Le boom des alimentations particulières : la guerre des assiettes aura-t-elle lieu ?

    Les régimes spécifiques se multiplient. A tel point qu'il devient difficile de mettre tout le monde d'accord autour de la table. Toutes ces alimentations particulières peuvent faire du tort au lien social. Un groupe de scientifiques s'est penché sur ce nouveau phénomène. Que révèle cette évolution ? Comment s'y adapter ? Et surtout, mangerons-nous encore ensemble demain ?

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J'ai décidé de ne plus manger que des pieds de poulets.

Plus sérieusement, ça ne m'étonne pas qu'on assiste à l'émergence de tribus alimentaires internationalisées de plus en plus variées. Notre monde tend vers une sorte d'individualisation des comportements qui mène à entrer dans ces tribus planétaires au lieu des choix de sociétés habituels (même si la société reste prescriptrice de beaucoup de choses, elle-même s'adapte aux tendances). Disons que le monde est un peu " à la carte " alors qu'avant, on subissait plus le " menu " proposé par la société.

Pour ma part, on pourrait me classer dans les flexitariens, les gens qui mangent peu de viande et de meilleure qualité. C'était déjà mon régime parce que je ne suis pas fou de viande. Un petit passage en abattoir m'a également fait changer d'exigences sur la viande que je mange. Ce n'est que récemment que j'ai vu ce terme apparaître. Faire des tribus, des communautés, ça permet de fédérer les gens dans leur trip mais je trouve que ça donne aussi un petit côté secte, avec une sorte de systématisation de la pensée.

Outre l'aspect sociologique expliqué par YOP, l'aspect économique est primordial aussi. Les régimes spéciaux sous entendent d'avoir le choix de ce qu'on mange et ce n'est possible que dans les pays riches.

Je pense que cette mode est née, quand les femmes ont du aller travailler. Finis les petits plats cuisinés maison, elles sont passés au "vite fait", ce qui a, entre autre, entrainé des soucis de surpoids. En parallèles, les entreprises préparant et vendant des repas "tout prêts" se sont développés. Les gouts se sont transformés, les saveurs plus salée s'est développées. D'où, l’émergence des pseudos nutritionnistes, vantant à leurs tours, leurs différentes façons de manger...

C'est nul quant on y pense ...

Taratata! Cette mode est né du jour où on a eu le choix de manger autre chose que les autres. Mais je ne crois pas à cet effet de mode, ce serait aussi ridicule que d'aller aux restos avec des amis, c'est à dire qu'on se file rendez vous en centre ville mais au lieu de choisir tous ensemble, on va tous aller dans son resto préféré... et après on ira faire un tour tout seul dans son bar... on se facebookera pour se tenir au courant... et après on rentrera tout seul chez soi en se disant "mais quelle bonne soirée".

Je n'y crois pas un instant... même les couples mixtes où l'un ne mangera pas de porc (ou pas de viande du tout) mangent quand même ensemble. On a passé l'été à se faire des barbecues et il suffit juste d'organiser la cuisson des aliments pour que chacun y trouve son plaisir.

Plaisir évoqué dans l'article où effectivement on ne peut plus manger ce qu'on veut sans se sentir mal. Trop de coca, trop de chips, trop de beurre, trop de viande, trop de poisson, légumes aux pesticides... Le plaisir est de moins en moins dans les plats, alors il nous reste encore le plaisir d'être ensemble. Nous sommes, en France je crois, encore un pays qui aime tellement la cuisine que même à table, on continue de parler de cuisine. On ne s'en aperçoit que lorsqu'un non français partage un repas avec nous et s'étonne de nous voir nous enflammer pour des champignons ou une sauce gribiche.

Il a beaucoup de plat qu'on peut partager et qui feront l'unanimité... et il y a certain plat qu'on adore et que l'autre déteste. DEUX options se présentent alors: cuisiner les deux (carbonara avec ou sans oignons) ou se faire livrer des pizzas (avec ou sans anchois).

Je me demande si ces "alimentations particulières" ne sont pas venus par ce que au fil du temps beaucoup de légumes et la façon des cuisiner se sont perdus.

Regarder les étales des marchands toujours les même fruits et légumes alors qu'il y en à tant.

Je crois que beaucoup de monde à changer son alimentation par lassitude de toujours manger la même chose. Une envie de renouveau peut être.

Par contre je ne suis pas d'accord avec l'article quand il met les allergies et ou intolérances au lactose ou autres dans les alimentations particulières comme ci comme pour les autres types d'alimentations celles-ci l'était aussi par choix.

Merci.