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Qu'est-ce que le privilège masculin ?


Yardas

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Les moqueries envers les gens qui se fringuent un peu n'importe comment ça n'a pas vraiment de sexe.

Euh... comment dire ?

Si. Une femme est bien plus mal vue en s'habillant n'importe comment qu'un mec. Limite le mec ce sera plutôt sujet à éclat de rire en mode "le vrai mec". La femme est montrée du doigt.

Faut vraiment que vous regardiez la société autour de vous, il y a un problème là.

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Nancy Huston est aux études de genre ce que les créationnistes sont à la théorie de l'évolution.

C'est une essentialiste qui ne tient pas compte des faits et des données (qui sont exposés dans l'article, faudrait peut-être le lire avant).

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Oui bon ton article Lucy a été critiqué par une autre féministe, je trouverai le lien.

"Hutson semble oublier que si, pour elle, les apanages féminins traditionnels, comme la maternité, la coquetterie, ont été une conquête difficile, un aboutissement, une révélation,

pour la grande majorité des femmes, ils sont plutôt ce à quoi on les assigne et ce dont elles doivent parvenir à sortir pour étendre la palette de leur identité.

Pour elle, tous ces anti-breeders (opposants de l'engendrement) s'énervent à contrer la biologie, à faire un pied de nez à la programmation génétique.

Elle semble ainsi se laisser séduire par "ce chant des sirènes qui invite à l'interprétation binaire et réductrice, des rapports entre les hommes et les femmes.

...

En l'occurence les thèmes de la psychologie évolutionniste auxquelles souscrit Nancy Huston, négligent le fait que, comme le rappelle Irène Jonas dans "Moi Tarzan, toi Jane", au cours de l'évolution la sexualité humaine a acquis des caractéristiques spécifiques qui la distinguent de celles des autres primates, du fait de la disjonction au sein de l'espèce humaine entre les deux sexualités, celle du désir et celle de la reproduction.

La sexualité humaine "cérébralisée" envahit tout le corps et ne se confine pas dans les limites du génital.

la sexualité humaine a ainsi poussé encore plus loin le polymorphisme.

L'imagerie par resonance magnétique(IRM) a permis ces dernières années de mettre en évidence "l'importance des variations individuelles dans le fonctionnement du cerveau et la plasticité de celui-ci rappelle Irène Jonas.

Nos comportements sont donc loin d'être gravés dans notre cerveau comme dans du marbre.

Ces découvertes rendent obsolètes nombre de spéculations sur les différences de fonctionnement entre les sexes et plaident en faveur d'un rôle majeur des facteurs socioculturels dans les différentes d'aptitudes et de comportement entre les sexes.

Les connexions se réorganisent en permanence dans le temps et dans l'espace qu'il s'agisse de l'acquisition d'apprentissages ou de compensation des défaillances, écrit elle.

L'apprentissage modifie la structure et le fonctionnement du cerveau humain, non seulement pendant l'enfance, mais aussi à l'âge adulte.

On a la nette impression que la naïveté est plutôt au côté que la croyance dans le déterminisme biologique "

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Invité Pi_
Invités, Posté(e)
Invité Pi_
Invité Pi_ Invités 0 message
Posté(e)

Euh... comment dire ?

Si. Une femme est bien plus mal vue en s'habillant n'importe comment qu'un mec. Limite le mec ce sera plutôt sujet à éclat de rire en mode "le vrai mec". La femme est montrée du doigt.

Faut vraiment que vous regardiez la société autour de vous, il y a un problème là.

Ah bon. Ben je n'ai pas grandi dans un milieu où les moqueries étaient plus ou moins forte en fonction que le "gros" était une "grosse" ou que le "rouquin" était une "rouquine". Une belle femme s'en sort toujours mieux qu'un homme laid et un homme beau s'en sort mieux qu'une femme laide.

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

http://www.peripheries.net/article331.html

L’offensive de la psychologie évolutionniste

En l’occurrence, les thèses de la psychologie évolutionniste auxquelles souscrit Nancy Huston négligent le fait que, comme le rappelle Irène Jonas dans Moi Tarzan, toi Jane, « au cours de l’évolution la sexualité humaine a acquis des caractéristiques spécifiques qui la distinguent de celle des autres primates. Du fait de la disjonction au sein de l’espèce humaine entre les deux sexualités, celle du désir et celle de la reproduction, la sexualité humaine “cérébralisée” envahit tout le corps et ne se confine pas dans les limites du génital. La sexualité humaine a ainsi poussé encore plus loin le polymorphisme de la sexualité chez les primates ».

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Ah bon. Ben je n'ai pas grandi dans un milieu où les moqueries étaient plus ou moins forte en fonction que le "gros" était une "grosse" ou que le "rouquin" était une "rouquine". Une belle femme s'en sort toujours mieux qu'un homme laid et un homme beau s'en sort mieux qu'une femme laide.

Ou alors vous ne l'avez pas remarqué, ce qui est bien plus probable.

Oh, et les acteurs laids je peux en citer. Vous connaissez beaucoup d'actrice laide ? Moi pas.

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Reconnaître cette spécificité ne mène en rien à alimenter une forme de mégalomanie civilisationnelle ; cela évite simplement de cautionner des thèses réactionnaires et indigentes qui ont fait un retour en force ces dernières années, notamment à travers des best-sellers comme Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus de John Gray (1). Ces théories connaissent un vif succès pour des raisons qu’analyse Odile Fillod sur son blog Allodoxia, sous le titre « Les faux nez biologistes de la psychologie évolutionniste » (25 avril 2012) : « Fonder en nature certaines différences entre les sexes dans les comportements sexuels conforte le sens commun, est conforme aux mythes savants (dont ceux produits par la psychanalyse), rassure quant à la certitude d’un fondement biologique solide des identités sexuées, et est susceptible d’attirer l’attention d’un public peu curieux de sciences mais toujours intéressé par la sexualité, celle-ci constituant justement l’un des derniers refuges des identifications de sexe mises à mal par les évolutions sociales. » La psychologie évolutionniste se fonde en particulier sur une vision stéréotypée et fantasmatique de la préhistoire (l’homme chasseur, la femme cueilleuse chargée de marmaille, etc.), que perpétue à son tour joyeusement Nancy Huston. Elle cite par exemple un homme de son entourage : « J’aime bien cette théorie : que l’homme ait dû exercer son œil, pour la chasse. L’homme est à l’extérieur, c’est le prédateur, etc. On est programmé pour ça, et c’est encore le cas. »

tarzan.jpg

http://www.peripheri...article331.html

Nancy Huston

Clichés en pagaille

Inévitablement, avec de tels postulats de départ, on patauge dans les pires clichés. Ainsi, les hommes cherchent à répandre leur semence le plus largement possible, tandis que les femmes veulent un compagnon fiable, capable de les soutenir durant leur grossesse et l’élevage des petits, ce qui expliquerait que les premiers soient surtout intéressés par « la baise » et les secondes par « l’amour ». Ils convoiteraient des partenaires « aussi jeunes et belles que possible », tandis qu’elles désireraient des compagnons « aussi riches, forts et fiables que possible ». Ils « fantasment beaucoup, se masturbent beaucoup », « vont voir ailleurs », tandis qu’elles « supportent relativement bien l’abstinence sexuelle » et, selon un sondage, valorisent plus que tout dans leur couple « le moment où on s’endort l’un contre l’autre ».

D’emblée, une objection s’impose : que faire des exceptions ?

Que faire des hommes qui sont fidèles par goût ? Des femmes qui ne le sont pas ? De celles qui s’intéressent au sexe et pas seulement à l’amour et à l’intimité, qui fantasment et se masturbent beaucoup ? De celles qui tombent amoureuses d’un pauvre, ou d’un mauvais garçon peu susceptible de faire un compagnon fiable ? De ceux qui tombent amoureux d’une femme plus toute jeune, ou pas très belle ? De celles qui se fichent de la façon dont elles sont habillées et de ceux qui sont coquets ? Que faire des homosexuels, dont les stratégies amoureuses ne peuvent pas être soupçonnées d’être sous-tendues par le souci de la reproduction ? Si l’on adhère à la théorie du déterminisme biologique, alors, de deux choses l’une : soit les comportements que celui-ci nous dicte sont immuables, et tous les individus sus-cités sont des erreurs de la nature, des cas pathologiques, des déviants au sens strict du terme, qu’il faut traiter en conséquence ; soit ces comportements sont malléables, modifiables, et on peut donc choisir de conserver ceux qui nous conviennent et d’abandonner ceux qui ne nous conviennent pas.

Mais alors, s’il est possible d’ignorer ces injonctions supposément venues du fond de nos cellules, si elles ne sont pas contraignantes, pourquoi insister autant dessus ? Où veut-elle en venir, se demande-t-on ? Quelles conclusions faut-il tirer, d’après elle, de cette soumission aux impératifs biologiques qu’elle théorise ? Elle-même ne semble pas très bien le savoir.

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Invité Pi_
Invités, Posté(e)
Invité Pi_
Invité Pi_ Invités 0 message
Posté(e)

Ou alors vous ne l'avez pas remarqué, ce qui est bien plus probable.

Oh, et les acteurs laids je peux en citer. Vous connaissez beaucoup d'actrice laide ? Moi pas.

Ou alors je n'ai pas grandi dans une époque où c'était une question prégnante et obsédante comme ça semble l'être devenu, où il s'agit absolument de quantifier qui souffre le plus par rapport à qui selon qu'il est gros noir femme grand mal habillé ou con.

J'ai peut être juste intégrer le fait que s'habiller n'importe comment, dire n'importe quoi, ne pas se laver, c'est à dire attirer l'attention sur soi, a toujours des effets indésirables (comme la moquerie) .

Du coup j'ai préféré me laver, bien m'habiller et être discrète que de me plaindre pour faire reconnaître et accepter ma "différence".

Mais c'est vrai que c'est deux visions différentes : s'adapter à la société ou exiger que la société s'adapte à chacun individuellement ( et donc redéfinir le terme de société)

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

C'est vrai que c'est mieux de nier toute forme de différence dans le traitement. La politique de l'autruche a toujours fait ses preuves.

*facepalm*

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Invité Pi_
Invités, Posté(e)
Invité Pi_
Invité Pi_ Invités 0 message
Posté(e)

C'est vrai que c'est mieux de nier toute forme de différence

A partir de là, je suis assez d'accord ;)

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

"le corps de la femme — un corps qui leur appartenait si peu : corseté, surveillé, corrigé, réprimé, parfois violenté, par le pouvoir familial, marital, médical, médiatique.

De même, si l’industrie de la mode et des cosmétiques est critiquable, ce n’est pas parce qu’elle encouragerait la coquetterie et valoriserait le corps des femmes — à moins de gober sans recul le discours publicitaire —, mais parce que, en le standardisant, en le banalisant, elle le rend impuissant à exprimer une personnalité, justement. C’est parce que, en prospérant sur la haine de soi qu’elle entretient chez les femmes — jamais assez belles, jamais assez minces, jamais assez propres, jamais assez élégantes —, en tuant chez elles la spontanéité, en les inhibant, en bridant leurs élans, en les rendant égocentriques à force de complexes, et en inculquant aussi à leurs partenaires, à force de les bombarder d’images artificielles, des exigences irréalistes, elle empoisonne leurs relations amoureuses.

Il suffit d’un coup d’œil aux images névrotiquement aseptisées que produit cette industrie pour savoir de quel côté se trouve le puritanisme. C’est elle qui fait la guerre au corps, et non le féminisme."

http://www.peripheries.net/article331.html

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Après comme le faisait remarquer certains, les hommes subissent aussi des contraintes de Genre, un homme maigrelet, craintif, sera moqué par certain, comme un mec très coquet.

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Membre, 56ans Posté(e)
LaurentEssonne Membre 1 334 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Ça commence bien. Rien que par ce message tu montres :

1) Que tu es d'une mauvaise foi incroyable au vu du grand nombre de sources de cet articles.

2) Que tu ne comprends rien aux sciences sociales. Rien qu'en utilisant le terme "théorie des genres" tu perds toute pertinence sur le sujet.

Bon vent.

En même temps, même si la forme est osée, il n'a pas tort, ça n'a que peu d'intérêt de le savoir.

Est ce un problème?

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

En même temps, même si la forme est osée, il n'a pas tort, ça n'a que peu d'intérêt de le savoir.

Est ce un problème?

Si tu veux être un négationniste des sciences c'est ton problème. Si tu veux pas savoir c'est ton problème. Mais viens pas dire que c'est faux.

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Membre, 33ans Posté(e)
Arthur. Membre 2 858 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)

18-87.jpg

" La femme est l'avenir de l'homme. " Cette sentence devenue célèbre résume à elle seule le credo de l'époque, son idéologie. Que le poète qui l'a prononcée ait vécu en stalinien et fini pédé devrait pourtant inciter à la prudence, voire à la réflexion. A moins que le but de ce slogan, devenu " demain sera féminin " dans un catalogue de vente par correspondance, soit justement de couper court à toute réflexion sérieuse ; d'exiger de nous, hommes de bonne -volonté qui voulions continuer à réfléchir, que nous nous en remettions à la fameuse intuition et autre sensibilité féminine quant à notre avenir...

En s'appuyant sur les trois stuctures, dont l'articulation constitue la totalité de l'être, à savoir : le corps (ses fonctions), l'oedipe (ses représentations) et l'histoire (ses réalisations), Alain Soral démontre que c'est, au contraire, parce que la femme est plutôt l'être du désintérêt politique (littéralement un homme sans vison collective d'avenir) que l'oligarchie a choisit d'en faire le relais privilégié de son pouvoir (au commentaire journalistique comme à l'exécution de gestion). La féminisation des esprits complétant, en quelque sorte, la " maastrichtisation " des institutions afin de réduire, jusque dans les consciences, l'aspiration du peuple au pouvoir citoyen.

En proférant cette thèse radicale, médiatiquernent marginale mais ressentie par une part grandissante de la population, Vers la féminisation ? veut poser les bases d'un débat sérieux à propos d'une manipulation antidémocratique (notamment la parité) dont la majorité des femmes, ouvrières et employées, sont aussi le jouet ; niais aussi aider l'honnête homme à se défendre contre l'arrogance et la bêtise des élites en place dans les dîners en ville !

http://www.youtube.com/watch?v=SxW6lrm703I

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

HAHAHAHAHAHAHAAHAHAHA.

Franchement cette crapule nauséabonde me fera toujours autant rire.

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Membre, 40ans Posté(e)
loanh Membre 429 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

moi je ne citerais rien que ça déjà

attendent de leur fils qu'il soit indépendant, ambitieux et travailleur alors qu'on attendra d'une fille qu'elle soit gentille et attirante

j'appelle pas ça un privilège mais a contraire une inégalité et pas en faveur des hommes parce que oui admettons que on valorise les hommes mais on leur en demande tellement plus parce que c'est aux homme qu'on demande de regler tous les problème sauf que maintenant avec la soit disante égalité des sexe ce qui est d'une débilité sans nom on demande aux hommes également d'assumé les tache traditionnellement féminine

je dit pas que c'est une mauvaise chose seulement la ou pour les femme on leur donne seulement accès aux tache masculine et éventuellement les partage les hommes on leur impose les tache de l'autre genre sauf que il doivent toujours se farcir par obligation d'autre tache c'est une charge supplémentaire et les homme en ont toujours eu de plus contraignante quoi qu'il en soit

donc privilège je suis pas sur que tu emploie les bon terme ou en tout cas qu'il soit bien dosé et jugé ici

je fait un petit P.S vite fait parce que je voie venir les féministe en furis au rabais, je ne dit pas que les femme n'ont pas eu et n'ont pas encore leur lots de difficulté non plus

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Mais triple buse, si les hommes peuvent faire des taches féminines les femmes, pendant ce temps, peuvent aussi faire des tâches masculines. (si si !)

Avoir un oeil GLOBAL de temps en temps sur les choses, ce serait pas du luxe.

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)
Mercedes-Erra-une-feministe-decomplexee_imageWidth160.jpg

Mercedes Erra, une féministe décomplexée

Présidente de la première agence de publicité française : BETC Euro RSCG, Mercedes Erra mène de front sa carrière et l'éducation de ses cinq enfants. Oui, les femmes peuvent et doivent se donner les moyens d'accéder à des postes à responsabilité, clame haut et fort cette féministe convaincue.

C’est une bosseuse. Quand elle est arrivée en France à l’âge de 6 ans, Mercedes Erra, catalane d’origine, ne parlait pas un mot de français. Aujourd’hui, elle préside la plus grande agence de publicité de l’hexagone : BETC Euro RSCG. Tout en élevant ses cinq enfants, âgés de 14 à 22 ans. « Question d’organisation », explique t-elle. Tout simplement. D’ailleurs, elle avoue ne s’être « jamais posée de questions ». « Je ne voyais pas pourquoi faire carrière m’empêcherait d’avoir des enfants ». Ce qui lui a permis de s’imposer dans ce qu'elle considère comme un « métier de femmes mené par les hommes ». Au côté de deux associés.... masculins. Depuis, elle s’est battue en faveur de quotas de femmes dans les conseils d’administration des entreprises. Car Mercedes Erra est avant tout une fervente défenseuse du droit des femmes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette quinquagénaire aux cheveux blond platine, à la voix rauque et aux légendaires minijupes en cuir, n’est pas du genre à mâcher ses mots.

Il faut être féministe

Evidemment, elle se revendique féministe. « C’est vraiment embêtant que les gens aient peur de ce mot. Il renvoie à l’image de femmes agitées, qui étaient contre les hommes. C’est parce que le féminisme a eu besoin d’être une lutte. Aujourd’hui, nous ne sommes toujours pas parvenus à l’égalité hommes-femmes, et le droit de ces dernières demeure un vrai enjeu, une vraie difficulté. Alors oui, il faut être féministe ». Cette lutte, Mercedes Erra la mène sur tous les fronts. Soutien de l’association Ni Putes ni Soumises et membre du Conseil d’Administration de Force Femmes – qui se mobilise pour l’emploi des femmes de plus de 45 ans -, elle est également l’une des initiatrices du Women’s forum for the Economy and Society. Objectif : permettre l’expression d’une parole féminine sur les problématiques du monde. Chaque année, ce sont des centaines de femmes venues des cinq continents qui se retrouvent à l’occasion du Forum. « Des femmes d’influence. Chaque place qu’elles achètent permet d’inviter une femme qui a moins d’argent, et ainsi de rendre compte de l’état des femmes de toute la planète. »

Un anti-modèle : sa mère

t les homm

Voilà maintenant plus de que quinze ans que Mercedes a rejoint BETC. La « seule agence mixte de Paris ». C’est pour cela que l’on est les meilleurs », lance t-elle. Et une entreprise qui a signé la Charte de la Parentalité et le Label Egalité. Mais pour Mercedes Erra, s'il y a aussi peu de femmes à de hauts postes, c'est avant tout leur faute... à elles. « Elles ne se mettent pas en situation de prendre la tête des entreprises. Ce sont elles qui décident qu'elles vont arrêter leur carrière pour s'occuper des enfants. Elles sont toujours dans la question :' Est-ce que mon bébé va bien vivre lorsque je l'aurai laissé tout seul ?' Moi, par exemple, j'ai élevé mes cinq enfants au biberon. Et ils vont très bien ! »

Pas de doute, Mercedes a choisi un modèle, et c'est celui de son père. Sa mère, elle, était femme au foyer. Comme elle le dit, elle a « inversé la problématique ». « Je n'ai pas voulu de la vie de ma mère. Elle restait tout le temps à la maison, s'ennuyait, faisait la tête, déprimait, et attendait mon père qui rentrait tard en disant : 'je suis fatigué'. Je n'y croyais pas. Pour moi, il s'amusait et c'était elle qui travaillait vraiment. »

Pas question donc, malgré ses cinq enfants, dont deux jumeaux, de rester s'occuper du foyer. Du coup, c'est son compagnon, Jean-Paul, qui est à la maison avec les enfants. « Ce n'est pas moi qui lui ai demandé d'arrêter de travailler. C'est lui qui l'a proposé. Son travail ne lui tenait pas tellement à coeur et il s'intéresse à plein de choses. » Mais c'est elle, grande maniaque, qui tient la maison. Trie, range, ordonne... Sa mère lui avait dit qu'elle lâcherait au cinquième enfant. « Mais j'ai toujours ce goût maladif de l'ordre », rit-elle.

Chez Mercedes, on sent qu'il n'y a pas de place laissée au hasard. Pas plus qu'à une éventuelle culpabilisation de laisser ses cinq enfants. Sa seule inquiétude, « c'est quand ils ne vont pas bien. » « J'ai beaucoup de mal par exemple avec le système éducatif français qui les met dans un état de stress par rapport à leurs faiblesses. On leur dit que la vie sera dure, qu'ils ne trouveront pas de travail... Cela me rend malade de voir mon dernier fils douter de lui. Il ne voit pas tout ce qu'il y a de magnifique en lui ! » On l'aura compris, ses enfants, elle« les adore ». Évidemment. Mais pas question de s'enfermer avec eux à la maison. « Ce n'est pas le nombre d'heures qui compte. Ma mère était tout le temps chez nous, mais ce n'est pas pour cela qu'elle s'est beaucoup occupée de moi. »

L'immigration, une chance

C'est en Espagne, non loin de Barcelone, que Mercedes grandit avec son frère jusqu'à l'âge de six ans. Puis, ses parents émigrent en France. « Je me sens très catalane. Cela me fait du bien d'entendre des catalans, c'est de chez moi. Mais je n'ai jamais pensé y retourner : je suis française. » Pourtant, l'arrivée à Paris est difficile. « Je me rappelle qu'il faisait très froid. Comme mes parents n'avaient plus rien, nous arrivions dans un milieu pauvre. C'était dur ». A l'école, elle subit les moqueries de ses camarades de classe. Elle, la petite « Mercedes » qui ne parle pas un mot de français. Pendant six mois, elle n'ouvre plus la bouche. Et passe son temps à écouter France Inter et France Culture. « A la fin, je parlais mieux qu'eux. Je suis devenue première de la classe en français ».

Très vite, elle réalise que les études sont un formidable levier d'intégration. Fait du grec, du latin, et de l'allemand, pour « être dans la meilleure classe ». « J'étais 'méritocratique'. Je pensais qu'il fallait toujours faire des efforts pour progresser. En tout. En soi. » Pas étonnant qu'elle confie avoir préféré recevoir la médaille du Mérite que la Légion d'Honneur. Elle qui continue, tous les matins, en arrivant à BETC, de se demander « si (elle) mérite de diriger tout cela ». Exigeante, Mercedes Erra ? C'est peu dire.

Moins payée que ses associés

« Je ne me contente pas d'être ce que je suis. J'essaye d'aller plus loin. En fait, je crois que je suis trop orgueilleuse pour me contenter de ce brouhaha de gens qui vous disent que c'est bien. » Alors quand elle décide, dans un premier temps, de devenir professeur de lettres après deux ans de prépa littéraire, elle déchante rapidement. « J'aimais beaucoup les élèves, mais je ne trouvais pas normal que l'on ne soit jamais évalués et que l'on ait tous le même salaire. Moi, j'appelais pour que l'inspecteur vienne tout le temps. » Elle finit par quitter l'enseignement, intégrer HEC, puis se tourner vers la publicité. Entrée comme stagiaire chez Saatchi & Saatchi Advertising, elle en devient, huit ans plus tard, directrice générale. Avant de co-fonder, en 1995, BETC. E comme Erra. Et de découvrir qu'elle n'a pas le même salaire que ses associés. « J'étais très choquée. Les femmes doivent vraiment se défendre. Et ce qu'elle doivent surtout faire, c'est demander. La présidence d'une entreprise n'est donnée qu'à la personne qui la sollicite. »

La pub, une arme pour le féminisme ?

On se demande comment elle concilie son engagement auprès des femmes et son métier de publicitaire. « Rappelons que nos clients veulent avant tout vendre leurs produits. Alors ils représentent les femmes tel qu'elles souhaitent apparaître. Ce qui ressort dans les pubs, c'est l'ambiguïté féminine. Même si ce sont elles qui font les tâches ménagères à la maison par exemple, elles ne veulent pas se voir en train de passer le balai. » Soumise à de nombreuses règles, la publicité est d'ailleurs, pour Mercedes Erra, de moins en moins sexiste. Mieux, elle peut même devenir une « arme pour le féminisme ». Elle a beaucoup travaillé sur une campagne pour Femmes et Sciences. « Quand on entend ces femmes, on deviendrait scientifiques le lendemain ! C'est important de travailler sur les rôles modèles et de montrer à quel point l'engagement peut être formidable ! Et la publicité peut être utilisée dans cet enjeu-là ».

Née en 2000, l'association Femmes et Sciences entend promouvoir l'image des sciences chez les femmes et celle des femmes dans les sciences. Une filière où les femmes sont peu représentées, surtout aux hauts postes de responsabilité.

Instaurée en 2008, la Charte de la Parentalité a pour objectif d’inciter les entreprises à proposer au salariés-parents un environnement mieux adapté aux responsabilités familiales. Quant au Label Egalité, il récompense l’exemplarité des pratiques d’organismes novateurs dans leur approche de l’égalité entre les femmes et les hommes.

http://www.psycholog...ur-le-feminisme

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Membre, Posté(e)
Jeff719 Membre 731 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La femme sera l'égale de l'homme lorsqu'elle obtiendra des postes pour lesquels elle n'a aucune compétence :-)

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