On ne se prostitue pas par plaisir.

Tu sais, je crois qu'on ne pourra jamais totalement éradiquer la traite des hommes (ou femmes) par d'autres hommes (ou femmes). L'humain étant ce qu'il est, nous ne vivrons peut-être jamais dans un monde parfait. Mais au moins pouvons-nous protéger le plus grand nombre possible, c'est en cela que je trouve que rouvrir les maisons closes aurait le mérite de protéger celles qui ont choisi cette vie. De toute façon tu vois bien que l'interdiction de la prostitution n'a aucun effet, si ce n'est celui de faire travailler les prostituées dans des conditions difficiles.

Mais la légaliser n'arrange pas les choses non plus, au contraire des proxénètes sans scrupules peuvent alors pousser la prostitution d'autrui en toute impunité.

dimanche 5 août 2012

L’Adult Entertainment Association of Canada (AEAC) veut recruter des stripteaseuses dans les écoles secondairespar Joy P. Smith, députée fédérale

La députée fédérale Joy Smith a récemment fait publier le texte d’opinion ci-dessous en réponse aux menaces formulées par Tim Lambrinos, directeur général de l’Adult Entertainment Association of Canada, qui a annoncé il y a 10 jours la première étape d’une stratégie de l’industrie du sexe visant les jeunes filles mineures.

L’"Association du divertissement adulte du Canada" entend amener dans les écoles secondaires et les centres d’achat du matériel de promotion de son industrie. (Lire un article à ce sujet.)

La guerre contre les trafiquants de personnes qui s’attaquent à nos jeunes est ouvertement déclarée. Ceux qui profitent des jeunes Canadiennes qu’ils recrutent pour le commerce sexuel ont été démasqués dans les journaux ainsi que leur stratégie consistant à cibler de jeunes Canadiennes du secondaire parce qu’ils ne peuvent plus faire venir de jeunes femmes de l’étranger pour les exploiter sexuellement.

Il n’est pas étonnant que l’Adult Entertainment Association of Canada (AEAC) soit dérangée par les initiatives récentes visant à éliminer une échappatoire de la traite de personnes au Canada. Les propriétaires de clubs de striptease voient une source de revenus disparaître et ils sont en colère. Mais les enseignants et les parents sont furieux eux aussi de voir que l’AEAC cible leurs jeunes pour les exploiter sexuellement.

Tim Lambrinos, directeur général AEAC, prétend représenter 38 000 effeuilleuses, dont 28% sont des étudiantes. Il affirme que son rôle consiste à aider des jeunes à payer leurs études universitaires, mais en réalité, il est le porte-parole d’une industrie qui gagne des millions en attirant des étudiantes dans l’industrie du divertissement sexuel pour adultes.

Un grand nombre de ces victimes sont terrifiées à l’idée de parler de leur réalité et elles sont effectivement bâillonnées par le coaching, la manipulation et l’abus. Elles sont formées pour accepter la violence à leur endroit et ne pas attirer l’attention de la police sur les clubs. Interrogez Natasha Falle, Timea Nagy, ou les centaines d’autres victimes qui sont tombées dans le piège de l’esclavage moderne. Elles raconteront la vérité.

suite http://sisyphe.org/s...php?article4256

Mais la légaliser n'arrange pas les choses non plus, au contraire les proxénètes peuvent pousser la prostitution d'autrui en toute impunité.

Il faudrait évidemment éradiquer les proxénètes, en renforçant les moyens pour le faire. Je ne dis pas que la légalisation règle tous les problèmes, je pense juste à ces filles qui se pèlent toute la nuits au coin des rues, qui font leurs passes dans des voitures ou entre 2 portes, mon propos est de leur apporter un peu de confort. La prostitution ne disparaitra jamais, il ne faut pas rêver, aussi peut-on réfléchir à un moyen pour que les prostituées vivent un peu mieux, c'est tout.

Chacun son point de vue, paradigme, les mentalités peuvent changer petit à petit, la société évoluer et un jour être plus égalitaire.

L’accompagnement des victimes du proxénétisme :

• Par une aide juridique permettant aux prostitué(e)s qui le souhaitent de porter plainte contre leur proxénète en se faisant assister par les avocats bénévoles de l’association.
• Par une aide psychologique pour se reconstruire grâce à des consultations assurées par les psychologues bénévoles de l’association.
• Par une aide financière et des services aux prostituées dans leur parcours de réinsertion sociale et professionnelle (régulariser leur situation, rechercher un emploi, trouver un logement…).

Pour « contrarier » une désinformation dans l’air du temps, tendant à banaliser la prostitution et à méconnaitre la « criminalité proxénète » une criminalité polyvalente, organisée, liée au trafic de stupéfiants, aux réseaux d’immigration clandestine et à la grande délinquance, l’association EACP

Prostitution (4/4) : "Abolition de la prostitution : osez le débat"

Le 6 décembre 2011, l'Assemblée Nationale votait à l'unanimité une résolution en faveur de « l'abolition de la prostitution », officialisant ainsi une tendance marquée depuis le milieu du XXème siècle à rendre aussi difficile que possible la pratique d'une activité prostitutionnelle. Neuf ans après la Loi de Sécurité Intérieure du ministre Nicolas Sarkozy qui créait en 2003 un délit de racolage passif, notion floue qui a permis aux municipalités de repousser les prostitué-e-s des rues dans les zones périurbaines, la France doit faire face à ses contradictions.

Le mouvement « abolitionniste » initié par des associations d'aide aux prostitué-e-s et bientôt rejoint par une partie des associations féministes a trouvé, dans le gouvernement formé au printemps dernier par Jean-Marc Ayrault, un soutien politique indispensable à la réalisation de son projet de société et se surprend à rêver d'une France sans prostitution.

Mais il y a un mais. Parmi les féministes « historiques », des voix s'élèvent, rejoignant les associations de prostitué-e-s et les associations de prévention contre les infections sexuellement transmissibles, tantôt contre le principe d'une « abolition », tantôt contre la perspective d'une possible pénalisation des clients.

Le débat n'a pas eu le temps de commencer, il a tourné à l'invective, à l'accusation, aux procès d'intention. On s'envoie à la tête des modèles suédois, des systèmes allemands, des « abolos » et des « prostitueurs ».

Le courant dominant, « abolitionniste » donc, entend, au nom de la dignité des femmes, lutter contre cette violence que représenterait la prostitution en soi et qui serait le fait d'une construction patriarcale millénaire.

Mais comment l’État peut-il abolir un système qui ne repose pas sur sa propre loi ? Pour abolir l'esclavage ou la peine de mort, la République a dû abroger un ensemble de lois qui les autorisaient explicitement.

Quid du droit à disposer de son corps ? N'est-ce pas un aveuglement coupable que de nier la dimension « marchande » de la sexualité de tout un chacun, y compris dans les ménages les plus légitimes ? Comment se nourrir, se loger, sauvegarder ses enfants lorsque les derniers expédients sont refusés à celles et ceux que la misère menace ?

Pour autant, un discours de ni (abolition) ni (réglementation) est-il réaliste ? Ne défend-il pas la liberté de quelques unes aux dépens de la sécurité d'une multitude d'autres ? Un tel débat touche autant à la santé publique qu'à une « politique de l'intime » voire à un idéal de système économique. Toutes ces questions nous les avons posées aux grandes voix qui ne parviennent plus à s'entendre.

Les arguments se perdent dans la violence du conflit mais révèlent quelques unes des laideurs de notre pays et de notre époque : cela parle de la domination du fort sur le faible, du symbole politique de la sexualité, des relations entre les hommes et les femmes, entre les femmes entre elles, entre les riches et les pauvres, entre le gouvernant et le gouverné, ce débat contient à lui seul la vie tout entière et chacun de ses arguments mérite d'être écouté. Nous avons posé toutes ces questions et voulu les restituer, dans toute leur complexité, dans leurs nuances aussi.

http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-prostitution-44-abolition-de-la-prostitution-osez-le-debat-2012-11-15

Chacun son point de vue, paradigme, les mentalités peuvent changer petit à petit, la société évoluer et un jour être plus égalitaire.

:) un vœu pieux, mais en attendant qu'elle change, la société, pourquoi ne pas se préoccuper de la vie de celles qui ont fait le choix de gagner leur vie en se prostituant? Parce que tu ne parles que de celles qui y sont forcées, et pour les autres? Elles rentrent dans le rang parce que gagner sa vie comme ça, c'est pas bien?

J'en sais rien ...je m'intéresse au sujet, et pourquoi tu parles que des femmes prostituées, y'a aussi des hommes qui se prostituent pour survivre.

:) un vœu pieux, mais en attendant qu'elle change, la société, pourquoi ne pas se préoccuper de la vie de celles qui ont fait le choix de gagner leur vie en se prostituant? Parce que tu ne parles que de celles qui y sont forcées, et pour les autres? Elles rentrent dans le rang parce que gagner sa vie comme ça, c'est pas bien?

Celles qui ont choisi ? Combien ? Le propos c'est bien d'expliquer que c'est rarement un choix. Pour les quelques cas de prostitution volontaire, par grandeur d'âme pour faire baisser la pression sociale, je ne crois pas que les conditions de travail soient les mêmes.

Et puis faire quoi ? Les mettre dans un bordel ? Quand on sait ce qui s'y passe, je ne vois pas où est le progrès.

On ne se prostitue peut-être pas par plaisir, mais je pense que certaines en ont fait le choix par facilité, pour gagner de l'argent rapidement. Et si l'Etat cessait d'être hypocrite et reconnaissait cette profession, les prostituées verrait sans doute leur condition de vie s'améliorer.

Te faire troncher par des mecs de toutes sortes, pendant de longues minutes et avoir une dizaine de rapports par jour, tu appelles cela la facilité ?

Je peux te garantir que les femmes et les transexuels qui font se métier, ne volent pas du tout l'argent qu'ils gagnent !

Quand au monsieur qui nous pond des pavés sur pavés, ben tu sais, les journalistes ont une opinion

avant de se mettre en quète d'info pour aller dans le sens de leurs opinions !

Le nombre d'articles que j'ai lu sur ma région et sa prostitution, ils sont à des kilomètres de la réalité !

Ce qui fait que les gens qui ne connaissent pas ce milieu ne cessent d'en parler, mais totalement

à côté de la réalité, en souhaitant ensuite voir des lois votées et qui étrangement ne sont jamais adaptées !

Te faire troncher par des mecs de toutes sortes, pendant de longues minutes et avoir une dizaine de rapports par jour, tu appelles cela la facilité ?

Gagner en une nuit ce qu'un ouvrier met un mois à obtenir, je comprends qu'on puisse appeler ça choisir la facilité.

Gagner en une nuit ce qu'un ouvrier met un mois à obtenir, je comprends qu'on puisse appeler ça choisir la facilité.

Exactement.J'avais lu un article sur la prostitution choisie.Cet article parlait de femmes qui se prostituées à coté de leur job juste pour s'offire des vacances de luxe.Et d'étudiantes qui faisaient à côté de leurs études, escorte girl et ainsi vivaient encore mieux qu'un ingénieur.Pendant ce temps d'autres étudiantes travaillaient comme caissières le weekend .Vivre en toute simplicité ne les a pas empêchés de finir correctement leurs études.

Ce débat comme d'autres débats qui parlent d'une soi-disant maltraitance féminine ne grandit pas la femme.Encore une fois la femme passe pour un enfant qu'il faut continuellement protéger.Pauvres femmes immaculées et naïves qui se perd dans un monde de macho.

vous délirez complétement en réduisant la prostitution a ce genre de femme vénal qui sont prête a vendre leur corps juste par facilité ..

si vraiment elle voulait gagner en une nuit le salaire d un ouvrier elle serait dealeuse ... et prendrai pas le risque de se faire sodomiser avec un pervers qui est incapable de nouer une relation sexuel avec une femme sans sortir son porte monnaie , dans ce genre d approche on peut vous répondre , pourquoi alors les prostituer sont essentiellement des femmes et les dealeurs des mecs .. ca montre bien que même chez les gens vénal il y a une approche sexiste

comme si pour les femmes le seul moyen de se faire beaucoup d argent c était de vendre son corps ... la question se pose pas pour les mec , d ailleurs l exemple est intéressant ... Gagner en une nuit ce qu'un ouvrier met un mois à obtenir , il aurait pu dire une caissière ...

si on creuse un peu votre argument de la facilité montre bien l approche sexiste de ce phénomène qu est la prostitution ...

Non elles ne choisissent pas de se prostituer.Elles sont toutes forcées.Que les femmes arrêtent un peu leur cirque.

http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/Etudiante-universitaire-le-jour--prostituee-la-nuit-24178438

le probleme c est pas les femmes mais les hommes qui consomme quand tu aura compris cela ton esprit sera moins lourd ..

Infantiliser les femmes ce n'est pas les rendre service.Elles sont autant que les hommes responsables de leur comportement.Je dirais elles doivent être encore plus responsable car elles donnent la vie.

certainement pas dans une société patriarcal qui a développer les relation de tel façon a ce que le choix des femme ne soit pas vraiment un choix mais un conditionnement parfois .. ... ce n est pas infantiliser la femme que d avoir une approche éthique de nos rapport .. on ne vend pas son corps comme on ne vent pas ses organes .. après c est un choix de société tout dépend dans quel monde tu veux vivre .. la liberté sous entend toujours une responsabilité

Non arrêtez votre cirque l'argument du patriarcal ça passe pas.Beaucoup de prostituées sont responsables de leurs actes et de leur choix.Elle ne sont pas immaculées d'innocence.Explique-moi,pourquoi certaines femmes qui sont dans une plus grande précarité ne s'abaissent pas à ce prostituer.Pourtant elles vivent dans le même monde que les femmes de joie.

Les femmes sont libre en France elles décident par elles-mêmes.

la majorité des prostitué sont pas celle que le fond par choix ca represente a peine 5 pourcent .. alors arrete de dire que ".Beaucoup de prostituées sont responsables de leurs actes" parcque meme les pro prostitution reconnaissent au moins cela ... et quand bien meme qu une femme sur 80 est envie de vendre son cul c est pas pour autant qu on doit l accepter ...

Non arrêtez votre cirque l'argument du patriarcal ça passe pas.Beaucoup de prostituées sont responsables de leurs actes et de leur choix.Elle ne sont pas immaculées d'innocence.Explique-moi,pourquoi certaines femmes qui sont dans une plus grande précarité ne s'abaissent pas à ce prostituer.Pourtant elles vivent dans le même monde que les femmes de joie.

Les femmes sont libre en France elles décident par elles-mêmes.

C'est tellement confortable de penser comme cela. Pas de culpabilité pour les clients. Ils rendent service à ces femmes, ils participent à leur épanouissement finalement. C'est comme ce terme "fille de joie" : on emballe dans un joli papier rose brillant et c'est tout beau.

le probleme c est pas les femmes mais les hommes qui consomme quand tu aura compris cela ton esprit sera moins lourd ..

Pour beaucoup de femme la prostitution est une possibilité de sortie de la misère. Et toi tu voudrais leur enlever ?

L'homme qui consomme ne fait qu'obéir à un besoin naturel. On ne peut pas condamner un homme qui a besoin de sexe. La vraie mesure serait de légaliser la prostitution, et de la faire accéder à un statut de métier de services, et ainsi de pouvoir référencer et protéger les prostitués au cas ou elles seraient liées à une mafia. (Ce qui est souvent le cas) Une légalisation totale permettrait d'éviter que les clients trop violents soient dans l'impunité. Que les prostituées soient agressées. etc...

Ainsi les triades chinoise et autres Mac, ne se livreraient plus à leurs exactions en France leur "commerce" étant suivit.

Beaucoup de prostituées sont responsables de leurs actes et de leur choix.

Non ça par contre c'est de la merde. C'est totalement faux.

la majorité des prostitué sont pas celle que le fond par choix ca represente a peine 5 pourcent .. alors arrete de dire que ".Beaucoup de prostituées sont responsables de leurs actes" parcque meme les pro prostitution reconnaissent au moins cela ... et quand bien meme qu une femme sur 80 est envie de vendre son cul c est pas pour autant qu on doit l accepter ...

Pour les chiffres tu repasseras.Mais cela montre que c'est un choix de vie pour certaines prostituées.Une question si la liberté d'une personne me convient pas ai-je le droit de l’interdire?