Aller au contenu

La mort

Noter ce sujet


jean ghislain

Messages recommandés

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

1-"Tu es poussière et tu retourneras à la poussière" est-ce si évident? La mort a toujours fait partie de notre existence c'est pourquoi nous semblons l'inscrire dans une certaine logique. Pour certains c'est un aboutissement, pour d'autres une étape et pour d'autres une délivrance.

2-Le pire serait que la mort ne soit pas inéluctable .... J'aimerais prendre la mort par un autre bout: et si demain quelqu'un venait vous présenter un sérum d'immortalité (en ce qui concerne le vieillissement)?

Et si la mort n'était pas "naturelle"? Si elle n'était que l'expression d'un retard évolutif?...

Merci la suggestion pour ton soutien symbolique.

1-Rien n'est éternel tout comme rien n'est immuable, pas même le diamant ( c'est certes assez long ), mais tout se dégrade, se transforme ou se meut, à l'instar de " Rien ne se créer, rien ne se perd tout se transforme ", ce qui introduit ce qui suit:

2-Effectivement il y a l'hydre, ce petit animal, qui a en croire les biologistes serait immortel, mais que veut dire l'immortalité d'un être vivant, si chacune de ses cellules a été remplacées? Ce n'est tout bonnement plus le même organisme vivant, non!? ( si je remplace ma voiture à l'identique après un crash/accident, je ne considère pas que c'est la même, et on ne se baigne jamais deux fois dans la même rivière, n'est ce pas ). Ce qui nous caractérise, les humains ( entre nous ), c'est ce qui se passe avant tout dans nos esprits, si cet esprit à son siège matériel dans notre cerveau, et que l'on sait que les neurones cérébraux sont identiques tout au long de notre vie ( certains meurent, d'autres naissent, mais globalement ce sont les mêmes ), nous n'avons pas de difficulté à ce sujet tant que nous sommes mortels ou avec le même support de l'âme, mais qu'en serait il si nos neurones devaient aussi se renouveler en totalité, que deviendrait mon moi? Autant si c'est n'importe quel organe, voire tous excepté celui de la cognition, ne pose pas de problème particulier quand à l'identité de l'être, que si le cerveau est lui aussi remplacé, pose un épineux problème à résoudre, comme l'hydre d'un point de vue matérialiste, et/ou ontologique pour le moi si un esprit/conscience siège.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui et non...

A un visiteur qui lui posait des questions sur le soi. Ramana Maharshi répondit:

Q :Qu’est-ce que le soi ?

M: Un faisceau de pensées.

Q: quel en est l’origine ?

M: La conscience du soi.

Q: Alors les pensées ne sont pas réelles

M: Elles ne le sont pas .La seul réalité est le soi.

Modifié par vesto
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

@ FrédiFrédo :

Comme vous dites, cette peur de la mort peut paralyser. Rien que de voir comment nous sommes paralysés face à un danger qui nous approche, on peut imaginer comment peut être pénible à quelqu'un de savoir qu'il va mourir prochainement. C'est sans doute pour cela que l'on cache souvent ce fait à des proches sur leur lit d'hopital, même si l'on sait pourtant la suite funeste... Cette vérité de sa propre disparition est assez douloureuse. Je me demande si ce n'est pas alors naturel d'avoir un sursaut d'espoir même dans ce cas, et de croire à la promesse que l'on vivra encore (dans un autre monde) ?

@ Sandmann :

On est encore d'accord. Moi aussi je préfère apprécier la vie plutôt que de déprimer sur ma mort. Vivre est une chance, ne passons pas à côté !

@ Vinvin01 :

Comme la mort est le plus grand des malheurs, cela ne nous pousse-t-il pas à refuser de croire que notre vie est belle et bien finie ?

@ Zenalpha :

Si notre vie semble dérisoire parmi la multitude de l'humanité et de tous nos ancêtres, il n'en demeure pas moins que la vie d'un seul homme a déjà une immense valeur.

@ Le Merle :

On craint toujours de perdre des proches, c'est sûr, et on s'oblige à éviter ce genre de pensée. On ne peut penser l'inimaginable. Pourtant, nous mourrons, et même si le souvenir de nos proches reste vif, hélas, ils ne sont plus là pour répondre à notre amour.

@ Vesto :

Où sommes-nous lorsque nous dormons ? Dans un lit et en même temps au pays des merveilles...

@ Lor'Themar :

La philosophie ne répond pas à vos questions, référez-vous aux textes sacrés, plutôt !

@ La Suggestion :

La mort est inéluctable. Elle fait partie des cycles de la vie. Le neuf remplace le mort, pour le dire abruptement.

@ Deja-Utilise :

Je ne vois pas bien où vous voulez en venir...

Modifié par jean ghislain
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un petit Socrate, 109ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
109ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

Et si la mort n'était pas "naturelle"? Si elle n'était que l'expression d'un retard évolutif?...

Absurde. Même les galaxies ont une fin.

Lorsqu'on remplit sa vie deux fois plus, la vie est deux fois plus remplie. Alors imaginez quand on la remplit dix fois plus.

La longueur d'une vie n'est pas qu'une question d'années. Elle est avant tout une question de vécu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Zero Point Energy, 45ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
45ans‚ Zero Point Energy,
Posté(e)

Merci la suggestion pour ton soutien symbolique.

1-Rien n'est éternel tout comme rien n'est immuable, pas même le diamant ( c'est certes assez long ), mais tout se dégrade, se transforme ou se meut, à l'instar de " Rien ne se créer, rien ne se perd tout se transforme ", ce qui introduit ce qui suit:

2-Effectivement il y a l'hydre, ce petit animal, qui a en croire les biologistes serait immortel, mais que veut dire l'immortalité d'un être vivant, si chacune de ses cellules a été remplacées? Ce n'est tout bonnement plus le même organisme vivant, non!? ( si je remplace ma voiture à l'identique après un crash/accident, je ne considère pas que c'est la même, et on ne se baigne jamais deux fois dans la même rivière, n'est ce pas ). Ce qui nous caractérise, les humains ( entre nous ), c'est ce qui se passe avant tout dans nos esprits, si cet esprit à son siège matériel dans notre cerveau, et que l'on sait que les neurones cérébraux sont identiques tout au long de notre vie ( certains meurent, d'autres naissent, mais globalement ce sont les mêmes ), nous n'avons pas de difficulté à ce sujet tant que nous sommes mortels ou avec le même support de l'âme, mais qu'en serait il si nos neurones devaient aussi se renouveler en totalité, que deviendrait mon moi? Autant si c'est n'importe quel organe, voire tous excepté celui de la cognition, ne pose pas de problème particulier quand à l'identité de l'être, que si le cerveau est lui aussi remplacé, pose un épineux problème à résoudre, comme l'hydre d'un point de vue matérialiste, et/ou ontologique pour le moi si un esprit/conscience siège.

Dans la description de l'hydre ( http://fr.wikipedia...._%28zoologie%29 ) , il est précisé :

La colonne gastrique comporte deux feuillets, appelés ectoderme et endoderme,

séparés par une fine matrice extra-cellulaire appelée mésoglée.

Des cellules interstitielles, principalement situées dans l'espace interstitiel

entre les cellules épithéliales ectodermiques,

se différencient en cellules nerveuses, cnidocytes, cellules glandulaires et gamètes.

... mais alors il ne s'agit plus de la même voiture , tandis que l'hydre n'a que la tête tranchée ...

:D

Ensuite , j'imagine que si tu la coupe en deux dans le sens de la longueur en lui séparant l'ectoderme et l'endoderme ,

ça m'étonnerai qu'il se répare le bidule un peu bizarre ...

:mouai:

Dans tout les cas les arbres aussi peuvent survivre ( sans prendre en compte le climat ) ,

dans le cas où il leur reste au moins une racine et une branche ,

et que ces deux extrémités soient au moins relier par les mêmes fibres qui longent le tronc

et avec l'écorce qui y est associée .

Sinon les arbres aussi sont immortels , si toutes les conditions s'y prêtent ...

=) Francis Hallé : "Les arbres peuvent être immortels, et ça fait peur ...

Selon le botaniste Francis Hallé, les plantes ne “végètent” pas, elles sont même plus évoluées que nous.

Les connaître et les comprendre est fondamental pour arrêter le massacre des dernières forêts primaires.

francis-halle-les-arbres-peuvent-etre-immortels-et-ca-fait-peur,M14250.jpg

Modifié par Yethineo
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Slkpax, 153ans Posté(e)
Slkpax Membre 1 406 messages
153ans‚ Slkpax,
Posté(e)

La mort est une nécessité biologique.

Ce qui fait que je la déteste, que je la hais, c'est qu'elle est la fin du miracle, le miracle de la Vie.

Slkpax

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
mic1 Membre 142 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

il est certain de ce que je suis, je vais mourrire mais ce qui est etrange dans l'univers, rien ne meurs jamais.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

@ FrédiFrédo :

Comme vous dites, cette peur de la mort peut paralyser. Rien que de voir comment nous sommes paralysés face à un danger qui nous approche, on peut imaginer comment peut être pénible à quelqu'un de savoir qu'il va mourir prochainement. C'est sans doute pour cela que l'on cache souvent ce fait à des proches sur leur lit d'hopital, même si l'on sait pourtant la suite funeste... Cette vérité de sa propre disparition est assez douloureuse. Je me demande si ce n'est pas alors naturel d'avoir un sursaut d'espoir même dans ce cas, et de croire à la promesse que l'on vivra encore (dans un autre monde) ?

@ Sandmann :

On est encore d'accord. Moi aussi je préfère apprécier la vie plutôt que de déprimer sur ma mort. Vivre est une chance, ne passons pas à côté !

@ Vinvin01 :

Comme la mort est le plus grand des malheurs, cela ne nous pousse-t-il pas à refuser de croire que notre vie est belle et bien finie ?

@ Zenalpha :

Si notre vie semble dérisoire parmi la multitude de l'humanité et de tous nos ancêtres, il n'en demeure pas moins que la vie d'un seul homme a déjà une immense valeur.

@ Le Merle :

On craint toujours de perdre des proches, c'est sûr, et on s'oblige à éviter ce genre de pensée. On ne peut penser l'inimaginable. Pourtant, nous mourrons, et même si le souvenir de nos proches reste vif, hélas, ils ne sont plus là pour répondre à notre amour.

@ Vesto :

Où sommes-nous lorsque nous dormons ? Dans un lit et en même temps au pays des merveilles...

@ Lor'Themar :

La philosophie ne répond pas à vos questions, référez-vous aux textes sacrés, plutôt !

@ La Suggestion :

La mort est inéluctable. Elle fait partie des cycles de la vie. Le neuf remplace le mort, pour le dire abruptement.

@ Deja-Utilise :

Je ne vois pas bien où vous voulez en venir...

C'est au réveil que vous vous rendez compte que vous êtes dans un lit,vous n'en êtes pas conscient lorsque vous dormez..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un petit Socrate, 109ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
109ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

(...) la raison n'ayant qu'un pouvoir très limité dans la gestion de ces états intérieurs, il me semble que d'avoir un raisonnement logique qui nous dispenserait de ne plus avoir peur, ne soit pas en soi très efficace pour éviter la peur, mais pas uniquement, la raison seule en général ne sait pas gérer/faire face à une importante énergie psychique (...)

Très limité certes, mais capital !

Pas très efficace, mais pourtant si salutaire à long terme... le plus difficile bien sûr reste de raisonner juste, de sonner juste :)

C'est une façon concise de voir les choses, qui de plus fait usage d'un précepte que je partage: la peur de l'inconnu! D'où notre insatiable curiosité à trouver des réponses pour calmer nos angoisses, comme pour le sujet de ce Topic, mais avec la contrainte que nos recherches risquent d'être vaine, puisque officiellement personne n'en est jamais revenu pour nous faire part de son expérience.

Tu le dis toi-même à demi mot : la peur de l'inconnu connaît une réponse : la recherche, l'affrontement de l'inconnu. Il existe même une faculté salutaire pour la vie : le goût de l'inconnu. Attention, mettre le goût de l'inconnu à côté du goût de l'aventure, pas à côté du goût de la mort, car le goût de la mort conduit à peu près tout le temps au mal.

Personnellement, la mort est un des sujets qui me passionne, mais la mort en soi ne m'inspire ni goût ni dégoût. Je pense que c'est la juste voie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un petit Socrate, 109ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
109ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

A un visiteur qui lui posait des questions sur le soi. Ramana Maharshi répondit:

Q :Qu’est-ce que le soi ?

M: Un faisceau de pensées.

Q: quel en est l’origine ?

M: La conscience du soi.

Q: Alors les pensées ne sont pas réelles

M: Elles ne le sont pas .La seul réalité est le soi.

Oui et non (ou "non et oui" comme tu préfères)

Autrement dit : dans un sens c'est vrai, dans un sens c'est faux. Indice : la définition de "réalité" est fluctuante, tout dépend de quel "réel" on parle.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Marxiste tendance Groucho, 62ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 400 messages
62ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

C'est un sujet qui me touche.

A l'age de 9 ans, j'ai vu une ce mes copines de classe mourir sous mes yeux.

Il y à 5 ans, j'ai fait un AVC, et je suis passe de la Cuisine ou je me faisait un caoua à un lit en rea-chir, paraplegique et muet. Je n'ai aucun souvenir du temps entre l'AVC et mon reveil. ( j'ai totalement recupere, à part une demarche à la Dr House d'ou mon avatar smile.gif et d'une perte de l'habilete manuelle fine, me privant de mon exercice de la chir....une agraphie legere pour etre precis.)

J'ai fait deux infarct's et mon Cardio m'a dit froidement, mais il à bien fait, que je pouvais mourir une nuit. En gros quand je m'endors le soir je SAIS que je ne me reveillerai peut être pas. Il m'a fallu un an de somniferes et d'antidepresseur et de visite chez le psy avant de me faire à l'idee.....ça parait "fier à bras" de dire ça, mais on s'y fait.....je m'endors pas toujours facilement, mais j'y arrive sans medocs. J'ai accepte de dormir sous une epee de Damoclès. Je ne m'en croyais pas capable.

Ma meilleure amie, pour ainsi dire ma sœur adoptive, (j'ai pas eu de sœur et elle pas de frère, on s'est auto-adopte,il y a des annees :-) ) souffre d'un cancer dont elle devrait venir à bout, les chimios ont mieux fonctionne que prevu, la chir est lourde mais devrait bien se passer. Je ne peut que lui transmettre du rire, de la force, de la compagnie quand elle le souhaite, beaucoup d'ecoute ( et elle peut se lâcher avec moi, j'encaisse ) lui regler des paperasses, passer lui faire un poil de menage quand elle etait epuisee apres les chimios......et esperer silencieusement.

Precision, je suis athee.......pour en avoir pas mal discute avec ma premier femme (tres croyante, mais pratiquante "light" :-) ), je sais que la croyance peut etre une aide très forte face à ça. Malheureusement j'ai renonce à l'idee de me forcer à croire......ça marche pas.

Je n'ai ni idee ( a part celle que la decheance m'effraie ) ni de theories.......juste mon temoignage.......ça fait pas lourd.

Mon fils qui fait un stage en Oncologie Pediatrique en ce moment en aurai surement à dire, mais je le laisse se faire SON idee de la Faucheuse (lui aussi est athee d'ailleurs)

C'est un fil qui m'interesse je n'y interviendrai peut être pas souvent, mais c'est une des grandes questions existentialiste de l'homme........qu'est-ce que la Mort......que faire quand elle se presente.

Il y a une replique de Games of Thrones que j'adore:

"Il n'y a qu'un seul Dieu. La Mort. Et une seule priere à lui addresser: Pas Aujourd'hui "

Et j'ai dejà choisi mon epitaphe, une citation de Lucrèce ( Ier siecle Av-JC ) : " Ce que la Terre à donne, la Terre le reprendra " pour eviter la citation biblique sur la poussiere

Modifié par Alain75
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
larmedelune Membre 6 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La mort pour certains n'est qu'un mot. Pour d'autre, une expérience

Je viens d'avoir un long et pénible face à face avec elle.

J'avais déja assisté à la mort de mes grands parents , mais là c'est seule , que j'ai traversée cette épreuve et ce face à face morbide m'a volé les années qui me reste à vivre, je me lève, elle est là.

La nuit elle est là.Finalement la mort de l'autre me tue à petit feux.

J'ai vu la souffrance, j'ai vu ce corps atrophié

J'ai vu son regard, et j'y ai vu la haine que porte le mourant sur ce bien portant, qui en fait trop ou qui le fait mal.

Maintenant je ne vis plus, est ce que je survis???

Je ne sais pas?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 48ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
48ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

juste mon temoignage.......ça fait pas lourd.

Merci pour ton témoignage smile.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

@ Deja-Utilise :

Je ne vois pas bien où vous voulez en venir...

J'imagine que cela concerne le post qui vous était adressé et non celui à La suggestion!?

Donc je reprends:

nothing.pngzenalpha, le 22 mars 2013 - 11:59, dit :

Conception d'une logique implacable.

Si le texte d'Epicure n'est logiquement pas contestable, un être humain n'est pas un ordinateur, qui lui est uniquement logique, nous nous sommes avant tout des individus qui sentons/ressentons les évènements par le truchement de nos sensations, émotions et sentiments. Nous avons une double propriétés, à l'image de la dualité onde-corpuscule en physique, nous sommes à la fois rationnel et émotionnel, ponctuellement le premier et en permanence le second..

Et j'insistais sur le fait que dans bien des cas ce sont nos émotions/sensations qui prennent le dessus par rapport à la raison, par exemple pour une envie comme de fumer, on aura beau expliquer logiquement les conséquences pour moi et les autres que la cigarette produit sur la santé, j'en éprouverai le besoin, le manque. La peur n'échappe pas non plus, lorsqu'elle n'est pas modérée, à ce constat qu'une bonne raison et/ou toutes les justifications du monde ( i.e.: notre Raison donc ), ne permettent pas efficacement de la résorber, alors que la présence d'une certaine personne si!

C'est pour cela que ce n'est pas tant le fait de rationaliser la mort qui nous permettra de s'en prémunir que de trouver ce qui peut rétablir l'équilibre, en l'occurrence l'opposé de la mort étant la vie, et comme nous sommes des animaux éminemment sociables, un autre être humain vivant me semble une bonne solution face à ses peurs ancestrales, qui d'ailleurs pour moi sont la source de nos actuelles religions, et qui sont toujours un moyen de lutter contre nos peurs et en particulier celle de la mort!

C'est pourquoi aussi la mort fait bien plus peur quand on est dans la solitude, mal qui ronge notre société individualiste. Si nous connaissons ce qui exacerbe nos peurs, comme l'isolement, et encore la nuit avec l'obscurité, nous pourrons lutter contre, sans toutefois les faire disparaitre, car faire disparaitre la peur c'est aussi malheureusement faire disparaitre l'autre face, les émotions positives comme le joie, l'un ne va pas l'autre, ce sont les deux faces d'une même réalité, on ne peut pas supprimer les émotions à connotations négatives sans supprimer celles positives, ça serait un peu comme de vouloir supprimer toutes les grandes personnes, une fois la chose faite, il resterait à nouveau des plus grandes personnes, et ainsi de suite, ou encore supprimer le Mal, alors qu'il ne se comprend qu'à la lumière du Bien et réciproquement, si il n'y a plus de Mal, il n'y a plus de Bien non plus, etc...

Nous n'avons pas d'autre choix que de vivre avec cette perspective en tête, et la peur associée, puisque dès que nous naissons nous sommes condamnés à mort. A chacun de trouver le moyen de vivre avec, il n'y a donc pas une solution, mais autant de solutions qu'il y a de personnes.

Petite parenthèse: Comme nous sommes aussi des individus de culture, on pourrait très certainement en faire un conditionnement positif avec une culture où la mort serait euphorisée, à tous les niveaux, éducatif, enseignement et média/cinématographie, si nous arrivions à conditionner les gens avec l'idée que la mort soit rattachée à un quelque chose de positif à chaque fois qu'on l'aborde, elle serait forcément moins traumatisante, mais est ce que cela pourrait compenser notre peur innée, et de plus ce projet est il réalisable ou plus simplement souhaitable? Bien que dans une certaine mesure cela corresponde à une vision religieuse du conditionnement, sauf que dans ce cas tous les niveaux ne sont pas concernés et cela doit en amoindrir les effets.

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 509 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

une personne à fait écrire sur sa tombe

: vous qui passez devant m'à tombe ,j'ai été çe que vous ètes ,vous serez çe que je suis

il parait que nos cellules meurent et son remplaçées tout le long de notre vie .

çe qui veut dire que l'enfant ou la jeune personne que vous avez été , n'existe plus .

pour moi ,je croit qu'il y à autre chose aprés la vie , il y à trop de fumée pour qu'il ni est pas de feu .

bonne soirée

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
La Suggestion Membre 438 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

@ La Suggestion :La mort est inéluctable. Elle fait partie des cycles de la vie. Le neuf remplace le mort, pour le dire abruptement.

Comment savoir si c'est un état de fait où si c'est le concept de la vie instillé depuis des générations, bâtit de façon artificielle (comme toutes les définitions qui cherchent à définir des notions globales). Si cette impression de cycle est dû au fait que l'on est confronté qu'a des phénomènes temporaires qui semblent suivre ce cycle peut-on affirmer que dans tout l'univers, tout ce qui vit est régit par cette loi? Bâtissons-nous cette notion sur une réflexion pure, indépendante des objets auxquels elle s'applique, ou ne disposons-nous pas simplement des outils/contre exemples nécessaires?

Absurde. Même les galaxies ont une fin.

J'utilise le mot "naturel" entre guillemet pour dire: "allant de soi".

La galaxie a une fin parce que les forces qui maintiennent sa cohérence reposent sur des phénomènes temporaires. Les orbites dans notre système solaire sont dominées par l'attraction gravitationnelle du soleil. Le soleil "meurt" parce qu'il est à court d'hydrogène (entre autre).

Imaginez que vous puissiez contrôler parfaitement la fusion et que vous récupériez dans quelques amas gazeux périphériques l'hydrogène qui manque à votre soleil, puis, fort d'une technologie nouvelle, vous l'insériez dans le soleil et prolongiez ainsi sa "vie". Si vous êtes un jour à cours d'hydrogène à proximité mais que votre technologie ne permet pas les voyages longues distances. Sa fin vous semblerait t-elle vraiment aller de soi?

2-Effectivement il y a l'hydre, ce petit animal, qui a en croire les biologistes serait immortel, mais que veut dire l'immortalité d'un être vivant, si chacune de ses cellules a été remplacées? Ce n'est tout bonnement plus le même organisme vivant, non!? ( si je remplace ma voiture à l'identique après un crash/accident, je ne considère pas que c'est la même, et on ne se baigne jamais deux fois dans la même rivière, n'est ce pas ). Ce qui nous caractérise, les humains ( entre nous ), c'est ce qui se passe avant tout dans nos esprits, si cet esprit à son siège matériel dans notre cerveau, et que l'on sait que les neurones cérébraux sont identiques tout au long de notre vie ( certains meurent, d'autres naissent, mais globalement ce sont les mêmes ), nous n'avons pas de difficulté à ce sujet tant que nous sommes mortels ou avec le même support de l'âme, mais qu'en serait il si nos neurones devaient aussi se renouveler en totalité, que deviendrait mon moi? Autant si c'est n'importe quel organe, voire tous excepté celui de la cognition, ne pose pas de problème particulier quand à l'identité de l'être, que si le cerveau est lui aussi remplacé, pose un épineux problème à résoudre, comme l'hydre d'un point de vue matérialiste, et/ou ontologique pour le moi si un esprit/conscience siège.

La méduse est ici à titre d'exemple pour montrer que certains processus biologiques sont très différents de ce que l'on connait. Mais rien n'interdit de penser qu'il est possible de régénérer des cellules nerveuses sans affecter leur structure entière et que les régénérations peuvent être différées pour conserver la "continuité" (et c'est là que je vous rejoins: une simple régénération totale avec un retour au stade juvénile n'est pas conforme à l'idée que l'on se fait de l'immortalité) .

Cordialement.

Modifié par La Suggestion
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Qu’est-ce qui meurt ? Le corps! Une feuille morte est-ce que cela signifie que l’arbre est mort ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un petit Socrate, 109ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
109ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

@ FrédiFrédo :

Comme vous dites, cette peur de la mort peut paralyser. Rien que de voir comment nous sommes paralysés face à un danger qui nous approche, on peut imaginer comment peut être pénible à quelqu'un de savoir qu'il va mourir prochainement. C'est sans doute pour cela que l'on cache souvent ce fait à des proches sur leur lit d'hopital, même si l'on sait pourtant la suite funeste... Cette vérité de sa propre disparition est assez douloureuse. Je me demande si ce n'est pas alors naturel d'avoir un sursaut d'espoir même dans ce cas, et de croire à la promesse que l'on vivra encore (dans un autre monde) ?

C'est surtout, le plus souvent, parce que l'expérience montre que le pessimisme hospitalier accentue les maladies et les morts, alors que l'optimisme, l'espoir, la fraîcheur de vivre, la joie, tous ces sentiments et attitudes "bisounours", favorisent en facteur majeur les guérisons.

Après c'est vrai que dans certains cas, je sais notamment que c'était le cas pour le cancer de Pierre Desproges, on masque la triste idée qu'il va bientôt mourir. Mais dans ce cas de Pierre Desproges que je connais, l'artiste savait que la mort l'attendait pas loin avec une très grande probabilité. Mais son entourage a jugé, à bon escient, qu'il valait mieux faire "comme si", pour qu'on ne lui mette pas en conscience cette idée (qui était si prégnante tout au long de sa construction de carrière) : il avait trouvé la voie de la Vie, la grande vie, et son oeuvre artistique nationale avait besoin de s'accomplir encore, jusqu'à n'en plus pouvoir.

... ceci dit s'il y avait une chance sur un million que son cancer en stade avancé se mette à guérir miraculeusement, peut-être que la soif de vie en était un ingrédient nécessaire... mais comme toujours, c'est sans compter sur la soif de mort... la même qui nous fait picoler et re-picoler sans nous soucier de la santé de l'esprit et du corps.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Très limité certes, mais capital !

Pas très efficace, mais pourtant si salutaire à long terme... le plus difficile bien sûr reste de raisonner juste, de sonner juste :)

Tu le dis toi même un peu plus loin dans le Topic, bien que l'on sache pertinemment ce qui nous attend, nous avons besoin d'autre chose que la simple raison, qu'elle soit juste ou pas.

Tu le dis toi-même à demi mot : la peur de l'inconnu connaît une réponse : la recherche, l'affrontement de l'inconnu. Il existe même une faculté salutaire pour la vie : le goût de l'inconnu. Attention, mettre le goût de l'inconnu à côté du goût de l'aventure, pas à côté du goût de la mort, car le goût de la mort conduit à peu près tout le temps au mal.

Personnellement, la mort est un des sujets qui me passionne, mais la mort en soi ne m'inspire ni goût ni dégoût. Je pense que c'est la juste voie.

Mais ce que tu oublis, dans l'idée de contre balancer la peur de l'inconnu par la recherche de réponses, c'est qu'il n'y a pas de fin à ce processus, mais pire, c'est que ce mouvement est à croissance exponentielle, ce qui à terme fait l'effet totalement inverse de celui recherché initialement: car généralement une question engendre pour y répondre de nouvelles questions ouvertes, même si il y a progrès car on fait reculer l'ignorance, on le fait en augmentant l'inconnu ( si un questionnement engendre ne serait ce que 2 nouvelles questions, à terme on aura 2N questions à l'étape N ), à l'image d'une sphère où la surface représente ce que l'on ignore, puis pour expliquer cet inconnu, on va "créer" une surface englobante pour répondre à celle sous-jacente, donc un réconfort dans un premier temps pour ce qui nous préoccupait initialement, mais une nouvelle angoisse plus importante avec cette nouvelle sphère plus grande que la précédente, et comme cette surface grandit comme le carré du rayon, nous avons bien par analogie une croissance polynomiale. :D

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

La méduse est ici à titre d'exemple pour montrer que certains processus biologiques sont très différents de ce que l'on connait. Mais rien n'interdit de penser qu'il est possible de régénérer des cellules nerveuses sans affecter leur structure entière et que les régénérations peuvent être différées pour conserver la "continuité" (et c'est là que je vous rejoins: une simple régénération totale avec un retour au stade juvénile n'est pas conforme à l'idée que l'on se fait de l'immortalité) .

Bonjour La suggestion,

J'entends bien ce que tu dis et je suis d'accord, simplement tu ne prends pas en compte ( ne réponds pas à ) l'objection que j'ai essayé de soulever d'un point de vue philosophique. Je vais tenter de l'exprimer autrement, ;):

Si on me clone, ou si on était capable de faire de la télé-transportation, je dirais que biologiquement on peut faire une copie, quoique dans le second cas je ne sais même pas si l'essence même de la vie y survivrait ( s'il suffisait de faire un agglomérat de cellules biologiques pour créer la vie, il y a longtemps que nous serions capable de le faire, il y a donc autre chose qui nous échappe encore ), mais qu'en est il de ce que nous appelons l'âme/l'esprit/le Moi, si ce qui la caractérise est d'ordre disons purement électrique, la moindre coupure "d'électricité" me perdrait, à l'instar de couper l'alimentation en sève d'un arbre, même si on remet en service la tuyauterie l'arbre mourra à cause de la discontinuité ( dans ce cas c'est purement mécanique, puisqu'il se créera un vide d'air irréversible entre la ramure et les racines, au niveau de l'entaille, car la pression atmosphérique ne pourra pas compenser les pertes de pression dû aux forces capillaires et osmotiques ).

( nota: je prends l'initiative de te tutoyer car sur le Topic de l'intelligence tu as répondu à Yéthinéo que cela ne te gênait pas outre mesure, la réciproque est vraie aussi, cela me convient également )

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×