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Avons-nous le droit de tuer les animaux ?

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)
Si ce n'est pas considéré comme étant un meurtre chez l'animal, c'est parce que dans certains conditions légales, on a le droit de tuer un animal mais en dehors de ça, c'est le même principe, tuer, c'est ôter la vie et faire souffrir un être vivant tel qu'il soit et au niveau de la loi, on n'a pas le droit de tuer un animal sans que cela soit réalisé dans un contexte légal et l'une des raisons qui pourrait le justifier, c'est pour se nourrir ou se protéger et non le fait que c'est par supériorité/infériorité.
Dictionnaire (Petit Robert) : "Meurtre : action de tuer volontairement un être humain. "
Et si tu veux absolument considérer l'importance de savoir quel animal pourquoi pas mais ne met pas que cela en évidence, d'autant plus quand dans la loi, il est précisé que l'on peut tuer que dans certaines conditions légales. Ce qui déterminera avant tout la raison de tuer l'animal est bien la cause. Si tu tues un chien parce qu'il a une réaction dangereuse, tu es dans ton droit, si tu tues volontairement sans raison, tu es en tord.
Pour un chien à la rigueur.
Quel rapport avec le lien que tu mets, la personne dit qu'elle en a peur et si elle ne sait pas que cette araignée n'est pas dangereuse peut tuer pour se protéger. Alors que l'exemple dont je t'ai cité, j'ai bien précisé que la personne agissait par violence.
Et un moustique : je me protège en le tuant, mais il n'était pas un danger. Lui ôter sa vie, au moustique, non mais tu te rends compte ? As-tu considéré la souffrance du moustique ? Ne pas se laisser piquer, mettre du produit anti-moustique, ça oui, mais l'assassiner, pour une simple petite piqûre, quelle profonde injustice laugh.gif.
Pour ma part, je ne vois pas pourquoi, je devrais considérer qu'on a le droit d'ôter la vie à tel animal juste parce que je le trouve inférieur à un autre animal. Si j'avais ce raisonnement avec les animaux, cela voudrait dire qu'avec les humains, je pourrais agir de la même façon, telle personne est inférieure donc elle n'a aucun droit.
Pour ma part je ne vois pas pourquoi, dans l'hypothèse, tu voudrais en faire de même avec les êtres humains.
Après je sais bien d'après ce que tu peux en écrire que pour toi, il y a aura toute une réflexion derrière mais dis toi que beaucoup ne vont pas avoir ces réflexions et si tu veux faire passer un message alors que pour toi, ce n'est pas comme cela que tu l'appliques, pour que cela soit clair n'oublie pas d'en omettre ce qui a son importance. Tuer un être vivant, c'est le faire souffrir et lui ôter la vie, prendre conscience de cela est le plus important afin de comprendre que moralement, si on a vraiment une conscience, on n'agit pas sans réfléchir quand il s'agit de tuer sinon est ce que l'homme est vraiment supérieur à l'animal pour agir aussi bêtement en ne se basant que sur le fait qu'il est supérieur à l'animal ?

Je suis d'accord avec ça, on ne doit pas tuer un animal sans réfléchir, mais j'ajoute qu'y réfléchir n'est pas suffisant non plus. Il faut y réfléchir correctement, et certes beaucoup de gens n'en sont pas capables, et ne sont bons qu'à obéir à des règles prémâchées qu'ils ne doivent surtout pas tenter de comprendre au risque qu'ils en fassent n'importe quoi.

Quand tu prends un simple d'esprit qui ne connait rien à rien, tu as le choix entre lui enseigner le discernement ou le laisser dans l'ignorance pour qu'il ne fasse pas un mauvais usage de la connaissance. Quelqu'un n'est pas capable de comprendre qu'on ne tue pas des humains mais que les animaux peuvent, souvent, être tués parce que leur vie a moins de valeur sur un certain plan de conscience, en particulier les animaux invertébrés ou très petits ou primitifs ? Alors il ne reste plus qu'à pondre une loi qui le condamnera à mort s'il tue un humain, et qu'il obéisse un point c'est tout... à moins de créer une société végétarienne et soucieuse du sort des vers de terre.

Tous les humains sont frères, si on obtient ça ce sera déjà pas mal non ? Voici la finalité la plus utile de mes propos.

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Dictionnaire (Petit Robert) : "Meurtre : action de tuer volontairement un être humain. "

Oui et alors, je n'ai pas parler du meurtre mais de tuer.

Et un moustique : je me protège en le tuant, mais il n'était pas un danger. Lui ôter sa vie, au moustique, non mais tu te rends compte ? As-tu considéré la souffrance du moustique ? Ne pas se laisser piquer, mettre du produit anti-moustique, ça oui, mais l'assassiner, pour une simple petite piqûre, quelle profonde injustice

Quel rapport avec l'exemple que je donne sur une personne qui tue par violence ?

Pour ma part je ne vois pas pourquoi, dans l'hypothèse, tu voudrais en faire de même avec les êtres humains.

Pour quelle raison, si je pensais que je dois plus faire attention à tel animal par rapport à sa supériorité concernant les animaux, ne penserais-je pas pareil en me disant que tel humain est inférieur à un autre et donc qu'il a moins de droit ?

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)
Oui et alors, je n'ai pas parler du meurtre mais de tuer.

Disons que si ce n'est pas considéré comme un meurtre chez l'animal, c'est vrai que c'est parce qu'on a parfois le droit de tuer un animal, mais c'est aussi pour les raisons pour lesquelles, précisément, on a parfois le droit de tuer un animal :)

Après comme tu as pu le comprendre de moi, c'est vrai que j'accorde moi aussi une grande importance au fait que tuer c'est ôter la vie et faire souffrir un animal, et qu'on ne peut le faire que pour des raisons particulières -et valables- et non simplement parce que nous sommes supérieurs sur certains plans de vie.

Quel rapport avec l'exemple que je donne sur une personne qui tue par violence ?
Au fond je veux bien reconnaître que tu as raison : agir par violence quand on tue un animal est plus répréhensible que de le tuer avec douceur, lorsqu'il est moralement permis de tuer cet animal (par exemple pour se nourrir).

Pour quelle raison, si je pensais que je dois plus faire attention à tel animal par rapport à sa supériorité concernant les animaux, ne penserais-je pas pareil en me disant que tel humain est inférieur à un autre et donc qu'il a moins de droit ?
C'est vrai que c'est un véritable piège de raisonnement : faire l'analogie de principe entre l'animal et l'humain. Voici la parade : considérer de fait que l'humain et l'animal c'est pas pareil en de nombreux points, notamment en termes de dignité de vie. On n'a pas le droit de tuer un humain sous les mêmes règles qu'on tue un animal, car l'humain est supérieur, tout être humain, sur certains plans qui lui confèrent -systématiquement- le droit de qualifier de "meurtre" le fait de le tuer volontairement.

Rhétoriquement, je viens de justifier l'argument par le même argument. Ça pourrait faire un peu pauvre, alors je vais ajouter un nouvel élément de réflexion : A ton avis, pourquoi dans à peu près toutes les sociétés contemporaines, globalement, tuer un être humain est interdit, même pour se nourrir ?

Modifié par frédifrédo
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Disons que si ce n'est pas considéré comme un meurtre chez l'animal, c'est vrai que c'est parce qu'on a parfois le droit de tuer un animal, mais c'est aussi pour les raisons pour lesquelles, précisément, on a parfois le droit de tuer un animal :)

Après comme tu as pu le comprendre de moi, c'est vrai que j'accorde moi aussi une grande importance au fait que tuer c'est ôter la vie et faire souffrir un animal, et qu'on ne peut le faire que pour des raisons particulières -et valables- et non simplement parce que nous sommes supérieurs sur certains plans de vie.

Pour rappel, concernant les droits :

Il est interdit de donner volontairement la mort, sans nécessité, publiquement ou non envers un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité.

Au fond je veux bien reconnaître que tu as raison : agir par violence quand on tue un animal est plus répréhensible que de le tuer avec douceur, lorsqu'il est moralement permis de tuer cet animal (par exemple pour se nourrir).

Là non plus je ne vois pas le rapport avec l’exemple que j’ai cité où je parle d’une personne violente qui tue un animal pour la seule raison qu’elle éprouve un plaisir à tuer…

Après au niveau du droit, Il est interdit d’exercer volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité donc même si par exemple, il est permis légalement de tuer pour se nourrir, cela n’autorise pas à le faire sans des règles strictes évitant les mauvais traitements.

C'est vrai que c'est un véritable piège de raisonnement : faire l'analogie de principe entre l'animal et l'humain. Voici la parade : considérer de fait que l'humain et l'animal c'est pas pareil en de nombreux points, notamment en termes de dignité de vie. On n'a pas le droit de tuer un humain sous les mêmes règles qu'on tue un animal, car l'humain est supérieur, tout être humain, sur certains plans qui lui confèrent -systématiquement- le droit de qualifier de "meurtre" le fait de le tuer volontairement.

Là, il n’est pas question de comparer l’humain et l’animal mais je te parle de raisonnement, j’ai quand même du mal à croire que si tu fais des différences avec les animaux, tu n’en ferais pas avec les humains, après c’est juste mon point de vue...

Modifié par samira123
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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)
Là, il n’est pas question de comparer l’humain et l’animal mais je te parle de raisonnement, j’ai quand même du mal à croire que si tu fais des différences avec les animaux, tu n’en ferais pas avec les humains, après c’est juste mon point de vue...
Oui je comprends. Néanmoins il me parait utile que nous cherchions à répondre à cette question :

Pourquoi dans à peu près toutes les sociétés contemporaines, globalement, tuer un être humain est interdit, même pour se nourrir ? (ou même s'il a mordu plusieurs personnes)

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Invités, Posté(e)
Invité s
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Posté(e)

Oui je comprends. Néanmoins il me parait utile que nous cherchions à répondre à cette question :

Pourquoi dans à peu près toutes les sociétés contemporaines, globalement, tuer un être humain est interdit, même pour se nourrir ? (ou même s'il a mordu plusieurs personnes)

Tu te rends compte de la pagaille que ça serait, si l’humain avait le droit de tuer un autre humain, cela voudrait dire qu’il n’a pas à mettre de limites car c’est autorisé, pour de la colère, juste parce qu’il dérange…Il tuerait tous ceux qui sont gênants, il n’y aurait plus grand monde sur terre. Je pense que l’humain a besoin de références pour différencier le bien du mal, d’ailleurs c’est bien l’éducation, l’environnement qui va influencer le comportement de telle personne.

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Membre, Posté(e)
Jeff719 Membre 731 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si oui, pourquoi ?

Si non, pourquoi le faisons-nous ?

Je dirais en préalable qu'il n'existe pas de droit fondamental, il n'y a que des jurisprudences.

Donc oui, ou dit autrement si on le fait c'est qu'on a le droit.

Il y a juste les chasseurs qui me gênent un peu, pas pour se nourrir non, c'est juste un grand bonheur pour eux.

Modifié par Jeff719
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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

Tu te rends compte de la pagaille que ça serait, si l’humain avait le droit de tuer un autre humain, cela voudrait dire qu’il n’a pas à mettre de limites car c’est autorisé, pour de la colère, juste parce qu’il dérange…Il tuerait tous ceux qui sont gênants, il n’y aurait plus grand monde sur terre. Je pense que l’humain a besoin de références pour différencier le bien du mal, d’ailleurs c’est bien l’éducation, l’environnement qui va influencer le comportement de telle personne.

Au fond nous sommes d'accord : l'être humain a besoin de certaines références supplémentaires, a besoin de différencier le bien du mal, avec l'éducation notamment. Nous avons des besoins plus subtils, plus complexes, plus élaborés, qu'à peu près tous les autres animaux de la planète (si ce n'est tous). :) Modifié par frédifrédo
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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
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Par rapport à l'expression "valeur intrinsèque" : dans cette vidéo il s'agit d'une "valeur inhérente" à l'animal. L'idée est la même, je ne suis pas capable de donner la nuance entre les deux formulations.

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Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
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Entre tuer des animaux pour se nourrir et tuer des animaux pour le fric , pour le jeu ou pour se défouler ..... il y a une sacrée différence ! D'un mec normal tu deviens un monstre

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Membre, Posté(e)
amissa somnium Membre 3 982 messages
Baby Forumeur‚
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le droit ? la question est mal posée ,avons nous l'utilité aujourd'hui de tuer des animaux me parait plus judicieux ..

Car un droit implique de fait,un devoir .

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Invité Leopardi
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Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Par rapport à l'expression "valeur intrinsèque" : dans cette vidéo il s'agit d'une "valeur inhérente" à l'animal. L'idée est la même, je ne suis pas capable de donner la nuance entre les deux formulations.

En fait si, je suis capable de donner une nuance. A prendre ou à laisser, faut voir.

Avec le terme inhérente on a l'idée d'une valeur qui accompagne nécessairement l'animal, en fait, d'une valeur qui court entre le regard de l'être humain et l'animal. Ce n'est pas exactement ce dont il s'agit avec l'idée de valeur intrinsèque. Intrinsèque marque l'aspect intérieur, presque caché, de la valeur. C'est proprement la valeur par et pour l'animal, indépendamment de celui qui l'observe. Donc ce dont il s'agit est mieux exprimée avec l'idée d'une valeur intrinsèque puisqu'on parle bien des ressentis propres à l'animal et que nous ne connaissons qu'indirectement, nous les reconnaissons à travers son comportement, en aucun cas nous ne pouvons prétendre les connaître. Au premier degré, il faut opter pour la formule "valeur intrinsèque". D'une valeur qui peut être ou ne pas être valorisée par l'être humain, sans que cela affecte sa nature. La valeur inhérente sera la valeur relative à l'être humain.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

c est bizarre ce que tu dis là parc-que quand on prend la définition de intrinsèque on obtient

Intrinsèque:

  • Qui est inhérent à quelqu'un, à quelque chose, qui lui appartient en propre : Reconnaître le mérite intrinsèque de quelqu'un.

suffit pas de bien formuler faut encore mettre du sens et éviter de sombrer dans une philosophie qui n en fini pas de s enivrer accoudé au bar du blanc bonnet .. , enfin je dis ça je dis rien

manger des animaux donc devoir les tuer est une nécessité vital pour nous . . y a pas besoin de chercher de valeur ou de tortiller du Q.E(quotient émotionnelle) pour nous expliquer qu ils ont une âme .. et même si ils ont une âme .. et alors en quoi ca nous empêche de les manger , au contraire ..

Modifié par nietzsche.junior
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Invité Leopardi
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Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

c est bizarre ce que tu dis là parc-que quand on prend la définition de intrinsèque on obtient

Intrinsèque:

  • Qui est inhérent à quelqu'un, à quelque chose, qui lui appartient en propre : Reconnaître le mérite intrinsèque de quelqu'un.

Bah oui mais tu vois j'ai l'impression qu'en français y a pas deux synonymes.. Que les synonymes marquent notre incapacité à faire la différence même infime entre deux termes. S'il y a à la fois inhérent et intrinsèque, doit y avoir une raison, non ? Et si elle n'existe pas vraiment mais que t'as quand même une différence en tête, alors tu prends tes deux synonymes et tu délimites leurs zones de flottement pour marquer la nuance.

suffit pas de bien formuler

Merci !

faut encore mettre du sens

En l’occurrence, le sens, là, il est mis, c'est même à ça que tu réagis. S'il n'y avait pas de sens, tu serais pas là à me dire que c'est pas le bon

manger des animaux donc devoir les tuer est une nécessité vital pour nous . . y a pas besoin de chercher de valeur ou de tortiller du Q.E(quotient émotionnelle) pour nous expliquer qu ils ont une âme .. et même si ils ont une âme .. et alors en quoi ca nous empêche de les manger , au contraire ..

j'ai dit qu'il fallait pas manger d'animaux ?

Modifié par Leopardi
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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

http://www.cnrtl.fr/

Intrinsèque :

[En parlant d'un objet ou d'une pers.] Qui est inhérent, indépendamment de tous les facteurs extérieurs. Beauté, cause, force, mérite, propriété, puissance, qualité, valeur, vertu intrinsèque : 1. ... le charme n'est jamais un caractère intrinsèque dont l'agent serait porteur (comme par exemple d'avoir le nez pointu ou le visage ovale), mais c'est une expérience que fait le patient et dont il rapporte la cause à un autre... Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 88.− Spécialement

MATH. ,,Interne`` (Balay 1971). Nous entendons par propriétés intrinsèques et permanentes celles qui serviraient dans tous les cas, à la définition et à la construction des parties de la figure que nous avons appelées intégrantes ou principales (Chasles, Aperçu, hist. orig. et développ. méth. géom.,1837, p. 205).

MÉD. [En parlant de l'organisme, d'un organe] ,,Qui est au-dedans`` (Lar. Méd. t. 2 1972). Innervation du cœur intrinsèque. Les branches efférentes [du ganglion ciliaire] (...) se distribuent aux muscles intrinsèques de l'œil (Gérard, Anat. hum.,1912, p. 400).En partic. Facteur intrinsèque ,,Substance sécrétée par le collet des glandes gastriques`` (Lar. Méd. t. 2 1972).

NUMISM. Valeur intrinsèque. Valeur des espèces en fonction de leur poids. Si des pièces d'argent (5 francs) dont la valeur intrinsèque était égale à la valeur nominale furent acceptées sans difficulté, il n'en fut pas de même des monnaies de bronze, dont la mise en circulation rencontra de telles résistances, qu'il fallut les retirer (Shaw., Hist. monnaie,1896, p. 137).

PHILOS. ,,Qui appartient à un objet de pensée en lui-même et non dans ses relations à un autre`` (Lal. 1968). Argument, condition, raison intrinsèque : 2. ... la volonté est toujours libre d'écouter ou non un témoignage, de l'admettre ou de le rejeter; et c'est même ainsi qu'en croyant, sans y être forcé par une évidence intrinsèque et invincible, l'homme rend volontairement à Dieu un hommage digne de lui... Lamennais, Indifférence, t. 1, 1817-23, p. 384.− Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Le dedans, l'intimité : 3. ... le maréchal [de Saxe] adressait une autre lettre à la reine [de Pologne], une lettre non plus politique, mais domestique en quelque sorte, et comme à une mère, pour lui ouvrir un jour sur l'intérieur de la famille royale et, comme il dit, sur l'intrinsèque de la Cour. Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 11, 1867, p. 72.

Inhérent :

options d'affichagecatégorie :

A. − Inhérent à qqn, à qqc.Qui, de par sa nature, est lié d'une manière inséparable et nécessaire à une personne ou à une chose. Inhérent au caractère; faire partie inhérente de l'être. Ces droits inhérents à l'espèce humaine, et appartenant à tous les hommes avec une entière égalité (Condorcet, Esq. tabl. hist.,1794, p. 109).On se sent le corps inerte, engourdi, inanimé, inhérent presque à la terre sur laquelle il se vautre (Flaub., Champs et grèves,1848, p. 386):1. ... cette participation que l'on demande pour eux [les ouvriers] est de pure bienfaisance; on n'a jamais démontré, ni peut-être soupçonné, qu'elle fût un droit naturel, nécessaire, inhérent au travail, inséparable de la qualité de producteur jusque dans le dernier des manœuvres. Proudhon, Propriété,1840, p. 212.− Rare, employé absol. Ici le problème était plus ample (...) par la pénétration de la pensée, qui découvrait un esclavage plus intime, plus inhérent (Alain, Propos,1924, p. 598).B. −

LOG. Qui n'existe que par rapport à un sujet, à une manière d'être qui lui est intrinsèque : 2. En tant que je pense, je suis universel, et, si la science se suspend au cogito, c'est précisément en vertu de cette universalité inhérente au moi pensant. G. Marcel, Journal,1914, p. 41.

Inhérent : par rapport à une manière d'être qui lui est intrinsèque.

Bon, voilà, ça me convient, je sais pas toi ?

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

oué top là !

et si je résumais par .. .. tout ce qui est intrinsèque devient par logique inhérent mais ce qui est inhérent n est pas nécessairement intrinsèque ..

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Membre, Posté(e)
Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
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Intrinsèque : ce qui est partie intégrante.

Inhérent : ce qui est partie prenante.

Ça le fait?

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  • 2 semaines après...
Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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ca le fait parc que en plus ca rime et comme disait heidegger , c est pas un hasard si certain mot on cette tendance a se fondre entre eux

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Membre, 41ans Posté(e)
KnightLord Membre 85 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Droit de tuer l'animal? Il faudrait qu'on soit tellement contre nature qu'on rendrait immoral l'usage de la chair, les os, le cuir, les plumes, la moelle,...

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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

oué top là !

et si je résumais par .. .. tout ce qui est intrinsèque devient par logique inhérent mais ce qui est inhérent n est pas nécessairement intrinsèque ..

Ouai d'accord. Je me suis trompé en disant qu'inhérente renvoie à la valeur de l'animal en rapport à l'homme. Alors comment on dira d'une valeur qui accompagne leur relation ? et qui est basée sur cette valeur inhérentotrinsèque ?

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