A 84 ans, elle retrouve son appartement occupé par des bulgares

Oui, j'ai posté un peu vite... Mea culpa : ça m'apprendra à me contenter de la manchette.

Je viens de lire ça sur le site du DAL :

Ceci nous a d’ailleurs été confirmé par la propriétaire elle-même qui, lors de premiers échanges téléphoniques, a indiqué au D.A.L33, en présence de la police, qu’elle ne comptait pas rentrer chez elle avant le mois de septembre et que les familles pouvaient occuper son bien à la condition de prendre soin des lieux. Face à cette situation particulière, les habitants, loin de vouloir spolier cette dame, ont proposé, par l’intermédiaire du D.A.L33, de régler les factures d’eau et d’électricité relatives à leur occupation.

Il semble que la posture de la famille ait changé radicalement entre ces premiers échanges et sa visite le 11 juillet.

Il n’a jamais été dans les modes d’action du D.A.L de priver des propriétaires de la jouissance de leur bien, le D.A.L revendiquant avant tout la réquisition de bâtiments publics. Ainsi, avant même la visite très médiatique de la famille, il avait été décidé de libérer cette maison, dès lors que des solutions d’hébergement auraient été mises en place.

C'est un revirement fâcheux et ils n'y sont pour rien si la famille a fait pression pour revenir sur la décision de cette dame. Cela dit, où sont les accords écrits ? Est-ce que ce n'est pas à la limite de l'abus de faiblesse ? C'est un jeu dangereux.

Sans contrat, l'association va devoir se plier à la décision de la famille. L'histoire est déjà assez récupérée comme ça, déformée, réduite. On fait passer le DAL pour des gens qui virent nos bons citoyens français vieux et malades pour mettre des hordes bulgares dans leurs maisons alors que non.

Oui, j'ai posté un peu vite... Mea culpa : ça m'apprendra à me contenter de la manchette.

Je viens de lire ça sur le site du DAL :

C'est un revirement fâcheux et ils n'y sont pour rien si la famille a fait pression pour revenir sur la décision de cette dame. Cela dit, où sont les accords écrits ? Est-ce que ce n'est pas à la limite de l'abus de faiblesse ? C'est un jeu dangereux.

Sans contrat, l'association va devoir se plier à la décision de la famille. L'histoire est déjà assez récupérée comme ça, déformée, réduite. On fait passer le DAL pour des gens qui virent nos bons citoyens français vieux et malades pour mettre des hordes bulgares dans leurs maisons alors que non.

selon l'avocat donc un des 2 ments et on verras lequel prochainement

tout a fait, je trouve juste bizarre comme je l'ai dit 2 éléments dans la version de la DAL qui pourrait accréditer la version de la dame, après reste plus qu'a attendre

Il y une chose que n'arrive pas à comprendre dans la version du DAL c'est :

"Ceci nous a d’ailleurs été confirmé par la propriétaire elle-même qui, lors de premiers échanges téléphoniques, a indiqué au D.A.L33, en présence de la police,"

Depuis quand la police à t'elle besoin d' être présente pour des échanges téléphoniques?

Sinon comme on à deux versions, je vais attendre d'avoir un peu plus d'information avant de commenter.

Merci

Ici, on a les deux versions, pour récapituler : celle de la mémé et celle du DAL :

Pour son avocat, Odette Lagrenaudie est victime du DAL (Droit au logement), une association indépendante s’occupant des sans-logis et des personnes expulsées. Ce seraient eux qui auraient décidé de « réquisitionner » le logement de la personne âgée pour y installer les deux familles bulgares sans logis ni titres de séjour. L’avocat va même plus loin, et accuse le DAL d’avoir forcé la porte de l’appartement pour y installer les sept personnes, tout en négligeant les preuves de son occupation. « Il restait tous les meubles de ma cliente, ainsi que de la vaisselle dans les placards. »

Une version que le DAL conteste. Selon l’association, l’immeuble présentait tous les signes d’un logement abandonné. « La porte d’entrée du bâtiment était ouverte depuis plusieurs semaines, et il ne restait presque aucun effet personnel à l’intérieur. Il n’y avait pas de vêtements dans les penderies et les pièces à vivre portaient de nombreuses marques de vétusté », explique Raphaëlle Reix, militante du Droit au logement. Suffisant pour décider d’y installer ces familles sans solution d’accueil. Un empressement dont la militante s’excusera tout de même face à Odette Lagrenaudie, lui assurant ne pas l’avoir fait « à son encontre », persuadée que l’immeuble était abandonné.

J'ai lu dans l'autre de leur version, celle publiée sur leur site, qu'ils avaient au préalable téléphoné à cette dame âgée en présence de la police pour s'assurer qu'ils pourraient y loger des sans abris. Juridiquement, cela ne vaut rien quoi qu'il en soit, vrai ou pas vrai, parce que, déjà, la police ne peut voir qui répond au téléphone, s'il s'agit bien de Mme Lagrenaudie ou non, et puis deuxièmement, il n'y a eu aucun document de signé.

Ensuite, pourquoi changer les serrures du bâtiments si la propriétaire était vraiment d'accord ? Pourquoi s'excuser devant elle comme l'a fait Raphaëlle Reix, au lieu de lui balancer en pleine figure "Mais vous étiez d'accord" ? C'est assez troublant. Ils me donnent l'air de se débattre dans la propre mélasse où ils viennent de se fourrer, au DAL.

Pour finir, le DAL s'appuie sur l'état de vétusté du bâtiment. Auraient-ils voulu que Mme Lagrenaudie, du haut de ses 84 ans et avec une pension de 900 €, en fasse un palais ?

Enfin, j'en arrive à ces infortunés Bulgares que l'on plaint. Personnellement, si je m'étais retrouvée dans leur situation : logée par une association quelque part, pour apprendre ensuite qu'il s'agit d'une erreur, que ce logement appartient à une dame âgée qui a été absente pour des soucis de santé, et qu'à présent elle souhaite rentrer chez elle. Eh bien moi, je le lui rendrais ce logement, en me disant que c'est tant pis pour cette fois, parce que j'ai une conscience, et que j'aurais pitié de cette femme. Je quitterais par conséquent les lieux pour aller chercher à m'installer ailleurs. Malheureusement, j'ai bien l'impression que ces Bulgares n'en ont rien à cirer de cette dame de 84 ans, et qu'elle peut bien crever dans la rue, du moment qu'eux sont bien tranquilles à poser leur cul chez elle. La preuve, ils ont décidé qu'ils ne payeraient même pas l'eau et l'énergie qu'ils consomment en squattant chez elle.

Ouh les meuchants.........qu'on les condamne à fabriquer du yaourt jusqu'a ce que mort s'ensuive.

tout ça c'est magouille et si la police était présente à côté du téléphone, ce n'est pas légal. L'abus de faiblesse, on en parle avec l'affaire Bettencourt.

On a installé une famille là parce qu'il y avait des meubles et que les autres appartements étaient vides, point.

Je n'entends pas Madame Duflot.

L'avocat : « Il restait tous les meubles de ma cliente, ainsi que de la vaisselle dans les placards. »

Une version que le DAL conteste. Selon l’association, l’immeuble présentait tous les signes d’un logement abandonné. « La porte d’entrée du bâtiment était ouverte depuis plusieurs semaines, et il ne restait presque aucun effet personnel à l’intérieur. Il n’y avait pas de vêtements dans les penderies et les pièces à vivre portaient de nombreuses marques de vétusté », explique Raphaëlle Reix, militante du Droit au logement.

L'immeuble était vide. Evidemment, Odette était partie.

Il n'y avait pas de vêtements alors bah, on peut occuper !

Si vous partez longtemps, laissez des vêtements, surtout.

Tout le monde sait que l'avocat de l'une des parties ne déforme jamais la vérité au profit de son client.

Jamais.

Certains vivent dans un monde de certitude.

Et quand on part en voyage on emmène TOUTES ses fringues....été, hiver...la météo c'est comme les vieux et les bébés ça change tous les jours......

Eh bien oui môsieur, il existe des retraités dont le garde-robe tient dans un sac. Avec 900 €/mois et moins encore bien souvent, on a pas les moyens de s'habiller le tout dernier cri à chaque saison et de remplir ses penderies.

C'est pas la première fois que quelqu'un se retrouve dans une situation pareille, de ne pouvoir rentrer chez soi parce que des gens s'y sont installés, profitant de lois absurdes autorisant le viol de propriété d'une certaine façon. Que des lois protègent les locataires quand il y a eu bail signé, en cas de non paiement de loyers en hiver par exemple, c'est très bien, mais dans les cas où une propriété est occupée illégalement, sans bail, sans accord signé, le propriétaire devrait n'avoir qu'un coup de fil à passer à la police pour que ça se règle. Sans un parcours du combattant juridique qui pourrait durer des mois.

Mme Lagrenaudie, puisqu'elle est propriétaire du bâtiment, pourrait demander à des gros bras de venir faire sauter les serrures refaites avec une perceuse, puis déloger les intrus, avant de faire réinstaller immédiatement de nouvelles serrures dont elle-seule aurait les clés. Là ce sont les intrus qui ne pourraient rien faire juridiquement, puisqu'ils ne sont même pas considérés comme des locataires, et au-moins, ça éviterait des pertes sèches en temps et en argent à cette pauvre retraitée.

Ouh les meuchants.........qu'on les condamne à fabriquer du yaourt jusqu'a ce que mort s'ensuive.

Ben faudra faire bouger la demi-tonne de granit qui couvre ses vestiges......

Quand je parlais d'autres cas similaires :

à Agen

A Leucate

Comment récupérer un bien squatté

à Toulouse

la loi protège les squatteurs

etc.

Ben faudra faire bouger la demi-tonne de granit qui couvre ses vestiges......

Et hop digression et hors sujet !

A voir ce que fait la famille de la dame dans cette histoire. Quand il y a un héritage au bout c'est toujours des histoires très claires ...

il est impossible de déloger quelqu'un après 48h d'occupation, Loargan a des témoignages impressionnants, on part quelque temps et on est jeté dehors. Quelle loi inique !

Un mois dehors au moment du témoignage à Toulouse !

il est impossible de déloger quelqu'un après 48h d'occupation, Loargan a des témoignages impressionnants, on part quelque temps et on est jeté dehors. Quelle loi inique !

Un mois dehors au moment du témoignage à Toulouse !

non mais serieux quoi!!!

vite vite,annulons les vacances,mettons des barbelés autour du jardin,des mines anti personnelles dans le jardin,une porte blindée 3 points,des barreaux aux fenétres,une ceinture de chasteté pour empécher le viol de nos filles ou de notre femme par ces pauvres sans vergogne ni honneur!

non mais serieux quoi!!!

Et ça pourrait arriver à n'importe qui. Evidemment, tant que c'est chez les autres, c'est toujours normal.

Ce genre d'affaire me laisse pantoise: elle doit bien avoir un bail, acte de propriété où j'en passe. Donc elle doit récupérer son appart c'est aussi simple que ça d'un point de vue légal et moral. C'est louche cette histoire.

Ne crois pas que ce soit si simple. La loi protège vraiment les squatteurs, pourtant démunis de bail, et le propriétaire victime de leur intrusion peut toujours brandir son acte de propriété. Pour récupérer son bien, il est contraint d'attendre une décision d'expulsion de la justice qui finit toujours par arriver, mais avec lenteur. Cela peut prendre des mois, coûte des frais d'huissiers, d'avocats, etc.. Bien sûr, en tant que propriétaire, il a le droit de défoncer sa propre porte et de faire sortir les intrus par la peau du cou, pour se réinstaller chez lui. Seulement, s'il a le malheur d'en blesser un ce faisant, tout squatteur qu'il est, il pourra le trainer en justice pour maltraitance, agression, demander des dommages et intérêts et tout. Cela peut même envoyer le propriétaire en prison s'il s'est montré trop violent.

Euh logiquement y'a effraction, la police intervient et les vire. Car selon ce que tu dis n'importe qui entrant dans une propriété pourrait y habiter, c'est absurde.

Voire même la police n'interviendrait pas en cas de cambriolage, vu qu'ils sont entrés...