Un couple de lesbiennes contraint à reconnaître les droits du donneur de sperme

C'est aussi parce notre société s'axe sur la famille nucléaire papa + maman + enfant, une entité ferme qui mélange parentalité biologique et parentalité sociale.

Je ne me rappelle jamais le nom de cette tribu matriarcale au Tibet avec des "mariages" d'une nuit : les enfants vivent avec leur mère, sans savoir qui est leur père. Elles choisissent des partenaires/géniteurs "jetables" qui vivent chez leur mère et passent des nuits chez une épouse temporaire. Cela nous paraît dingue, mais en tout cas les enfants ne sont pas traumatisés, assoiffés de connaître leur géniteur, etc. C'est très différent, mais ça fonctionne depuis des lustres. C'est très socio-culturel, tout ça finalement.

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Oui enfin tu oublies aussi le risque de relation "incestueuse" (consanguinité) involontaire, plus tard, entre deux enfants né d'un même donneur anonyme, en France on peut faire naitre 10 enfants avec un don de sperme, mais dans certains Etats d'Amérique, ce n'est pas limité, y'a des donneurs qui ont engendré jusqu'à 150 enfants.

L'incroyable descendance des donneurs de sperme aux USA

Faute de limite légale, certains donneurs ont engendré jusqu'à 150 enfants. Une situation qui inquiète les familles et les spécialistes.

Il y a sept ans, Cynthia Daily et son mari ont eu recours à un don de sperme pour concevoir un bébé. Sept ans plus tard, Mme Daily a recherché sur Internet la trace des éventuels demi-frères ou sœurs de son enfant, nés du même donneur. Elle a pour cela créé un groupe, qui a grossi au fil des ans, au point d'atteindre aujourd'hui les…150 membres, rapporte le New York Times.

Et le cas des Daily n'est pas isolé, selon le quotidien américain. De plus en plus d'enfants issus d'un même donneur se retrouvent grâce à Internet, formant des groupes qui atteignent régulièrement cinquante membres. Car si la législation française garantit l'anonymat des donneurs et des receveurs, qui ne peuvent donc entrer en contact, aux Etats-Unis, les donneurs se voient attribuer un numéro qui peut être communiqué aux couples élevant l'enfant, et donc à l'enfant lui-même, selon le choix de la clinique ou de la banque de sperme. C'est grâce à ce numéro que les descendants d'un même donneur parviennent à se retrouver sur Internet, ou qu'un donneur peut entrer en contact avec les enfants engendrés avec son sperme.

suite

http://sante.lefigar...eurs-sperme-usa

Des graves questions éthiques

Aux États-Unis, certains parents sont affolés de découvrir que leur enfant a 18 demi-frères et sœurs, témoigne la fondatrice de «The donor sibling registry» Wendy Kramer. Et de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer le manque d'éthique des cliniques spécialisées et banques de sperme. Les autorités américaines commencent du reste à s'interroger sur la nécessité de revoir le système, au vu du nombre croissant d'inséminations par donneur. Le Dr Robert G. Brzyski, président du comité d'éthique de la Société américaine de médecine reproductive, a longtemps douté qu'un même donneur puisse donner lieu à une centaine de naissances. Mais la situation a changé avec l'augmentation des inséminations et les pratiques plus ou moins raisonnables des organismes spécialisés, reconnaît-il. Si autrefois les risques de consanguinité involontaire semblaient très restreints, «il faut aujourd'hui réévaluer les critères et les règles pour définir un nombre approprié d'enfants (issus d'un même donneur)», confie-t-il au New York Times.

En plus Lili dans ton exemple, le géniteur n'est pas anonyme, est connu de la mère, puisque c'est elle qui l'a choisi, puis renvoyé, pour élever seule l'enfant engendré par cette courte rencontre, et si l'enfant a des problèmes de santé comme une maladie héréditaire, elle pourra transmettre l'identité du père, donc le dossier médical du père aux médecins, pour les aider à soigner cet enfant.

Insémination : 600 enfants pour un seul père !

David Gollancz est avocat lorsqu’il décide de mener une enquête afin de découvrir qui est son père. Qui aurait cru qu'il ferait partie d'une lignée de 600 enfants conçus par le même docteur ? En 1965, le Londonien n’a que 12 ans et ses parents lui annoncent qu’il a été conçu parinsémination artificielle. Il ne sait rien de son père mais désire le retrouver. Adulte, il se lance à sa recherche et découvre que son géniteur était un biologiste anglo-autrichien, Bertold Wiesner, qui est le cofondateur, avec son épouse, de la clinique London Barton dans les années 1940. Ce n’est pas tout, en 2007, des analyses ADN sont réalisées sur des personnes nées grâce au traitement Wiesner. C’est un choc pour David lorsqu’il apprend que 12 des 18 adultes testés étaient des enfants du docteur Wiesner. Selon une déclaration de David Gollancz au Sunday Times, une estimation "prudente" confirmerait le bilan selon lequel entre 300 et 600 enfants sur les 1500 bébés conçus dans cette clinique seraient nés du sperme dudocteur Wiesner.

Cet homme au haricot magique est décédé en 1972, à l’âge de 70 ans et n’aura donc pas vécu assez longtemps pour voir ses centaines d’enfants frapper à sa porte. Mais au-delà de l'anecdote, cette histoire révèle surtout un manquement à la loi. En effet, en Grande-Bretagne, un homme ne peut faire don de son sperme qu’à dix reprises et ce n’est pas uniquement pour une raison d’éthique. Il existe surtout un réel risque que deux enfants du même géniteur se rencontrent, puisque ces enfants vivent dans la même région, aux alentours de la clinique. Si deux enfants de Wiesner tombaient amoureux et souhaitaient fonder une famille, cela pourrait générer de graves problèmes génétiques dans leur descendance. Depuis sa découverte, David Gollancz a déjà rencontré une dizaine de frères et sœurs mais la suite de son enquête s’annonce plus compliquée : Mary Barton, l’épouse de Bertold Wiesner, a détruit toutes les archives de la clinique avant de mourir.

http://www.aufeminin.com/societe/insemination-600-enfants-pour-un-seul-pere-s2608.html

http://www.lepoint.fr/monde/un-serial-donneur-de-sperme-10-04-2012-1450073_24.php

les moeurs évoluent, ça ne se fait pas sans heurts, cette affaire en est un, reste a savoir ce qu'on va en faire

Ce n'est qu'un début !Il y aura d'autre cas !

Regardez le film Starbuck.

Même si un homme ne fait que donner du sperme, les enfants qui seront conçus avec vont immanquablement vouloir "remonter à la source".

La filiation est quelque chose de viscéral et d'incontrôlable.

Apprenez à un ado qu'il a été adopté et il ira, il y a de fortes chances, rechercher ses parents biologiques.

les moeurs évoluent, ça ne se fait pas sans heurts, cette affaire en est un, reste a savoir ce qu'on va en faire

En tout cas, il y aura de la souffrance.

qui a dit que l'évolution et la croissance se faisait sans douleur ?

gné ?

Je dis pas le contraire. Je suis d'accord avec vous.

En plus Lili dans ton exemple, le géniteur n'est pas anonyme, est connu de la mère, puisque c'est elle qui l'a choisi, puis renvoyé, pour élever seule l'enfant engendré par cette courte rencontre, et si l'enfant a des problèmes de santé comme une maladie héréditaire, elle pourra transmettre l'identité du père, donc le dossier médical du père aux médecins, pour les aider à soigner cet enfant.

Euh... non. Imagine qu'elle couche avec X les 15 et 16 août, avec Y le 18 et Z le 24, je me demande comment elle peut savoir neuf mois plus tard qui est le père.

Mais pour le reste, je vois ce que tu veux dire.

Encore un article orienté... Pourquoi le père n'aurait-il pas le droit devoir son enfant ?

parce qu'il avait renoncer a ses droit ?

je trouve ca normal qu'un pere biologique fasse reconnaitre ses droits ... mais pas qu'il retourne sa veste ainsi . "peu importe ce que j'ai dis, la loi est de mon coté, ca permet d'etre une belle enflure, merci la loi"

Je trouve bien que le père est pris conscience de la responsabilité qui est la sienne et qu'il participe dans le futur à la vie de l'enfant

Télémaque

parce qu'il avait renoncer a ses droit ?

je trouve ca normal qu'un pere biologique fasse reconnaitre ses droits ... mais pas qu'il retourne sa veste ainsi . "peu importe ce que j'ai dis, la loi est de mon coté, ca permet d'etre une belle enflure, merci la loi"

Pas moi.

Simplement parce que j'imagine être l'enfant. Si on me dit maintenant "oui X était ton père, mais il avait renoncé à ses droits donc tu ne l'as jamais connu, même si après il a voulu revenir dessus, on n'était pas d'accord", je crois que je trouverai ça franchement écoeurant.

Renoncer à ses droits, c'est fun, mais il y a quand même un truc dans les tripes et un lien particulier entre les individus d'une famille que l'on ne peut pas juste "jeter aux ordures" ou restreindre par des lois.

Je trouve ça clairement bien qu'elles aient dû reconnaître les droits du père. Parce que clairement, c'est dans l'intérêt de l'enfant. Ne serait-ce que parce que, enfant né d'un donneur, il peut avoir la sensation du "je n'ai pas été désiré", ou un truc du genre. Sensation qui sera largement apaisée par la présence du père dans sa vie.

Donc... ouais, moi je trouve que la loi fait bien son taff ici. Chiant pour les deux mères, mais bon pour l'enfant.