Joyeux anniversaire Mai 68

Ce ne sont que des mots que certains utilisent pour se faire plaisir le "c'était mieux avant".

Par contre, on constate ...... qu'aujourd'hui , si nous n'avons pas avancé , c'est qu'on a reculé :)

En mai 68, j’avais dix ans et habitait Nanterre. Un dimanche, ma mère m’avait donné une pièce de 1 franc pour que je donne à la messe pour la quête. Habituellement, j’utilisais cette pièce pour m’acheter des bonbecs mais, ce jour là, je l’ai déposé dans le galurin d’un ouvrier qui faisait la manche devant son entreprise en grève. Il faut dire qu’à l’époque, Nanterre fourmillait de petites boîtes de métallos. Tout ceci a disparu depuis…

A cette époque, mon père était technicien et travaillait pour les armées, aéronavale et marine nationale. Ceci surprendra les plus jeunes, mais il percevait son salaire en espèces. En face de notre maison, il y avait une petite fonderie en grève. Comme le personnel civil des armées n’était pas toujours au travail du fait de la pénurie d’essence et/ou de l’absence de transport en commun, c’étaient les gendarmes qui distribuaient les salaires. Lorsque l’estafette s’est arrêtée devant le domicile de mes parents avec mitraillettes à la main (parce qu’ils convoyaient des fonds), les ouvriers grévistes ont cru qu’ils venaient toper mon père. Ils sont tous venus à la rescousse. Il n’ya pas eu de grabuge, et je garde l’image de mon paternel débouchant des bouteilles réconciliatrices. Le plus drôle dans cette histoire a été l’explication de mon père aux ouvriers justifiant le service des pandores venus lui apporter sa paie et leur réaction : «Putain, il doit palper un salaire de ministre !».

Les apparences sont parfois trompeuses, non ?

«sous les pavés la plage»

Jamais vraiment compris celui-ci mais j'ai ma petite idée...

La plage, c'est l'endroit où l'on se prélasse.

C'est une simple feuille de papier blanc, griffonnée au feutre rouge. Au milieu de la page, cinq mots et une virgule dessinent le graffiti le plus fameux de mai 1968: "Sous les pavés, la plage". L'homme qui l'a conçu, le 22 mai 1968, s'appelle Bernard Cousin. Natif de Touraine, il avait 25 ans, ce printemps-là, étudiait la médecine et travaillait dans une agence de pub.

Le soir du 21 mai, il s'attable au café la Chope, place de la Contrescarpe, à Paris, avec son copain le publicitaire Bernard Fritsch, alias Killian. "Nous voulions réaliser un graffiti sur lequel nous serions d'accord, lui, le situationniste révolutionnaire et parisien, et moi, le bourgeois catho et provincial", se souvient Bernard Cousin, aujourd'hui médecin à Tours. Une idée lui vient, qu'il couche sur le papier: "Il y a de l'herbe sous les pavés". Mais Killian n'aime pas l'herbe, trop "naturiste" à son goût. Et puis, on comprendrait "hasch". Va pour "la plage".

Le lendemain, Bernard Cousin trouve le juste ordonnancement des mots. Et met la touche finale à "son" slogan: une virgule tracée au stylo bleu. Pour le rythme. Le "swing", comme il dit. Le graffiti des deux compères, bombé cent fois par Killian sur les murs de la capitale, a résisté longtemps aux équipes de nettoyage. Tracé sur le rideau de fer d'une boutique du boulevard Saint-Germain, il disparaissait à l'ouverture du magasin, comme Bernard Cousin le raconte dans un livre à paraître le 22 mai aux éditions Rive droite, Pourquoi j'ai écrit "Sous les pavés, la plage".

Mai est passé, quelques slogans sont restés. Une poignée de phrases, enracinées dans la mémoire collective. "Il est interdit d'interdire"; "Soyez réalistes, demandez l'impossible"; "Jouir sans entraves". "Début juillet 68, il n'y avait déjà plus rien sur les murs de Paris: tout avait été effacé", raconte Julien Besançon, alors journaliste à RTL. De quoi engendrer une nostalgie prolifique: son ouvrage Les murs ont la parole (Tchou), florilège des cris de Mai publié dès le mois suivant, s'est vendu à 100 000 exemplaires en trois semaines. Il vient d'être réédité. "A la façon des dazibaos, poursuit-il, ces graffitis constituaient un monument éphémère, de la Sorbonne à Nanterre, que je voulais immortaliser avant qu'il ne se délite."

Ironiques ou déjantées, les inscriptions de 68 disaient la soif d'expression de la jeunesse. "En fait, la plupart de ces "slogans" n'en sont pas, estime Denis Langlois, ancien avocat, qui vient de publier un réjouissant Slogans pour les prochaines révolutions (Seuil). Il s'agissait moins de dénoncer que de faire réfléchir à coups de pensées, de maximes et d'aphorismes."

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/sous-les-paves-les-slogans_458376.html

Ca me rappelle toujours ça :D :

http://www.youtube.com/watch?v=MVvY-3Ofrek

Et ça :

J'aime beaucoup les photos 'd'avant'

Ce ne sont que des mots que certains utilisent pour se faire plaisir le "c'était mieux avant".

Par contre, on constate ...... qu'aujourd'hui , si nous n'avons pas avancé , c'est qu'on a reculé :)

Apres 68 les français ont evolué vers 69 :smile2:

Joli pavé que celui là !

Ancien "soixante huitard", c'était pour faire évoluer notre société vers la suppression de la censure, pour la paix dans le monde, la libéralisation des moeurs, mais aussi l'égalité en droit pour tous les peuples. Puis, s'est gréffé des revendications syndicales et politiques qui ont faillit vider de son sens la démarche des étudiants, car ces revendications ont entrainé des débordements quasiment incontrolables. A Lyon à cette époque, j'étais pour cette union, mais j'étais dans la manif qui a entrainé la mort d'un commissaire, suite à un exité qui a envoyé un camion sur les forces de l'ordre dès lors que notre but était pour que ces forces de l'ordre nous rejoignent. Proche du lieu du drame, cette manif a basculée et l'éxitation s'est retrouvée parmis les forces de l'ordre, car j'ai bien vu que des balles réelles ont été distribuée au "2ème" rang du barrage. Heureusement après quelques échauffourées et la nouvelle de cette mort, le calme est revenu, et personnellement, je me suis retiré des manifs, car je ne voulais "pas çà".

Bref, il y a eu des morts. Mais l'essentiel a été préservé, car les accords qui ont suivit a fait évoluer la France. Mais, nous voulions bien aussi l'égalité en droit pour tous les peuples. Aujourdhui, nous y venons progressivement par la "guerre" économique...et bizarement...on est pas prêt de l'accépter, car on doit laisser une partie de notre confort aux pays pauvres qui cherchent notre mode de vie.

Joli pavé que celui là !

Ancien "soixante huitard", c'était pour faire évoluer notre société vers la suppression de la censure, pour la paix dans le monde, la libéralisation des moeurs, mais aussi l'égalité en droit pour tous les peuples. Puis, s'est gréffé des revendications syndicales et politiques qui ont faillit vider de son sens la démarche des étudiants, car ces revendications ont entrainé des débordements quasiment incontrolables. A Lyon à cette époque, j'étais pour cette union, mais j'étais dans la manif qui a entrainé la mort d'un commissaire, suite à un exité qui a envoyé un camion sur les forces de l'ordre dès lors que notre but était pour que ces forces de l'ordre nous rejoignent. Proche du lieu du drame, cette manif a basculée et l'éxitation s'est retrouvée parmis les forces de l'ordre, car j'ai bien vu que des balles réelles ont été distribuée au "2ème" rang du barrage. Heureusement après quelques échauffourées et la nouvelle de cette mort, le calme est revenu, et personnellement, je me suis retiré des manifs, car je ne voulais "pas çà".

Bref, il y a eu des morts. Mais l'essentiel a été préservé, car les accords qui ont suivit a fait évoluer la France. Mais, nous voulions bien aussi l'égalité en droit pour tous les peuples. Aujourdhui, nous y venons progressivement par la "guerre" économique...et bizarement...on est pas prêt de l'accépter, car on doit laisser une partie de notre confort aux pays pauvres qui cherchent notre mode de vie.

Vous avez en fait préparé sans le savoir le lit du libéralisme et du "moi je" de l'individualisme roi.

Il y a eu aussi à partir de 68 une idéologie du"jeunisme" qui a contribué à aveugler les plus politisés. La guerre de Vietnam, la haine des méchants américains, la figure romantique du Ché ont fini par rendre autiste toute une génération sur les drames infinis qui se déroulaient au même moment au Cambodge, en Chine ou en ex-URSS.

c'est aussi en 68 que les pôles se sont inversés : les délinquants sont devenus des victimes de la société et les victimes des coupables possédantes, l'élève prétendait devenir l'égal du maître. La sélection , le redoublement sont devenus des gros mots. Le culte du "moi je" qui s'est confondu avec liberté pour finir par se vautrer dans la consommation ...

Allez pas trop de purisme «très surfait» par un réflexe trop droitier et très actuel, si vous pensez qu'en 67/68 nous nous soucions de cela vous vous mettez le doigt dans l’œil et même encore aujourd'hui.

Mais je vous laisse à vos fantasme anti soixantehuitard, il est de mode pour beaucoup de cracher par terre et de chialer sur un monde ancien qui privilégiait à merci les ségrégations et les castes. Tout leur est bon pour se justifier, alors qu'il est inutile de se justifier sur ses fantasmes ou ses regrets. Le monde ancien que vous pleurer ne reviendra - dieu merci - JAMAIS !

Et tenter de juger les choses à l'aune de l'époque où elles se sont passée, sinon vous devriez aussi pleurnicher sur la façon dont Charlemagne offrit la "foi" au peuples qu'il asservit « par le glaive où le baptême », mais bien sur pour vous c'est plus acceptable, tout comme la dictature du Caudillo, dont vous ne soufflez pas un mot.

Ah bon et tu y crois vraiment à cette tartignollerie? ... inutile d'aller cherchez midi à quatorze heure? Il suffit de se demander que sont devenus nos grands leaders soixanthuitards? ... les mêmes qui gueulaient comme Cohn Bendit, Kouchner ou Glucksmann : "US GO HOME!" pendant la guerre du Vietnam sont devenus 40 ans après les meilleurs avocats des américains pour bombarder l'Irak, les mêmes qui hurlaient à la franchouillardise qui sont devenus plus atlantistes que le roi, encore plus européistes que Pompidou et plus libéraux jusqu'au trèfond du slip qu'un Giscard! ... c'est curieux l'histoire hein???

Parmi les slogans supers cons et creux de l'époque :

"PAYSAN! SOLIDAIRE DE TES FILS OUVRIERS ETUDIANTS"

Un slogan sorti tout droit de la plus pure inspiration maoïste... comme si le paysan de l'agriculture déjà intensive de l'époque, syndiqué à la FNSEA avait quelque chose à voir avec le paysan chinois pendant la Révolution culturelle :D.

A côté de leurs pompes!!!

Chère Williama vos tirades droitières et totalement décalée -sauf par rapport à un discourt convenu à droite - ne m'émeut en aucun cas, vous me faites penser à ces gens sclérosés dans leurs certitudes frileuses, qui sont capables de juger l'histoire sans jamais y participer sauf en hurlant avec les loups. Incapable de se bouger pour les autres, qui braillent après les syndicats mais profitent toujours honteusement des acquis sociaux.

Allez pas trop de purisme «très surfait» par un réflexe trop droitier et très actuel, si vous pensez qu'en 67/68 nous nous soucions de cela vous vous mettez le doigt dans l’œil et même encore aujourd'hui.

Mais je vous laisse à vos fantasme anti soixantehuitard, il est de mode pour beaucoup de cracher par terre et de chialer sur un monde ancien qui privilégiait à merci les ségrégations et les castes. Tout leur est bon pour se justifier, alors qu'il est inutile de se justifier sur ses fantasmes ou ses regrets. Le monde ancien que vous pleurer ne reviendra - dieu merci - JAMAIS !

Et tenter de juger les choses à l'aune de l'époque où elles se sont passée, sinon vous devriez aussi pleurnicher sur la façon dont Charlemagne offrit la "foi" au peuples qu'il asservit « par le glaive où le baptême », mais bien sur pour vous c'est plus acceptable, tout comme la dictature du Caudillo, dont vous ne soufflez pas un mot.

Excellent.

Hélàs beaucoup confondent trop souvent les points de vue du Parisien, du Figaro avec des études historiques universitaires...

Pour tous ceux qui crachent sur 68, c'est aussi gràce à 68 que vous pouvez raconter tout ce qui tente de passer par vos têtes librement.

La censure : vous en avez entendu parler ?

C'est aussi grâce aux soixantehuittard que l'enseignement s'est cassé la figure , que certains ont perdu leurs repères , tout comme l'enfant roi est devenu un homme égoïste :)

Excellent.

Hélàs beaucoup confondent trop souvent les points de vue du Parisien, du Figaro avec des études historiques universitaires...

Pour tous ceux qui crachent sur 68, c'est aussi gràce à 68 que vous pouvez raconter tout ce qui tente de passer par vos têtes librement.

La censure : vous en avez entendu parler ?

De Gaulle cet horrible dictateur :blush:

Il est toujours plus aisé de juger de faits longtemps après l'évènement.

Les moyens de communication de l'époque étaient moins rassembleurs et chacun y allait avec des convictions plus ou moins proches.

Entre les leaders et la queue du peloton les revendications et les retombées n'étaient certainement pas similaires.

Aujourd'hui, il suffit de Twitter, de FaceBooker, préparer la populace sur les médias et le monde se renverse. Lesquels sont les plus "moutons de Panurge", c'est discutable.

Puis les formules existent toujours.

Mieux vaut une paire de mère qu'un père de merde

Touche pas à mon pote

Il n’y a pas de droit à l’enfant, mais que des droits de l’enfant

Remballe ton pape et occupe-toi de ton culte

Ouvrez les yeux, éteignez la télé

Travaille, consomme, emprunte, crève !

Tout politicien rasoir doit être jetable.

Sans doute faut-il considérer 'Mai 68' comme une sorte de point d'orgue d'une période beaucoup plus large de mutation de la société et de ses moeurs commencée au début des années soixante. Comme, par exemple, l'abandon progressif du patriarcat (droits des femmes dans divers domaines : liberté d'entreprendre, droit à la propriété, droit à détenir un compte bancaire...), la loi Neuwirth (contraception, 1967), la loi Veil (IVG, 1975).

En 'Mai 68', l'on assiste à l'opposition de deux sociétés : l'une, 'traditionaliste' symbolisée par De Gaulle (né en 1890) qui quitera le pouvoir l'année suivante. L'autre, 'progressiste' et portée, dans un premier temps, par le mouvement étudiant. Une contestation de l'ordre établi qui gagnera le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, y compris les chrétiens. Les résultats des élections législatives qui suivront, en donnant la majorité à la Droite, montre qu'il s'agissait plus de la crise d'une société exprimant un besoin de progrès social plus qu'une crise politique au sens classique.

.../...., dans un premier temps, par le mouvement étudiant. Une contestation de l'ordre établi qui gagnera le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, y compris les chrétiens..../....

Il est à noter également que cela ne fait que trois ou quatre ans environ qu'une masse de jeunes - la plus part universitaire c'est vrai - se déplace en nombre dans le monde, or ces étudiants cueillent à merci et relatent ce qui se passe ailleurs dans le :monde (entre autres la ségrégation aux USA ou l'emprise mortifère du franquisme en Espagne, et même les frémissements de rejet dans certains pays de l'Est) sans passer par le prisme et le prima des médias - médias tout contrôlés par les pouvoir en place.

Ce phénomène a eut un poids considérable dans cette contestation, quasiment équivalant à twitter et aux réseaux sociaux actuels dans les "printemps arabes"

Il est à noter également que cela ne fait que trois ou quatre ans environ qu'une masse de jeunes - la plus part universitaire c'est vrai - se déplace en nombre dans le monde, or ces étudiants cueillent à merci et relatent ce qui se passe ailleurs dans le :monde (entre autres la ségrégation aux USA ou l'emprise mortifère du franquisme en Espagne, et même les frémissements de rejet dans certains pays de l'Est) sans passer par le prisme et le prima des médias - médias tout contrôlés par les pouvoir en place.

Ce phénomène a eut un poids considérable dans cette contestation, quasiment équivalant à twitter et aux réseaux sociaux actuels dans les "printemps arabes"

Ce qui caractérise Mai68 et toute la période qui a suivi c'est justement le silence assourdissant des leaders et intellectuels de l'époque sur ce qui se passait de l'autre côté du rideau de fer... Les fascistes c'étaient pêle mêle les américains, De Gaulle, le Général Massu, les vieux ... par contre rien contre Mao dont le petit livre rouge se diffusait très bien,Trotsky, Castro qui étaient tous en odeur de sainteté dans les campus.