"Cocotte", "ma puce"... le sexisme à la vie dure au travail

Allez je vais encore raconter une anecdote, un jour je fais une petite exposition de sculptures, j'invite mon père, et tout ce qu'il avait trouvé à dire à la fin, c'est ton pantalon te faisait un cul plat ... C'était une remarque sexiste pour moi, je ne l'avais pas invité pour qu'il matte mon cul, mais pour qu'il vienne regarder mon travail créatif !

Encore une fois il réduisait les femmes et sa propre fille en plus à une plante verte devant être avant tout "sensuelle" pour rester poli !

Moi ça me fait rire les gens qui prennent des situations extrêmes comme si c'était à la porté de tout "le sexe fort"... pour justifier je ne sais trop quoi.

Et un mec, aussi gaillard soit il, travaillant 12 heures par jour dans une mine ... il va se passer quoi à ton avis?

OOOOh surprise.

Et moi je trouve soit particulièrement sottes soit d'une mauvaise foi absolue celles qui vont justement nous prendre l'unique bûcheronne de France pour nous expliquer que les femmes ont vocation à manier la cognée tout autant que les hommes.

Puisque tu évoques implicitement les stats : non toute la population masculine n'est pas assez résistante pour exercer, sans distinction, tous les métiers physiques. Le phtisique ne va pas se muer en Hercule de foire. Maintenant, au sein de la catégorie qui sera apte au service, quel est le taux de femmes à répondre aux critères physiques ?

Donc, encore une fois pour celles qui démontrent déjà qu'elles ne sont pas spécialement rapides pour comprendre un raisonnement qui doit leur être répété plusieurs fois (ça en entretien d'embauche, c'est un sacré point négatif) : nier la différenciation des sexes et le fait que l'élément physique est déterminant pour certaines fonctions est absolument grotesque. C'est comme expliquer qu'un hyper myope doit se reconvertir en tireur d'élite. L'égalité entre les sexes concerne les droits, pas les aptitudes physiques. Et, encore une fois, l'égalité des droits ne se résume pas en une appréhension paranoïaque de la réalité professionnelle, en interprétant comme des agressions insupportables chaque propos badin. C'est quoi le discours actuel des ultra féministes ? Qu'il faut soit être une montagne de muscles soit une chochotte qui a ses vapeurs dès qu'elle essuie une plaisanterie ? C'est beau comme cohérence idéologique !

Le véritable féminisme ne cherche pas à tendre les rapports entre hommes et femmes mais, au contraire, à les normaliser.

Allez je vais encore raconter une anecdote, un jour je fais une petite exposition de sculptures, j'invite mon père, et tout ce qu'il avait trouvé à dire à la fin, c'est ton pantalon te faisait un cul plat ... C'était une remarque sexiste pour moi, je ne l'avais pas invité pour qu'il matte mon cul, mais pour qu'il vienne regarder mon travail créatif !

Encore une fois il réduisait les femmes et sa propre fille en plus à une plante verte devant être avant tout "sensuelle" pour rester poli !

Pffffffffffffffffffffffffffff ! N'importe quelle mère dira à son fils : "tu aurais pu mettre une plus jolie cravate" ou (dédicace spécial Pieds-Noirs) "comme t'as maigri mon fils, elle te nourrit bien celle-là ?":p

Tu es vraiment dans la paranoïa complète. Prends un peu les choses avec humour, ça te fera du bien.

Au bout d'un moment il faudrait savoir.

Si certaines considèrent que les femmes sont aptes à exercer l'absolue intégralité des métiers, de terrassier à mineur de fond en passant par tailleur de menhir, en ce cas il convient qu'elles ne s'offusquent pas de l'ambiance "virile" de professions qui ont toujours été exercées sans chichis. Et donc qu'elles ne voient pas du sexisme derrière chaque remarque un peu imagée, que les hommes se balancent tout autant entre eux.

De toute façon, même dans les professions où les rapports sociaux sont plus conventionnels, l'accusation de sexisme est parfois un peu facile à lancer. Si de vrais cas de discrimination et/ou de harcèlement existent, ils demeurent heureusement minoritaires et parfois la tentation de la victimisation sert aussi à masquer ses propres insuffisances professionnelles en recherchant un vilain coupable persécuteur. Ce qui est de nature à tendre les rapports professionnels et, par conséquent, à détruire l'ambiance dans le milieu où exerce cette personne. Ce qui a, comme contrecoup, de dissuader certains employeurs de recruter des femmes, considérées comme incapables de réagir de façon autre que disproportionnée aux moindres aléas professionnels. Ce qui revient à dire qu'à cause de quelques affabulatrices, nous souffrons parfois toutes d'une suspicion préalable d'instabilité et d'esprit caractériel. Il est donc important de combattre vivement cette pente mortifère de la victimisation absurde. Qu'un gus appelle "cocotte" une collègue au boulot pour la taquiner, ce n'est pas une agression caractérisée. C'est une tentative d'humour. A celle qui est concernée de savoir réagir de manière proportionnée, c'est à dire avec humour.

C'est une question délicate et c'est intéressant de voir comme elle divise, y compris les femmes entre elles.

Il y a des années j'ai fait un stage de peintre en bâtiment dans une entreprise par le biais d'une association qui se battait pour insérer des femmes dans des professions masculines.

Le chef d'entreprise a accepté tout de suite, première surprise, sans aucun préjugé, et disant même que les femmes avaient le sens du détail et que ça apportait une complémentarité

Les peintres qui m'ont formée n'étaient pas emballés de m'avoir dans les pattes, mais ils ont été ensuite gentils, prévenants et protecteurs et bien sûr j'ai subi un assaut de plaisanteries sexistes qui me mettaient mal à l'aise, mais j'ai compris que les plaisanteries graveleuses faisaient de toute façon partie de leur univers, sans intention derrière. Je m'y suis habituée, j'ai joué le jeu sauf quand ça me gênait trop et je recadrais gentiment.

J'aimerais bien savoir prendre ce recul dans un univers pro entièrement féminin (que je trouve bien plus cruel).

Attention, je ne dénie pas pour autant que le sexisme au travail existe et dans de grandes proportions. Notre société est très sexiste consciemment ou non, et pour les deux sexes.

Donc une femme qui fait du sport le fait par envie de se mesurer aux hommes, non parce que c'est son plaisir et que ça l'épanouit... on a compris. Si tu pouvais arrêter avec tes préjugés à deux balles ce serait bien...

Une femme qui prend plaisir à pratiquer la lutte gréco-romaine, grand bien lui fasse. Mais vu que si elle combat contre un pratiquant masculin de cette discipline elle a à peu près 0,01 % de chances de l'emporter, tu m'excuseras si c'est pas elle que je recrute pour concourir.

Eh bien pour les métiers très physiques, c'est pareil. Un chef de chantier favorisera ceux qui ne risquent pas la descente d'organes à chaque soulèvement de sac de 50kg.

Intègre toi au monde professionnel et tu verras si tes délires d'égalité physique seront pris en compte.

Rien à jeter mais pour coller au sujet, à partir de 5.11

http://www.youtube.c...h?v=uxqKpH7HUpM

Pffffffffffffffffffffffffffff ! N'importe quelle mère dira à son fils : "tu aurais pu mettre une plus jolie cravate" ou (dédicace spécial Pieds-Noirs) "comme t'as maigri mon fils, elle te nourrit bien celle-là ?":p

Tu es vraiment dans la paranoïa complète. Prends un peu les choses avec humour, ça te fera du bien.

Pardon, tu connais mon père personnellement, tu connais mon histoire, je ne te permets pas de m'insulter !

C'est une question délicate et c'est intéressant de voir comme elle divise, y compris les femmes entre elles.

Il y a des années j'ai fait un stage de peintre en bâtiment dans une entreprise par le biais d'une association qui se battait pour insérer des femmes dans des professions masculines.

Le chef d'entreprise a accepté tout de suite, première surprise, sans aucun préjugé, et disant même que les femmes avaient le sens du détail et que ça apportait une complémentarité.

Les peintres qui m'ont formée n'étaient pas emballés de m'avoir dans les pattes, mais ils ont été ensuite gentils, prévenants et protecteurs et bien sûr j'ai subi un assaut de plaisanteries sexistes qui me mettaient mal à l'aise, mais j'ai compris que les plaisanteries graveleuses faisaient de toute façon partie de leur univers, sans intention derrière. Je m'y suis habituée, j'ai joué le jeu sauf quand ça me gênait trop et je recadrais gentiment.

J'aimerais bien savoir prendre ce recul dans un univers pro entièrement féminin (que je trouve bien plus cruel).

Attention, je ne dénie pas pour autant que le sexisme au travail existe et dans de grandes proportions. Notre société est très sexiste consciemment ou non, et pour les deux sexes.

Ton témoignage est très intéressant. Tu as eu la parfaite intelligence de t'adapter au milieu dans lequel tu évoluais. C'est l'attitude à adopter.:)

En outre, tu as choisi une activité qui, si elle est traditionnellement plutôt masculine, ne fait pas non plus appel à des caractéristiques d'athlète. Si tu t'étais orientée vers le travail de terrassier, il y a davantage de chances que tu aurais été mal intégrée par difficulté, sinon impossibilité, de suivre leur cadence.

Ah ben ça tombe bien que tu parles des nageuses de l'est, ça me rappelle cette histoire quand j'étais jeune. C'était il y a longtemps donc. Bref, nageur de haut niveau et membre actif du PC, j'ai participé à des échanges sportifs et j'ai eu la chance d'aller en Allemagne de l'Est. Entrainements, débats politiques, tout ceci dans une ambiance de franche camaraderie et d'avènement du socialisme. Evidement, pas moyen de m'empêcher de m'introduire dans le dortoir des filles le soir venu. Eh bien croyez moi si vous voulez, mais rien que d'y repenser ça me refait mal au c. :blush:

C'est parfois dangereux d'explorer la face cachée de la lune. :D

C'était méprisant, il n'avait même pas parlé de mon travail.L'avait à peine regardé.

Pardon, tu connais mon père personnellement, tu connais mon histoire, je ne te permets pas de m'insulter !

Ah donc tu viens nous expliquer que cette anecdote personnelle n'avait aucun but démonstratif ? Donc qu'il n'y avait aucune leçon particulière à en tirer. D'accord, j'en prends bonne note. C'était juste un HS que tu nous soumettais. :p

C'était méprisant, il n'avait même pas parlé de mon travail.L'avait à peine regardé.

Les rapports parents-enfants sont parfois complexes. Cela peut être aussi (c'est rare mais ça arrive) de la jalousie. Y voir du "sexisme" est une surinterprétation.

Hum, je dirais que pour avouer sa fermeture d'esprit il faudrait faire singulièrement preuve d'ouverture d'esprit.

Bref, ça se peut pas. :cool:

Il m'est souvenir que tu viens de nous confier qu'à trop t'ouvrir, tu t'étais brulé les ailes. Tu persévères dans l'erreur ?:p

Moi ce que je ne supporte pas c'est ta condescendance glaireuse depuis le début, et ta façon de vouloir nier ce que subissent encore de nombreuses femmes, à savoir une discrimination sexiste, une réduction de leur personne à un simple corps, "faire valoir" libidineux.

du calme. Pas de crepage de chignons féminins s'il vous plaît. :p

La discrimination sexiste, notamment dans le monde de l'entreprise (beaucoup moins dans l'administration) mais régresse heureusement. Concentrons-nous sur les vraies causes au lieu d'inventer des cas qui ressortissent de l'humour.

Arf ! J'avais pas relevé. Personne d'ailleurs.

Trop fort. Et si c'est pas voulu c'est encore plus fort.

C'est ça, c'est ça. Le monde est trop méchant et tu as plein de prédateurs libidineux à tes trousses qui ne pensent qu'à te harceler.

Tu es la caricature de l'élément perturbateur au sein d'une structure. La paranoïaque qui va tout prendre mal et traîner au tribunal le premier de ses collègues qui aura voulu être taquin. Tu nuis à la cause des femmes en nous montrant sous le jour de lunatiques hystériques, incapables d'affronter normalement les tensions inhérentes du monde professionnel. Tu es une publicité rêvée pour les phallocrates.

Quelqu'un comme toi aura beaucoup de mal à se faire recruter et à rester dans la moindre structure organisée.

du calme. Pas de crepage de chignons féminins s'il vous plaît. :p

Mea culpa. Comme quoi, moi aussi j'arrive à me caricaturer en passionaria.:p

Trop fort. Et si c'est pas voulu c'est encore plus fort.

On a tout à perdre à sortir de l'ambiguïté. :p

Il m'est souvenir que tu viens de nous confier qu'à trop t'ouvrir, tu t'étais brulé les ailes. Tu persévères dans l'erreur ?:p

Ce coup-ci je m'en prend une. :blush:

A mon sens ça dépend quand même beaucoup de la manière dont les choses sont dites.

Y'a des mecs chez qui ça sonne faux et pour peu qu'ils accompagnent le "bibiche" avec un sourire niais on a décroché le pompon.

Avec d'autres c'est tellement naturel et sans arrière pensée que c'est pas gênant.

Je travaille dans un monde d'hommes où il y a très peu de femmes, certains nous donnent des petits noms, d'autres sont taquins, mais finalement les filles sont capables de bien pire

Les rapports parents-enfants sont parfois complexes. Cela peut être aussi (c'est rare mais ça arrive) de la jalousie. Y voir du "sexisme" est une surinterprétation.

Non, tu ne connais pas mon père, ses comportements, son regard sur les femmes, je ne te permets pas de remettre mon jugement en doute, ton analyse est à côté de la plaque, la mienne est correct.

Ce n'était pas une phrase humoristique de sa part, pas envie d'aller dans d'autres exemples plus graveleux, et personnels.

A mon sens ça dépend quand même beaucoup de la manière dont les choses sont dites.

Y'a des mecs chez qui ça sonne faux et pour peu qu'ils accompagnent le "bibiche" avec un sourire niais on a décroché le pompon.

Avec d'autres c'est tellement naturel et sans arrière pensée que c'est pas gênant.

Je travaille dans un monde d'hommes où il y a très peu de femmes, certains nous donnent des petits noms, d'autres sont taquins, mais finalement les filles sont capables de bien pire

Encore moins de la jalousie .

Mais bon je m'égards là.

Avec d'autres c'est tellement naturel et sans arrière pensée que c'est pas gênant.

J'ai connu des situations où l'absence d'arrière pensée en a déçu certaines. :cool:

Sûrement à ton retour d'Allemagne...