Expulsions à Notre Dame des landes

J'ai envie de dire que les événements en Ukraine ne sont pas étrangers a la virulence des activistes et a la soudaineté de leurs rassemblement. Doivent être jaloux de ce qui s'y passe...

Ca fait des mois que la violence d'état combinée à celle des entreprises adjudicatrices s'abat sur les opposants.

Ca devait arriver. Les gens ne sont pas des moutons. Pas tous.

Non ce sont juste des voyous de la pire espèce qui ne sont là que pour casser. Dire qu'il y a un an les 3/4 de cette clique ne savait même pas où se situait ND des Landes, maintenant qu'ils ont trouvé un os à ronger qui leur permet de trouver un exutoire à leur violence, ils sont heureux. Enfin, on peut espérer que Ayrault prenne ses responsabilités et fasse évacuer ces cloches par quelques CRS biens équipés.

oui je suis d'accord avec tes propos... surtout que la préfectures a prévenu les organisateurs que ca dégènerait, et c'est nous nantais qui allons payer... :(

En espérant que ça fasse réfléchir d'avantage les organisateurs qui je l'espère, se demanderont la prochaine fois si toutes les conditions sont préalablement réunies pour le bon déroulement de la manif. Quitte à la faire annuler.

En espérant que ça fasse réfléchir d'avantage les organisateurs qui je l'espère, se demanderont la prochaine fois si toutes les conditions sont préalablement réunies pour le bon déroulement de la manif. Quitte à la faire annuler.

S'en parler uniquement de cette manifestation. Ne risque t’ont pas alors de voir toutes les manifestations annulées par ce que maintenant il n'y en à pas une ou des casseurs ne viennent s'y immiscer? On peut alors supposer qu'aucun organisateur de manifestation ne pourra garantir le bon déroulement de celle-ci, ni que des personnes dont les intérêts seraient de ne pas voir celle-ci bien se dérouler de faire circuler le bruit que il y aura du grabuge.

Merci.

Ca peut être effectivement un risque de dérive pour les manifestations en règle générale.

Cependant, pour le cas NDDL, il y avait déjà tout un passif de débordements (violences avec les flics/crs, dégradations diverses), lui conférant donc un caractère singulier.

L'inédit ici me semble autant les proportions des dégâts que la colère qu'ils soulèvent. Je crains surtout que la prochaine fois des nantais se mettent à défendre leur ville en cas de nouvelle agression.

La question que je me pose est de savoir comment Cécile Duflot reine de l'imposture , peut encore rester dans ce gouvernement quand elle apporte son soutien aux manifestants,(pacifique j’entends bien) , alors que son chef de gouvernement n'est autre que l'ancien maire de Nantes et que celui-çi soutient l'aéroport en question , la place est bonne certes mais quand même !

Petite pensée pour la boutique LookVoyage qui a eu la chance formidable de se faire détruire par les gentils casseurs qui pensent comme il faut.

Faut croire que vendre des voyages ou des billets d'avion, même si c'est au départ de l'actuel aéroport de Bouguenais, ça mérite un tel châtiment.

La question que je me pose est de savoir comment Cécile Duflot reine de l'imposture , peut encore rester dans ce gouvernement quand elle apporte son soutien aux manifestants,(pacifique j’entends bien) , alors que son chef de gouvernement n'est autre que l'ancien maire de Nantes et que celui-çi soutient l'aéroport en question , la place est bonne certes mais quand même !

la real politik qu'ils disent

elle avait déjà répondu à cette question sur le budget où les verts étaient pas ok et C Duflot disait préférer faire avancer ses idées sur le terrain plutôt que dans l'opposition ou qqchose de ce genre

une p'tite une compil' des désaccords ... http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/09/13/chronologie-des-deconvenues-des-verts-au-gouvernement_3476553_823448.html

pourquoi tant de violence à Kiev, au Vénézuela, en chine (moins médiatique les émeutes !), à rennes à notre dame des landes ???

la frustration d'un monde de plus en plus fou, inégalitaire, l'arrogance des politicards de tout bords, la colère d'une vie où nous ne sommes que des consommateurs, ?????

, tout cela et plus encore ???

pour nantes =

un peu de manip policière ??, ce ne serait pas la 1 fois

un petit texte de 2013 :

""

Ce que je relève dans l’extrait suivant, c’est un nouveau franchissement de ligne jaune, de la part des fonctionnaires de l’Etat sur ce dossier. Ici, en l’occurrence, certains policiers :

« En plus des gendarmes en tenue, identifiables, il y a les infiltrés, une dizaine, déguisés en manifestants (masques, armes -cailloux- en main…) qui se sont chargés, selon des témoignages concordants, d’aller chercher et de rameuter des opposants (à la Vache Rit et d’autres lieux) : « La troupe va charger, il faut aller aider les copains...». Cyril y va pour protéger ses camarades. [...] Un film et des photos ont été confisqués par les gendarmes, ils auraient pu servir de preuve sur les faits. Une photo a été sauvée, que Maître Petit produit, sur laquelle les policiers infiltrés sont parfaitement identifiables dans l’accoutrement qu’ils ont eux-mêmes décrit, sans brassard ou autre identifiant de leur appartenance aux forces de l’ordre. »

Comme l’a pointé l’avocat, jusqu’à quel point cette pratique est-elle admissible ? L’infiltration peut se comprendre pour récupérer des informations mais est-elle défendable quand il s’agit de pousser « au crime », quand il s’agit de cacher les faits ?? Pour moi, non.

Ce n’est pas le premier dérapage de l’Etat sur ce dossier. Je l’avais écrit sur ce blog en décembre dernier (Notre Dame des Landes : l’Etat bafoue le droit). Depuis, nos soupçons de triche sur l’étude économique du projet pour l’enquête publique de 2006 se sont renforcés étant donné la faiblesse de la réponse de la DGAC sur le sujet de la valeur de temps de trajet (article sur Reporterre et réponse du CéDpa fin février 2013). En outre, la DGAC a aussi beaucoup de difficultés à prouver que ses prévisions de trafic aérien ont pris en compte l’ouverture de nouvelles lignes TGV comme l’a pointé l’association Nexus (article Terra Eco du 4 mars 2013).""

en entier sur :

http://genevieve-leb...la-ligne-jaune/

extrait d'un article sur le 22 février :

Après l’assaut final impressionnant des CRS, on a pu échanger autour d’une bière avec un trio de secouristes volontaires, accessoirement bonnets rouges. Ils font état des nombreuses blessures causées par les éclats de grenades, comme ceux qui ont touché un journaliste de Rennes TV. “On a eu un crâne ouvert sur 5 cm avec leur flashball. Et elles sont pas molles, leurs balles”, glisse le médecin qui ne comprend pas l’ampleur de la réponse policière. “Qu’ils se défendent et s’en prennent aux premiers rangs énervés, ça se comprend, c’est leur métier. Mais là, tirer dans la foule…” Vingt minutes plus tôt, après avoir fait reculer les casseurs vers l’endroit dédié aux prises de paroles paisibles, les forces de l’ordre avaient fait un prix de gros sur la lacrymo, gazant à tout va et à longue distance, sans se soucier de la population touchée (riverains, familles, etc.). Voyant les affrontements s’approcher, les nombreux tracteurs venus en renfort avaient quitté les environs peu avant.

en entier sur :

http://www.lesinrock...lants-11479100/

30ans de luttes !!! là, je pense que les tensions, les colères accumulés non seulement par rapport à cet ayrault port mais aussi de la politique mené, un brin de black bloc, un zeste de manip policière et voilà Nantes ce 22 février !!

il est à prévoir que d'autres manifs vont dégénérés = trop de colère, trop de misères accumulés ne peuvent que se transformer en révoltes !

• DOSSIER: L'AÉROPORT DE LA DISCORDE

Notre-Dame-des-Landes : le vrai scénario de la manifestation contre le projet d’aéroport

24 FÉVRIER 2014 | PAR LOUISE FESSARD ET JADE LINDGAARD

La ville de Nantes a-t-elle été le théâtre de scènes de « guérilla urbaine » samedi après-midi lors de la manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ? Le ministre de l’intérieur, des élus locaux, des responsables politiques nationaux et des chaînes de télévision déroulent un même scénario. Pourtant, sur place la réalité fut bien différente : une manifestation familiale et festive, des violences en marge, un jeune homme gravement blessé par un tir de police. Mediapart a reconstitué le déroulé des événements.

A chacun/e son son de cloche ...

suite

http://www.mediapart.fr/journal/france/240214/notre-dame-des-landes-le-vrai-scenario-de-la-manifestation-contre-le-projet-d-aeroport?page_article=1

Non ce sont juste des voyous de la pire espèce qui ne sont là que pour casser. Dire qu'il y a un an les 3/4 de cette clique ne savait même pas où se situait ND des Landes, maintenant qu'ils ont trouvé un os à ronger qui leur permet de trouver un exutoire à leur violence, ils sont heureux. Enfin, on peut espérer que Ayrault prenne ses responsabilités et fasse évacuer ces cloches par quelques CRS biens équipés.

Certainement pas. Le mouvement est très structuré, existe depuis des lustres, contres les attaques vicelardes des actionnaires et de l'état. Si c'était le genre de bras cassés que tu dépeints, il y a belle lurette qu'ils seraient noyés sur le béton corrompu.

Et il faut une certaine quantité de $ pour payer les amendes records allègrement distribuées par la justice.On est bien loin des punks à chiens que les médias diffusent. Derrière, il y a foule de monde qui ne supportent pas l'arrogance des élites qui prennent la Terre pour leur jardin. Ces gens là ne portent pas de bonnets rouges, ne crient pas au nom de dieu, mais de nous tous.

Et devant le mépris affiché, il est normal que la colère monte. On n'est pas des robots. Et si ça emmerde les trois boutiquiers du centre ville, les enjeux sont à mon sens largement au delà. Même si je reste persuadé que les débordements sont le fruits d'une savante manipulation visant à discréditer toute contestation populaire. Les mouvement de résistance savent aujourd'hui manipuler l'image, et je vois pas bien le but de ruiner le centre ville pour l'écologie. Cramer une banque, bon, oui, ça soulage.

Et ayant passé la journée à écouter les élites sur le sujet, je subodore une attaque frontale contre le verts. La caution gauchiste du PS qui n'arrive même plus à les supporter tellement ils sont à droite. Y a que l'épaisseur d'un pain au chocolat entre l'UMP et le PS.

Et ça, les gens, ils n'aiment pas. Ils le font savoir.

Un jeune charpentier a perdu son œil

Combien de militants de culture « black bloc » se trouvent-ils dans les rues de Nantes ? À vue d’œil, très peu. Quelques dizaines au maximum. On semble les reconnaître à leur organisation bien rodée. Le visage entièrement recouvert, ils changent de vêtements sous une tente pour mieux se dissimuler quand ils quittent les lieux, et transportent leur matériel en caddies de supermarché. « Il y avait des groupes hyper organisés, habillés en noir avec des sacs à dos, on en a vu certains retirer leurs vêtements pour les mettre au feu », dit Caroline de Benedetti, présente dans le cortège et qui s’occupe du magazine L’Indic. Mais autour d’eux, parmi les lanceurs de projectiles, on voit de nombreux jeunes bien moins préparés. Leur visage est apparent, parfois même sans capuches. Certains portent des drapeaux bretons, sans rapport avec les habituels étendards anarchistes. Impossible de les relier au black bloc, et encore moins à l’« ultra gauche » désignée par Manuel Valls. Cette expression, notamment popularisée par le criminologue Alain Bauer – et ami de trente ans du ministre de l’intérieur – ne recoupe aucune réalité sociologique avérée dans les mouvements politiques radicaux, beaucoup trop épars et autonomes les uns des autres. Elle avait servi au ministère de l’intérieur alors tenu par Michèle Alliot-Marie, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, au moment de l’affaire de Tarnac. La préfecture agite quant à elle le chiffre d'un millier de personnes, ayant « le profil traditionnel de ceux qu'on rencontre sur la Zad, allant de modérément à extrêmement violents avec des méthodes qui s'apparentent à celles des Black bloc ». Car Patrick Lapouze en est persuadé : « Ce que j'ai vu à Nantes hier, c'est ce que je vois depuis des années sur la Zad. On estime que le nombre de gens qui y sont actuellement est de 200, mais le nombre total de ceux qui y tournent est de l'ordre d'un millier. »

Pour Philippe Capon, secrétaire général de l’Unsa Police, les événements n’avaient rien d’imprévisible. « C’est un remake du sommet de l’OTAN à Strasbourg (en 2009, ndlr) avec des petits groupes très organisés, hyper-violents, dont on connaît très bien le mode d’action, explique-t-il. Ils arrivent, ils cassent en sachant d’avance où ils vont taper, puis ils s’en prennent à la police. On aurait pu les arrêter bien avant. Mais on a senti un flottement sur les instructions samedi, avec des ordres et des contre-ordres. Un commissariat en feu, ce n’est pas normal. »

Françoise Verchère, conseillère générale du Parti de gauche et l'une des responsables du collectif des élus doutant de la pertinence de l'aéroport (le Cédépa), parle, elle, carrément de « manipulation pour essayer de justifier le projet d’aéroport » : « Dès le samedi matin, en arrivant à l’aéroport de Nantes avec les tracteurs, les policiers nous ont dit que les black blocs allaient gâcher notre manifestation », explique-t-elle, jointe par téléphone. Dans une lettre ouverte au ministre de l’intérieur, elle s’étonne donc que ces casseurs, manifestement attendus par les autorités, n’aient pas été arrêtés avant leur arrivée.

Impossible, pour des raisons matérielles et de respect des libertés, de filtrer les casseurs parmi « les 20 000 personnes qui sont rentrées dans Nantes samedi pour une manifestation qui n'était pas interdite », prétend le directeur de cabinet du préfet.« Il fallait mettre 25 000 militaires autour de Nantes pour faire des barrages ? »rétorque-t-il.

Côté forces de l’ordre, la préfecture de Loire-Atlantique compte 27 personnes (13 CRS et 14 gendarmes) admises au CHU, sans plus de détails. Côté manifestants, le décompte est moins précis : une quarantaine de personnes auraient été admises. Au moins deux ont fini au CHU avec de graves blessures au visage suite à des tirs. Un jeune charpentier cordiste de 29 ans, Quentin Torselli, a perdu son œil (voir ici ce billet de blog). « L’œil est crevé et l’os ainsi que le nez sont cassés en plusieurs endroits, c’est très douloureux», explique-t-il, joint par téléphone au CHU de Nantes. Il a été touché vers 19 heures place de la Petite Hollande, alors qu’il cherchait à se replier face à un barrage de CRS, selon son témoignage. « J’ai fait la manifestation avec tout le monde jusqu’au Cours des 50-otages qui était bloqué, raconte Quentin Torselli. Les CRS tiraient lacrymos, grenades et flashballs en tir tendu en se protégeant derrière quelqu’un d’autre. J’allais pour partir quand j’ai été touché et j’ai perdu connaissance. »

Quentin évacué par des manifestants après avoir été touché. © Yves Monteil

Pour Yves Monteil, photographe indépendant et membre de Citizen Nantes, témoin de la scène : « C’était : jets de pierres et de bouteilles contre tirs de lacrymos et de flashball. ». Il ajoute que « le manifestant blessé a été évacué dans une rue adjacente, au moment où le cordon de CRS avançait dans l’allée principale. Alors qu’une vingtaine de personnes levaient les bras en disant “Arrêtez, il y a un blessé”, les CRS ont continué à progresser dans cette rue adjacente en envoyant des lacrymos et des grenades ».

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Retrouver ici notre dossier Flashball

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La préfecture indique que seuls des LBD 40×46, des Flashball deuxième génération plus puissants et précis, ont été utilisés. Quentin Torselli, qui se définit comme un « citoyen, pas spécialement militant », a d’abord pensé à une grenade assourdissante « à cause du bruit ». « Je me rappelle d’un grand bruit et d’un grand choc, qui correspond en fait sans doute à l’éclatement de mon œil, indique-t-il. Un médecin m’a dit que les lésions correspondent à un tir de Flashball et on n’a pas retrouvé d’éclats de grenade. » Selon Yves Monteil, un autre manifestant, lui aussi blessé au visage par un tir, a été pris en charge par les secours près du CHU à peu près au même moment (voir ici d'autres photos). « Il a pris un tir de Flashball dans le nez dans le même quart d’heure », affirme le photographe, qui affiche lui un bel hématome au thorax, causé selon lui par un tir de lanceur de balle de défense alors qu'il filmait. De son côté, Quentin Torselli a effectivement croisé « quelqu’un qui a été blessé à l’œil » en se rendant au scanner. Contacté, le CHU de Nantes n’a pas souhaité confirmer.

« La réaction policière est disproportionnée, réagit le jeune charpentier. Ces armes, Flashball, grenades assourdissantes, sont dangereuses et n’ont pas leur place dans des manifestations. » Il envisage des suites juridiques, au pénal ou devant le tribunal administratif, « ne serait-ce quepour que ça n'arrive plus à d’autres ». En France, selon notre décompte, une vingtaine de personnes ont été grièvement blessées par des lanceurs de balles de défense depuis 2004. « Sans surprise, la liste des blessés et des éborgnés ne cesse de s’allonger », note le collectif « Face aux armes de la police ». Sans aucune réaction du ministère de l’intérieur, malgré les mises en garde à répétition de feu la CNDS puis du Défenseur des droits. « Il n'était pas masqué, pas armé, en train de reculer face à une charge, s’indigne sa mère Nathalie Torselli. J'ai une tristesse infinie, une rage qu'un gosse qui est là pacifiquement pour manifester son désaccord se retrouve dézingué. Il n'a rien fait que d'être là. »

Selon la préfecture, 14 personnes ont été interpellées. «La priorité pendant ces huit heures de violences était de défendre ce qui pouvait être protégé, dit Patrick Lapouze.Mais nous avons beaucoup de matériel vidéo, photographique en cours d'exploitation.» Le maire de Nantes Patrick Rimbert (PS) a indiqué dimanche qu'il allait porter plainte contre X... pour tous les dégâts causés par la manifestation. Contactée lundi, la procureure de la République, Brigitte Lamy, indiquait n’avoir pour l’instant reçu aucune plainte.

A chacun/e son son de cloche ...

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http://www.mediapart.fr/journal/france/240214/notre-dame-des-landes-le-vrai-scenario-de-la-manifestation-contre-le-projet-d-aeroport?page_article=1

oui, ça pue l'arnaque. Tous les médias nous vendent la guerre, et les images, c'est un mec de la voirie en train de passer le jet d'eau dans le caniveau, avec trois vitrines brisées.

A Paris c'est plus violent à l'ouverture des soldes.

Quand bien même c'est vrai, je voit pas le problème. Cette tactique permet d'envoyer tout les fauteurs de trouble au même endroit, là ou les flics sont le mieux préparer et permettre ainsi de limiter les dégâts et de concentrer les troubles sur un seul point.

A moins qu'ils soient aussi con qu'ils semble l’être pour se faire entraîner dans la bagarre par n'importe quel inconnu, ils auraient cherché la merde, infiltrés ou pas.

Je sais pas. Les BB, c'est quand même des gens très énervés et très organisé, qui vont se latter contre les super robocops au G20. Des pros de la manif hard core.

La police c'est plus ce que c'était. Ils arrivent à se prendre des pains à la manif pour tous par des bébés, alors des guerriers...

les enjeux sont à mon sens largement au delà. Même si je reste persuadé que les débordements sont le fruits d'une savante manipulation visant à discréditer toute contestation populaire. Les mouvement de résistance savent aujourd'hui manipuler l'image, et je vois pas bien le but de ruiner le centre ville pour l'écologie. Cramer une banque, bon, oui, ça soulage.

Et ayant passé la journée à écouter les élites sur le sujet, je subodore une attaque frontale contre le verts. La caution gauchiste du PS qui n'arrive même plus à les supporter tellement ils sont à droite. Y a que l'épaisseur d'un pain au chocolat entre l'UMP et le PS.

Et ça, les gens, ils n'aiment pas. Ils le font savoir.

Oui, je le pense aussi.

Tout a été fait pour qu'on retransmette dans les medias que de la casse, des debordements, quasi un état de guerre.

Et pour faire l'impasse totale sur la véritable manif.

Et c'est exactement ce qui s'est passé, ce qui a été relevé et retenu.

C'est assez malhonnête.

Le succès de cette manifestation a clairement été mis en avant, notamment par Ouest-France et Presse Océan. Fallait-il ne pas trop parler des débordements pour faire plaisir à je ne sais qui ? C'est oublier un peu vite que c'est aussi le succès, même inattendu par les organisateurs, de ce mouvement qui a alimenté l'ampleur des dégâts : 300-400 casseurs étaient redoutés, il y en eu un millier. Les manifestants eux-mêmes ont témoigné de leurs efforts pour arrêter ces imbéciles. Les premiers incidents sont survenus très tôt dans l'après-midi, et bien loin des rideaux de CRS : l'incendie de la grue près de la voie ferrée ou la première barricade enflammée à Feydeau, c'était bel et bien avant 15h.

Ces évènements ont choqué, car ils étaient à Nantes inédits : les témoignages sont quasi unanimemes.

Je trouve donc franchement dégueulasse de minimiser les dégâts et d'en dédouaner les responsables. J'ai des yeux pour voir : j'ai vu. Pour le reste, il y a suffisamment de vidéos et photos de l'évènement, et j'invite à se déplacer pour constater.

Une manifestante qui a pris beaucoup de clichés, dont certains repris par Ouest France, a même titré son album sur FB "Les émeutes de Nantes".

Les nantais aux premières loges, dont la colère était bien réelle aussi ce dimanche, savent qui sont les menteurs.

L'inédit ici me semble autant les proportions des dégâts que la colère qu'ils soulèvent. Je crains surtout que la prochaine fois des nantais se mettent à défendre leur ville en cas de nouvelle agression.

Qui pourrait les en blâmer , mis à part bien sur notre ami Pasdep...

Sinon, que les exploitants agricoles du secteur et les riverains n'aient pas envie de cet aéroport, je les comprends aisément et je trouve assez légitime qu'ils le fassent savoir. Par contre ils devraient faire le ménage parmi les énergumènes qui campent sur le terrain et se foutent royalement de leur devenir mais qui sont là uniquement pour trouver un exutoire à leur violence et à leur frustration.