Matthieu, 19 ans, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

Il est majeur, maintenant reconnu coupable, alors pourquoi proteger ce coupable en occultant son patronyme pour ne conserver qu'un prénom ?

Qu'est-ce que ça peut te faire ?

Il est majeur, maintenant reconnu coupable, alors pourquoi proteger ce coupable en occultant son patronyme pour ne conserver qu'un prénom ?

Et un nouvel exemple de vautour...

Il est majeur, maintenant reconnu coupable, alors pourquoi proteger ce coupable en occultant son patronyme pour ne conserver qu'un prénom ?

Qu'est-ce que ça peut bien te foutre ?

Alors que les parents des jeunes filles restaient de marbre, le public applaudissait.

Bel exemple des honnêtes gens, vautours à jouir de la souffrance.

Je ne remets pas en cause la peine, clairement pas. Mais l'agitation des honnêtes gens sur de tels sujets me débecte toujours autant.

Entièrement d'accord.

bof, ça suffira jamais aux pleurnicheurs, pour eux il faudrait le tuer par la torture et le ramener a la vie pour recommencer durant dix millions de milliards de milliards de milliers de millénaires

En ce qui me concerne , ce qui me paraitrait juste , c'est de condamner et punir tout ceux qui l'ont laisser pouvoir recommencer .

Quand reconnaitrons-nous enfin que le criminel ,dans un cas pareil, ne doit pas être le seul puni ? Ce mec est un fou dangereux d'après ce qu'on a dit , qui aime faire souffrir au point de tuer ..... sacré dossier ... et on le laisser trainer jusqu'à ce fameux jour !

Et un nouvel exemple de vautour...

Plutôt quelqu'un d'énervé par le 2 poids 2 mesures.

Dès les premières heures, avant tout jugement, avant toute condamnation, sans respect pour la présomption d'innocence, le nom de famille de celui aurait frappé l'antifa était déversé dans les médias qui le répétaient à l'envie.

Mais ici cette fois on protège celui qui a été reconnu coupable de meurtre et viols ! Pincettes s'il vous plait...

Les défenseurs de je ne sais pas trop quoi sur le forum montent sur leurs grands chevaux, donner son nom... et pis quoi encore....

Quand reconnaitrons-nous enfin que le criminel ,dans un cas pareil, ne doit pas être le seul puni ? Ce mec est un fou dangereux d'après ce qu'on a dit , qui aime faire souffrir au point de tuer ..... sacré dossier ... et on le laisser trainer jusqu'à ce fameux jour !

Les choses ne sont pas aussi simples je pense : effectivement, il y a sans doute eu des erreurs, mais évidemment si tout le monde savait par avance comment l'histoire allait finir, elles n'auraient sans doute pas eu lieu ! Bref, c'est toujours facile de juger après coup et d'exiger à tout prix des têtes.

Je pense qu'avant tout, il faut voir quelles ont été les erreurs commises, si elles paraissaient dans l'absolu judicieuses ou non, si elles relèvent d'erreurs de jugement, de laxisme manifeste, ou même de contrainte externes (contraintes financières, etc ... ). Bref, avant de vouloir accuser des personnes à tout prix, voir où le système a coincé et ce que l'on peut modifier pour éviter de tels écueils, et le cas échéant peut-être mettre certains acteurs devant leurs responsabilités, certes.

Il me semble avoir entendu qu'il avait été jugé dangereux .... donc oui en effet je veux la tête des responsables ! Mais bon avant évidemment il faut avoir tout les tenants et aboutissants de cette triste histoire

Plutôt quelqu'un d'énervé par le 2 poids 2 mesures.

Dès les premières heures, avant tout jugement, avant toute condamnation, sans respect pour la présomption d'innocence, le nom de famille de celui aurait frappé l'antifa était déversé dans les médias qui le répétaient à l'envie.

Mais ici cette fois on protège celui qui a été reconnu coupable de meurtre et viols ! Pincettes s'il vous plait...

Les défenseurs de je ne sais pas trop quoi sur le forum montent sur leurs grands chevaux, donner son nom... et pis quoi encore....

Et donc, aigri et haineux, vous préférez exiger qu'on jette à la chienlit populaire une personne de plus plutôt que de vous battre contre le fait d'en avoir jeté une autre ?

Félicitation, vous êtes écoeurant.

Les "gens comme Zemmour" ne sont pas des abrutis, juste des réalistes.

Faux, Zemmour est un petit arriviste partisan de droite comme toi a priori (de droite, pas le reste), donc pour le réalisme tu repassera!

Utiliser ce fait divers pour venir vomir ta propagande, c'est un peu petit de ta part.

Quelle propagande ce que je dit est vrai, si tu veut des liens je vais chercher ma brouette pour les transporter, et qu'est-ce qu'il y a de petit la dedans tu vas nous faire pleurer!

Bon j'ai fini par trouver :blush:

Il y a un article qui interdit de divulguer le nom du mineur même devenu majeur...

L'article 306 alinéa 6 du code de procédure pénale,

http://www.legifranc...eTexte=20130629

qui lui renvoie à l'article 20 alinéa 8 de l'ordonnance de 1945

http://www.legifranc...RTI000006495321

qui renvoie à l'article 14 refait en 2011, alinéa 4 et 5, dont voici l'article :

http://www.legifranc...eTexte=20130629

Donc on n'a pas le droit de parler des débats, de la personnalité de l'auteur ni de dire son nom....

Les "gens comme Zemmour" ne sont pas des abrutis, juste des réalistes.

Utiliser ce fait divers pour venir vomir ta propagande, c'est un peu petit de ta part.

Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué : Matthieu a été condamné à perpet' mais il compte faire appel. Faut voir la suite donnée, il pourrait y avoir du changement.

En outre, condamner ce type, qui est un malade, c'est bien, déjà parce qu'il sera évidemment moins dangereux en taule qu'en liberté, mais tous ceux qui ont été en charge de son dossier ou de sa personne ont leur part de responsabilité pour l'avoir laissé courir dans la nature sans surveillance, ne l'oublions pas. Ce qui inclut le directeur de l'école qui était au courant et n'avait pris aucune mesure, ne s'était même pas donné la peine de prévenir qui que ce soit, même pas les parents des pensionnaires de son établissement.

Les honnêtes gens cela même qui allaient aux jeux du cirque à Rome voir les gladiateurs

En réalité les combats de gladiateurs n'ont rien à voir avec ce que l'on nous à appris l'histoire du pouce vers le haut ou le bas à été déformée, le vainqueur ne tuait pas le vaincu, ils assuraient le spectacle en tant que combattants professionnels et ne tuaient le vaincu que lorsqu'il avait fait preuve d'une grande lâcheté, par exemple faire semblant d'être blesser, et lorsqu'il y avait de la violence et de la barbarie (esclaves ou chrétiens dévorés) tout le monde sortait seuls les psychopathes restaient pour voir. Plus les combats sont bien menés plus les deux combattants auront la vie sauve. Le public n'allait pas voir du sang.

Mon lien

Nemesis pro nobis[/url] :: La gladiature :: Idées reçues Partager

Sujet: Le gladiateur doit blesser, et non tuer Trop de gens pensent encore aujourd'hui qu'un gladiateur cherchait à tuer au combat.

Or les maîtres mots ne sont autres que : blesser, affaiblir, soumettre.

Plusieurs notions mettent la chose en évidence :

1. Tuer prive le public, le peuple, de son plaisir de décision. La gladiature est un spectacle, un divertissement, un cadeau ( munus ) offert au peuple romain pour lui plaire. Le spectateur n'est pas uniquement là pour voir, mais aussi pour agir : il est acteur du spectacle, décisionnaire, il prend part à l'action, parie, hurle, encourage, et décide au final. C'est en partie ce qui explique l'extrême popularité des Jeux.

2. La gladiature ( du moins de l'Age d'Or ) a pour but de présenter de la technique, de la puissance, de l'endurance, de la précision. Un affrontement a une durée minimale et une maximale implicites, gérées par les gladiateurs en fonction de leur professionnalisme, afin de ne pas lasser ni frustrer le public. Le fait qu'on ne tue pas l'autre contribue à faire durer le combat en contraignant à infliger plusieurs touches précises ( de taille ) plutôt qu'une profonde ( d'estoc ). Car tuer un adversaire peut être très rapide, beaucoup trop rapide. Un combat pourrait être bouclé en 15 secondes, ce qui incontestablement ne serait pas pour plaire au public ( frustré ) ni à l'Editeur ( qui devra payer pour une courte prestation ), ni au lanista ( qui n'aura pas rentabilisé son gladiateur ), ni au tueur : il aura signé son arrêt de mort pour avoir offert un piètre spetacle.

3. Enfin, l'ultime et peut-être la plus évidente des raisons est que le gladiateur est un esclave ou tout du moins un homme ayant perdu momentanément sa citoyenneté.

Il accepte d'être la propriété de son lanista et devient dès lors, comme ses collègues, un bien à son service. Il n'a aucun droit sur les biens de son maître ou d'un maître de condition sociale identique ( un autre lanista ) et par conséquent, pas question pour lui de décider de sa propre initiative de tuer un autre combattant lors d'un duel.

Il doit blesser uniquement, soumettre, et laisser ensuite la foule et l'Editeur user de leurs privilèges quant à la prise de position.

Cet extrait de Végèce confirme les connaissances des Romains quant aux blessures par armes blanches au combat.

Légèrement différent en vérité. Le pouce vers le bas existait bien pour indiquer la mise à mort. Il était juste extrêmement peu utilisé.

Il reste que la populace a toujours apprécié les moments de violences. Que ce soit les gladiateurs, les pendaisons, les exécutions à la guillotine ou les procès.

Les gladiateurs étaient les joueurs de foot de l'antiquité.

Vous imaginez l’intérêt du championnat si à chaque match une des deux équipes était passée par le gladius.... Très vite il n'y aurait plus que des nuls, ce n’était pas ce que voulaient les gens, ni les organisateurs, ni les présidents des "clubs" :smile2:.

Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué : Matthieu a été condamné à perpet' mais il compte faire appel. Faut voir la suite donnée, il pourrait y avoir du changement.

En outre, condamner ce type, qui est un malade, c'est bien, déjà parce qu'il sera évidemment moins dangereux en taule qu'en liberté, mais tous ceux qui ont été en charge de son dossier ou de sa personne ont leur part de responsabilité pour l'avoir laissé courir dans la nature sans surveillance, ne l'oublions pas. Ce qui inclut le directeur de l'école qui était au courant et n'avait pris aucune mesure, ne s'était même pas donné la peine de prévenir qui que ce soit, même pas les parents des pensionnaires de son établissement.

Le jeu de la "patate chaude", devenu malheureusement très français.

Votre sentiment largement partagé ici, sur place,.

Pour illustrer un peu le concept : dernièrement un dame emménage sur le palier d'en face de mes beaux-parents, elle arrive de Quimper ou sa famille l'a lâchée, puis l'établissement spécialisé l'a lâchée à une curatelle, puis la curatelle prétend l'avoir mise (comble du foutage de gueule) dans les mains.... de l'office HLM du coin, qui aurait du se rendre compte par le biais de la concierge qu'elle faisait des crises d'épilepsie, qu'elle était instable, psychotique, complétement à l'ouest, noctambule.

Va comme je te pousse, et v'la comme je me planque.

«Ce qui est sûr, c’est que cela a été un drame horrible, l’auteur des faits a violé, tué de 17 coups de couteau, il n’a pas été reconnu irresponsable, les jurés ont voulu garantir au maximum» la peine, le comportement de Matthieu «se rapprochant d’un adulte», analyse Gérard Rossinelli, président de l’association nationale des psychiatres hospitaliers experts judiciaires (ANPHEJ).

Il n’est pas impossible qu’à l’issue de sa peine, il y ait des mesures de sûreté visant Matthieu, ce qui «laisse des portes ouvertes dans les deux sens», si jamais il montrait une évolution positive, ajoute le spécialiste. Si la perpétuité était totalement incompressible, explique-t-il, -à l’instar d’autres magistrats interrogés- «les détenus en prison n’auraient plus rien à perdre et pourraient avoir des comportements très dangereux».

Matthieu, 19 ans, a «finalement été condamné comme un adulte puisqu’on lui a retiré le bénéfice de l’excuse de minorité, sinon il encourait une peine de 20 ans», rappelle le président du tribunal pour enfant de Bobigny, Jean-Pierre Rosenczveig. «Pour gérer le temps pénitentiaire, il faut toujours donner de l’espoir car quelqu’un qui n’a rien à perdre devient dangereux pour ses codétenus et les personnels», ajoute-t-il.

Une sévérité compensant un suivi défaillant ?

Paul Bensussan, psychiatre expert agréé par la Cour de cassation, rappelle que si l’assassinat d’Agnès a bien été d’une «sauvagerie exceptionnelle» donnant lieu à une «peine exceptionnelle», «on peut s’interroger sur la sévérité du verdict». «Il est possible que la personne condamnée, ou sa défense, perçoive cette sévérité comme la compensation d’éventuelles erreurs d’appréciation» durant son suivi au collège-lycée Cévenol au Chambon-sur-Lignon où il a été admis après 4 mois de détention provisoire pour le viol d’une jeune fille de 16 ans un an plus tôt.

«Ce que je trouve le plus terrible en tant que psychiatre, dans l’idée des très longues peines, c’est de postuler qu’un homme ne changera jamais», tout en précisant qu’il lui arrive, en tant qu’expert, de conclure à des dangerosités très élevées et qui le resteront.

Selon une autre spécialiste qui préfère rester anonyme, «la perpétuité pour un mineur au moment des faits est assez difficile à concevoir, cela ne correspond pas à son fonctionnement qui repose sur des perspectives d’avenir».

«Ce qui est terrible d’emblée», constate aussi Sophie Baron-Laforet, secrétaire générale de l’association française de criminologie, c’est que l’on «n’imagine pas qu’un mineur puisse changer». «Avec la perpétuité, que donne-t-on comme mandat aux professionnels pour le suivre en détention, quels sont les projets ?» interroge-t-elle, rappelant qu’il sortira un jour de prison.

Lorsqu’elle a appris le verdict, Odile Verschoot, psychologue clinicienne et présidente de l’Association pour la Recherche et le Traitement des Auteurs d’Agressions Sexuelles (Artaas) s’est dite «sidérée qu’on puisse ne pas tenir compte de l’excuse de minorité». «Excuse en droit français est un mauvais mot», relève-t-elle, «comme si l’on avait l’air de leur trouver des excuses». Pour elle, «ce qu’est une personne à l’adolescence ne détermine pas toute son existence».

La défense de Matthieu, dès le lendemain du verdict, a décidé de faire appel de cette sentence rarissime frappant un mineur au moment des faits.

Le progres

L'article est bien ...