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Léa Seydoux : Sa boulette sur les homosexuelles révolte la toile

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eklipse

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
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C'est peut-être dû à la culture. Mais vu qu'il existe des homos qui ne sont pas du tout "féminisés" on ne peut pas prétendre que ce soit inné.

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Membre, Posté(e)
williama Membre 3 892 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bah tu confonds avec les transexuels alors ce qui vu les amalgames que tu fais n'est pas étonnant.

Je te le redis il s'agit bien d'homos!!! j'en reviens et ils sont identifiables comme le nez au milieu de la figure. Ils assument la féminisation de leur look et la culture ambiante n'y est pas hostile. Il n'est pas rare de les voir dans les restaus ou comme vendeurs mais aussi derrière le guichet d'une administration.

il faut arrêter de croire que l'homosexualité se résume entre Marais et Act up!

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Je te le redis il s'agit bien d'homos!!! j'en reviens et ils sont identifiables comme le nez au milieu de la figure. Ils assument la féminisation de leur look et la culture ambiante n'y est pas hostile

*kof kof*

http://www.gavroche-thailande.com/actualites/read.php?id=1590

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Je te le redis il s'agit bien d'homos!!! j'en reviens et ils sont identifiables comme le nez au milieu de la figure. Ils assument la féminisation de leur look et la culture ambiante n'y est pas hostile. Il n'est pas rare de les voir dans les restaus ou comme vendeurs mais aussi derrière le guichet d'une administration.

il faut arrêter de croire que l'homosexualité se résume entre Marais et Act up!

Euh c'est toi qui résume l'homosexualité à quelque chose! Vu la manière dont tu en parle et ce que tu racontes il s'agit bien de Transexuel.

C'est peut-être dû à la culture. Mais vu qu'il existe des homos qui ne sont pas du tout "féminisés" on ne peut pas prétendre que ce soit inné.

Pas faux, au Japon il n'est pas rare que les jeunes se maquillent à l'image de star bien hétéro adulée par des jeunes filles enamourées hétéros elles aussi :p Les normes esthétiques ne sont pas les mêmes et ça joue incontestablement.

Modifié par Fafaluna
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Membre, Posté(e)
williama Membre 3 892 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Euh c'est toi qui résume l'homosexualité à quelque chose! Vu la manière dont tu en parle et ce que tu racontes il s'agit bien de Transexuel.

Trans et homos sont 2 choses bien distinctes en Thaïlande et facilement identifiables dans un cas comme dans l'autre.

Normal que tu ne crois pas à cela. En plus de n' avoir visiblement jamais mis les pieds las bas pour vérifier tout cela par toi-même, tu ne peux admettre une autre conception de l'homosexualité à l'opposé de celle assénée par les poncifs militants LGBT occidentaux .

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Trans et homos sont 2 choses bien distinctes en Thaïlande et facilement identifiables dans un cas comme dans l'autre.

Normal que tu ne crois pas à cela. En plus de n' avoir visiblement jamais mis les pieds las bas pour vérifier tout cela par toi-même, tu ne peux admettre une autre conception de l'homosexualité à l'opposé de celle assénée par les poncifs militants LGBT occidentaux .

Non je n'ai pas été en Thaïlande et alors? C''est pas pour autant que je n'ai jamais voyagé et d'ailleurs cela ne t’empêches pas de faire un amalgame grossier entre trans et homo sexuel. Rien que le fait que tu dise " facilement identifiable" prouve la superficialité de ton jugement. Puis ne viens pas parler de poncifs c'est ridicule après l'ensemble de tes interventions.

Tu t'es improvisé critique cinéma, puis art plastique et maintenant docteur es sociologie thailandaise?hehe3.gif

Modifié par Fafaluna
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Membre, Posté(e)
williama Membre 3 892 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu as lu mon article ou pas ?

oui et alors? .. ça n'empêche pas que les homos sont parfaitement identifiables ...

Pour la prostitution rien de très original pour celui qui ne voit de la Thaïlande que les ghettos à touristes festifs comme Pattaya ou Phuket

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

oui et alors? .. ça n'empêche pas que les homos sont parfaitement identifiables ...

Beaucoup se cachent.

Et encore une fois c'est une question de culture. Je vois pas en quoi c'est un argument pour dire que toutes les lesbiennes ont le look camionneur et inversement. Tu uses de sophismes.

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Membre, Dazzling blue², 51ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
51ans‚ Dazzling blue²,
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Louise de Ville

louiseglance080525.jpg

Il y a un passage où vous expliquez que lorsque vous êtes déguisée en Marie-Antoinette qui a des poils sous les bras, les gens viennent parfois vous voir à la fin pour vous signaler que vous avez oublié de vous épiler...Oui, on en est encore là! Alors que s'épiler devrait être un choix, pas une obligation plus.gif.

Je peux porter du rouge à lèvres et des poils aux jambes. Tous ces accessoires de genres devraient être accessibles pour jouer avec, peu importe notre sexe.

C'est toute la difficulté du message que je cherche à faire passer: décloisonner les codes pour qu'ils soient reconsidérés comme des choix. Dans mes performances, je remets aussi en cause le rôle d'objet sexuel souvent dévolu aux femmes, j'inverse les rapports de force sujet/objet.

Par exemple, mon personnage de petite fille en bonbon qui a un pénis en sucre d'orge a été créé pour jouer là-dessus: au premier abord, on ne s'imagine pas que c'est elle qui a le pouvoir...

En 2000, avec Wendy Delorme et Mister Mister, vous avez lancé le Drag King Fem Show. Là encore, vous essayez de décloisonner les codes du genre. Comment est née cette troupe de burlesque?

C'était une période durant laquelle Wendy voulait explorer la question de l'identité Fem. Finalement, ça a rapidement dévié. On a voulu étudier le côté masculin/féminin présent en chacun(e) de nous. On a considéré l'être humain comme un cocktail et on s'est demandé: si on mélange les saveurs, qu'est-ce que ça donne?

WendyDelorme.jpg

Wendy Delorme

http://fr.wikipedia....i/Wendy_Delorme

Est-ce qu'un jour, vous imaginez pouvoir faire passer vos messages autrement qu'avec le burlesque?

Oui je pense déjà à organiser des conférences sur les questionnements que je soulève actuellement sur scène. Mais à terme, j'envisage aussi de devenir sexologue, pourquoi pas!

Qu'est-ce que vous pensez des Françaises?

Elles sont beaucoup plus anti-poils que je le pensais! (rires) Parfois, je les trouve un peu pessimistes aussi et toujours prêtes à se faire l'avocat du diable. Mais elles sont cultivées et c'est ça que j'aime le plus chez elles.

Qu'est ce qui vous plaît le plus chez une fille?

L'humour! Si je ris, c'est gagné.

Quel est votre mot d'ordre préféré?

Accepte-toi comme tu voudrais être. Ça vaut la peine d'oser.

http://tetu.yagg.com...e-sa-sexualite/

Louise de Ville est une performeuse. Son credo : le cabaret burlesque et le striptease drôle et engagé. Dès que vous la rencontrez, vous tombez sous le charme de ses grands yeux bleux, de son sourire rayonnant et de son énergie incroyable. Cette artiste ouvertement lesbienne et fièrement FEM a de multiples visages.

arton1403.jpg

noticias_file_foto_493439_1342683524.jpg

* Louise, tu es américaine d’origine et tu vis à Paris ?

Oui, je viens d’à côté de Louisville dans le Kentucky. Cela fait 3 ans que je suis à Paris. Je suis venue en tant qu’assistante d’Anglais et le premier évènement que j’ai vécu ici c’était l’Existrans 2005. C’était un début !

* Depuis quand es-tu active au niveau militant ?

J’ai crée la première association d’élèves LGBT quand j’étais au lycée. Au départ j’étais la seule à être . Et quand je suis partie d’autres adolescentes s’étaient déclarées. J’habitais dans une toute petite ville de 4000 habitants. Donc pendant des années, j’ai lu tous les livres et les magazines que je pouvais sur le féminisme, la culture lesbienne, gay, trans, queer… Dès 16 ans j’ai pris des cours d’éducation sexuelle et de prévention contre les maladies et sur la contraception, j’avais même des réserves de capotes dans mon casier pour tous ceux qui en avaient besoin. Donc tu te doutes qu’inévitablement j’ai eu une réputation de salope, de "chaudasse" au lycée, car j’étais la seule fille à parler de sexe, d’homosexualité, de plaisir, de prévention…

* Ensuite tu as continué à l’université ?

A 18 ans je suis partie de ma ferme pour rejoindre la plus grande ville du Kentucky : Louisville. J’étais surexcitée de rejoindre le groupe LGBT de l’université en me disant "je vais rencontre des super nanas !" mais il n’y avait que des gays, pas de trans… j’étais la seule fille. Je me suis investie et je me suis battue pour que cela reste ouvert aux trans. J’ai été très vite et complètement initiée à la question trans car entre autre ma prof de féminisme avait fait sa thèse sur le Transexualisme. Donc en même temps qu’apprendre ce qu’est être une femme, j’ai appris ce qu’est une construction, que ce n’était pas juste biologique. Et c’est comme çà que j’ai rencontré les 1ers trans out qui sont intervenus pendant les cours. Et c’est ce qui m’a permis de comprendre que le genre peut s’expimer différemment et que l’on peut jouer avec. Car je trouve çà drôle de mettre du rouge à lèvre et des talons… mais j’ai le droit aussi de mettre une moustache sans pour autant être agressée. C’est juste une liberté fondamentale.

suite

http://lezcapade.wor...ouise-de-ville/

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Il faut prendre le problème à l'envers, il y a 40 ans, tes copines lesbiennes invisibles existaient aussi mais avaient honte de le dire, du coup, les camionneuses, celles qui étaient la majorité visible on va dire, on inventé le cliché. Personne ne devinait pour les autres, et pour cause, c'était le but.

Après, poussées par les courageuses camionneuses, elles ont assumé et on a découvert l'envers du décor.

C'est valable pour les hommes aussi, à l'époque de la cage aux folles, on devait sûrement penser que c'était ça un gay, vu que les autres se planquaient.

Tu ne peux pas reprocher aux gens de se fa baser sur des clichés dans le langage courant, c'est notre culture, notre langue française, comme "boulot d'arabe", "Tarlouse", "bourré comme un polack", etc etc, Ce sont des vielles habitudes qui passent petit à petits mais on a toujours utilisé des références visuelles pour expliquer .

C'est ridicule de se prendre la tête pour si peu, tu ne crois pas?

Je ne me prends pas la tête et oui, je trouve que ce propos n'est pas très grave. Nous sommes même d'accord : la minorité lesbienne moderne nous est d'abord apparue sous cette apparence, c'est-à-dire rejetant les codes féminins classiques pour s'affirmer. En plein essor avec la libéralisation des moeurs, le féminisme. Il n'est même pas rare de voir des femmes hétéros de cette mouvance se faire traiter de lesbienne.

Sauf qu'il s'agit d'une vision limitée - même si partagée par des homos - et qu'on est en droit d'évoluer dessus. On n'empêchera pas les clichés mais c'est toujours bien de les remettre à leur place de clichés.

=====

C'est la vision toute occidentale et contemporaine de l'homosexualité que tu nous racontes ici! : "Tout le monde est pareil", "tout se vaut", "rien ne se voit", "tout est égal et sans traits caractéristiques"!!!

Je parle de l'homosexualité en Occident, oui. Je ne dis pas "tout se vaut" mais " assimiler tout le monde à ce genre de définition est un gros raccourci ".

Si l'activisme militant gay de ces 40 dernières années a effectivement contribué à gommer "la folle" et la "camionneuse", il n'en reste pas moins qu'il existe des traits caractéristiques et des tendances dans les manières, le physique, l'image ou le comportement qui transparaissent dans les communautés homos.

Ce sont des résidus et ces tendances ne définissent pas toutes les homosexuelles, et aujourd'hui moins qu'avant. Un cliché, quoi.

Dans la partie bouddhiste de l'Asie, les homos sont mieux acceptés, exemple en Thaïlande. Les homos hommes sont parfaitement identifiables par leur déhanchement, leur chignon, maquillage etc ... pour faire court un homo thailandais est en voie de féminisation et inversement pour les lesbiennes. Il ne viendrait pas à l'idée d'un homo thailandais de body builder son corps ou de se laisser pousser une barbe de 3 jours pour se viriliser ou à une lesbiennes de ressembler à madame tout le monde. Les homos sont mieux intégrés dans la vie courante. Ils vont physiquement, mentalement parlant dans le sens du sexe qu'ils n'ont pas eu à la naissance et ne rament pas à contrecourant comme c'est le cas en Occident à travers le militantisme gay qui s'évertue à vouloir faire des homos des Dupont passe-murailles.

C'est une autre forme de développement de l'homosexualité dans la société. Il y a une sorte de flicage/repérage dans cette extrémisation des apparences. Idem pour les transexuels, qui sont un cas encore différent de l'homosexualité. Sans parler de l'influence de la prostitution, qui fait de l'apparence une vitrine... Ce sont des facteurs influents. Bref, c'est une autre configuration. Bien tenté, la tentative de déplacer le débat dans un autre pays mais c'est tout simplement un autre contexte.

Un article assez global : http://www.gavroche-...ead.php?id=1590

Extrait :

Tous les genres qui ne rentrent pas dans la norme hétérosexuelle affrontent des questions similaires. Ainsi, les lesbiennes. Leur identité sexuelle est moins affichée, à l’exception des tomboys.

Ça en revient à ce que Laurent Essonne et moi soutenons : un cliché dû à la visibilité de certains profils et l'invisibilité des autres.

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Membre, Dazzling blue², 51ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
51ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Butch-fem

Histoire

Les mots « butch », abréviation de « butcher » (boucher) en anglais, et « femme » ou « fem », reprise du mot français ou abréviation de "feminine", apparaissent aux États-Unis dans les années 1940 pour désigner les lesbiennes masculines et féminines. À l'origine, le mot « butch » peut désigner un homme particulièrement viril. Ces identités ont pour précédent la vogue des garçonnes en France dans les années 1920, et surtout le courant des lesbiennes habillées en hommes, comme Mathilde de Morny ou Radclyffe Hall, opposées à la féminine Djuna Barnes ou à l'amazone Natalie Barney. Le couple formé par Gertrude Stein et Alice B. Toklas fait partie des précurseurs.

Étudiées dans la communauté lesbienne de Buffalo, ces identités répondent au besoin d'affirmer la spécificité de la communauté des lesbiennes et modélisent les comportements. Elles se sont étendues durant les années 1950 et ont structuré la sous-culture des bars lesbiens aux États-Unis et au Canada, reprises sous ce nom au Québec. À cette époque, une butch était censé former un couple avec une fem1. En transgressant leur genre sexuel et par leur attitude revendicatrice, les « butches » rendaient visible la communauté lesbienne, mais souffraient davantage des violences et des discriminations. De leur côté, les « fems » pouvaient soutenir les « butches » tout en profitant de l'indifférence qu'elles suscitaient (voir placard).

Dans les années 1970, certaines féministes radicales discréditent les identités masculines pour leur culture machiste et comme imitation des hommes, et attaquent la sexualité « butch-fem » comme caricature du couple hétérosexuel (on peut voir une représentation de cette défaveur dans la partie centrale du film Sex Revelations). Ces attaques ont mené à l'homogénéisation de l'apparence des lesbiennes, et à la mode des lesbiennes androgynes, puis celle des lesbiennes « lipstick » qui s'est diffusée par le biais de la publicité.

C'est dans les années 1980 et 1990 que s'élève une défense et une réhabilitation de ces identités historiques et de ces modes d'identification (avec Joan Nestle puis les théoriciens queer). Les Drag kings connaissent une nouvelle faveur, la chanteuse k.d. lang ne craint pas d'apparaître en costume masculin, et un groupe de chanteuses se nomme même the Butchies. Ces mots ne parviennent que dans les années 1990 et 2000 en France, où existaient déjà des mots pour les lesbiennes masculines (« camionneuse »), et pour le couple « jules » / « nana », et où vivaient des personnalités telles qu'Hélène Azenor ou Monique Wittig.

Dans les années 1990, avec Trouble dans le genre, Judith Butler réhabilite la dichotomie butch/fem d'un point de vue féministe.

Elle soutient en effet que le fait que la population lesbienne parodie les identités homme/femme montre que cette binarité du genre est non pas naturelle mais artificielle et culturelle.

Pratique sociale

Les « butches » correspondent aux « garçons manqués » : elles ont des allures, des occupations, des goûts et/ou un habillement que les sociétés sexistes ou machistes réservent aux garçons. Certains transgenres peuvent s'identifier aux « butches ». Mais les « butches » sont à distinguer des transsexuels femme vers homme, qui s'identifient en tant qu'hommes (par exemple Brandon Teena).

Les « fems », quant à elles, cultivent une allure féminine mais, par leur sexualité, n'adhèrent pas aux attentes hétérocentristes des sociétés où elles vivent. Elles sont rarement vues comme homosexuelles, mais peuvent donner une image des lesbiennes plus variée et mieux acceptée.

Le « lesbian chic » recouvre l'identité de lesbiennes féminines aux revenus confortables, bien placées socialement (on peut en voir la représentation dans le film She Hate Me ou la série The L Word). Ces identités servaient à la construction de sa propre image, comme présentation de soi et mode de séduction, et à la construction de l'image des autres lesbiennes, comme moyen de reconnaissance et support érotique.

Les identités « butch-fem » peuvent s'étendre à la sexualité pour laisser entendre les pratiques sexuelles et le rôle dans le couple. L'association de ces appellations suggère une complémentarité des rôles. Elle rappelle le préjugé populaire qui veut que les homosexuelles soient des femmes masculines cherchant à séduire des hétérosexuelles féminines. Mais elles ne fonctionnent pas comme modèle de couple : il y a des couples « fem-fem » et « butch-butch » comme des couples « fem-butch ». La « stone butch » représente le cas extrême de la femme très masculine qui séduit les femmes et leur apporte du plaisir sans réciprocité. Dans d'autres sociétés, les couples de femmes se formaient suivant une exigence de complémentarité de genre, généralement conditionnée par l'âge, par exemple chez les Nuer du Soudan ou chez les Yoruba.

Ces identités d'apparence rigides sont contrebalancées par les goûts et les différences individuelles, et la redéfinition des identités. Suivant le contexte, les personnes peuvent adopter ou rejeter l'une ou l'autre de ces identités, ou les deux. Elles ont représenté alternativement des identités à défendre et préserver ou à critiquer et dépasser. Fortement historicisées, elles ont participé à la construction sociale des identités sexuelles.

Les homosexuels hommes ont depuis récupéré le terme « butch » pour désigner un gay très masculin. Dans la « communauté gay », 2 clichés peuvent catégoriser les gays :

  • le « butch », homme entre 30 et 40 ans, la voix grave, les cheveux courts, le corps très musclé, et souvent habillé de vêtements de sport ou paramilitaires. Le « bear/musclebear » (« ours » en anglais) est sa déclinaison poilue, enrobée ou musclée ;
  • la « coiffeuse », souvent un jeune homme au corps plus fin, la voix plus aiguë, à la coiffure plus travaillée et aux tenues raffinées.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Butch-fem

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Membre, Dazzling blue², 51ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
51ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)
08/06/2011 à 11h08

(Trop) féminines ? De la difficulté d'être « lesbienne invisible »

Elles aiment avoir des cheveux longs, portent des jupes. Parfois, elles osent même un brin de rouge à lèvres, ce qui leur vaut le nom de « lipsticks ». Une catégorisation qui ne leur plaît pas forcément.Elles disent juste être des filles qui aiment les filles mais refusent certains codes de l’homosexualité féminine. Elles ne sont pas toujours regardées d’un bon œil dans la communauté lesbienne et elles râlent : personne ne les drague, on les prend pour des hétéros.

Depuis mai 2009, beaucoup d’entre elles se sont complètement identifiées à un personnage, celui d’Océanerosemarie dans « La Lesbienne invisible » (Voir la vidéo)

Dans ce one-woman show très drôle, juste et bien écrit (oui oui, on a adoré, allez-y), Océanerosemarie parle de « cette malédiction », le parcours de la combattante pour se faire accepter des autres lesbiennes, « celles qui seraient capables de rouler leurs tampons elles-mêmes », les « butches » qui portent des cheveux courts, des pantalons larges et qui jouent au foot.

« Ce n’est pas la laideur qui rend les femmes homosexuelles »

Pour s’en sortir, elle use de mille stratagèmes, dont convoquer la fée des lesbiennes, mais quand elle ne se confronte pas aux homosexuelles, c’est aux hétéros qu’il faut expliquer deux ou trois choses :

« Une fille lesbienne peut être jolie. En fait, ce n’est pas la laideur qui rend les femmes homosexuelles... »

Et si le spectacle est drôle, il n’en est pas moins réfléchi, comme l’explique plus tard Océanerosemarie dans un café. (Voir la vidéo)

Emma, chasseuse de têtes à Paris, en couple depuis neuf ans, a vu le spectacle d’Océanerosemarie avec sa compagne il y a deux ans et s’est complètement reconnue dans son personnage. Elle qui reconnaît admirer un peu les lesbiennes « butches » pour leur côté revendicatif, raconte avoir eu sa phase « cheveux courts » :

« Y a vraiment un moment où tu essayes d’être plus masculine. J’ai essayé de me couper les cheveux. Au final, ça m’a traumatisée. »

Une période révolue. Le jour où nous sous sommes vues, Emma assumait très bien sa beauté, sa coupe au carré soignée, ses perles blanches aux oreilles, sa robe noire élégante et ses bottes.

« Je ne veux pas faire lesbienne »

Natacha Chetcuti, sociologue, auteure de « Se dire lesbienne » aux éditions Payot, confirme que les lesbiennes féminines ne sont pas majoritaires. Après avoir interviewé des centaines de femmes homosexuelles, elle explique :

« On peut dire que le modèle le plus répandu, ce n’est ni d’être féminine ou masculine, mais plutôt androgyne. Quelle que soit la génération d’ailleurs.

Celles qui sont soupçonnées d’être hétéros ou bisexuelles ne sont pas conformes aux attentes du genre. Comme les “butches” d’ailleurs, qui sont stigmatisées comme trop masculines. »

Une cigarette en bouche, attablée à la terrasse d’un café, Anne dit clairement qu’elle ne veut « pas faire lesbienne ». Elle est même agacée par l’idée qu’elle devrait entrer dans un moule pour être tout à fait acceptée dans la communauté :

« Je n’ai pas envie qu’en me regardant, les gens puissent se dire “Ah ! elle est lesbienne !”. Je refuse que mes relations sociales soient centrées sur ma sexualité. »

Les hétéros posent toujours la même question

Elle dit ne pas apprécier l’entre-soi de certaines lesbiennes, aimer avoir des amis hétéros. Ce qui lui vaut peut-être d’être plus souvent confrontée à des stéréotypes sur la sexualité homosexuelle. Entre douceur et inactivité :

« On me pose tout le temps, mais vraiment en permanence, cette fameuse question : “Mais comment vous faites ? Vous utilisez des objets ?” A chaque fois je ne sais pas quoi répondre, si ce n’est : “On fait pareil que vous, sauf qu’à la fin, il n y a pas de bite.” »

Ce qu’Anne soulève ici, c’est la double invisibilité dont se sentent souvent victimes les « lipsticks » : dans le milieu lesbien et dans le domaine public, qui ne laisse que très peu de visibilité à l’homosexualité féminine.

« L’espace public est plus occupé par les gays que par les lesbiennes », confirme Natacha Chetcuti. « Et dans le regard sociétal, la féminité reste un registre du désir hétérosexuel. »

suite

http://www.rue89.com...visibles-208234

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Membre, En désaccord, 46ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
46ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Et alors elle est libre t'exprimer ses idées !!! huh7re.gif

Mon dieu un fou => Asile politique direct pour toi mon pauvre.

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Membre, 55ans Posté(e)
LaurentEssonne Membre 1 334 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

La phrase est un buzz pour rien. Sans doute montée en tête d'épingle par quelques médias, elle est juste révélatrice des clichés qui ont encore la vie dure. Vu le contexte, on ne sent pas réellement de toxicité... Tout dépend aussi la geste d'une personne : la même phrase prononcée par quelques forumeurs, et on saurait tous qu'il y a derrière de l'hostilité.

Cette remarque est d'autant plus exacte que rien que pour faire genre "je suis trop avec mon temps", des milliers de gens vont aller voir le film qui sort en ce moment, comme c'est bizarre.

La mascarade continue

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Membre, 107ans Posté(e)
l empereur Membre 1 021 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Les lesbiennes enfin surtout celle qui jouent le rôle de l homme sont systématiquement un garçon manque avec une coupe de cheveux masculine !! Un film tellement saisissant de vérité comme gazon maudit ou Balasko joue le rôle de la lesbienne virile à la perfection , en témoigne !! Lea seydou est tellement belle qu elle peut se permettre de dénigrer les lesbiennes qui franchement et c est vrai sont moins féminines que notre belle Lea et les filles hétérosexuelles !! Si le monde cessait un instant d être hypocrite !!! Lea est la future bardo une icône de charme pour représenter la beauté française partout dans le monde !! Les gays extrémistes qui veulent censurer toutes les paroles qui leurs disconviennent , doivent arrêter leur paranoïa car pour l heure ils démontrent qui ils sont des ennemis de la liberté !! Les lois mémorielles , les lois qui répriment ceux qui dénigrent la minorité homosexuelle ne devraient pas exister !! L homme doit jouir d'une liberté d expression pleine et entière !!! Et le lobby homo qu il aille chez les grecs a mykonos comme ça ils ne seront plus dépaysés !

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Le film gazon maudit n'est en rien saisissant de vérité mais est une caricature. Et Lea est peut etre la future bardot ( par sa superficialité et bêtise au moins :p) mais ça ne l'autorise pas à dire des conneries. :p

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Membre, 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂, Posté(e)
Jim69 Membre 19 603 messages
Maitre des forums‚ 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂,
Posté(e)

En plus quand on s'appelle La Saindoux on se tait :sleep: !

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Membre, Posté(e)
Celsius. Membre 224 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Par moments, je me suis trouvée jolie, sexy mais il y a des plans où je me trouve nettement moins belle! On dirait un peu une lesbienne. (Rires.)"

Il n'y a pas a dire, une cruche reste avant tout une cruche …

Quant aux propos, sur les quelques pages que j'ai lu … je me suis bien amusé a lire le syndrome des couillus …rire de celles qu'on ne pourra jamais baiser est un plaisir qu'on laisse échapper .. comme un regret, bien mal dissimulé….

Osé mouiller dans l'anormalité est un affront a la sensualité ! … tout le monde sait que la sensualité ne peut exister sans la vraie Masculinité ! mdrrrr

(Ceci est un foutage de gueule totale …on ne sait jamais …y a bien un con qui serait capable de venir balancer …"t'as raison …toutes des salopes frustrées ces broutes gazon !...sont tellement moches qu'aucun mec ne veut d'elles …" )

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Membre, 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂, Posté(e)
Jim69 Membre 19 603 messages
Maitre des forums‚ 🇪🇺, 🏳️‍🌈, 💻, 🐺, 🦂,
Posté(e)

t'as raison …toutes des salopes frustrées ces broutes gazon !... sont tellement moches qu'aucun mec ne veut d'elles ...

Ceci dit vu que j'suis pédé :sleep: m'en fous un peu.

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