Certitudes!

Bonjour,

Je vois plus le mot Certitudes comme tout simplement de la foi. En soi.

Avoir foi en soi est déjà une immense certitude. La plus réelle qui soit.

Après avec cette foi là, on expérimente les choses de la vie. Car rien ni personne ne nous inflige ou ne nous oblige à croire à des certitudes qui ne sont pas conformes à nous-mêmes.

Qu'il en soit fait selon ta Foi, veut bien dire que chacun est maître de son quotidien autant que faire se peut ; je ne suis pas maître de la grêle qui s'abat mais je suis maître des émotions qui m'habitent, en les acceptant ou en les refusant. Du moins en les gérant.

Maintenant si je doute de mes certitudes, c'est bien qu'il y a un truc qui ne va pas. Ou que je ne vis pas conformément à mon être réel. Et mon être réel c'est tout simplement ce que je suis, en l'acceptant totalement. Avec ses côtes sombres, avec ses côtés clairs.

Si j'arrive à rester mon propre guide, tout en y conformant ma conduite et ma raison, sans nuire à autrui, c'est déjà là une certitude...

Maintenant le "sans nuire à autrui" est un autre débat...Car il est impossible de convenir aux certitudes d'autrui.

Bonsoir Maïla,

Tu montres très bien en quoi la foi et l'espérance sont autant de certitudes positives dans la vie. Mais je ne peux m'empêcher de prendre en compte les inconvénients résultant des excès de certitude (signalés en #14 et #15 par Zeds et Julot).

En clair, trop de certitude = fanatisme, dogmatisme de celui qui ne doute de rien.

Aussi, trop de certitude = crédulité excessive, naïveté, voire ignorance.

(Etant précisé que les inconvénients résultant des excès de doute sont également à prendre en compte :

En clair, trop de doute/méfiance = nihilisme absolu de celui qui doute de tout).

Pour douter de tout il faut au moins une unique certitude : c'est logique !

Une seule certitude, la mort et les impôts.

Pour douter de tout il faut au moins une unique certitude : c'est logique !

Ce qui montre à quel point le nihilisme absolu est intenable !

Pour douter de tout il faut au moins une unique certitude : c'est logique !

Cogito ergo sum .. boom

Non, il n'y a pas de certitude dans le doute, c'est antinomique; sinon, le blanc est noir. Le doute, c'est laisser son jugement en suspens car nous ne pouvons nous déterminer à l'affirmation et à la réfutation.

Matinhenri, si la mort est une certitude, la vie l'est aussi car seuls les vivants meurent. Mais puisque la vie n'est pas certitude, c'est le rien, le néant qui est certain. La preuve, c'est que nous n'observons que ce qui existe et ce qu'on nous apprend, mais rien de ce qui n'existe pas et de ce qui n'a jamais existé.Le possible n'existe pas non plus car quand il advient, il devient vrairéel.

Et alors d’après toi sur quoi baser tous les doutes du monde si ce n'est sur une unique certitude ?

Une seule certitude, la mort et les impôts.

:smile2:

Avoir des certitudes c'est rassurant , ça permet d'avancer .... Mais celles-ci ne doivent jamais être le point final sur les idées , les décisions etc .... te ligotant du coup , ne te permettant plus la possibilité d'évoluer . C'est la pire des choses !

La certitude c'est une petite mort.

Tout est mouvant laissons nous porter .....

à une époque, la masse avait la certitude que la terre était plate.

Les connaissances évoluent.

Il est grand temps que le monde ne soit plus dirigé par des politiciens, des banques, des multinationales qui choisissent selon des opinions. Mais que la réalité scientifique reprenne le dessus.

Le savoir est démontrable et démontré.

La croyance se passe de cela et se contente de ce qui importe pour nous.

Autrement dit, le savoir est plus proche de la certitude que la croyance en cela qu'il prouve, ou cherche à le faire, ce qu'il avance. L'un tend vers l'objectif, l'autre plutôt vers le subjectif.

Reste que le savoir au sens pur du terme tient de la croyance aussi puisque la certitude, et c'est là le sujet, est illusoire et faussement devant nous, toujours. D'où le fait que la science soit une croyance, mais une croyance qui cherche à se défaire de cela, tandis qu'une religion, par exemple, l'acceptera et utilisera plutôt le fait de croire.

excusé moi tu ma pas reponu

moi je vois que avec le savoir que on, puisse croire

et lorsque je dis croire c'est de croire a dieu

si on crois adieu ..on dois dabord savoir ...et apres on crois

les gens du passer

croient a dieu sens qu'on vois d'un savoir comme aujourd'hui

alors dans notre temps a notre époque les gens sont plus pars des thés ...meme avec un grand savoir

Et alors d’après toi sur quoi baser tous les doutes du monde si ce n'est sur une unique certitude ?

C'est simplement parce que l'esprit n'aime pas rester "en branle", comme dit Montaigne; ses doutes se transforment en certitudes. Ex : Vous lisez un article intitulé : SKZY a-t-il un compte en Suisse ? Dormez la dessus et le lendemain, votre esprit ayant travaillé seul durant le sommeil, cette information devient affirmative. C'est le repos de l'esprit que procure la certitude. Le doute disparait, l'erreur peut en naître.

Le doute disparait, l'erreur peut en naître.

La certitude mène à l'engagement , à l'implication (on s'engage quand on énonce une opinion , c'est un risque )

Celui qui doute ne s'engage sur rien puisqu'il n'a , par définition, aucune opinion tranchée sur rien

Le risque lui est inconnu

Conclusion: Je suis pas d'accord avec Montaigne

l'erreur peut venir autant du doute que de la certitude

L'erreur de celui qui doute s'appelle regret

L'erreur de celui qui a des certitudes s'appelle remord

Je me permets de vous corriger espérant que votre devise est : qui me corrige m'améliore. Donc, c'est "remords" qui est correct, même au singulier; qui vient de remorsum, et dont le S est conservé.

Merci pour cette rectification , je ne savais pas

J'imagine mal quelqu'un d'incertain sur tout

Ce doit être l'enfer de ne pouvoir s'appuyer sur aucune certitude

Est-ce seulement possible?

croire a dieu c'est ca la clé de la certitude non ?

si on sais pas pourquoi on vis je vois pas sur quoi on peux etre sur dans notre vie ...