UIMM : l’étau se desserre et les langues se délient

C’est une des vertus de l’audience correctionnelle dans certains cas, dans ce lieu clos, il fait bon, il fait chaud, on est entre soi et les juges posent des questions sans se lasser. Résultat au bout d’une semaine d’audience, allez expliquer pourquoi, les langues se délient. Surtout si l’ensemble des parties y ont intérêt.

C’est Denis Gautier-Sauvagnac qui a commencé ce lundi à libérer la parole. Il comparait depuis une semaine avec huit autres prévenus et l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) en tant que personne morale. La justice s'interroge sur la destination de quelque 16 millions d'euros retirés en liquide entre 2000 et 2007 des caisses de l'Entraide professionnelle des industries et des métaux (Epim), une structure de la puissante fédération patronale destinée à apporter « un appui moral et matériel » à ses adhérents subissant un conflit du travail.

« Je voudrais confirmer les propos de Monsieur Leenhardt »

« J’ai peur de ne pas avoir été assez clair », a commencé l’ancien président délégué général. De fait il va être beaucoup plus précis que lors de sa précédente audition mercredi dernier . « Je voudrais confirmer les propos de Monsieur Leenhardt : les destinataires des fonds sont bien les syndicats. Ces contributions étaient une forme de l’appui que depuis des décennies l’UIMM apportait à des organisations de salariés et patronales. Cette contribution prenait deux formes. D’un côté des achats d’espace publicitaire à prix d’or, des locations de stand ou l’achat de journaux - mais cela n'était pas suffisant, c'était un prétexte qui avait ses limites - ; alors l’autre façon c’était la remise d’espèces. Une participation directe et donc discrète ».

L’ancien président de l’UIMM Arnaud Leenhardt (1985-1999) avait affirmé mercredi dernier devant le tribunal que les bénéficiaires de la « caisse noire » de la puissante fédération de la métallurgie étaient « les cinq syndicats représentatifs ». Selon lui, le CNPF (ancêtre du Medef) aurait également touché des enveloppes.

Source

Après ça, les braillards syndicaux auront bonne mine à défiler sous leur drapeaux rouges pour la soit disant défense des ouvriers. :smile2:

En France ont savait tous que les dirigeants syndicaux étaient de parfaits guignols, d'ailleurs il suffit de regarder le taux de syndicalisation pour s'en convaincre, mais maintenant on se rend compte qu'en plus ils sont malhonnêtes et corrompus, c'est le pompon! J'espère que la prochaine étape judiciaire consistera en la comparution des responsables syndicaux afin qu'ils expliquent ce qui est advenu de l'argent liquide. Il ne manquerai plus qu'on découvre que le chevelu de la CGT (Thibault) ait un compte à l'UBS. :D

il faut dire qu'aujourd'hui, profiter des cons est devenu une vertu , voire un amusement.

c'est vrai qu'il y a un silence assourdissant du côté des syndicats à propos de cette affaire ...

déjà que notre pays ne compte pas énormément de syndiqués ,ce n'est pas fait pour redonner confiance aux salariés

Y pas de défense d'ouvrier, et Al Colique oublie de préciser que c'est le patronat qui était le corrupteur.

Mon pauvre ami, tout le monde sait que c'est l'UIMM qui versait des pôts de vin mais les corrompus ce sont tes potes syndicalistes. Or c'est quand même fort que des types sensés, défendre les intérêts des ouvriers face au patronat accepte de l'argent liquide de ce dernier. Mais peut être vas tu encore trouver des excuses à tes petits copains.

Au fait c'était chouette ton séjour à Bora-Bora? :D

Y pas de défense d'ouvrier, et Al Colique oublie de préciser que c'est le patronat qui était le corrupteur.

Pour qu'il y ait un corrupteur il faut au moins qu'il y ait un corrompu.......

C'est certainement pas mes potes. C'est gens là ne sont pas dans mon camp mais celui des patrons.

C'est une honte et ça nuit évidement à l'image des syndicats, à notre combat quotidien.

Mais c'est pas une nouveauté, les coups de poignards dans le dos des travailleurs sont légions.

Par contre toi, tu pourrais essayer d'être un minimum objectif dans ta façon de présenter les faits. Par respect envers ceux qui te lisent.

Y pas de défense d'ouvrier, et Al Colique oublie de préciser que c'est le patronat qui était le corrupteur.

quoi ? dans une corruption, il y a le corrupteur et le corrompu. Si le corrompu a été forcé alors il n'est pas responsable, mais si il accepte, il est responsable

j'écoutais ce matin sur Fance inter l'ancien de FO Blondel qui demandait : des preuves, mais attention apparemment il ne dément pas mais demande des preuves, c'est astucieux car trouver des preuves matérielles des dessous-de-table est difficile. Cette affaire risque de se terminer en accusation de stigmatisation de la part des syndicats et même une contre-accusation de volonté de tuer le sy

ndicalisme en gros la pauvre gauche contre la méchante droite

Je rappelle au cas où : il y a un plus d'un an, un parlementaire a enquêté pendant plusieurs mois sur le financement des syndicats et il a trouvé non pas des millions mais deux milliards pour combien d'organisations ? : six importantes

ce rapport a été mis au pilon; les députés n'ont pas voulu en parler : c'est beau la république finissante !

un livre vient de sortir sur les syndicats, et la conclusion n'est pas belle

par contre je fais une distinction entre les cadres et petits cadres et celui qui paye sa cotisation ( bien bêtement du reste vu les financements dont disposent les syndicats ).

Il va bien falloir qu'un jour tous ceux qui travaillent dur prennent conscience de l'Hénaurme entubage de la part du Système, ou plutôt le Systhaine que subissent les braves et vertueux gens et qu'ils en tirent les conséquences politiques urgemment

Par contre toi, tu pourrais essayer d'être un minimum objectif dans ta façon de présenter les faits. Par respect envers ceux qui te lisent.

Désolé mais l'article initial indique que 5 grandes centrales syndicales ont touchés des pots de vin dont une partie en liquide de la part d'une organisation patronale à laquelle ils sont sensées s'opposer pour défendre les salariés. Je ne vois pas où est le manque d'objectivité, même si je conçois que ça doit quand même gêner aux entournures quelques syndicalistes.

C'est beau de lancer des phrases comme ça, n'empêche va falloir donner des preuves.

Et une fois qu'on aura ces preuves, il faudra sanctionner comme il se doit ceux qui ont perçu l'argent et ceux qui l'on donné.

Ce qui est fort, c'est qu'on parle surtout des syndicats dans cette histoire.

Or ce n'est pas plus glorieux pour l'UIMM qui est un organisme patronal.

Pour ma part, je n'aurai aucune clémence pour les uns comme pour les autres.

Quand aux preuves, je doute que les échanges de sommes de cette ampleur ne laissent aucune trace ...

Il faut à tout prix creuser et trouver.

bonjour ,bien naïfs aurions-nous été de croire en la bonne foi de ces gens ,chacun de son côté "arrange " au moins l'aspect des choses ,pour les rendre plus jolies ou plus digestes aux yeux du citoyen .Citoyen qui quoiqu'il arrive restera le dindon de la farce ,le goret d'en bas qui paie la note .

Le syndicalisme ;belle idée de nos grands-pères qui après le premier conflit mondial , avaient de bonnes raisons de croire que l'on allait leur F...la paix et les laisser travailler tranquilles .

C'est même pour ça qu'ils avaient mi en place des garde-fou ,afin de conjurer les possibles abus ....hélas ,hélas ,hélas ! Tout ça à lentement dérivé vers des scissions ,la prise de pouvoir de "petits-chefs " avides de prébendes ;d'où la fuite des supposés bénéficiaires se rendant compte que ceux qui étaient chargés de les défendre ,au final ne valaient pas tellement mieux que ceux qui les employaient .

Bien heureux de lire ceci.

Etant dans la droite ligné de la CGT d'avant guerre, nos ancêtres avaient rejoins la CNT pour se détacher de la CGT gangrenée par les cocos.

Nous avons gardé cet esprit de liberté vis à vis du pouvoir comme syndicat révolutionnaire et non réformiste.

Bon, du coup, on n'a pas de fric. Mais une volonté d'acier.

et tu pense que l'union des industrie des métiers de la métallurgie n'est pas capable de faire tremper l'acier.

On sait que le monde syndicale n'est pas reluisant, mais avoir des détails sur le mode de fonctionnement est révoltantt. Gautier-Sauvagnac, Arnaud Leenhardt, Dominique Renaud (ex-chef-comptable) le confirment :

http://www.metronews.fr/info/l-uimm-a-bien-arrose-les-syndicats-confirme-denis-gautier-sauvagnac/mmjo!ZxivT8ZKDMeg/

Après ça, les braillards syndicaux auront bonne mine à défiler sous leur drapeaux rouges pour la soit disant défense des ouvriers. :smile2:

En France ont savait tous que les dirigeants syndicaux étaient de parfaits guignols, d'ailleurs il suffit de regarder le taux de syndicalisation pour s'en convaincre, mais maintenant on se rend compte qu'en plus ils sont malhonnêtes et corrompus, c'est le pompon! J'espère que la prochaine étape judiciaire consistera en la comparution des responsables syndicaux afin qu'ils expliquent ce qui est advenu de l'argent liquide. Il ne manquerai plus qu'on découvre que le chevelu de la CGT (Thibault) ait un compte à l'UBS. :D

Utiliser le scandale de l'IUMM pour taper sur les syndicats de salariés c'est du comique de situation? Lorsque les dirigeants de l'IUMM restent volontairement dans le flou quand à la destination des enveloppes ils savent bien ce qu'ils font: jeter la suspicion sur l'ensemble du mouvement syndicale pour l'affaiblir encore plus.

Mais ceux qui crachent sur les syndicats (et en général surtout sur les plus combatifs) ne défendent certainement pas le salariat, la question principale est bien l'existence d'un patronat qui, détournant l'argent des salariés (sans aucun contrôle), en use pour obtenir faveurs politiques et signatures syndicales à son avantage.

Ce que cela montre bien c'est que les intérêts du patronat et du salariat sont irréconciliables et que le patronat a besoin de corruption, de collusion et d'armées de propagandistes pour faire passer ses désirs de régression sociale et d'autocratie économique.

Maintenant si une liste précise de bénéficiaires permettaient de faire un peu de ménage: tant mieux: Cela dit il n'est pas trop difficile de faire le tri entre les syndicalistes à la solde du patronat et ceux qui défendent vraiment les salariés.

Y pas de défense d'ouvrier, et Al Colique oublie de préciser que c'est le patronat qui était le corrupteur.

ET les syndicats se sont laissé corrompre...

j'aimerais bien savoir , par exemple combien ici de ceux qui dénonce , je ne remet pas en cause la légitimité de dénoncer les escroqueries , mais par exemple si vous avez quelque chose en mains , combien d'entre vous serrais prêt a ce taire pour une modique somme de ........€ payé par des gens pour acheter votre silence ? et en même temps vous mettre a l'abris du besoins tout en sachant vous rendant complice d'une trahison ?

sa peu être intéressant de ce poser la question , vous pourriez avoir des surprise .

C'est beau de lancer des phrases comme ça, n'empêche va falloir donner des preuves.

Et une fois qu'on aura ces preuves, il faudra sanctionner comme il se doit ceux qui ont perçu l'argent et ceux qui l'on donné.

Ce qui est fort, c'est qu'on parle surtout des syndicats dans cette histoire.

Or ce n'est pas plus glorieux pour l'UIMM qui est un organisme patronal.

Pour ma part, je n'aurai aucune clémence pour les uns comme pour les autres.

Quand aux preuves, je doute que les échanges de sommes de cette ampleur ne laissent aucune trace ...

Il faut à tout prix creuser et trouver.

Pour trouver, il suffit d'éplucher le train de vie de certains membres au regard de leurs réels revenus. Le problème, c'est que le patronat a aussi sa part dans " l'achat " des syndicats. Rester vertueux devant une liasse de billets est une hypocrisie de façade dans les discours...

Pour trouver, il suffit d'éplucher le train de vie de certains membres au regard de leurs réels revenus. Le problème, c'est que le patronat a aussi sa part dans " l'achat " des syndicats. Rester vertueux devant une liasse de billets est une hypocrisie de façade dans les discours...

Comme par exemple , Bernard Thibault, qui avait réussi à faire embaucher son épouse et ses enfants au sein du comité central de la SNCF.

Plus le reste

Bien heureux de lire ceci.

Etant dans la droite ligné de la CGT d'avant guerre, nos ancêtres avaient rejoins la CNT pour se détacher de la CGT gangrenée par les cocos.

Nous avons gardé cet esprit de liberté vis à vis du pouvoir comme syndicat révolutionnaire et non réformiste.

Bon, du coup, on n'a pas de fric. Mais une volonté d'acier.

http://www.leparisie...013-3227309.php

Vos compères des autres syndicats pensent pas comme toi, et comme ils ont, eux, les mains propres, on pourra en déduire que la CGT s'en ai encore mis dans les fouilles :smile2: