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Le féminisme ne se trompe t'il pas de chemin ?

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hep-hep

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Membre, 53ans Posté(e)
hep-hep Membre 346 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Titsa, on se comprend hein ? :smile2:

Génial pour tes cours, j'aurai du faire anthropologie, et psychologie, j 'adore :plus:

Marrant que les femmes ne disent rien contre les FEMEN ???

Elle veulent quoi ? Elles ne le savent même pas ... ah se battre pour s'habiller comme un mec (ils sont limités faut dire, ils n'ont pas trop le choix non plus) ...

Elles sont perdantes, tel est le constat et les hommes aussi évidemment.

Je dois être parano quand je lis Badinter et d'autres trucs, bah ... le déni des femmes quelle plaie :hehe:

Et puis, pas de grossesse, pas d'allaitement, on commande son gosse à un ventre loué ! Magnifique le progrès :sleep:

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Ah parce que ton prof il y a connu Olympe de Gouges et l'avant combat des suffragettes dans le monde , il bat des records de longévité non ?

Je rappelle : je n'ai pas dis avant son apparition, mais avant son essors. >_<

Et je répète, je parlais de sa nature "émancipatrice" vis à vis du rôle de femme au foyer.

Les suffragettes ne remettais pas en cause le rôle de femme au foyer, elle ne s'occupait que du droit de vote, ce qui n'a rien à voir.

Pour ce qui est de la longévité du prof de mon prof... je ne vois rien de choquant ? :hu:

Modifié par Titsta
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Membre, 105ans Posté(e)
Madame. Membre 932 messages
Baby Forumeur‚ 105ans‚
Posté(e)

L'idée a donc été de saborder la reconnaissance de l'utilité sociale des femmes au foyer.

Et de valoriser la reconaissance de l'utilité sociale du travail des hommes

T'essayes de nous expliquer qu'à une époque donnée, l'utilité sociale des femmes était reconnue ? Quand ça ? Ça m'intéresse ! :hum:

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

C'était bien emballé, le cour de ton prof, Titsta, mais on retombe dans la psychologie des masculinistes qui cherchent à faire croire que les femmes y ont perdu avec le féminisme

Non, je sors de l'opposition homme/femme.

Je parle de l'évolution culturelle, qui a été orchestré.

Et les bénéficiaires ont surtout été les entreprises et l'état.

Avec une taxation plus importante de la contribution féminine à la société, par une diminution considérable du coût de la main d'œuvre, et par le tissage d'une dépendance accrue des individus à leur travail.

Puisque tout passe désormais par les entreprises, jusqu'à la nourriture qu'on consomme.

Le rôle des femmes n'était pas réduit à l'époque. Elles étaient tout autant choyé qu'aujourd'hui... plus même, car elle l'étaient en tant que femme, et pas simplement en tant que porte monnaie ou travailleur asexué. ( comme amélioration de la condition féminine, on fait mieux... )

Il était très difficile de se trouver un travail pour un homme s'il n'était pas "introduit", lors de petits rendez vous informel ou de réceptions.

Par un réseau de relation exclusivement féminin la plupart du temps.

Ces caractéristiques sociales ont été complètement effacée par la propagande.

Le changement culturel qui s'est réellement effectué, ça a été la disparition quasi totalement consommé aujourd'hui du foyer.

Et la disparition des rôles féminin et masculin, pour une individualisation "neutre".

Ce que je pointais c'est surtout sur le fait que ce mouvement d'émancipation n'a pas visé, et pas obtenue, une amélioration de la condition féminine.

Le travail féminin d'autrefois est toujours tenu majoritairement par des femmes... sauf que ce travail est dévalorisé aujourd'hui.

Le monde de l'entreprise n'a culturellement pas vraiment évolué, et n'est adapté qu'aux femmes qui se transforment en homme.

(pas d'enfant, pour se consacrer a sa carrière. etc... )

La disparition de l'importance du foyer à très certainement diminué la souffrance des femmes non-marié (quoi qu'aujourd'hui, vivre seul est plutôt difficile)

Par contre, la condition des mère célibataire... qui n'ont même pas été mariée donc ne bénéficient pas de pension...

Tu me parlais de prostitution tout à l'heure.

Crois tu réellement que la condition féminine se soit améliorée ?

La disparition de la solidité du foyer n'a pas eu que des conséquences positives.

Et même en couple, regarde la réalité : le ménage, s'occuper des enfants... c'est un rôle qui leur est toujours attribuée en pratique.

Sauf que maintenant elles ont un travail en plus à gérer.

Donc non, la condition féminine ne s'est certainement pas améliorée.

comme si les puissants avaient eu besoin de cela pour avoir à leur disposition de la main-d'œuvre bon marché

Oui, ils avaient besoin de ça ;)

Maintenant il n'en ont plus besoin, puisqu'ils l'ont obtenu.

Comme si toutes les femmes trouvaient valorisante leur existence confinée entre quatre murs, et je ne parle pas des grossesses à répétition bon gré mal gré (une grossesse et un accouchement, ça n'est quand même pas anodin point de vue santé !)

C'est sûr que maintenant, c'est tellement plus facile pour une femme de tomber enceinte dans notre société...

Avant, le monde était faite pour elles, et leur féminité. Aujourd'hui, tomber enceinte, c'est se retrouvé handicapé, rejeté de l'entreprise (temporairement mais bon), complètement isolé toute la journée (parce que tout le monde travail)

Effacer les particularités biologiques des femmes par rapport aux hommes dans notre société ne peut qu'apporter plus de contraintes aux femmes...

Qui doivent tout faire pour prendre sur elles ces "différences".

Le pire, c'est que ça n'est pas profitable pour la société que les femmes ne fassent plus d'enfants, parce qu'elles n'ont plus le temps de s'en occuper.

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Le poncif comme quoi les féministes seraient en guerre contre les hommes, c'est THE argument des machos qui voudraient que la femme reste à sa "place" supposée ( la cuisine et autre quoi). Une féministe n'est pas en guerre contre les hommes mais contre l'inégalité nuance énorme! :p

Modifié par Fafaluna
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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

T'essayes de nous expliquer qu'à une époque donnée, l'utilité sociale des femmes était reconnue ? Quand ça ? Ça m'intéresse ! :hum:

Une reconnaissance n'est jamais obtenue "de fait", mais par le travail. C'est valable aussi pour les hommes hein ;)

Et je t'assure qu'à l'époque, être une bonne cuisinière, avoir des enfants bien élevés, bien habillés, avoir un foyer agréable, convivial et bien entretenu, avoir un bon réseau de relation plus ou moins puissante et respectable, être une bonne gérante et bien gérer le porte monnaie du foyer, être capable de trouver du travail et des opportunités à son mari...

C'était extrêmement valorisé.

Aujourd'hui, c'est dévalorisé.

Mais les femmes en ont d'ailleurs toujours, pour la plupart de ces tâches, la "responsabilité".

Personne n'ira dire à une femme aujourd'hui : "ho comme vos enfants sont bien élevé"... par contre, je t'assure qu'on va vite fait attaquer la mère si les enfants se tiennent mal ;)

On a sapé la reconnaissance sociale de leur travail, mais on ne leur a pas ôté leurs responsabilité ^^

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Et je t'assure qu'à l'époque, être une bonne cuisinière, avoir des enfants bien élevés, bien habillés, avoir un foyer agréable, convivial et bien entretenu, avoir un bon réseau de relation plus ou moins puissante et respectable, être une bonne gérante et bien gérer le porte monnaie du foyer, être capable de trouver du travail et des opportunités à son mari...

C'était extrêmement valorisé.

Fallait etre Laura Inglles quoi....

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Vi, les modes de vies étaient plus conventionnée.

La pression sur le "mode de vie respectable" était beaucoup pus forte autrefois. (autant sur les hommes que les femmes d'ailleurs)

Après, c'est pas vraiment une question "d'être". ça restais un "métier", donc une question de compétence.

Et les compétences, ça s'apprend.

L'éducation allait avec aussi.

Aujourd'hui, les écoles sont mixtes, ce que je trouve plutôt pas mal.

Mais plus personne n'apprend la cuisine, le ménage, à recevoir, à entretenir un réseau social réel.

Ces savoir faire se perdent, et je trouve ça dommage.

C'était tout de même des choses qui amélioraient considérablement le niveau de vie, sans coûter d'argent.

Encore une fois, je ne dis pas que cette évolution culturelle était "mauvaise".

Mais que l'attention réelle à l'amélioration de la condition féminine a été détournée de son but initial.

Et que ce changement culturel n'a pas vraiment été fait pour améliorer le niveau de vie de la population. (homme ou femme)

Modifié par Titsta
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Le poncif comme quoi les féministes seraient en guerre contre les hommes, c'est THE argument des machos qui voudraient que la femme reste à sa "place" supposée ( la cuisine et autre quoi). Une féministe n'est pas en guerre contre les hommes mais contre l'inégalité nuance énorme! :p

Je dirai des masculinistes. :) J'aime bien d'ailleurs ce qu'a écrit Lorgan. Sinon pour répondre à Hep-Hep qui amalgame un peu tout et n'importe quoi, (en fait tu as une idée passéiste du féminisme) je poste ici un article discutant de cette question;

Voici une liste d’arguments que je me propose de traiter, elle est susceptible d’évoluer en fonction de vos suggestions. N’hésitez pas à m’en faire, ces billets sont destinés à répondre soit à vos questions, soit aux arguments et questions auxquels vous avez du mal à répondre.

  • - Les féministes d’aujourd’hui ne veulent pas l’égalité: elles veulent [dominer les hommes, etc.].
    - L’égalité est un leurre, les hommes et les femmes sont complémentaires; les hommes et les femmes ont des destins naturels différents.
    - Les féministes sont trop agressives.
    - Les féministes détestent les hommes.
    - Pourquoi parler de féminisme et pas d’humanisme?
    - Les combats féministes sont futiles par rapport à la souffrance des femmes en Afghanistan (ou d’autres pays, si possible très loin).

Aujourd’hui donc, tous les arguments commençant par "les féministes d’aujourd’hui", et en particulier "Les féministes d’aujourd’hui ne veulent pas l’égalité, elles veulent dominer les hommes". Généralement, le sous-entendu est le suivant: "l’existence des féministes était justifiée quand les femmes ne disposaient pas des mêmes droits que les hommes. J’aurais d’ailleurs été féministe à cette époque. Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas."

Il faut distinguer deux choses dans cet argument: la distinction féminisme d’hier / d’aujourd’hui et l’idée que les féministes revendiqueraient non pas l’égalité mais la supériorité sur les hommes.

Féminismes "d’hier" et "d’aujourd’hui"

D’abord, l’apparence de consensus à propos des féministes "d’hier" (quant à la date de péremption de cette catégorie, mystère). On en croirait presque que les combats féministes de l’époque, centrés sur l’égalité des droits, faisaient l’unanimité. On croirait presque qu’être féministe était tout naturel; ou alors, on contourne la difficulté en disant "mais bien sûr qu’à l’époque j’aurais été féministe". C’est oublier que jamais, à aucun moment de son histoire, le féminisme n’a été un mouvement prédominant ni n’a fait l’unanimité. Jamais les revendications féministes n’ont été bien accueillies positivement au moment où elles étaient formulées – que dis-je: qu’elles ont toujours été décriées, moquées, violemment réprimées par la société contemporaine.

C’est vrai pour des choses aussi évidentes aujourd’hui que la possibilité de travailler hors du foyer ou de voter; c’est vrai, ô combien, pour le droit à la contraception et à l’avortement, toujours à défendre aujourd’hui.

Il est donc bien joli de se revendiquer du féminisme historique, ou de décréter que le féminisme "d’aujourd’hui" n’est pas acceptable. C’est l’un des nouveaux visages de l’anti-féminisme. Il est devenu théoriquement impossible, avec le temps, de contester aux femmes l’égalité des droits. Ce n’est pas parce que la société est féministe, oh là non; c’est parce que les combats féministes d’hier, victorieux, sont devenus des évidences. Ils ne sont plus des combats, justement. Personne ne dirait sans ridicule aujourd’hui "je suis féministe, je soutiens le vote des femmes" ou "je suis féministe, ma femme a ouvert un compte en banque sans ma permission". Facile, donc, de reconnaître la validité des combats d’hier, quand les féministes ont triomphé; facile aussi, surtout d’un point de vue de dominant, de balayer d’un revers de main les combats d’aujourd’hui.

Egalité ou inversion de la domination?

Sous prétexte que l’égalité des droits aurait été atteinte, il est courant d’entendre aujourd’hui que les féministes ne peuvent désormais désirer que dominer à leur tour les hommes. Cet argument suppose, donc, l’existence de l’égalité.

Il est devenu habituel de distinguer féminismes de la 1ère et de la 2ème vague. Pour résumer, la 1ère vague revendiquait l’égalité des droits, tandis que la 2ème, qui commence dans les années 60-70, vise l’égalité réelle, en s’attaquant aux fondements de la domination masculine et en cherchant à changer les mentalités. On a donc beau jeu de dire "mais vous l’avez, l’égalité!" si par cela on entend l’égalité des droits. Oui, certes, les femmes peuvent aujourd’hui voter, étudier, travailler hors du foyer, ouvrir un compte en banque sans l’accord de leur mari. Cette égalité restera cependant théorique tant que persisteront les discriminations, les stéréotypes limitant les possibilités des femmes, les violences de genre, la culture du viol.

Non, l’égalité n’est pas atteinte, c’est pourquoi les féministes continueront à se battre.

Et si vous pensez que l’objectif des féministes est d’inverser les rapports de pouvoir, vos prémisses sont différentes: vous reconnaissez bel et bien que les femmes sont dominées et vous souhaitez perpétuer cette situation. Vous avez donc inventé un mythe anti-féministe (un mythe, oui, car je vous mets au défi de trouver un texte féministe exprimant cet objectif) afin de sauvegarder votre position de dominant. En un mot, vous êtes masculiniste.

http://cafaitgenre.o...es-daujourdhui/

Fallait etre Laura Inglles quoi....

Lol, tellement.

Modifié par Lucy Van Pelt
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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

J'aimerais qu'on explique alors comment, dans un monde où le féminisme voudrait l'égalité, est tolérable le fait qu'il rejette l'homme. (exemple: campagne contreleviol.fr qui a été faite d'une telle manière qu'elle était femme victime vs homme violeurs, avec la sensation pour quiconque a une paire de couille d'être considérée comme un violeur, et de ne pas être digne de supporter une cause aussi grave.

Oui, à mon sens, le féminisme fait de la merde. Oh, pas tout le féminisme. Les combats sérieux sont toujours là, et il y en a besoin, mais une portion, la portion bling bling, elle, oui, elle fait de la merde. Dans notre société, les déséquilibres flagrants d'hier ont laissé place à des déséquilibres des deux côtés en droit, et sans aucun doute, car je ne le nierai pas, plus important dans les faits pour les femmes. Mais en ne combattant que les déséquilibres qui touchent les femmes, le féminisme bling bling, l'hystéro-féminisme comme je vais l'appeler, car je lui nie le droit de se prétendre descendant des autres féministes, se trompe de chemin.

Il y a encore des choses à faire. Mais on ne peut pas poursuivre ce chemin dans une lutte qui est devenue de plus en plus frontale, de plus en plus agressive, et qui, si elle a de bonnes idées sans aucun doute, se perd dans des formes de plus en plus viciés, pour aboutir à des situations inadmissible.

Pour reprendre l'exemple du viol, je vais en donner un qui va faire hurler, je le sais, mais essayez de ne pas vous concentrer sur la disparité de gravité entre ces deux éléments, et sur les points communs entre eux.

Lorsqu'une personne laisse son portefeuille dans sa voiture, et qu'une personne brise la fenêtre et le vole, va-t-on défendre le voleur ? NON. On ne défendra pas le voleur. Néanmoins, on signalera quand même à la personne volée qu'elle peut tout à fait ne pas les laisser en évidence. À vraie dire, on le dit même constamment. Sur un parking, ne mettez pas de sacs en évidences sur le siège passager.

De la même manière, pourquoi ne pas dire "ne laissez pas une fille partir seule bourrée à 3h du mat'" ? Et également à la fille de ne pas le faire ? Ce n'est pas dans la volonté de dire que ce sera de sa faute. Simplement qu'autant il y a des voleurs qui vont piller votre voiture, autant il y a des connards qui risquent de violer.

Cependant, ce dernier exemple fait hurler, parce que tout le monde considère qu'on y défend le violeur. Ce n'est aucunement le cas. Dans une société parfaite, on pourrait laisser son sac sur le siège passager. Dans une société parfaite, on pourrait se promener à 3h du mat', complètement bourrée. Mais nous n'y sommes pas. Alors on essaie de limiter les risques. L'idée n'est pas de considérer que c'est de la faute de la personne, même si une frange de la population serait tout à fait capable de le dire. Non, l'idée est simplement de donner un coup de main.

Une fille bourrée avec qui je passe la soirée, je suis désolé, mais elle ne rentre pas seule chez elle à 3h du mat'. Je m'en fous si j'ai 5km à faire à pied, je ne la laisse pas rentrer seule. C'est pas que je me considérerai comme complice d'un viol si cela se produisait. Simplement que je veux éviter le risque.

Tout cela pour dire que oui, il y a, à mon sens, une crispation de la part d'une frange féministe, l'extrême-féminisme (ou hystero-féminisme, j'utilise généralement ce terme parce que justement, ces personnes vont péter un câble vu qu'elles ont appris, dans les quelques pages qu'elles ont lu, à quel point ce mot a une violence sexiste dans son origine et son développement, alors qu'en générale, les féministes ne se reconnaissant pas dans ce portrait se contenteront de l'ignorer, un très bon moyen de séparer, en quelque sorte, le bon grain de l'ivraie), qui conduit la situation à être de plus en plus tendue.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

j'aime beaucoup tes analyses et ton point de vue TITSTA

j'approuve.

sinon, et pardonnez moi mon manque de connaissance (peut etre) mais le féminisme ce n'est pas aussi savoir s'assumer à tous points de vue comme les hommes mais sans le concours, sans le recours d'un homme?

genre: ne pas dépendre d'un homme sur le plan matériel par exemple :o° ...

s'assumer seule, (financier) :hehe:

non? :)

Modifié par Cassandre 0101
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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

:)

Oui tu as raison.

Les femmes dépendait fortement d'un foyer. (plutôt que d'un homme)

Que ce soit celui du mari, ou celui de ses parents.

Mais culturellement il y avait des compensations de ces défauts.

Les femmes recevaient une dot pendant leur mariage, pour leur permettre de subvenir à leur besoin en cas de rupture, ou mort du mari.

Et dans les foyers, il y avait des enfants, qui subvenaient aux besoins de la famille, dès qu'ils étaient en âge de travailler. Et ce particulièrement si le père était défaillant.

C'était aussi pour ça qu'il était important de faire des enfants. ;)

Ils n'étaient pas qu'une charge à l'époque.

La femme qui dépend d'un homme, ça efface aussi un peu trop que parfois, c'était plutôt les femmes qui avaient le pouvoir dans la famille, et "ruinait" l'homme qui passait son temps à travailler pour compenser. ^^

dans ce sens aussi, les exemples sont nombreux.

Les hommes n'étaient pas exempté de pressions sociales considérables pour les asservir au devoir de subvenir aux besoins de leur famille. Il ne faudrait pas s'imaginer que les hommes étaient si libre que ça de faire ce qu'ils voulaient.

La réalité humaine n'a jamais été si "désaxée" que ça.

Il y a eu des hommes dominant des femmes, et des femmes dominant des hommes. Et je ne pense pas qu'on puisse forcément dire que les pauvres femmes étaient si dominées en pratique.

Mais je suis complètement d'accord que, dans cette culture, les femmes dépendait énormément d'un foyer.

Les hommes aussi d'ailleurs, et étaient soumis à de nombreux devoirs.

L'accès au travail par les femmes à beaucoup aidé pour "l'indépendance" des célibataires.

À diminuer la pression sur le "rôle" des hommes, à assumer leurs devoir vis à vis du foyer.

Et pour leur permettre aussi de se séparer plus facilement en cas de mésentente.

Il n'y a pas eu que des points négatif ! heureusement ^^

:)

Modifié par Titsta
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Membre, 53ans Posté(e)
hep-hep Membre 346 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

faux féminisme, déviance féministe, hystéro-féminisme : pour distinguer les extrémistes des féministes raisonnables (c'est une façon de nier le fond du problème)

Pour moi, le féminisme dit classique ne se préoccupe pas de l'enfant, donc il a forcément tort : les femmes qui ne veulent plus assumer la grossesse et l'amour maternel : c'est n 'importe quoi.

Si les femmes visent des emplois souples, et ont moins de carrière, c'est parce qu'elles se préoccupent de leurs enfants : à quoi bon en avoir si on ne peut pas les élever ?

Les féministes s'en foutent et sacrifient l'enfant :sleep::mef:

Donc, tant que la société ne protègera pas l'enfant, on part en vrille : tout tourne autour de l'individualisme .. pour aboutir à quoi ?? c'est moi, je suis quelqu'un parce que je gagne tant, que je fais pleins de trucs HAHAHAHA

Elever un enfant : le métier le plus dur du monde :hehe:

La preuve, les féministes si fatiguées s'en débarrassent des ces mioches chiants ... il faut être une pauvre fille pour avoir du bonheur à construire un petit être !! Tout en faisant confiance à son conjoint.

Le travail d'une mère n'est pas rémunéré : la mère c'est la pire des merdes ?

BAh, comme quoi, donner de soi, c'est être bête dans une société aussi narcissique et vide de sens :hu:

Modifié par hep-hep
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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Euh, et pourquoi ce ne serait pas au père d'élever le gosse quand la femme va au taff ? Là en revanche, dans tes propos je sens un relent macho assez moisi à la "bobonne retourne derrière tes fourneaux, c'est honteux que tu ne t'occupes pas des gosses"

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Membre, 105ans Posté(e)
Madame. Membre 932 messages
Baby Forumeur‚ 105ans‚
Posté(e)

Une reconnaissance n'est jamais obtenue "de fait", mais par le travail. C'est valable aussi pour les hommes hein ;)

Et je t'assure qu'à l'époque, être une bonne cuisinière, avoir des enfants bien élevés, bien habillés, avoir un foyer agréable, convivial et bien entretenu, avoir un bon réseau de relation plus ou moins puissante et respectable, être une bonne gérante et bien gérer le porte monnaie du foyer, être capable de trouver du travail et des opportunités à son mari...

C'était extrêmement valorisé.

Aujourd'hui, c'est dévalorisé.

Mais les femmes en ont d'ailleurs toujours, pour la plupart de ces tâches, la "responsabilité".

Personne n'ira dire à une femme aujourd'hui : "ho comme vos enfants sont bien élevé"... par contre, je t'assure qu'on va vite fait attaquer la mère si les enfants se tiennent mal ;)

On a sapé la reconnaissance sociale de leur travail, mais on ne leur a pas ôté leurs responsabilité ^^

C'est-à-dire que j'ai l'impression en te lisant que tu penses que les femmes étaient respectées pour leur travail, "à l'époque"... Personnellement toutes les fois où j'ai lu un texte un peu ancien qui traitait des femmes j'ai plutôt eu l'impression que celles-ci étaient perçues comme des sous merdes, mais bon peut-être que ce n'est pas contradictoire avec le fait d'avoir une utilité sociale reconnue, enfin laisse moi en douter :gurp:

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Membre, Brise-noix devant l'éternel, 31ans Posté(e)
Ninouschkaya Membre 3 047 messages
31ans‚ Brise-noix devant l'éternel,
Posté(e)

Euh, et pourquoi ce ne serait pas au père d'élever le gosse quand la femme va au taff ? Là en revanche, dans tes propos je sens un relent macho assez moisi à la "bobonne retourne derrière tes fourneaux, c'est honteux que tu ne t'occupes pas des gosses"

On sent aussi le côté: les femmes qui veulent pas d'enfants sont dégénérés...

Alors que les enfants se font à deux, et quand un homme ne veut pas d'enfant, on l'emmerde jamais.

Il y a toute un tas de raison qui font qu'on peut ne pas vouloir d'enfant, vouloir préserver son corps ( ouhhh les grands méchants individus superficiels qui aiment pas les épisiotomie), vouloir faire autre chose de sa vie que ça soit de l'art, une carrière, un chemin spirituel, des actions...

Les femmes ont le droit de vouloir faire autre chose de leur vie, et de ne pas être pointées du doigts.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

C'est-à-dire que j'ai l'impression en te lisant que tu penses que les femmes étaient respectées pour leur travail, "à l'époque"... Personnellement toutes les fois où j'ai lu un texte un peu ancien qui traitait des femmes j'ai plutôt eu l'impression que celles-ci étaient perçues comme des sous merdes, mais bon peut-être que ce n'est pas contradictoire avec le fait d'avoir une utilité sociale reconnue, enfin laisse moi en douter :gurp:

non du tout!

et Titsta a raison: mes grand meres et arrieres grands meres étaient très respectées à leur époque de par la famille mais aussi de la part de leur maris

ce qui n'est pas vraiment le cas aujourd'hui...

d'où sans doute (mais ce n'est que mon avis) la poussée du féminisme...

Hep-Hep ton raisonnement est complètement erroné.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 358 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Les femmes pouvaient être effectivement très respectées tant qu'elles restaient à la place qu'on leur réservait, mais dès qu'elles s'en écartaient un peu, en prenant un peu trop leur vie en main, en empiétant un peu trop sur les plates-bandes des hommes, ces derniers grinçaient des dents. Ils pouvaient même devenir caustiques.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Donc, tant que la société ne protègera pas l'enfant, on part en vrille

C'est un problème politique important d'ailleurs.

La démographie est la plus grande source de puissance économique d'une nation.

La mise au travail des femmes, (devenu nécessaire car sans avoir 2 salaires...) a conduit quoi qu'on puisse en dire à une forme d'abandon des enfants.

Quand les deux parents rentrent du boulot, épuisé le soir, qu'ils ont la bouffe à préparer, etc... ils ont autre chose à faire que de vivre des choses avec l'enfant.

Il reste dans sa chambre à faire ses devoirs, ou à jouer tout seul.

Les gens ne s'en rendent pas vraiment compte, mais ils ont été dépossédé de leurs enfants, qui deviennent des "étranger à la maison". Qui passe la majorité de son temps et de ses expériences à l'extérieur, et dont ils ne savent finalement pas grand chose de la vie.

Son éducation et ses expériences repose quasi exclusivement sur l'école et ses fréquentations hors-scolaire.

ça a un coût social extrêmement élevé.

Car l'école n'a pas été conçu pour ça, en particulier en cas d'échec scolaire. Et si les fréquentations sont mauvaises...

Rien n'a été pensé pour compenser le travail fournis par les femmes au foyer.

Le féminisme s'est exclusivement concentré sur "les mettre au travail" dans les entreprises.

Ceci dis, si organisation il y a à développer, il y a probablement des sous à se faire en créant une entreprise de "suivit des enfants". (pas que scolaire, mais sur la transmission de valeur, de bonne éducation... )

La compensation se fera, mais elle aurait pu être pensée avant que les problèmes se pointent.

Et c'est un service qui servira surtout aux riches, encore une fois.

À moins qu'on attribue en droit aux enfants à ce suivit "hors scolaire", et qu'on paye avec au choix, sois l'entreprise qui décide de s'en occuper (privée ou service public d'éducateurs), sois la femme (ou l'homme) au foyer qui décide de s'occuper de ce travail par lui même.

ça serait une bonne manière de rendre "indépendante" financièrement les femmes/homme du pur revenu d'un travail salarié.

Tout en reconnaissance l'importance économique et sociale pour la société, que les enfants soient convenablement éduqués, avec de bonnes valeurs.

( On le fait bien pour l'éducation nationale pour les "connaissances & compétences" )

Le travail d'une mère n'est pas rémunéré : la mère c'est la pire des merdes ?

C'est vrai que dans l'idéologie typiquement américaine où c'est le salaire qui mesure ton importance sociale, l'utilité sociale non rémunérée devient invisible.

Et c'est là qu'on commence à faire des erreurs dans les modèles politique et économiques.

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Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
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Personnellement toutes les fois où j'ai lu un texte un peu ancien qui traitait des femmes j'ai plutôt eu l'impression que celles-ci étaient perçues comme des sous merdes

N'oublie pas que tu vis dans un monde partisans, et forcément soumis à des propagandes dans un sens ou dans l'autre. ;)

Il ne faut pas oublier non plus que regarder une autre culture, avec d'autres valeurs, nous amène souvent à voir des "irrespects" là où il n'y en a pas forcément.

Nous jugeons "l'égalité" et l'abolition de toute différence comme une très grande valeur. Toute marque de différences ou de "rôle attribué" a tendance à nous apparaître comme dégradante, alors qu'elle ne l'est pas forcément.

Les hommes étaient tout autant soumis à ces rôles, et soumis à des devoirs envers les femmes. Et un homme qui ne respectais pas ses devoirs envers les femmes ne valait pas grand chose, était très vite jugé "peu fiable", "pas respectable", et se retrouvais très vite rejeté de la société de l'époque. (les ragots vont vite, et je t'assure que les femmes avaient en la matière un pouvoir important pour détruire la réputation de ceux qui ne les respectaient pas)

Le respect des "bonnes manières", la conformité sociale, l'honneur, la respectabilité, était des choses nécessaires, vitale, à l'époque.

ça peut sembler contraignant aujourd'hui, mais ça avait aussi des avantages.

Et il n'y a pas que les femmes qui y étaient soumises.

On ne peut pas vraiment juger des rapport de forces réels de l'époque sans prendre en compte l'importance considérable de la réputation et des règles sociales sur les individus.

Et beaucoup de ces règles accordaient aux femmes une positions très importante, et un pouvoir important.

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