Rythmes scolaires : pourquoi ça coince

<< Les professeurs défilent aujourd'hui dans la rue contre la réforme phare du ministre de l'Education Vincent Peillon. Explications.

Pour y voir un peu plus clair dans cette contestation de la réforme des rythmes scolaires soutenue par le ministre de l'Education Vincent Peillon, voici un petit récapitulatif des arguments et réserves des uns et des autres.

1. Est-elle souhaitable pour les enfants ?

Pas de contestation là-dessus. Chronobiologistes en tête, tous les adultes (parents, professeurs, experts, maires…) s’accordent à reconnaître qu’il faut raccourcir la journée de classe, et donc mieux répartir sur la semaine les 24 heures hebdomadaires de cours. Pour mémoire, les élèves ont 144 jours de classe par an en France, contre 187 jours en moyenne dans l’OCDE. Le décret fixe donc à 5h30 maximum le temps de classe par jour, soit 45 minutes de moins qu’aujourd’hui. Ce temps de classe perdu sera reporté au mercredi matin.

Mais les professeurs s’inquiètent de la qualité des activités après la classe – ou à l’heure du déjeuner - qui seront proposées aux enfants par les collectivités locales. Ces 45 minutes supplémentaires à la charge des collectivités ne vont-elles pas se résumer à de la garderie ?

2. Les professeurs y perdent-ils ?

Le ministère est formel : les professeurs des écoles ne vont pas travailler davantage. Leur obligation de service, qui s’élève à 27 heures de présence par semaine, n’est pas modifiée. Ils vont continuer d’assurer 24 heures de cours devant les élèves, auxquelles s’ajoutent 3 heures d’autres activités (aide personnalisée aux élèves qui en ont besoin, concertation…).

Mais les enseignants risquent d’être pénalisés. Le ministère impose une pause méridienne d’au moins 1h30. Les mairies pourront l’étendre à leur convenance pour placer des activités périscolaires à ce moment-là, si bien qu’au bout du compte, quand les professeurs auront assuré (deux fois par semaine) l’aide aux élèves en petits groupes, ils sortiront de l’école vers 16h/16h30. C’est-à-dire à la même heure qu’aujourd’hui. Et ils devront assurer une demi-journée supplémentaire le mercredi matin. D’où leur inquiétude, d’autant que la prime de 400 euros an annuels qu’ils pourraient toucher n’a pas été confirmée par le ministère de l’Education.

3. Va-t-elle coûter cher aux collectivités locales ?

En principe, les collectivités locales n’auront plus à accueillir les enfants dans leurs centres aérés les mercredis matins, puisqu’ils seront tous à l’école. Cela représente pour elles une économie. Mais l’association des maires de France objecte les difficultés à recruter des animateurs supplémentaires qualifiés les lundi, mardi, jeudi et vendredi pour ces 45 minutes de nouvelles activités périscolaires. Sans compter qu’elles auront sans doute à assurer aussi la cantine le mercredi à midi. (...)>>

L'article complet

Moi ce qui me derange ce n'est pas le nombre de jour d'école par semaine, mais la façon dont le temps est employé pour former les élèves, des cours trops chargés, des professeurs par défaut, qui appliquent les mêmes methodes chiantes que celles qui les faisaient chier à l'école, étant au collège j'aurais aimé avoir plus de cours de langues au lieu de deux heures par semaine, heureuse que ma mère a pris les devants.

L'enseignement scolaire doit être en phase avec l'évolution societale (technologique,...) mais au lieu de ça nous avons un systeme scolaire du moyen âge.

PS : je sais que je suis hors sujet.

Je ne comprends pas trop Peillon. Cette reforme était elle la plus décisive et urgente ? Je ne suis pas sur. Les ministres de l'éducation commettent toujours les mêmes erreurs, c'est à dire impacter sur le salaire ou temps de travail du prof et donc inéluctablement rencontrer une opposition des syndicats de profs, arc boutés sur leurs privilège...

J'aurais préféré qu'on commence par une sorte de table ronde entre le ministère et les enseignants, et pourquoi pas les parents d’élèves en général, pour définir le rôle de l'école, ce qu'on attend d'elle, et comment pourrait on faire pour l'aider à y parvenir, pareil pour le secondaire d'ailleurs, et les facs...Pour envisager une reforme du système éducatif réellement ambitieuse.

Or là on modifie les moyens sans avoir défini les fins....Il sera toujours temps de heurter les syndicats quand on aura défini avec les professeur quelle école/collége/faculté on veut pour demain.

L'Éducation nationale c'est comme la conduite d'un pétrolier de 500 000 tonnes et chaque ministre de l'Éducation voudrait que cela réponde au doigt et à l'œil aux petites réformettes du moment, comme la conduite d'un Zodiac sur une rivière.

Certes, je reconnais que c’est un peu caricatural, mais combien de ministres entreprennent des réformes s’imaginant que leur nom restera gravé comme un Jules Ferry à la fin du XIXe siècle, alors que les enseignants viennent à peine d’appliquer les consignes des ministres précédents, qu’il faut déjà les modifier.

Le raz le bol général chez les enseignants est, me semble-t-il de cette nature-là.

Un ministre de l'Éducation nationale, c'est une durée politique de passage de quelques années, alors que pour l'application des réformes, non seulement il faudrait les financer au préalable, mais il faudrait une période plus longue pour les appliquer complètement que la durée de mandat d'un ministre de l'EN.

Cette façon systématique de traîner les pieds en face de toute réforme pour l'EN s'inscrit, à mon sens, dans cette observation-là.

Ce qui m'interpelle dans l'article c'est ça : " [...] au bout du compte, quand les professeurs auront assuré (deux fois par semaine) l’aide aux élèves en petits groupes, ils sortiront de l’école vers 16h/16h30. C’est-à-dire à la même heure qu’aujourd’hui. Et ils devront assurer une demi-journée supplémentaire le mercredi matin. D’où leur inquiétude [...]"

Donc les profs vont bosser 4 jours 1/2 par semaine, quitter leur travail vers 16h30, et tout ça 144 jours par an.

Je sais bien qu'il faut ajouter à ça les temps de correction des copies, et un temps de préparation des cours très variable selon que le professeur est expérimenté ou pas.

Mais quand même, juste pour que les profs aient conscience du monde dans lequel ils vivent, les gens qui bossent à temps plein dans le privé bossent autour de 215 jours par an, font des semaines de 5 jours et quittent généralement le travail autour de 18-19h.

Anton96, est-ce que tu as lu les autres points de discorde ou bien tu considères qu'ils sont de fait négligeables parce que les instits sont les grands privilégiés de la nation?

En quelques mots : Le temps de travail des élèves sera effectivement écourté, mais leurs journées de présence à l'école seront aussi longues (augmentation de la pause méridienne qui passe à près de 3h dans certaines communes). Et les municipalités ne disposent pas d'espace, de matériel et de personnel d'encadrement pour prendre en charge ces élèves. La conséquence la plus probable, c'est que dans la grande majorité des villes, ce fameux temps libre censé proposer des activités ludiques et sportives aux élèves, se résume à de la surveillance dans les cours de récréation (+ de 2h de récré le midi!). Ce qui forcément ajoutera à la fatigue des élèves et donc à leur indisponibilité pour apprendre.

Ca n'est pas la théorie qui "coince", mais (une fois de plus) la mise en pratique.

l'éducation nationale se plaint toujours....mais n'hésite pas à verser des primes de 400 euros alors qu'ailleurs les salaires sont bloqués....et maintenant ils manifestent car ils vont devoir travailler quelques heures en plus....!!! et aprés ils viendront nous faire chier en nous parlant d'égalité, de solidarité et d'autres choses....!!! m'étonne pas pas que l'anaphalbétisation avance a grand pas en france...!!

Quand j'étais scolarisé en primaire, c'était quatre jours et demi et les profs ne se plaignaient pas !

Il a été banni parce que le mot "anaphalbétisation" n'existe pas ?

Marrant...

pffff à propos d'alphabétisation tiens justement, c'est vrai qu'il y a encore de gros efforts à faire dans notre société:

Sur l'apprentissage de la lecture :

Danger fréquent chez les apprentis lecteurs ou chez les mauvais lecteurs : construction de représentations fragmentaires juxtaposées portant sur des fragments du texte et n’aboutissant pas à une interprétation intégrée.

En quelques mots : Le temps de travail des élèves sera effectivement écourté, mais leurs journées de présence à l'école seront aussi longues (augmentation de la pause méridienne qui passe à près de 3h dans certaines communes). Et les municipalités ne disposent pas d'espace, de matériel et de personnel d'encadrement pour prendre en charge ces élèves. La conséquence la plus probable, c'est que dans la grande majorité des villes, ce fameux temps libre censé proposer des activités ludiques et sportives aux élèves, se résume à de la surveillance dans les cours de récréation (+ de 2h de récré le midi!). Ce qui forcément ajoutera à la fatigue des élèves et donc à leur indisponibilité pour apprendre.

Je ne comprend pas trop pourquoi tu parles de 3h de pause le midi.

1h30 obligatoires ça me semble tout à fait bien, ça leur fait 1h pour manger sans se presser et une petite demi-heure pour jouer et se défouler avant de reprendre la classe. Pour ça il n'y a pas besoin de personnel ou d'équipement particulier. Une cour de récré, un ballon, une marelle dessinée par terre et c'est bon.

Éventuellement la présence du prof de sport à ce moment là peut apporter quelque chose, lui qui n'a pas de copies à corriger ni de cours à préparer doit bien avoir un peu de temps libre.

Par contre 3 h ce serait beaucoup trop, effectivement.

Je ne comprend pas trop pourquoi tu parles de 3h de pause le midi.

1h30 obligatoires ça me semble tout à fait bien, ça leur fait 1h pour manger sans se presser et une petite demi-heure pour jouer et se défouler avant de reprendre la classe. Pour ça il n'y a pas besoin de personnel ou d'équipement particulier. Une cour de récré, un ballon, une marelle dessinée par terre et c'est bon.

Éventuellement la présence du prof de sport à ce moment là peut apporter quelque chose, lui qui n'a pas de copies à corriger ni de cours à préparer doit bien avoir un peu de temps libre.

Par contre 3 h ce serait beaucoup trop, effectivement.

Voilà pourquoi "près de 3h" : Dans la plupart des écoles maternelles et élémentaires les horaires de classes sont les suivantes :

8h30 - 11h30 (cantine + récré =2h) 13h30 - 16h30

(il faut savoir que le temps d'un service de cantine est de moins d'une heure. Donc la récré est déjà très longue le midi)

La nouvelle réforme des rythmes scolaires impose une réduction du temps de travail quotidien des élèves de -45 minutes (raccourcir la journée de classe dans l'intérêt des élèves, la dessus tout le monde est d'accord) A la charge de chaque mairie de "placer" ces 45 minutes où elle veut/peut.

Pour que les élèves continuent à quitter l'école à 16h30*, de nombreuses communes vont augmenter le temps de la pause méridienne qui va donc passer de 2h à 2h45. Voilà pourquoi.

Maintenant, pourquoi toutes les communes ne choisiraient-elles pas de passer à une heure de sortie d'école à 15h45 (plutot que 16h30)?

La réponse est une question de gros sous :

Si tous les élèves d'une école quittaient l'école à 15h45, il faudrait augmenter le nombre de personnel municipal encadrant pour occuper les enfants de 15h45 à 16h30* (personnel qui n'existe même pas). De plus, il faudrait multiplier les espaces pour les accueillir (en effet, où seraient-ils tous gardés ?). Et enfin, le tout est à la charge intégrale des mairies (espaces d'accueil + personnel + matériel éducatif et sportif).

===> Conclusion, les communes ne disposant ni des espaces d'accueil ni du personnel (exemple : Paris) n'auront d'autre choix que d'augmenter le temps de la "pause cantine". Ainsi que toutes les communes pauvres, pour éviter d'augmenter les impôts locaux (Parce qu'évidemment, tout ça a un coût qu'il faudra bien payer).

Résultat : dans ces écoles-là, les enfants seront 100 fois plus épuisés/excités l'après-midi en classe et n'auront même plus l'interruption du mercredi matin pour se reposer.

Ce qui à l'origine était censé être une réforme respectant le rythme des enfants, devient un bordel désorganisé parce qu'imposé dans la précipitation et sans moyens de la mettre en place. Voilà où "ça coince" dans beaucoup de communes.

edit- précision: *Il s'agit de petits de 3 à 10ans qu'on ne peut se permettre libérer avant 16h30 pour les laisser à la rue.

Les études en chronobiologie de l'enfant ont montré que celui-ci avait ses périodes de vigilance haute entre 9h et 11 et 15h et 17h: alors quand on veut absolument faire terminer la journée à 16h30, on ne peut pas dire que l'on soit dans une recherche de maximisation de son apprentissage.

PAr contre, accorder un lieu de sieste, même pour les élèves les plus grands, aurait sans doute été bénéfique, au regard des bienfaits de celle-ci.

Mais soyons rassurez, il y aura marqué sur le fronton Liberté, égalité, fraternité.

Il semblerait, après un mois, que cela tousse par endroit quant à l'application de la réforme. Personnellement, en tant que parent d'élève tout se passe bien : en classe les mômes ont l'informatique le mercredi matin, avec des activités (maths) etc. sur ce support. Parcontre point de vue activités périscolaires, c'est un peu flou... A Crions dans l'Oise la réforme a été reportée à 2014, faute de bonne organisation. Même dans la ville du premier ministre, où j'aurai cru les choses bien ficelées, cela commence à grincer des dents : personnel d'accueil et conciergerie en grève ce jeudi, arguant que leurs conditions de travail se sont dégradées...

Peut-être un peu précipitée, l'application de la réforme...

Quand tu veux construire une maison , il te faut exactement le nombre de parpaings ou de briques sinon il y a des trous et bien c'est pareil ,

il faudrait un jour ou l'autre que les gonzs , au lieu de se la péter, ils veuillent bien se la fermer et mettre en place des choses fonctionnelles ,fonctionnel, le mot n'est pas trop dur à comprendre je penses, tu as besoin de tant d'adultes pour encadrer les élèves et bien tu fout le compte sinon tu fermes ta gueule et t'emmerdes pas le monde avec tes petits caprices de merde, mais à croire qu'ils font des bouffes avec des architectes ...

Y'a eu un 66 minutes à ce sujet dimanche sur la 6, c'était déplorable à voir.

Ils ont montré une école dans Paris, il n'y a aucune activité de mise en place à partir de 15h30, les mômes sont dans la cour avec leur cartable et leur blouson sur le dos et ils attendent... Le pire étant qu'à 16h30 certains ont étude, d'autres pas, et comme tu as 150 gamins au bas mot dans la cour sans qu'il n'y ait aucune organisation, à 16h30 les mômes ne savent ni que faire ni où aller.

Donc certains sortent pour retrouver leurs parents qui ne sont pas là parce que normalement ils ont étude mais s'en souviennent pas, donc ils se retrouvent sur le trottoir d'autres retournent en classe alors que les parents attendent dehors..... Bref du grand n'importe quoi.

C'est pas le tout de faire des réformes, faut il encore donner les moyens, et prendre le temps, de les mettre en place, parce que laisser écoles et communes se démerder, c'est juste pas possible.

Oui exactement

pour tous ceux ou celles qui sont contre la réforme des rythmes scolaires, je signale la pétition en ligne sur Internet de Mr FOURGOUS " stopper la réforme des rythmes scolaires en France " à signer et à faire signer

Voilà pourquoi "près de 3h" : Dans la plupart des écoles maternelles et élémentaires les horaires de classes sont les suivantes :

8h30 - 11h30 (cantine + récré =2h) 13h30 - 16h30

(il faut savoir que le temps d'un service de cantine est de moins d'une heure. Donc la récré est déjà très longue le midi)

La nouvelle réforme des rythmes scolaires impose une réduction du temps de travail quotidien des élèves de -45 minutes (raccourcir la journée de classe dans l'intérêt des élèves, la dessus tout le monde est d'accord) A la charge de chaque mairie de "placer" ces 45 minutes où elle veut/peut.

Pour que les élèves continuent à quitter l'école à 16h30*, de nombreuses communes vont augmenter le temps de la pause méridienne qui va donc passer de 2h à 2h45. Voilà pourquoi.

Maintenant, pourquoi toutes les communes ne choisiraient-elles pas de passer à une heure de sortie d'école à 15h45 (plutot que 16h30)?

La réponse est une question de gros sous :

Si tous les élèves d'une école quittaient l'école à 15h45, il faudrait augmenter le nombre de personnel municipal encadrant pour occuper les enfants de 15h45 à 16h30* (personnel qui n'existe même pas). De plus, il faudrait multiplier les espaces pour les accueillir (en effet, où seraient-ils tous gardés ?). Et enfin, le tout est à la charge intégrale des mairies (espaces d'accueil + personnel + matériel éducatif et sportif).

===> Conclusion, les communes ne disposant ni des espaces d'accueil ni du personnel (exemple : Paris) n'auront d'autre choix que d'augmenter le temps de la "pause cantine". Ainsi que toutes les communes pauvres, pour éviter d'augmenter les impôts locaux (Parce qu'évidemment, tout ça a un coût qu'il faudra bien payer).

Résultat : dans ces écoles-là, les enfants seront 100 fois plus épuisés/excités l'après-midi en classe et n'auront même plus l'interruption du mercredi matin pour se reposer.

Ce qui à l'origine était censé être une réforme respectant le rythme des enfants, devient un bordel désorganisé parce qu'imposé dans la précipitation et sans moyens de la mettre en place. Voilà où "ça coince" dans beaucoup de communes.

edit- précision: *Il s'agit de petits de 3 à 10ans qu'on ne peut se permettre libérer avant 16h30 pour les laisser à la rue.

Bonjour Théia,

Ce qui est navrant dans cette histoire, c’est que chaque ministre de l’éducation (oiseau de passage de gauche ou de droite) veut marquer son mandat par une loi qui immortaliserait son nom.

Nous avons le syndrome du petit chef qui veut imposer avec ses petits poings sa GROSSE réforme.

Or, l’éducation nationale, c’est comparable à la conduite d’un pétrolier de 500 000 tonnes d’autrefois, il faut commencer à actionner le gouvernail au droit de Cherbourg pour préparer l’accostage à Anti-fer, au nord du Havre.

Nous devrions systématiquement interdire aux ministres de voter des lois s'ils n'ont pas le financement adéquat pour faire appliquer leur loi.

Loi qui devrait obtenir l’aval et l’accord administratif de ceux qui sont en charge de la mettre en œuvre. Les enseignants, les parents d’élèves,les communes.

Par ailleurs, le monde rurale et le monde citadin n’est pas soumis aux mêmes réalités de disponibilité de personnel, cette absurdité égalitaire,partout, en tout lieu, est une imbécillité.

Offrir une marge de liberté devrait être accordée à chaque établissement pour répondre au mieux à la consigne progressivement dans le temps.

Alors que cette loi n’est fondamentalement pas mauvaise en soi, l’absence de dialogue, l’absence du financement des coûts, le temps imparti trop court pour la mettre en place, pourrit la vie de tout le monde.

c'est aussi une difficulté à trouver des animations de qualité, notamment dans les petites viles, et une organisation horrible à mettre sur pied, avec des cafouillages indescriptibles, pouvant nuire notamment à la sécurité des enfants (pour une demi-heure d'activité !)