnaissance sociale très importante sur ces choses. Alors qu'aujourd'hui, on n'admirera pas la réussite sociale d'une femme parce qu'elle fait bien (ou mal) le ménage. On ne la considèrera pas en société comme un modèle parce qu'elle est bonne cuisinière et sais bien s'occuper de ses enfants.

Les femmes étaient très valorisée pour ces tâches.

FAUX.

Elles étaient admiré en société pour ça. Ensensé, reconnu comme des modèles à suivre. Parce qu'elles savaient bien tenir leur maison. Elle acquerrai ainsi une renommée, elles étaient jugée comme respectable sur ces critères, et pouvais ainsi avoir une influence considérable en société.

Certes ce n'était pas en "politique politicienne". C'était dans la vraie société, dans le vrai monde. Celui du tissu social, regroupant les gens influents qu'elle avait réussi à fréquenter, et avec lesquels elle tissait des alliances. ( des "bonnes relations" )

On peut trouver des restes de cette culture dans les "mama" italiennes, ou juives.

L'Italie ayant été beaucoup moins touchée par cette politique. Et les juifs souvent concentré sur la défense de leur culture résistent en général beaucoup mieux à l'endoctrinement culturel. ( C'est d'ailleurs souvent pour ça qu'ils s'en prennent pleins la gueule à chaque "politique" visant un changement culturel... )

Bientôt il va me sortir que la seule activité épanouissante, c'est femme au foyer.

Autrefois les femmes pouvait réellement s'épanouir, en tant que femme au foyer.

Je n'ai jamais dis que c'était la seule activité épanouissante.

Et même, aujourd'hui, je doute qu'elle soit aussi épanouissante qu'elle avait pu l'être.

Précisément parce qu'aujourd'hui, dans notre culture, on ne reconnait plus comme valorisante socialement le travail d'une femme au foyer.

Seule la fiche de paye et la position dans l'entreprise est jugé honorable aujourd'hui.

La technique utilisé a donc été de saborder directement et de façon extrêmement ciblé la reconnaissance des femmes.

Cela a été au contraire un combat pour leur valorisation.

Non, un combat pour qu'elles puissent accéder au postes déjà valorisés des hommes.

Toute la subtilité est là.

On n'a pas chercher à les valoriser, on a cherché à changer leur comportements.

Tu ne valorise pas quelqu'un en lui disant qu'il n'a pas de valeur, et qu'il doit changer pour avoir de la valeur.

Si tu le fait, tu le dévalorise, et tu valorise l'autre comportement, qui ne lui correspond pas justement.

Je vais prendre un exemple pour que tu comprenne bien :

Si je dis à un instituteur : ton métier c'est de la merde, fait commercial c'est beaucoup mieux. Je ne valorise ni cette personne, ni son métier, ni aucun des instituteurs. Au contraire, je valorise les commerciaux.

Si je souhaite valoriser quelqu'un, je ne commence pas par lui demander de changer.

Les féministes, en dévalorisant le travail des femmes, et en valorisant celui des hommes, ont surtout, dans les fait et sans s'en rendre compte, dévalorisé directement 99% des femmes et valorisé 99% des hommes.

L'enfer est pavé de bonnes intentions.

C'est un complooooooooooooooooooooooot!

Oui. En quelque sorte. Toute politique est un complot quelque part.

Pourquoi, tu crois que tu vie dans un monde dans lequel aucun pouvoir dominant n'existe ?

Que la sphère politique, ou économique, n'a aucun pouvoir sur la population ?

Le mot d'ordre transmis aux militantes instrumentalisée, a donc été de "faire prendre conscience" de "l'esclavagisme" dans lequel les femmes étaient, en restant au foyer

Et c'était pas le cas?

Écoute, je sais que tu refuse de te renseigner sur la réalité historique...

Mais discute avec une militante de l'époque, et demande lui si on ne leur demandait pas de faire prendre conscience aux femmes qu'elles étaient des esclaves.

Parce que là, ta négation de l'histoire est quand même assez profonde.

Et au passage, demande lui si elles se considéraient comme des esclave à l'époque.

Tu verra que ceux qui leur ont mis cette idée dans la tête, ce sont les militants. Les femmes ne se considéraient pas du tout comme esclave et étaient très contente de leur situation.

Le résultat ne s'est pas fait attendre. Nous vivons aujourd'hui dans un monde où la seule source de reconnaissance, c'est le travail salarié.

En quoi ça change?

ça change qu'autrefois, il n'y avait pas que les entreprises qui avaient le pouvoir de décider si tu étais honorable, respectable, ou pas.

ça change qu'autrefois, on ne regardais pas que la position hiérarchique ou la fiche de paye pour savoir si quelqu'un avait réussi sa vie.

ça change aussi qu'autrefois, on se souciait plus de notre confort, de la bonne éducation des enfants qu'aujourd'hui. (aujourd'hui, on se contente de demander à l'école d'en faire de bon esclaves, avec de bonnes compétences utiles aux entreprises. )

Toujours les mêmes affirmations sans fondements... tu vas m'annoncer que le chomage, c'est la faute des femmes... tu te rends compte à quel point tu es ridicule, non?

Non, c'est pas la faute des femmes, mais la conséquence de la mise au travail des femmes.

Je t'ai déjà dis que la faute impliquait une volonté.

Les responsables sont ceux qui ont orchestrés cette politique.

Et tu vas me faire croire que rester enfermé chez soi est bon pour la santé mentale. :hehe:

Les femmes ne restaient certainement pas enfermée chez elles... :gurp:

T'as vraiment été endoctriné profondément hein ?

Les femmes allaient au marché, croisait pleins de gens, allaient travailler ensemble aux lavoirs, tissait leur réseau social et leur influence en s'invitant les unes chez les autres, si possible avec les personnes influentes.

C'est les hommes qui restaient casanier, enfermé dans leur lieu de travail toute la journée.

Avantages culturels? :hehe: Ce genre d'avantage on s'en passe bien.

Les mères célibataires s'en sortent bien mieux qu'avant.

Je ne pense pas, non.

Et de surcroit, il y en a beaucoup plus qu'avant.

La famille était beaucoup plus importante à l'époque qu'aujourd'hui, si une femme se retrouvait abandonné par son mari, très souvent elle revenait vivre en famille.

Car maintenant que les femmes ont le "droit" d'être "indépendante", on considère qu'elles doivent être capable de se démerder seule. ;)

(elle même le considèrent aussi)

Rappelle toi, le droit se transforme très vite en obligation dans les esprits.

Alors que si on avait promu le "choix", par exemple en versant un salaire aux femme au foyer, ça aurait changé pas mal de choses.

Rendons la femme dépendante de l'homme, elle sera moins dépendante des patrons.

Franchement, tu creuses le fond à chaque fois.

Je n'ai pas dis qu'elle n'avait pas le choix entre la dépendance à leur foyer ou à leur patron.

J'ai dis qu'elles n'étaient pas si dépendante des hommes que ça en réalité, et qu'on aurait pu chercher à les rendre plus indépendante.

Mais que ce mouvement à surtout chercher à les asservir aux entreprises, pas à les rendre plus indépendantes.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Je me demande parfois si le minoritarisme n'est pas une forme de lâcheté.

Lâcheté intellectuelle, d'abord, de ne pas faire l'effort de considérer les problèmes dans leur entièreté et se laisser séduire par des concepts intellectuellement simples ( les gays, les femmes, les jeunes, les roms)

Lâcheté physique, ensuite, qui découle de la lâcheté intellectuelle : se détacher du courage politique ( et donc d'une bonne partie de ce qui en terme de risque justifie une mise en danger de soi) , la lâcheté physique pousse le lâche à vouloir tout légiférer pour ne pas vivre en flippé toute sa vie.

Légiférer sur le risque, notamment, en pénalisant tout comportement naturel, en créant des concepts fumeux qui vont permettre de justifier et de cautionner sa lâcheté physique et intellectuelle.

Et puis, la perversion suprême, finir par dénier la lâcheté elle même. (Dire d'un lâche qu'il est lâche n'est plus un constat, mais deviendrait un jugement, une attaque, une insulte, car le lâche a bien le droit de l'être, etc)

Ce relativisme nauséeux qui gangrène le monde moderne et l'estampe de la marque "progrès", au secours.

Comme si la lâcheté était finalement une qualité qu'on substituerait à la sagesse ( le lâche qui refuse le combat au nom de sa non-violence n'est-il pas bien souvent un simple poltron qui a peur de se prendre une volée? )

Comment peut-on s'étonner qu'une société qui base sa politique comptant sur la lâcheté des uns et des autres réussissent? Les gens ont, à mon avis, besoin de dignité pour avancer, et la lâcheté est le contraire de la dignité.

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"les gays, les femmes, les jeunes, les roms.."

Ah bon, tu considères les femmes comme faisant partie des minorités?

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Moi non, mais elles sont présentées au même titre que les autres par les minoritaristes si tu regardes bien.

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Invité The Black Cat
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Invité The Black Cat
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"les gays, les femmes, les jeunes, les roms.."

Ah bon, tu considères les femmes comme faisant partie des minorités?

Quid des jeunes aussi ?

Ce qui m'intrigue ici, c'est que le forumeur en question dénonce ce qu'on appelle en socio' les nouveaux mouvements sociaux qui remplacent les luttes sociales antérieures dont les armes principales furent les luttes syndicales et les actions politiques de masse.

Aujourd'hui, la politique est passée à sa forme "nouvelle" qui est la lutte d'intérêt non pas de classe, mais de catégorie socio-culturelle, incluant le statut économique, social mais aussi culturel des individus et groupes. Ce qui inclut le rapport des femmes avec la société et les institutions variées (religion, corps politique, éducation, etc. bref, tout un pan d'étude qui n'est autre que l'étude du genre) par exemple. Hors, ce glissement vers ce type de luttes est logique dans notre société qui a subit un profond changement en devenant bien plus hétérogène (multiplicité des subcultures, des catégories socio-professionnelles, etc.).

La grille marxiste d'analyse, bien qu'elle soit indispensable d'être étudié pour comprendre la nature de luttes plus anciennes, n'est plus applicable dans la compréhension et l'application des luttes sociales actuelles. Du moins, plus du tout de la même manière.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Oui voilà, c'est cette arnaque que je pointe du doigt ici ( et dans un peu près tous les topics où il est question de politique vu que c'en sont les fondements )

Ces catégories n'ont ni âmes ni légitimité, qui dit catégorie dit légitimité de catégorie, et quelle "femme" pourrait représenter les femmes? Quel "jeune" pourrait rassembler les jeunes sous l'étendard du même âge? Quel homosexuel pourrait rassembler derrière sa pratique sexuelle ( et de fait réduire tous ses suiveurs à cela) ?

Si en effet c'est ça la nouvelle lutte, alors j'ai bien raison de lutter contre et de réhabiliter le marxisme.

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Posté(e)

Oui voilà, c'est cette arnaque que je pointe du doigt ici ( et dans un peu près tous les topics où il est question de politique vu que c'en sont les fondements )

Ces catégories n'ont ni âmes ni légitimité, qui dit catégorie dit légitimité de catégorie, et quelle "femme" pourrait représenter les femmes? Quel "jeune" pourrait rassembler les jeunes sous l'étendard du même âge? Quel homosexuel pourrait rassembler derrière sa pratique sexuelle ( et de fait réduire tous ses suiveurs à cela) ?

Si en effet c'est ça la nouvelle lutte, alors j'ai bien raison de lutter contre et de réhabiliter le marxisme.

Eh bien désolé, mais il s'avère que votre approche est dépassée, applicable uniquement à une époque où l'industrie dominait le champ du travail, où la question des droits des femmes ne se posait pas (car les hommes dominaient et on se contentait de ça) et le marxisme est, par définition, inapplicable en raison de sa volonté uniformisante qui rend hautement probable une dérive vers un pouvoir totalitaire (l'absolu uniformité sociale étant l'un des fondements et vœux même du totalitarisme, qu'il soit nationaliste ou communiste).

Vous avez 50 ans de retard.

Il suffit de lire pour s'en rendre compte vos propos qui relève parfois d'une image d'Epinal concernant les femmes : comme si la violence faite aux femmes était nouvelle, le propre d'une société post-industrielle.

Hors, en réalité, c'est que la violence faite aux femmes avant était simplement silencieuse mais admise (et encore ! Je pourrais parler d'épisodes qu'on évite soigneusement de traiter car très sensibles et qui témoignent d'une violence particulièrement ostentatoire ET admise...). Bref, vous vivez dans des schémas soient dépassés, soient construits sur des mythes.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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C'est pas parce que le minoritarisme est un concept faiblard et donc confortable intellectuellement qu'il est logique : il ne l'est pas.

La grille marxiste n'est pas morte avec la fin des usines, la grille marxiste entreprend d'analyser le monde selon le classement en classes sociales, non communautaires. Pourquoi ? Parce que le dénominateur commun à tout être est l'argent, son pouvoir d'achat et que c'est ce qui détermine tout le reste par dessus n'importe quelle communauté fantasmée dans laquelle on voudrait le placer contre son gré (et son bon sens) .

Dès l'instant qu'on vit en démocratie, on prend en compte les besoins du peuple, les besoins du peuple se déterminent sur leur capacité à se soigner, à se loger, à trouver du travail, à partir en vacances, à élever leur enfant. => éducation / logement / chômage / santé .

Ce dans quoi votre "modernité" vous précipite, c'est un monde où vous seriez finalement réduit à votre condition de gay ,de femme, de rom, de noir ( ce qui est profondément raciste, quel gay a les mêmes revendications qu'un autre? Quelle femme peut se sentir représentée par une autre? Au nom de quoi ?)

En fait, les derniers à avoir, en Europe, réduit les individus à leur essence étaient les nazis. Sinon, on considère l'humain dans sa globalité, et avant d'être gay il est acteur, avant d'être femme il est comptable, avant d'être rom il vole du cuivre ( :D ) , enfin voilà.

Si cette lecture du monde est en retard de 50 ans, on est dans une indigence intellectuelle terrifiante.

Il suffit de lire pour s'en rendre compte vos propos qui relève parfois d'une image d'Epinal concernant les femmes : comme si la violence faite aux femmes était nouvelle, le propre d'une société post-industrielle.

Hors, en réalité, c'est que la violence faite aux femmes avant était simplement silencieuse mais admise (et encore ! Je pourrais parler d'épisodes qu'on évite soigneusement de traiter car très sensibles et qui témoignent d'une violence particulièrement ostentatoire ET admise...). Bref, vous vivez dans des schémas soient dépassés, soient construits sur des mythes.

C'est parce que vous ne lisez pas ce que j'écris. Si vous le lisiez, il ne vous viendrait pas à l'idée de réduire la lecture marxiste à quelques phrases de moi ça et là ( moi qui ne suis pas Marx, je le précise) ou d'opposer ma vision du monde à un espèce de monde fantasmé dans lequel les femmes seraient libres, comme si la liberté des femmes n'avaient pu se faire qu'au dépend de la lecture de classe.

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Invité The Black Cat
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J'affirme qu'il est en retard en raison du fait que les classes sociales n'existent plus. Cette simple assertion suffit à elle seule de démolir l'approche marxiste de lutte des classes. L'hétérogénéité socio-professionnelle, dû à la division du travail suffit à illustrer une conséquence qu'est la division du travail social et des multiples rôles sociaux de l'individu et des groupes sociaux.

Ne penser qu'en terme de classe méprise la complexité d'une machinerie sociale, surtout post-industrielle. Même des penseurs de la fin du XIXème siècle voyaient dans le marxisme une approche incomplète réduisant l'Homme, au même titre que le libéralisme économique le plus primaire, à son rôle d'agent économique. Durkheim lui-même considéraient le marxisme comme rétrograde, archaïque.

Hors, il n'y a pas que l'économie : la multiplicité culturelle, sociale, etc. Conduit à une nécessaire approche plus détaillée de nos sociétés.

Vous n'aimez pas cette approche plus personnalisée ? Prenant en compte l'individu sans pour autant se soustraire à la société ? Tant pis pour vous.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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La lecture marxiste ne mérite qu'une mise à jour en fonction de l'adaptation des catégories professionnelles, et c'est tout. Les pauvres sont toujours pauvres, les riches toujours riches, les classes moyennes au centre, le sous-prolétariat, l'assistanat, la bourgeoisie, etc etc.

Dire " ah mais bon y a plus d'usines donc plus de marxiste, alors adoptons les outils de mesure libéraux" c'est quand même carrément n'importe quoi.

Par ailleurs ne penser QU'EN terme de classe n'est pas mon propos, mais penser efficacement c'est penser en terme de classe, or la grille marxiste n'est pas simplement reléguée à un genre d'ancien concept, elle est nié dans son efficacité dans un monde où elle ne l'a jamais autant été nécessaire.

Ca me donne l'impression d'un autiste qui, devant les chiffres du chômage s'exclamerait " ça va s'arranger en donnant des droits aux gays "

Par ailleurs, nous sommes censés vivre en République, c'est à dire dans un système qui ne reconnaît que l'individu et l'intérêt général et pas de corps intermédiaires, de races, de lobbies ou de mouvement religieux.

.

Vous n'aimez pas cette approche plus personnalisée ? Prenant en compte l'individu sans pour autant se soustraire à la société ? Tant pis pour vous.

Si vous croyez que scruter le cul d'une fourmi est une "approche personnalisée" , c'est que vous considérez qu'il n'est pas utile de regarder la fourmilière. Or c'est comme ça que vous comprendrez comment elle fonctionne.

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La lecture marxiste ne mérite qu'une mise à jour en fonction de l'adaptation des catégories professionnelles, et c'est tout. Les pauvres sont toujours pauvres, les riches toujours riches, les classes moyennes au centre, le sous-prolétariat, l'assistanat, la bourgeoisie, etc etc.

Dire " ah mais bon y a plus d'usines donc plus de marxiste, alors adoptons les outils de mesure libéraux" c'est quand même carrément n'importe quoi.

Par ailleurs ne pense QU'EN terme de classe n'est pas mon propos, mais penser efficacement c'est penser en terme de classe, or la grille marxiste n'est pas simplement reléguée, elle est nié dans son efficacité dans un monde où elle ne l'a jamais autant été.

Ca me donne l'impression d'un autiste qui, devant une les chiffres du chômage s'exclamerait " ça va s'arranger en donnant des droits aux gays "

Par ailleurs, nous sommes censés vivre en République, c'est à dire dans un système qui ne reconnaît que l'individu et l'intérêt général et pas de corps intermédiaires, de races, de lobbies ou de mouvement religieux.

Je souligne ici la barbarie intellectuelle illustrant le déficit de connaissance en matière de sciences humaines. Si vous saviez qui est seulement Durkheim, jamais vous n'auriez traité sa grille d'analyse de libéral. Jamais.

Et encore une fois, ce ne sont pas des classes, mais des catégories socio-professionnelles.

C'est fatiguant de se répéter... Et de lire des "J'invente la science au fur et à mesure".

Si vous croyez que scruter le cul d'une fourmi est une "approche personnalisée" , c'est que vous considérez qu'il n'est pas utile de regarder la fourmilière. Or c'est comme ça que vous comprendrez comment elle fonctionne.

J'ai écris quoi ? Ah oui "Sans se soustraire à la société". Donc sans la soustraire à la fourmilière.

Merci au suivant.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Je souligne ici la barbarie intellectuelle illustrant le déficit de connaissance en matière de sciences humaines. Si vous saviez qui est seulement Durkheim, jamais vous n'auriez traité sa grille d'analyse de libéral. Jamais.

Et encore une fois, ce ne sont pas des classes, mais des catégories socio-professionnelles.

C'est fatiguant de se répéter... Et de lire des "J'invente la science au fur et à mesure".

C'est tout moi, ça, un vrai barbare intellectuel qui a horreur du concept et de la logique ( fuck Descartes)

Plus sérieusement , admettre qu'on se plante n'est pas un défaut, accepter de se faire déboulonner de temps en temps n'est pas une maladie. Quand j'explique la pertinence de la lecture de classe, de l'outil marxiste, vous rétorquez :

"Vous n'aimez pas cette approche plus personnalisée ? Prenant en compte l'individu sans pour autant se soustraire à la société ? Tant pis pour vous."

Si ça c'est pas la définition de la pensée libérale : l'individualité nuit au collectif, c'est comme ça, ça s'observe de tout temps et c'est une évidence arithmétique. La politique efficace prend en compte le collectif PUIS l'individuel, mais la politique n'est PAS de l'individualisme parce que la société s'organise en nation, et non en suite de petits logements où chacun aurait ses lois à l'entrée de sa porte.

J'ai écris quoi ? Ah oui "Sans se soustraire à la société". Donc la fourmilière.

Merci au suivant.

Bis repetitas

"J'aimerais bien que tout le monde ait à manger mais qu'on laisse les légumes en paix niais.png "

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Invité The Black Cat
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C'est tout moi, ça, un vrai barbare intellectuel qui a horreur du concept et de la logique ( fuck Descartes)

Plus sérieusement , admettre qu'on se plante n'est pas un défaut, accepter de se faire déboulonner de temps en temps n'est pas une maladie. Quand j'explique la pertinence de la lecture de classe, de l'outil marxiste, vous rétorquez :

"Vous n'aimez pas cette approche plus personnalisée ? Prenant en compte l'individu sans pour autant se soustraire à la société ? Tant pis pour vous."

Si ça c'est pas la définition de la pensée libérale : l'individualité nuit au collectif, c'est comme ça, ça s'observe de tout temps et c'est une évidence arithmétique. La politique efficace prend en compte le collectif PUIS l'individuel, mais la politique n'est PAS de l'individualisme parce que la société s'organise en nation, et non en suite de petits logements où chacun aurait ses lois à l'entrée de sa porte.

Vous le faites exprès ? Vous me citez et vous ne comprenez pas ce que j'écris ?

J'ai dit "Prenant en compte l'individu sans pour autant se soustraire à la société" ; où est-il écrit, que seul l'individu compte ? Vos interprétations idéologiques commencent à me fatiguer sérieusement.

Et de surcroît, j'ai démontré en quoi le système de "classe" ne correspond plus aux réalités sociales de notre époque par une explication plus complexe plus haut. Et je vais pas me répéter. Vous la comprenez pas ? C'est simple : il existe un lexique Dalloz qui offre une explication de chaque terme qui vous échapperait.

Donc je répète une dernière fois : vous avez 50 ans de discipline scientifique en retard, tant en sociologie, qu'en anthropologie et psychologie (voir plus...).

De surcroît, non, une société ne s'organise pas en nation uniquement. Doux rêve idéologique. Une société doit tenir compte autant de l'individu et du collectif. Aucune priorité de l'un sur l'autre, car l'un étant autant indispensable à l'autre.

Mais rassurez-vous, si vous sentez que vous avez des lacunes sérieuses, je peux vous recommander un grand nombre d'ouvrages qui sont mille fois plus constructifs que les quelques propos typiquement soralien (= féminisme comme produit du capitalisme...) que vous aimez nous renvoyer.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Et à quel moment la grille marxiste ne prend pas en compte l'individu?

Ta "discipline scientifique" a pour principale faille de rentrer de fait dans le précipite où te mène la logique libérale tout en te tendant un panneau "sans pour autant se soustraire à la société" pour légitimer un genre de distance face à elle, dans les faits c'est le contraire qui arrive

Ta lutte d'intérêts implique que des groupes se rassemblent sous la bannière d'une même cause en fonction de leurs appartenance à un sexe, à une religion, à une race, rassemblés donc derrière un genre d'intérêt commun à être femme, noir, musulman ou juif, ce qui amène à étiqueter sans mesure toute femme sous l'emblème d'une "catégorie

Quels sont les intérêts des femmes? Des homosexuels? Que pensent "les homosexuels" du grand marché transatlantique ? Que pensent "les juifs" de la situation en Ukraine? Que pensent "les blancs" de la place de la Roumanie dans l'UE ? Quel est l'avis "des femmes" sur le mariage gay ?

Individualisme et collectivisme sont antagonistes : les intérêts communautaires de surcroit ne peuvent être mis en adéquation avec l'intérêt général, c'est comme ça, simple question de logique.

Donc dire

Aujourd'hui, la politique est passée à sa forme "nouvelle" qui est la lutte d'intérêt non pas de classe, mais de catégorie socio-culturelle, incluant le statut économique, social mais aussi culturel des individus et groupes. Ce qui inclut le rapport des femmes avec la société

est une ânerie ( si on y adhère) parce que précisément la bannière des intérêts sous lesquels vous regroupez un nombre varié de communautés se voulant représenter des femmes, des gays, des roms etc est simplement contradictoire avec la lecture basée sur le pouvoir d'achat ( et donc le pouvoir tout court) dans laquelle les groupes se fondent sur leur capacités en terme d'un genre d'intérêt commun déterminés en fonction de leur appartenance à une race, une religion ou un sexe.

Modifié par Caez
On peut se passer de la dernière partie
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