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sensualmetis

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Membre, MATT., Posté(e)
M51. Membre 3 604 messages
MATT.,
Posté(e)

cela parait logique puisque nous devons acquérir de l’expérience .

C'est le but de toute âme d'en aquérir, afin de progresser de vie en vie et de s'épurer je pense..

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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

A ma connaissance, nous, êtres vivants, doués de conscience, nous parlons de la mort.

Mais comment pourrait-on parler de la mort, si nous sommes des vivants.

Il y a une théorie qui dit que nous sommes et vivant et mort.

Je meurs en écrivant ce message, sur les plans physiques et métaphysiques. Je meurs toutes les cellules qui s'effondrent, car mon corps se désagrège sans cesse. Je meurs également tous les possibles qui passent à ma portée puis qui s’éteignent de n'avoir pas été saisis. Mais les possibles, eux, ne meurent jamais.

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Membre, 78ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 78ans‚
Posté(e)

"La mort est le seul bien que nous avons en propre. On peut nous priver de vie, mais pas nous priver de mort." Montaigne

Les humains, dits sapiens sapiens, vivent et le savent. C'est grâce à la "conscience de soi" qu'ils ont acquise par un long processus qui a débuté par une anomalie génétique; anomalie qui a supprimé la limitation du volume cérébral. Le cerveau humain s'est développé jusqu'à atteindre la taille qui a permis d'acquérir cette "conscience de soi." Les autres animaux vivent, nous, nous le savons. La conséquence est que nous savons aussi avoir une fin. Les autres animaux n'ont, comme nous, qu'un instinct de conservation et défense.

Oui nous mourrons, pour qu'il y ait la vie, d'autres vie. Car si ce qui est demeurait toujours en l'état, il n'y aurait aucun changement ni évolution. Refuser ou espérer l'immortalité est un signe d'égoïsme.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

"La mort est le seul bien que nous avons en propre. On peut nous priver de vie, mais pas nous priver de mort." Montaigne

Les humains, dits sapiens sapiens, vivent et le savent. C'est grâce à la "conscience de soi" qu'ils ont acquise par un long processus qui a débuté par une anomalie génétique; anomalie qui a supprimé la limitation du volume cérébral.

Que serait donc cette "conscience de soi"?

Il y a trois théories concurrentes :

1- Monisme matérialiste

2- Monisme spirituel

3- Dualisme matière/esprit

Mais ces trois théories sont insatisfaisantes puisque entre autres :

1- La conscience serait une illusion : comment alors expliquer les effets de la conscience (qui devrait en tant qu'illusion ne pas avoir d'effets) sur le corps (placebo, nocebo, hystérie, etc...)?

2- Comment l'univers et même nos parents nous préexisteraient-ils? Quid de la paléoanthropologie, de la géologie, etc.. ?

3- Comment fonctionnerait l'interface corps/esprit? Où en serait le "points de contact"?

Le cerveau humain s'est développé jusqu'à atteindre la taille qui a permis d'acquérir cette "conscience de soi." Les autres animaux vivent, nous, nous le savons. La conséquence est que nous savons aussi avoir une fin. Les autres animaux n'ont, comme nous, qu'un instinct de conservation et défense.

Oui nous mourrons, pour qu'il y ait la vie, d'autres vie. Car si ce qui est demeurait toujours en l'état, il n'y aurait aucun changement ni évolution. Refuser ou espérer l'immortalité est un signe d'égoïsme.

J'ai un doute quant au fait que nous sachions notre mort prochaine. Car nous sommes en quelque sorte chacun les premiers à mourir (puisque nous sommes chacun uniques) : nous savons que d'autres sont morts (accidents, maladies, etc...), mais nous ne savons pas que nous allons mourir nous-même. Voilà pourquoi il convient perpétuellement de rappeler dans le cadre de la prévention routière par exemple que "Cela n'arrive pas qu'aux autres". Par ailleurs, nous pouvons seulement nous imaginer morts, mais non sans que nous en soyons spectateurs.

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Membre, 66ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

La mort est un moment unique qui nous unis avec le reste de ce qui peut etre notre corps.. ce qu'il en fut , ce qu'il en reste..

Pouvoir comprendre que la mort n'est en rien un etat physique mais juste psychologique n'est pas complexe..juste imposible à gerer..

Y à t 'il quel qu'un qui sublime l'idée de mourrir en ne restant rien?

Tout le monde estime , meme sans l'avouer ,que, la mort est un état second.

Mais si en + nous savions que ce qu'il est de la vie n'est meme pas l'état premier..

Soyons réalistes et réagissons comme si nous devions ne jamais exister .. est ce que notre pensée s'y oppose? franchement? , Nous avons existés, et nous existeront car l'univers reste maitre de ce que notre identité demeure..une valeur..

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

3- Dualisme matière/esprit

3- Comment fonctionnerait l'interface corps/esprit? Où en serait le "points de contact"?

Aristote, Spinoza, Schopenhauer, chez qui corps et esprit sont une même chose, mais prise sous deux angles différents.

J'ai un doute quant au fait que nous sachions notre mort prochaine. Car nous sommes en quelque sorte chacun les premiers à mourir (puisque nous sommes chacun uniques) : nous savons que d'autres sont morts (accidents, maladies, etc...), mais nous ne savons pas que nous allons mourir nous-même. Voilà pourquoi il convient perpétuellement de rappeler dans le cadre de la prévention routière par exemple que "Cela n'arrive pas qu'aux autres". Par ailleurs, nous pouvons seulement nous imaginer morts, mais non sans que nous en soyons spectateurs.

Savoir que nous allons mourir et ne pas vouloir y penser: voilà deux choses différentes.

La mort est un moment unique qui nous unis avec le reste de ce qui peut etre notre corps.. ce qu'il en fut , ce qu'il en reste..

Pouvoir comprendre que la mort n'est en rien un etat physique mais juste psychologique n'est pas complexe..juste imposible à gerer..

Y à t 'il quel qu'un qui sublime l'idée de mourrir en ne restant rien?

Tout le monde estime , meme sans l'avouer ,que, la mort est un état second.

Mais si en + nous savions que ce qu'il est de la vie n'est meme pas l'état premier..

Soyons réalistes et réagissons comme si nous devions ne jamais exister .. est ce que notre pensée s'y oppose? franchement? , Nous avons existés, et nous existeront car l'univers reste maitre de ce que notre identité demeure..une valeur..

Sauf votre respect Venus, ce que vous écrivez est franchement incompréhensible. J'ai l'impression que vous préférez vous en tenir à des allusions vagues plutôt que d'aller jusqu'au bout de votre pensée, de lui donner une forme philosophique.

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Membre, 66ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Est on sur de la valeur de la mort?

La vie st sacrée et rien ne doit se mettre en travers .. mais la mort mon ami est on sur de sa valeur? Tien ne nous dit que l'aspect e la mort eut etre inférieur ou supérieur?

L'idée de donner de sois en la mission de la vie reste en avant.. mais qui nous prouve que donner de sois en sa mort n'est pas sujet à chercher .. bon il n'est pas dicutestable ce sujet.. la vie est sacrée.. IL faut savoir le mettre en avant et le respecter ..Mais avant tout, l'étre qui doit partir mérite aussi de cet estime que seuls les humains savent accorder.

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

qui nous prouve que donner de sois en sa mort n'est pas sujet à chercher ..

Ce qui veut dire ?

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Membre, 66ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Ce qui veut dire que donner de soi est donner de sois sans demander pouquoi on s'implique à donner.. L'amour de l'autre, la compassion c'est dérisoire par rapport à tout ce qui devient alors une des manieres de concevoir la perfection de nous meme.. la vie est du sublime et l'idée de donner n'est qu'un aspect de ce dernier détail.Vivre est une facon de croitre en ce qui nous parait mental mais ren n'est dans l'idée de faire , tout est dans l'idée de penser. De comprendre la vérité.

Modifié par venus23H
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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Aristote, Spinoza, Schopenhauer, chez qui corps et esprit sont une même chose, mais prise sous deux angles différents.

Oui c'est vrai que je n'ai pas pensé à cette éventualité. Intéressant.

Et selon ces même penseurs, si les pierres appartiennent aux êtres inertes et les humains aux êtres vivants, attribuera-t-on alors un esprit aux pierres comme aux êtres humains? Je trouverai pour le moins cela perturbant et ce ne me semble pas être le cas d'Aristote, Spinoza ou Schopenhauer. Et la dualité corps/esprit concernera-t-elle sinon uniquement les êtres vivants par opposition aux êtres inertes?

Cela reviendrait au final à faire apparaître une différence tout de même entre corps et esprit, ne serait-ce que par la nécessité d'expliquer comment serait apparue la dualité esprit/corps, sachant que selon les sciences, tout aurait commencé depuis un univers originellement composé d'êtres inertes. Savez-vous donc comment les penseurs que vous citez situent la différence entre un être inerte et un être vivant? Comment faire cette différence conceptuelle et comment alors expliquer l'apparition de la vie ou de l'humain?

Savoir que nous allons mourir et ne pas vouloir y penser: voilà deux choses différentes.

Il s'agit non seulement de réaliser que nous n'aimons pas y penser, mais également de voir que nous ne savons pas faire comme si nous n'étions pas là... :mouai:

Edit : Reformulation :cool:

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 315 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Sur ce sujet j'ai voulu une nouvelle approche plus scientifique.

j'ai envoyé un questionnaire à 1001 morts sur un échantillon représentatif (religion, âge du décès, sexe...).

Le taux de non retour à été de 100%

J'en déduis que les morts ne se préoccupent pas outre tombe de la question.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je ne sais pas si ton message (qui m'a fait rire soit dit en passant) est là pour me faire comprendre que je ne suis pas clair moi non plus?

P.S : Si tu as les mails de Socrate ou de Nietzsche tu pourrais me les filer?

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

Oui c'est vrai que je n'ai pas pensé à cetteéventualité. Intéressant.

Et selon ces même penseurs, si les pierresappartiennent aux êtres inertes et les humains aux êtres vivants,attribuera-t-on alors un esprit aux pierres comme aux êtres humains? Jetrouverai pour le moins cela perturbant et ce ne me semble pas être le casd'Aristote, Spinoza ou Schopenhauer. Et la dualité corps/espritconcernera-t-elle sinon uniquement les êtres vivants par opposition aux êtresinertes? Je ne verrai cependant décidément pas dans cette vision, comment fairela différence entre les deux (ni donc entre un être mort et un être vivant).

Cela reviendrait en quelque sorte à faire unedifférence entre les êtres qui possèdent une dualité esprit/corps (les êtresvivants) et les êtres qui sont de purs corps (inertes), ce qui reviendrait aufinal à faire apparaître une différence tout de même entre corps et esprit, neserait-ce que par la nécessité d'expliquer comment serait apparue la dualitéesprit/corps, sachant que selon les sciences, tout aurait commencé depuis ununivers originellement composé d'êtres inertes.

Savez-vous donc comment les penseurs que vouscitez situent la différence entre un être inerte et un être vivant? Commentfaire cette différence conceptuelle et comment alors expliquer l'apparition dela vie?

Aristote réserve son concept d’âme aux seuls être vivants. Sa distinction entre le vivant et l’inerte consiste en ce que pour lui, seul le vivant peut être la propre source de ses mouvements.

Spinoza ne s’intéresse qu’à l’homme. Ne reste plus que Schopenhauer, chez qui la Volonté, qui est en quelque sorte l’âme du monde qui anime tous les êtres, habite aussi les êtres inanimés. Après tout,puisque la vie a dérivé de l’inanimé, il faut bien que l’essence de la vie habite d’une manière ou d’une autre l’inanimé. En revanche, il distingue que la Volonté se manifeste dans les plantes par leur excitabilité aux conditions extérieures tandis que pour les animaux et l’homme, c’est par des motifs. Or, l’élaboration de motifs semble être le propre de l’esprit. On pourrait dire que chez lui, la dualité corps/esprit concerne l'homme et les animaux, sauf qu’elle se fait de plus en plus aiguë à mesure que l’on remonte les échelons de l’évolution. Elle n’a pas vraiment de signification chez les animaux primitifs mais en revanche, elle est très présente chez l’homme. Pour la distinction entre inerte et vivant, ça ressemble beaucoup à Aristote, en tant que l’on peut dire que l’excitabilité des plantes et les motifs qui sont le propre des animaux et de l’homme sont des sources internes du mouvement.

Il s'agit non seulement de réaliser que nousn'aimons pas y penser, mais également de voir que nous ne savons pas fairecomme si nous n'étions pas là...

Certains excellent pourtant dans cet art…

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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sur ce sujet j'ai voulu une nouvelle approche plus scientifique.

j'ai envoyé un questionnaire à 1001 morts sur un échantillon représentatif (religion, âge du décès, sexe...).

Le taux de non retour à été de 100%

J'en déduis que les morts ne se préoccupent pas outre tombe de la question.

j’ai envoyé du courrier dans la constellation de la tortue il y a bien longtemps et je n’ai toujours pas de réponse… c’est étonnant..!!! On m’a dit que j’avais dû affranchir au tarif sidéral qui est extrêmement lent alors qu’il aurait fallut le faire au tarif intergalactique nettement plus rapide. Il faut aussi tenir compte du facteur temps qui n’est pas le même que le nôtre ,moins sérieux dans son travail ,il confond parfois boîte à lettres et trou noir .

Modifié par vesto
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Membre, 78ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 78ans‚
Posté(e)

Sur ce sujet j'ai voulu une nouvelle approche plus scientifique.

j'ai envoyé un questionnaire à 1001 morts sur un échantillon représentatif (religion, âge du décès, sexe...).

Le taux de non retour à été de 100%

J'en déduis que les morts ne se préoccupent pas outre tombe de la question.

C'est bien pour ça que Montaigne disait : "Nul ne se plaint pas d'être mort, mais oui bien de mourir."

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Membre, 78ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 78ans‚
Posté(e)

Ni prouver l'inverse. Donc la sagesse demande de s'abstenir. C'est la différence qu'il y a entre l'hypothèse et la conjoncture. L'hypothèse est basée sur des lois physiques reconnues; la conjoncture est basée sur la seule imagination.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Aristote réserve son concept d’âme aux seuls être vivants. Sa distinction entre le vivant et l’inerte consiste en ce que pour lui, seul le vivant peut être la propre source de ses mouvements.

Spinoza ne s’intéresse qu’à l’homme. Ne reste plus que Schopenhauer, chez qui la Volonté, qui est en quelque sorte l’âme du monde qui anime tous les êtres, habite aussi les êtres inanimés. Après tout,puisque la vie a dérivé de l’inanimé, il faut bien que l’essence de la vie habite d’une manière ou d’une autre l’inanimé. En revanche, il distingue que la Volonté se manifeste dans les plantes par leur excitabilité aux conditions extérieures tandis que pour les animaux et l’homme, c’est par des motifs. Or, l’élaboration de motifs semble être le propre de l’esprit. On pourrait dire que chez lui, la dualité corps/esprit concerne l'homme et les animaux, sauf qu’elle se fait de plus en plus aiguë à mesure que l’on remonte les échelons de l’évolution. Elle n’a pas vraiment de signification chez les animaux primitifs mais en revanche, elle est très présente chez l’homme. Pour la distinction entre inerte et vivant, ça ressemble beaucoup à Aristote, en tant que l’on peut dire que l’excitabilité des plantes et les motifs qui sont le propre des animaux et de l’homme sont des sources internes du mouvement.

Merci pour la présentation de ce nouveau points de vue (en tous cas est-il nouveau pour moi) et désolé du temps de réponse.

Donc si j'ai bien compris, il faudrait supposer que dans les pierres - ou dans tout autre être inanimé - la Volonté prenne une forme de degré inférieur à celle qu'elle prendrait chez l'Homme (sous la forme de l'esprit), qui en serait le degré ultime? Tout d'abord, la Volonté chez les êtres inanimés possède-t-elle une expression qui lui soit propre (à l'image de la sensibilité à l'environnement chez les plantes ou l'esprit chez les animaux supérieurs), ou serait-elle seulement supposée du fait même qu'il faille surmonter l'opposition autrement insoluble : matière/esprit? Finalement, la Volonté représenterait-elle donc une forme ou une autre d'absolu, et de quelle façon Schopenhauer lui-même en démontrerait-il l'existence?

Sinon, pour essayer de faire le lien avec notre sujet (Meurt-on vraiment?), quelle différence fera-t-on (si différence il y a) entre l'esprit, l'âme ou encore la conscience de soi, puisque j'ai cru comprendre que Talon voulait faire de cette dernière le propre de l'Homme, tandis qu'auparavant nous supposions que chaque être était pourvu d'une forme particulière de la Volonté (dont l'esprit serait le degré ultime) mais en degré parfois moindre? L'une des trois (esprit/âme/conscience) serait-elle susceptible de continuer à exister après notre mort?

Si on suppose comme le faisait Talon dans son premier message, que la "conscience de soi" provient d'une innovation génétique (qu'elle soit d'ailleurs le propre de l'Homme ou non), je ne vois pas comment on ne validerait pas le matérialisme moniste, puisque la conscience de soi serait la conséquence mécanique d'une modification matérielle organique, et il faut bien avouer dans le cas contraire qu'un autre élément (plus ou moins occulte) intervient dans le cadre de l'évolution des espèces! En d'autres termes, cela reviendrait il me semble, à renouer d'une façon ou d'une autre avec une certaine forme de finalité (téléologie), non? Que peut-on prétendre connaître de cette finalité?

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Membre, 66ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Y à t il un moyen de concevoir notre existence réellement? ce dernier correspond a percevoir une tranche de notre temps , ce temps qui fait un tout.

Mais au delas de tout, est il possible d'inclure que notre perception reste placée dans un endroit ? ailleurs apres et avant que notre soit disant existance soit? Puisque la notion " temps n'est basée que sur une observation humaine.. elle est faussée.. car d'autres perceptions peuvent se maintenir et contreverser les hypoteses que nous , hommes ,abordons.

Comme nous ne voyons , en regardant les étoiles que des images d'il y à . 100 000 ans..comment pouvons nous définir une notion de ce qui est réellement le temps.. et donc de ce fait, l'existence.

( J'ai rien lu.. ne me citez pas n'importe quel auteur je ne fais que donner le fondement de ma reflexion ).....

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