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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Les mathématiques sont associées aux nombres, et les nombres à la comparaison, au positif et au négatif.

Il me semble que c'est à partir de cela qu'apparait la peur/ la haine des mathématiques.

La comparaison fait penser à la hiérarchie. Le numéro 1 est le boss, le numéro 2 son subalterne, etc. Ou bien à la comparaison dans la compétition : A a eu 15/20, B a eu 13/20, C a eu 11/20, etc. donc A > B > C donc A doit être mis sur un piédestal et C doit être hué. Il est donc facile d'associer les mathématiques à des rapports sociaux violents, de domination et d'exclusion.

Pourtant, les gens ont des capacités diverses, et ne sont pas nécessairement constant. On ne peut pas classer les gens selon un ordre. Par exemple, si A a eu 10 en maths, 15 en histoire, 18 en français, et si B eu 15 en maths, 10 en histoire et 18 en français, et si C a eu 15 en maths, 18 en histoire et 10 en français, il y a trois dimensions, et donc on aussi bien A > B que B > A, ou plutôt aucune relation de comparaison possible quand on parle des individus. En encore, l'exemple ici est très simpliste et scolaire.

Suite du billet : http://www.forumfr.com/blogs/b812e3942-l-origine-de-l-aversion-des-maths.html

Qu'en pensez-vous ? Voyez vous d'autres raisons à l'aversion des maths ?

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les mathématiques c'est comme la littérature, il y a les chiffres et les lettres de l'alphabet, normalement rien d'aversif.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Je pense qu'on pourrait tout à fait coupler ce sujet à celui-ci: http://www.forumfr.com/sujet500723-ils-adorent-le-chiffre-et-nous-dans-tout-ca.html

Les mathématiques, c'est, par essence, le matérialisme outrancier, et la société de consommation. C'est un avatar parfait. Il faut avoir, comme tu le dis, la meilleure note, avoir plus d'argent, avoir plus de X. Tout est quantifiable.

On finit même par quantifier la qualité d'un travail. Parce qu'il faut un numéro pour pouvoir se dire qu'il y a des choses et d'autres. Nous sommes dans une société de la comparaison.

Il est donc assez logique, au final, qu'une aversion envers ce matérialisme outrancier se traduise par un écoeurement vis-à-vis des mathématiques. (ou plutôt, de l'algèbre)

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Membre, 34ans Posté(e)
Ved Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Il y a un circuit de récompense qui s'active lorsque l'on résoud un problème mathématique.

Mais dans notre système scolaire, ce circuit est complètement étouffé: on a déjà la théorie, c'est si on n'arrive pas à la mettre en pratique qu'on est nul. Et puis on sait que des tas de gens on résolu le truc avant nous.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne pense pas que les maths sont la cause du problème car ils ne sont qu'un outil détourné en arme pointée sur ce qui subissent l'aversion.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Je me suis mal exprimé. C'est notre société dont le fonctionnement est devenu mathématique à tel point que ceux-ci en deviennent écoeurant. En soi, les mathématiques ne sont qu'un outil, je suis entièrement d'accord.

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Membre, Artisan écriveur , 57ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
57ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Je ne peux que parler de mon expérience personnelle.

Les mathématiques furent pour moi un amour contrarié.

Au départ, je les voyais comme un agréable jeu de l'esprit.

Mais d'une part, le manque de démonstration des applications possibles et pratiques des théories enseignées et, d'autre part, la pression exercée par une forme de compétitivité dans l'abord de l'enseignement de cette matière m'en ont dégoûté pour un temps.

Toutefois, en terminale, j'ai eu la chance d'avoir une enseignante qui m'a montré que les mathématiques pouvaient être autre chose qu'une suite de formules à appliquer sans réfléchir à leur application pratique.

Et même, parfois, leur corrélation avec la philosophie.

Et là, je me suis un peu réconcilié avec cette matière. Mais hélas, trop tard.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Je me suis mal exprimé. C'est notre société dont le fonctionnement est devenu mathématique à tel point que ceux-ci en deviennent écoeurant. En soi, les mathématiques ne sont qu'un outil, je suis entièrement d'accord.

Cela révèle que les mathématiques sont précieux et pour celui qui en est conscient, car en plus il subit de l'aversion, il est facile pour lui de les utiliser.

Après je doute que cela soit aussi simple surtout si la compétition repose sur celui qui m'aime me suive.

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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
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L'aversion des maths est simplement du au faite qu'il s'agit d'une matiere difficile, a laquel ne peuvent reussir les personnes peut intelligentes ou faineantes.

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Membre, Artisan écriveur , 57ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
57ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

"L'aversion des maths est simplement du au faite qu'il s'agit d'une matiere difficile, a laquel ne peuvent reussir les personnes peut intelligentes ou faineantes. "

Comme l'orthographe :o° .

Mais bon, c'est pas grave, les personnes que vous citez feront des bons trolls...

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Chacun ses limites, celui qui n'est pas bon en maths n'est pas forcément bon dans d'autres matières par rapport à celui avec lequel il est comparé.

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Membre, 34ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Les mathématiques sont une discipline où les savoirs sont très verticaux, c'est à dire que ceux en cours d'apprentissage dépendent très fortement de ceux appris précédemment et ces derniers sont donc assez peu revu lors de la scolarité. Il suffit de bloquer à une étape au cours de l'apprentissage pour trainer ce retard très longtemps. Le Français par comparaison est beaucoup plus horizontal, on peut très bien apprendre la conjugaison en ayant très peu de vocabulaire.

Cette verticalité induit un échec beaucoup plus facile.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Ceci implique que l'aversion pour les mathématiques procède de l'échec. Or, de nombreuses personnes ayant d'excellentes notes en mathématiques les détestent cependant profondément. On peut d'ailleurs se demander pourquoi on considérerait l'échec comme cause de l'aversion, et non l'inverse, qui se peut tout autant.

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Membre, 34ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Même sans l'échec la verticalité explique très bien par la difficulté et les efforts à déployer pour arriver à être bon en mathématiques l'aversion pour les maths. On peut aussi évoquer le fait que la finalité des maths n'est pas toujours très évidente ce qui en fait un enseignement difficile et en apparence inutile, quoi de mieux pour dégouter quelqu'un?

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Membre, Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc, 57ans Posté(e)
alkoolik Membre 5 672 messages
57ans‚ Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc,
Posté(e)

Si on prend les maths comme un jeu, ça peut rapidement devenir passionnant et ça évite en général toute aversion vis à vis de cette matière qui au demeurant est certainement bien moins complexe que pas mal d'autres qui sont enseignées.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je suis d'accord avec toi alkoolik, les mathématiques sont en fait assez simples. D'où le questionnement sur l'échec de nombreuses personnes.

@mirisme:

Je n'avais pas pensé à la verticalité des notions mathématiques, mais maintenant que tu le dis, effectivement, cela peut faire que lorsque l'on abandonne un peu les maths, on a plus de difficulté à reprendre. Cependant, cela n'explique pas tout, parce que l'on peut se pencher sur une notion qu'on a pas regardé précédemment, et l'apprendre en temps voulu. Puisque les maths sont simples, pourquoi est-ce que cela n'est pas simple ?

Je ne pense pas que les maths sont la cause du problème car ils ne sont qu'un outil détourné en arme pointée sur ce qui subissent l'aversion.

Effectivement, et à ce sujet, certains profs de maths sont très mauvais en effectuant ce genre de manœuvres.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais il faut en comprendre qu'il faut être bon en maths car cela dépend de la réussite soit de l'estimation positive, ne pas être bon en maths signifie ce négatif. Mais si tout ne dépend que d'estimation positive il n'y a pas que les maths pour l'atteindre. Et une fois atteint l'estimation positive fait suivre la compréhension mathématiques.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Tu veux parler de l'estime de soi ?

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pas spécialement, tu en parles toi même de ce négatif et positif relatif au mathématiques.

Les mathématiques, c'est aussi le positif et le négatif. Or on associe le positif à la présence, et le négatif à l'absence, le positif au bonnes actions et le négatif à la culpabilité, le positif au bien et le négatif au mal.
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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Ce n'est pas ce dont tu parlais par "Et une fois atteint l'estimation positive fait suivre la compréhension mathématiques." ?

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