internement a la demande d'un tiers

Bonjour,

J'ai été arrété à la baule le 5 juillet 2012 vers 21h par la police de la baule et placé à heinlex dans le service du docteur esposito pendant 2 mois.

Je n'avais rien fait de répréhensible, c'est halucinant. Depuis je dois prendre du risperdale a dose maximale.

Je n'apréci pas le traitement. Je trouve cela incroyable que l'on oblige les gens à prendre des traitement qu'ils ne veulent pas.

Bonsoir,

tu avais fais quoi exactement ?

Pour l'internement à la demande d'un tiers il faut déjà une demande + 2 certificats récents de 2 médecins différent affirmant que l'état de santé mental du patient nécessite une hospitalisation. Bref, ce n'est pas anodin.

Depuis je dois prendre du risperdale a dose maximale.

Je n'apréci pas le traitement. Je trouve cela incroyable que l'on oblige les gens à prendre des traitement qu'ils ne veulent pas.

Tu m'étonnes! Le Risperdale, c'est le genre de médicament que si tu n'es pas fou au départ, tu as de grandes chances de le devenir en en prenant.

A part ça on ne sait rien de toi, ni ton âge ni ce que tu as fait (ou pas) pour en arriver là.

J'ai une amie à qui son beau frère lui a mis la main aux fesses la sœur ainée de mon amie s'en est aperçue en voyant sa sœur cadette menacer son mari de cesser ses attouchements résultats elle est menacée de se faire interner de force par sa sœur ainée qui ne la croit pas, elle a fait des démarches pour la faire enfermer. Alors que son mari à des maitresses partout et que ce n'est pas la première fois qu'elle le surprend. C'est le summum de la méchanceté de la part de cette femme, les fous ne sont pas ceux qu'on croit.

et la cruauté mentale s'étend, on se venge, c'est courant.

Y a quand même un passage devant 2 médecins... On interne pas Mme Michu sur un coup de tête.

Bon il faut quand même être logique, un internement ne se fait pas comme ça, il faut quand même une pathologie reconnue, ou des actes déterminant pour en arriver là !!

En plus on ne donne ce médicament que en cas de schizophrénie ou de troubles maniaques déclarés, avec une violence dangereuse pour soi même ou pour les autres, ce ne sont pas des haribo ....

Alors je pense que la personne en question sait très bien le pourquoi elle est dans cette situation, mais qu'elle n'arrive pas à l'admettre ...

Nous savons tous que les HP sont remplis de personnes victime d'erreurs médicales et nos prisons remplies d'erreurs judiciaires...

Bonjour et merci de vos réponse.

En faite on m'a donné du risperdale il y a 8 ans mais j'avais un peu arrêté de les prendre (prise de poids, traitement incompatible avec des études, ralentissement de l'activité physique et psychique) et le 05 juillet 2012 vers 21h 4 policiers et une chef de police accompagné d'un infirmier et d'un membre de ma famile sont venue me cherche dans mon studio a la baule avec une ambulance et sont venue me mettre au service psychiatrie d'Heinlex sans moyen de communication et avec un lourd traitement de risperdale.

Voila je trouve ca aberrant d'obliger quelqu'un à avoir un traitement qui lui fera prendre du poids, réduira son dynamisme psychique et physique.

Du coup c'est qui qui prenait le risperdal? Toi ou la petite voix qui te parlait et te faisait faire des trucs dangereux?

ta le droit d'aller voir un autre médecin , si l'un ou plusieurs contredit l'autre , ben voila ta gagné .

Mais les gens, vous croyez quoi ? Tout le monde peut se faire interné, du jour au lendemain. La parole d'une personne désignée comme "folle" n'est plus considérée comme valable du moment où les soupçons (justifiés ou non) se portent sur elle. Et le truc c'est que plus vous dites que vous n'êtes pas fou, moins on vous croit !

Une HDT, ça va très vite. C'est sur un principe de dénonciation (légitime... ou pas). C'est beau de croire que le système est bien fait, sauf qu'il ne l'est pas. Autant une personne mentalement malade peut être "en liberté", autant une personne "saine" peut être internée. Faut pas croire hein, les ratées ça existe. Et plus souvent qu'on ne le crois.

Crabe, le jour où tu prendras un neuroleptique, tu pourras te permettre de juger. En attendant, tu ne sais pas, tu ne le vis pas et ne l'a jamais vécu vu la manière dont t'en parles. Moi je comprends très largement geeegeee. Ce sont des saloperies les antipsychotiques, de vraies merdes pour le fonctionnement quotidien, cognitif, attentionnel, moteur, social également.

Moi je pense que du moment qu'une personne est d'accord pour prendre un médoc de ce type, tout en étant informée clairement des bénéfices/risques, alors c'est ok. Mais quand on force... c'est une camisole chimique, et rien d'autre. On se retrouve emprisonné dans son propre corps. Et c'est juste affreux.

sfc : en principe je serais d'accord, sauf que le dossier médical te suit, et que les nouveaux médecins se basent toujours sur le dossier... altérant la qualité de leur jugement parfois. Une fois pris, c'est l'engrenage. De la psychiatrie, t'en sors pas comme ça.

Mais les gens, vous croyez quoi ? Tout le monde peut se faire interné, du jour au lendemain. La parole d'une personne désignée comme "folle" n'est plus considérée comme valable du moment où les soupçons (justifiés ou non) se portent sur elle. Et le truc c'est que plus vous dites que vous n'êtes pas fou, moins on vous croit !

Une HDT, ça va très vite. C'est sur un principe de dénonciation (légitime... ou pas). C'est beau de croire que le système est bien fait, sauf qu'il ne l'est pas. Autant une personne mentalement malade peut être "en liberté", autant une personne "saine" peut être internée. Faut pas croire hein, les ratées ça existe. Et plus souvent qu'on ne le crois.

Crabe, le jour où tu prendras un neuroleptique, tu pourras te permettre de juger. En attendant, tu ne sais pas, tu ne le vis pas et ne l'a jamais vécu vu la manière dont t'en parles. Moi je comprends très largement geeegeee. Ce sont des saloperies les antipsychotiques, de vraies merdes pour le fonctionnement quotidien, cognitif, attentionnel, moteur, social également.

Moi je pense que du moment qu'une personne est d'accord pour prendre un médoc de ce type, tout en étant informée clairement des bénéfices/risques, alors c'est ok. Mais quand on force... c'est une camisole chimique, et rien d'autre. On se retrouve emprisonné dans son propre corps. Et c'est juste affreux.

Oui c'est pas comme si ma mère avait passé 20 ans comme infirmière en psychiatrie... quand je rentrais du collège et du lycée on parlait forcément du boulot et donc la psy c'est un peu chez moi. Accessoirement les neuroleptiques ont "sauvé" un pote qui commençait à parler aux grenouilles... Au début on pensait qu'il était bourré rapidement pendant les fêtes, mais en fait non il était vraiment schizo. Son état a pu être stabilisé grâce aux neuroleptiques parce que le rôle des médecins ce n'est pas de vider leurs tiroirs de médocs dans la bouche des pauvres victimes qui vont super bien dans leur tête...

Ensuite quand on interne une personne, ce n'est pas comme si la personne venait d'elle même parce qu'elle sent qu'elle a un problème... Ce n'est pas non plus les mêmes médocs qu'on va filer à une gamine qui a fait une TS parce que son chéri lui a brisé le coeur.

Donc non on interne pas les gens aussi facilement... si tu t'es fais interner c'est qu'il y avait de bonnes raisons à ça, ce n'est pas pour le plaisir de dilapider de l'argent publique parce que ça coute la peau du cul. J'en suis désolé pour toi si tu l'as mal vécu mais c'est comme ça que ça marche.

Oui c'est pas comme si ma mère avait passé 20 ans comme infirmière en psychiatrie... quand je rentrais du collège et du lycée on parlait forcément du boulot et donc la psy c'est un peu chez moi. Accessoirement les neuroleptiques ont "sauvé" un pote qui commençait à parler aux grenouilles... Au début on pensait qu'il était bourré rapidement pendant les fêtes, mais en fait non il était vraiment schizo. Son état a pu être stabilisé grâce aux neuroleptiques parce que le rôle des médecins ce n'est pas de vider leurs tiroirs de médocs dans la bouche des pauvres victimes qui vont super bien dans leur tête...

Oui, tu te place du côté des soignants. En entendre parler, et le vivre, ce n'est pas pareil. Surtout si c'est un soignant qui en parle. C'est du tout autre côté de la barrière, même si c'est dans le même bâtiment, je t'assure.

A part ça, je suis d'accord avec toi : les médicaments peuvent être très aidants, parfois. Et je n'ai jamais dit le contraire. Mais tout un tas d'autres paramètres rentrent en compte, et notamment l'accord de la personne, l'information qu'elle en reçoit, la qualité de vie qu'elle juge améliorée ou déteriorée suite à la prise du médicament en question. Si le patient refuse spirituellement le médicament, c'est contre productif, même si une amélioration de l'état clinique peut être observée. Si le patient n'adhère pas au traitement, sitôt l'obligation levée, il va l'arrêter. C'est réduire à néant les dispositions prises, c'est inutile.

Ensuite quand on interne une personne, ce n'est pas comme si la personne venait d'elle même parce qu'elle sent qu'elle a un problème... Ce n'est pas non plus les mêmes médocs qu'on va filer à une gamine qui a fait une TS parce que son chéri lui a brisé le coeur.

Des psychotropes il en existe des tas, et je te rassure, je suis bien consciente que chaque patient et sa problématique vont avoir un médoc / une classe de médoc qui va lui convenir. :)

Donc non on interne pas les gens aussi facilement... si tu t'es fais interner c'est qu'il y avait de bonnes raisons à ça, ce n'est pas pour le plaisir de dilapider de l'argent publique parce que ça coute la peau du cul. J'en suis désolé pour toi si tu l'as mal vécu mais c'est comme ça que ça marche.

Lol, nan, j'ai jamais eu d'HDT. Faut pas croire que parce que je suis contre j'ai forcément été confrontée personnellement à l'objet du débat.

Voilà, je suis pas invective, même si mon premier message pouvait le paraître, excuse moi. On a seulement un avis différent. Et des rencontres et un vécu différents aussi, certainement. :)

Peace mon frère.

Oui, tu te place du côté des soignants. En entendre parler, et le vivre, ce n'est pas pareil. Surtout si c'est un soignant qui en parle. C'est du tout autre côté de la barrière, même si c'est dans le même bâtiment, je t'assure.

A part ça, je suis d'accord avec toi : les médicaments peuvent être très aidants, parfois. Et je n'ai jamais dit le contraire. Mais tout un tas d'autres paramètres rentrent en compte, et notamment l'accord de la personne, l'information qu'elle en reçoit, la qualité de vie qu'elle juge améliorée ou déteriorée suite à la prise du médicament en question. Si le patient refuse spirituellement le médicament, c'est contre productif, même si une amélioration de l'état clinique peut être observée. Si le patient n'adhère pas au traitement, sitôt l'obligation levée, il va l'arrêter. C'est réduire à néant les dispositions prises, c'est inutile.

Ben je parlais aussi avec mon pote... j'avais donc deux sons de cloche: le soignant et le soigné. Après bien sur qu'on va proposer des médicaments de façon avenante... au moins parce qu'ils sont amené à vivre ensemble. Quand t'es infirmière t'es en général assez finaude pour convaincre la personne que le médicament est bon pour lui... Un hopital n'est pas un zoo où on pique les animaux à distance, c'est un lieu de vie où patients et soignants évoluent et discutent ensemble.

Lol, nan, j'ai jamais eu d'HDT. Faut pas croire que parce que je suis contre j'ai forcément été confrontée personnellement à l'objet du débat.

Voilà, je suis pas invective, même si mon premier message pouvait le paraître, excuse moi. On a seulement un avis différent. Et des rencontres et un vécu différents aussi, certainement. :)

Peace mon frère.

Aucun soucis, je voulais juste être sur que j'étais clair dans mon discours et j'en ai profité pour apporter quelques précisions.

Du coup c'est qui qui prenait le risperdal? Toi ou la petite voix qui te parlait et te faisait faire des trucs dangereux?

Bonjour,

Non je ne faisait rien de dangeureux, ils (policiers baulois , et ambulance dépendant du service d'esposito) arrêtent les gens comme cela sans raisons.

Bonjour,

Non je ne faisait rien de dangeureux, ils (policiers baulois , et ambulance dépendant du service d'esposito) arrêtent les gens comme cela sans raisons.

Rien de dangereux comme converser avec toi même ou regarder tes organes se répandre sur le trottoir?

Bonjour,

Non je ne faisait rien de dangeureux, ils (policiers baulois , et ambulance dépendant du service d'esposito) arrêtent les gens comme cela sans raisons.

Ils arrêtent les gens sans raison et les font interner sans raison non plus ....

Contrairement à ce que l'on croit une personne peut facilement être internée( on parle d'hospitalisation, c'est moins péjoratif), il suffit parfois de la signature d'un tiers(un membre de la famille),pour se retrouver en HDT,à partir de ce moment,la personne ne dispose plus de ses droits!!!Et il n'y a pas que des "fous" en HP,mais une fois là-bas,le ou la patient(e) est soumis(e) aux mêmes règles,pas de portable par exemple,pas de visite,si le psy le décide,obligation de prendre le traitement quelle que soit la pathologie,on doit accepter,ça concerne les personnes en HO,mais également en HDT!!!!!!!!!!!

Et une fois la personne en HDT,seul le psy peut la lever,ou le tiers qui l'a signé,imaginez,en général,c'est une personne de la famille à qui on en veut beaucoup,et on dépend de cette personne en plus.

Un gros + 1 olimoi.