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une reflexion sur les plaisirs de la vie


femzi

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Membre+, débatteur invétéré, 38ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
38ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

coucou les gens!

:)

alors voici la discussion que j'avais en tete a tete avec moi meme, et que j'aimerais partager avec vous:

Nous partons du postulat incontestable (et donc incontesté) que l'homme est un indivu hédoniste et épicurien. c'est a dire que nous tendons vers le bonheur et les plaisirs, et nous evitons le desespoir et la souffrance.

de là, nous pouvons donc identifier une incroyable variété d'activité et de situations qui peuvent creer des sensations plus ou moins plaisantes. a vrai dire il semblerait meme que TOUT evenement de la vie soit ou positif ou negatif (tres rarement neutre) sur nous et notre humeur.

Au passage notons que la quete du bonheur (etant qu'etat continue et infinie de jouissance et plaisir) est impossible humainement; en tout cas jusqu'a preuve du contraire! car il arrive toujours tot ou tard des evenements incontrollables moins plaisants que d'autres, il faut donc savoir les "supporter", les accepter, et continuer son chemin bonant, malant. bref a prendre a positiver et relativiser, tel est le secret!

Mais alors ou est ce que je veux en venir en fait?

et bien je reviens sur cet aspect hedoniste et epicurien de notre nature commune et je me pose la problematique suivante:

_comment se fait il que les plaisirs soient relatifs a chaque individu?

pourquoi n'aimons nous donc pas tous les memes choses apres tout?

attention, pas de précipitation a repondre a cette question qui paraitrait ABSURDE!

car en y regardant de plus pres, on peut vraiment s'interroger sur la relativité de nos gouts:

c'est vrai quoi, concretement,

_qui n'aimerait pas un bon massage du dos? et pourquoi sinon?

_qui ne voudrait pas deguster un delicieux plat bien préparé? et pourquoi sinon?

_qui ne trouverait aucun orgasme a avoir une intense relation sexuelle avec l'élue de son coeur? et pourquoi sinon?

bref, il est toujours admis que les gouts et les couleurs ne se discutent pas, qu'ils seraient neutres. mais est ce vrai concernant nos plaisirs? et pourquoi ca le serait?

n'est pas de la mauvaise foi que de nier la jouissance que tout les autres trouvent en quelque chose?

:hu:

je m'interroge encore.

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Membre, Né "vieux con", 42ans Posté(e)
Pompon47 Membre 1 845 messages
42ans‚ Né "vieux con",
Posté(e)

Bonsoir Femzi ,

Tu me surprends encore , et moi qui croyais etre le seul fou de la Terre ....laugh.gif

Enfin , pour faire court nous sommes tous unique et différents (fort heureusement !) et en ce sens on ne peut avoir tous la meme appréciation d'un meme évenement....

Je m'arrete la pour le moment...ma tete est encore chaude des divers debat auquels j'ai participé aujourd'hui ....

Plus tard j'espere...wink1.gif

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Membre, Posté(e)
-X9- Membre 780 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

_qui n'aimerait pas un bon massage du dos? et pourquoi sinon?

_qui ne voudrait pas deguster un delicieux plat bien préparé? et pourquoi sinon?

_qui ne trouverait aucun orgasme a avoir une intense relation sexuelle avec l'élue de son coeur? et pourquoi sinon?

1. la personne que ça chatouille de se faire masser ou qui n'aime pas le contact trop physique avec une personne inconnue

2. la personne qui a du diabète, du cholestérol, des problèmes d'estomac ou que sais-je encore de bien pire

3. la personne qui ne peut pas ou à qui ça ne procure rien, pour raison physiologique ou ayant vécu de mauvaises expériences par exemple (?)

bref, je pense que tout le monde aime les mêmes choses en gros, de manière générique, cad bien manger, s'amuser, avoir du plaisir.

la manière de se satisfaire est par contre individuelle : bien manger peut vouloir dire manger tel ou tel ingrédient, préparé de telle ou telle manière, et là les goûts de chacun interviennent.

par exemple encore, tout le monde n'aime pas sortir et voir des gens : tout le monde aime s'amuser et prendre du plaisir chacun à sa manière.

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Membre, Posté(e)
whoiam Membre 33 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La relativité de nos gouts est vraiment étrange, d'autant plus qu'elle change au fil du temps, des territoires et des cultures !

Tout dépendra de la notion du bonheur, nous occidentaux, bouffis, manquant de rien, cherchons toujours à combler une frustration. Dans d'autres lieux, le bonheur passe par des choses totalement plus "vitales", ou se trouve carrément ailleurs.

Je pense qu'il y a une catégorie de gens qui n'aiment pas être heureux car le bonheur, les inquiète, tellement on perd le contrôle : je fais partie de ces personnes je crois, mais je me cherche toujours. Il s'agit pour ces personnes de ne jamais être satisfait de ce qu'ils ont, font, ont fait. Il y a toujours un contrariété qui les pousse à côté du bonheur, car le bonheur, pour eux, est inaccessible de toute façon.

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Membre, 41ans Posté(e)
Californication Membre 9 058 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Salut Femzi :)

En fait, chaque individu est différent ; nous ne sommes pas des clones ... Dés lors, il y a des choses qu'un tel ou une telle va aimer et d'autres non. J'en viens à penser que rien ni personne ne fait l'unanimité en ce bas monde ... C'est d'ailleurs, probablement une de nos plus grandes " richesses ". Tu t'imagines toi, vivre dans un monde où tout le monde aime les mêmes choses, les mêmes personnes ... Où tout le monde a les mêmes perspectives d'avenir, les mêmes rêves etc. ?

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Membre, 74ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
Posté(e)

Je pense qu'il y plusieurs paramètres qui peuvent expliquer la diversité de nos gouts :

-d'abord notre caractère propre qui fait de nous un ètre unique .

-nos conditionnements issus de notre culture et de la région du monde dans laquelle on vit.

-notre éducation familiale et sociale.

-notre rapport à tout ce qui nos entoure : société , nature .

-notre capacité à découvrir ce qui nous est inconnu.

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Membre+, débatteur invétéré, 38ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
38ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)
Tu t'imagines toi, vivre dans un monde où tout le monde aime les mêmes choses, les mêmes personnes ... Où tout le monde a les mêmes perspectives d'avenir, les mêmes rêves etc. ?

pourtant il faut bien comprendre que dans ce sujet je parle du fait de trouver du plaisir dans les memes choses.

en fait pour bien voir ou je veux en venir il faut me suivre au mot pres de ce que je dis.

j'essaie d'expliquer qu'il est bizarre que si quelqu'une aime lire un livre ou faire du saut a l'elastique, il ne devrait pas y avoir de raison honnete et sincere qu'un autre etre humain ne prenne pas lui aussi de plaisir (tout autant) dans cette meme experience.

non?

si ca fait du bien a paul, pourquoi pas a pierre? enfin jtrouve ca bizarre ce genre de specificite!

huh7re.gif

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Membre, 41ans Posté(e)
Californication Membre 9 058 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Prenons un exemple tout bête, beaucoup de personnes prennent du plaisir à agrémenter certains aliments avec de la moutarde ... Personnellement je n'aime pas du tout cela ... Quelque part, c'est la preuve que tous les plaisirs que nous offre la vie ne sont pas susceptibles de plaire à tous et à toutes.

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Membre+, débatteur invétéré, 38ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
38ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

bah justement restons sur ton exemple:

"mettre de la moutarde sur son steak".

beaucoup (la plupart) des gens le font, et tirent du plaisir a deguster leur plat ainsi.

Pourtant une autre personne comme toi en mangeant le meme plat de la meme sorte, affirme que n'y prendre aucun plaisir, voir parfois y trouver du dégout.

ma question est tout betement: pourquoi?

nous avons tous une langue et un cerveau non?

ou alors il y a des differences biologiques qui font qu'on ne ressent pas les gouts de la meme maniere?

bref mon probleme est que je ne comprends qu'on se limite a dire que nos gouts et nos preferences sont tout simplement et tout bonnement inexplicables!

:gurp:

c'est fou non? tout doit bien avoir une cause, une raison, non?

donc laquelle ici?

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Membre, Posté(e)
Forumeur-Anonyme Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Nous partons dans ce cas déjà du point que tout être vivant et individu veut vivre une vie heureuse!C'est une conception que l'on nomme l'eudemonisme(eudemonia venant du grec bonheur.La pensée philosophique l à bien accepté néanmoins elle a aussi été contredite de divers manière,premièrement tout le monde ne l'a pas accepté(Dans l'Antiquite on peut observer Platon qui faisait du Bien la fin de l existence)Et deuxièmement et ceci s accorde plus avec votre réponse,tout le monde n était pas d accord sur la manières d y parvenir.Comment vivre heureux voilà une grande question universelle qui s est posé et se pose encore puisque...tout le monde n est pas d accord sur le moyen d y parvenir.Examinons un peu les idées des différents penseurs.Parmi les eudemonismes il y a une autre grande doctrine appelé hédonisme(venant du grec hédone et signifiant plaisir)Parmis eux on notera la présence d un certain Epicure qui a fortement influencé la pensée antérieur et qui fonda sa théorie l Epicurisne,mais aussi celles des cyrenaiques.Pour ses deux écoles très proches(à la différence que le cyrenaisme revendiquait les plaisirs dynamiques)le plaisir qui est l expérience du bonheur et le bonheur est le but de l existence(On notera aussi la présence d un certain Hegesias qui pourtant parti de l hédonisme proposa le suicide)Si l hédonisme quoique pas mal critiqué parvint à obtenir une place inédite dans l histoire des idées on ne peut pas dire que ces revendications étaient moindre.Lorsque on observe la nature et le vivant on conclut vite que le vivant cherche les plaisirs naturellement sans l apprendre.Pourtant si les animaux se nourrissent,boivent et se reproduisent c est avant tout pour survivre!Spinoza qui fut un esprit très brillant l avait déjà remarqué avec son Conatus."Tout être tante de préserver dans son être".Le vivant veut don survivre avant tout.Les biologistes on mis en place ce que l on nomme instinct de survie.Toutefois on verra apparaître au XIX eme siècle un autre grand philosophe qui est Nietzsche.Selon lui le vivant cherche avant tou à dépassée sa force et l instinct de conservation n en est qu une conséquence entrés autre.C est la fameuse volonté de puissance.Je voudrais bien conclure en disant que effectivement le vivant et l homme plus particulièrement vise à être heureux même si cette condition résulte des 2 cités précédemment,néanmoins je pense effectivement que le bonheur est psychologique avant tout donc subjectifs et les plaisirs du corps plu universelle bien que pas totalement dérive de l instinct de survie et de la volonté de puissance quoique les plaisir psychologique aussi.On a certes des plaisirs commun mais de loin tous,l homme veut t il réellement vivre heureux.On a un libido et une pulsion de mort mais celle si est aussi volonté de puissance.Franchement je pense que nous avon un idéal de bonheur commun. Bonne journée

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Nous partons du postulat incontestable (et donc incontesté) que l'homme est un indivu hédoniste et épicurien.

On est vraiment dans le postulat... whistling1.gif Personnellement, je ne suis ni hédoniste ni épicurien...

_qui n'aimerait pas un bon massage du dos? et pourquoi sinon?

Je n'aimerais pas. Ça me dérangerait. sleep8ge.gif

_qui ne voudrait pas deguster un delicieux plat bien préparé? et pourquoi sinon?

Ok. Surtout en France.

Je n'ai jamais pu m'empêcher de penser que la notion de "plaisir" avait au fond, quelque chose de plus ou moins et vaguement pervers.

La notion de "plaisir" dans sa définition.

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Membre, Posté(e)
voilacté Membre 5 896 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

...Pourtant une autre personne comme toi en mangeant le meme plat de la meme sorte, affirme que n'y prendre aucun plaisir, voir parfois y trouver du dégout.

ma question est tout betement: pourquoi?

nous avons tous une langue et un cerveau non?...

Et bien tout simplement du fait de notre éducation culinaire.

Nous n'avons pas tous été habitués aux mêmes aliments et surtout pas aux mêmes façons de les préparer.

Il n'aime pas la moutarde, j'en raffole par exemple, peut être préfère-t-il le ketchup que je ne trouve pas terrible.

Le goût se construit progressivement.

Il y a les mêmes bases: les réactions aux tests gusto-faciaux sont identiques, puis il y a "apprentissage" et développement différent pour chaque individu.

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Membre+, débatteur invétéré, 38ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
38ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

donc ce que tu dis en gros voilacte c'est que l'education (l'environment) determine ce qui est appreciable et ce qui ne l'est pas sur le plan gastronomique.

enfin pourtant si je raisonne par l'absurde, aucune culture n'osera pretendre que la bouse de cheval est un met exquis!?

autre exemple: supposons que je sois invite a diner dans une tribu d'amazonie, et que a la carte ils me proposent du ragout de singe sur son lit d'asticots.

bon franchement... meme si EUX sont habitues culturellement a deguster ce plat et qu'ils seront convaincu de me faire un grand plaisir il est fort probable que cela ait un gout OBJECTIVEMENT repugnant non?

d'ailleurs je suis sur que si je leur fais gouter en echange un tiramitsu ou un coulis de fraises, ils decouvrent alors ce que signifie le mot delicieux.

bref tout ca pour dire que je ne comprends honnetement pas qu'on puisse trouver certaines saveurs ignobles et d'autres succullentes. enfin plus precisement je comprends que certaines soient PLUS delicieuses que d'autres mais a mon sens il existe quand meme une echelle OBJECTIVE allant de vomitif a l'addictif.

non?

huh7re.gif

(et la on ne parle QUE des plaisirs gastronomiques seulement!)

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Membre, Posté(e)
-X9- Membre 780 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

pas sur qu'ils trouvent le tiramisu délicieux.

ils préfèreront peut-être plutôt manger du local et du naturel, sans trop de sucre, de sel, de produits chimiques : leur éducation/habitude culinaire finalement.

certains mangent hyper salé, par habitude ils ne goûtent même plus le plat avant de décider de saler : ils salent d'office, on voit souvent ça dans les restaurants et particulièrement pour la soupe : ce que des gens habitués à manger plutôt "au naturel" ne font jamais et ces mêmes gens ne pourraient pas avaler le plat en excès de sel.

si on poursuit la logique que tu exposes, comment expliquer alors que certaines personnes ont le vertige et pas d'autres par exemple ?

(en référence au plaisir que l'on peut ou non prendre lors d'un saut à l'élastique) : donc nos spécificités propres en tant qu'individus nous empêchent de prendre du plaisir dans certains cas, alors que d'autres en prennent dans les mêmes circonstances.

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Membre+, débatteur invétéré, 38ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
38ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

c'est une tres interressante comparaison que tu fais la avec le vertige.

je pense comme le dit wikipedia, qu'il s'agit essentiellement d'une peur (acrophobie)

et que donc c'est un blocage dans le cerveau et non pas un probleme qui vient de l'exterieur.

c'est a dire que si moi j'ai peur en faisant du saut a l'elastique et pas toi, c'est parce que JE veux bien avoir peur, et non pas parce que le saut a l'elastique est une activite effrayante.

le concept meme de peur est a vrai dire un "faux" probleme qui justifie nos limites face a certaines situation.

et donc pour en revenir a la nourriture, on pourrait donc dire que c'est SA propre tete qu'on se convaint que les fraises, le chocolat ou la moutarde sont delicieux ou degoutant. mais objectivement ca reste des nourritures parfaitement comestibles.

d'ailleurs il suffirait au sein d'une meme population donnee de faire un sondage pour decouvrir quel aliment est le plus delicieux et ainsi poser une "norme" du gout.

enfin, c'est ce que je pense en tout cas.

shrunkface.gif

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Nous partons du postulat incontestable (et donc incontesté) que l'homme est un indivu hédoniste et épicurien. c'est a dire que nous tendons vers le bonheur et les plaisirs, et nous evitons le desespoir et la souffrance.

Partons de ce postulat, mais il n'est pas incontesté, et encore moins incontestable.

enfin pourtant si je raisonne par l'absurde, aucune culture n'osera pretendre que la bouse de cheval est un met exquis!?

Ça dépend. Mais on peut trouver une raison à cela, à travers le fait que la bouse en question est le résidu de ce qui n'a pu être mangé, et donc n'est pas bon pour l'individu.

néanmoins, la scatophilie existe.

Le fait est que les goûts, les plaisirs, et tout ce qui s'en suit, procèdent, principalement, de l'environnement, et de ce que la personne a vécu, puis de son évolution personnelle. Considérer les goûts comme un simple système d'équation qui donnerait pratiquement une quantification de plaisir, c'est trop mathématique pour être humain. La complexité de l'individu fait que même le postulat de départ que tu donnes n'est pas pertinent pour tous.

Enfin, les goûts sont quelques choses d’éminemment culturel, ou plutôt environnemental. C'est quelque chose qui varie d'un individu à l'autre en fonction de son vécu, ce qui implique qu'il n'y a pas la possibilité d'avoir un goût global, puisqu'il n'y a pas de vécu global.

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Membre, Posté(e)
Forumeur-Anonyme Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il est clair que les goûts sont relatifs d un individu à l autre,néanmoins il se peut que nous ayons quelque chose de commun.Ne commencerons certes pas a juger ce qui nous semble étranger et rabâcher les cultures.Honnetement si j étais invité dans une tribu à avaler je ne sais pas si je le ferais(si je le faisait ce serait plutôt pour ne pas les décevoir)Donc vous avez bien raison sur ce point.Cependant une analyse peut s avérer intéressante,il convient de ne pas rejetter cette culture mais plutôt de la comprendre,ceci va peut être cependant nous conduire au scepticisme(C est bien la rencontre des gymnasophistes qui inspira pour une bonne partie Pyhron le fondateur du scepticisme .)Donc oui on a quand même pas mal de goût différents et tous ce qui est différent pousse toujours à nous interroger.C est pareil pour le bonheur(l exemple du massage est pas mal,rare seront ceux qui ne l apprécieront pas mais toujours est t il qu ils existent.Est ce que cela signifie que nos bonheur sont relatifs,non je ne pense pas on est différents certes mais il y a des choses universelles(personne ne pourra dire qu il aime pas l eau il peut préférée le coca cola mais tout être vivant apprécié l eau car ceci est un besoin fondamental bien plus qu un plaisir car sans eau on ne vit pas,autrement dit c est un besoin de survie,et lorsque on en consomme ce n est même pas pour son bonheur,personne ne dira j ai bien envie d être heureux donc je me boire un petit verre d eau)C est plutôt sur ce point que les plaisirs varient et que les goûts changent.Le bonheur à donc une bonne part de racine commune mais de loin totalement.

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Membre, Posté(e)
-X9- Membre 780 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

les goûts de chacun émaneraient donc de choix que les individus font d'aimer ou non certaines choses : comme tu le dis femzi, c'est vrai que ce qui est comestible pourrait être "jugé", "choisi" comme étant "de notre goût".

mais qu'est-ce qui fait que nous "choisissons" de l'aimer ou non ?

d'ailleurs, il n'est pas rare d'avoir des goûts culinaires qui évoluent : ce qui prouve que l'individu "choisit" d'aimer ou non, soit après avoir goûté l'aliment, soit même sans goûter tant celui-ci apparait comme "non compatible avec la sélection de ce que nous considéront comme bon".

alors qu'est-ce qui oriente notre choix ?

notre vécu ? le lien que nous pouvons faire entre l'aliment et l'état d'esprit dans lequel nous étions la première fois que nous l'avons goûté ?

nos émotions joueraient-t-elle donc un rôle dans l'incorporation des choix dans la liste de chacun ?

pour revenir au saut à l'élastique, il n'y a pas que le vertige à considérer , il y a aussi :

- la peur liée aux risques dont on entend parler : le fait de dire "je n'aimerais pas sauter" peut y être lié

- le fait d'être malade dans les attractions à sensations fortes sur les parcs d'attraction peut aussi orienter notre envie de sauter à l'élastique

d'ailleurs, comment expliquer que certains soient malades sur de telles attractions à sensations fortes ?

en conclusion, aimer ou non certaines choses serait un choix, et peut-être principalement l'état d'esprit positif d'ouverture, de curiosité dans lequel nous sommes au moment de faire ce choix, mais aussi d'accepter de "perdre le contrôle des évènements" et de "faire confiance" dans le cas des attractions/saut à l'élastique ?

il n'est pas rare de constater que dans les circonstances de bien-être et de situation de "lacher prise", lors d'excellentes vacances notamment, nous ayons une propension à goûter à des choses auxquelles nous n'aurions probablement pas goûté dans notre vie quotidienne, pensant que l'odeur ou l'aspect n'était pas compatible avec notre sélection du "considéré comme bon" et aussi une tendance à apprécier ces choses sur place, et plus du tout à notre retour de vacances.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

J'adore tes sujets femzi !

(je sais, je l'ai déjà dis ^^)

Plus qu'une réflexion sur les plaisirs de la vie, c'est surtout une réflexion sur ce qui fonde nos différences, non ?

Et notamment en matière de plaisirs.

Nous partons du postulat incontestable (et donc incontesté) que l'homme est un indivu hédoniste et épicurien. c'est a dire que nous tendons vers le bonheur et les plaisirs, et nous evitons le desespoir et la souffrance.

Moi, je ne l'accepte pas ^^

Et comme je ne pourrais pas argumenter en partant de ce postulat, je vais plutôt te décrire mon modèle psychologique.

( Je vais être un peu long, désolé sleep8ge.gif je vais essayer de résumé au max, mais ta question est pas simple... )

Je pars d'un postulat scientifique.

Dans le cerveau, c'est le même neuro transmetteur qui sert pour le plaisir, le désir et la souffrance. Cela forme un "tout" indissociable.

Il est en réalité impossible de séparer les trois, nous ne faisons que nous concentrer sur l'un, et notre cerveau "gomme" de notre attention les autres.

Il ne peut y avoir de plaisir sans qu'il y ai désir. Et il ne peut y avoir de désir sans manque, et donc sans souffrance.

C'est simplement que quand nous mangeons un bon morceau de gâteau, notre cerveau prête beaucoup plus attention au plaisir de le manger qu'au désir qu'il a provoqué (et continue de provoquer) et qu'au manque correspondant (la faim par exemple).

Il y a donc une grosse différence entre la sensation "consciente" sur laquelle notre cerveau se concentre, et les trois sensations réellement éprouvée en parallèle.

Ensuite, dans mon modèle, le plaisir/désir/souffrance ne peut être provoqué que par ce que j'appelle abusivement une "pulsion" (abusivement, car la pulsion devrait plutôt être l'énergie issue du manque)

Dans mon modèle les êtres humains (parce qu'il s'applique aussi très bien aux animaux) possèdent 4 pulsions :

Chacune d'elle provoque des plaisirs/désir/souffrance d'origine différentes.

• La première je l'appelle "pulsion de vie" (différente de la définition de freud dans mon modèle). C'est celle qui concerne tout ce qui est manger, boire, dormir, être en sécurité. Tout ce qui a trais à la survie de notre être. (je devrais peut être l'appeler pulsion de survie d'ailleurs)

• La deuxième sont les pulsions sexuelles. freud en a déjà vachement bien développer l'existence et les implications dans nos comportements.

• La troisième est ce que j'appelle la pulsion d'égo. La pulsion d'importance sociale. être supérieur aux autres, être apprécié, reconnu, accepté, être aimé. (sinon, les prostituées seraient les plus épanouies des femmes... ce qui me semble loin d'être le cas)

• La dernière est la pulsion de mort. qui peut être tourné vers les autres (agressivité, sadisme) sois vers sois même (déconsidération de sois, masochisme, sacrifice de sois... etc...)

Pour ce qui est de la dernière, je pense que c'est la pulsion par excellence de l'humanité. Et c'est son exacerbation vis à vis des autres animaux qui fait que nous tenons actuellement la position dominante que nous avons.

Tant par le sacrifice qu'elle induit de chaque individu (utilisé par la société), que par les découvertes issues de la guerres, ou des besoins de nos sociétés de réguler les agressivités.

Un exemple d'utilisation bénéfique de cette pulsion, c'est un des principes de la science qui demande d'essayer systématiquement de détruire ce en quoi nous croyons, en y opposant de toute la force de nos esprit tout ce qu'on peux trouver pour le détruire. (enfin presque) Préservant ainsi que les choses les plus solides et stable (comme la guerre nous a appris à construire des bâtiments solides et stables bien plus que nécessaire, si les catapultes n'avaient pas existé )

Bref.

Partant de là, nous avons déjà 4 manques qui se génèrent naturellement, et qui vont entrer en contradictions les uns avec les autres au fur et à mesure des situations dans le monde réel.

Par exemple, pour caricaturer, on va devoir parfois faire le choix entre baiser une nana, ou manger le steak devant nous ^^

En fonction des circonstances (par exemple, si c'est la serveuse qui nous apporte le plat), la pulsion d'égo va jouer son rôle (on n'est pas une bête, on respecte la loi, on respecte sa volonté, on est un homme bien nous... etc... )

On va donc juste lui faire un jolis sourire, et manger notre steak. La pulsion d'égo sera comblé (on lui a plus, elle a répondu à notre sourire) et la pulsion de survie (on mange)

La plupart de nos actes réels comblent un groupement de ces pulsions. Une, deux ou trois... (voir 4, mais j'ai dû mal à imaginer ^^)

Mais ce sont les circonstances qui vont faire qu'on va utiliser tel ou tel acte.

(les actes sont acquit dans mon modèle, comme des outils qu'on utilise, on peut en développer d'autre, mais on se choisis nos actes préféré en fonctions des situations)

Bref...

OR le plaisir / désir / souffrance s'il provient d'une source différente, n'est pas différentié dans le cerveau.

Ceci va introduire un phénomène particulier dans mon modèle.

J'ai repris le terme de freud, la sublimation, parce qu'à mon sens, il l'a utilisé pour décrire un cas particulier de mon modèle.

Pour moi, la sublimation n'est pas la transformation d'une pulsion en quelque chose de "supérieur", mais de dévier son "énergie" vers une autre pulsion.

Par exemple, pour la sublimation de freud, combler notre pulsion sexuelle par notre pulsion d'égo.

Un artiste va "sublimer" ses pulsions sexuelle, en créant une œuvre d'art fantastique. (donc être quelqu'un de fantastique pour arriver à faire un truc pareil ;) )

En suivant le même fonctionnement, on peut quand on est frustré sexuellement, "sublimer" notre pulsion sexuelle en pulsion d'agressivité. ( chose courante sur un forum comme celui ci sleep8ge.gif )

On peut donc combler un manque par un acte visant à combler en fait un autre.

Ceci va avoir deux impact dans mon modèle (mais qui n'en sont peut être qu'un seul, j'ai pas encore tranché)

Au fur et à mesure de nos expériences nous allons tisser des ponds entre nos pulsions.

Apprendre à combler l'une par l'autre, et vice et versa.

C'est un phénomène essentiel, car c'est lui qui fait que notre histoire, notre vécu influence nos goûts.

Plus on sera habitué par notre histoire, par notre vécu, à combler une pulsion par une autre, plus on devra le faire ainsi pour combler cette pulsion.

un artiste pourra se retrouver tellement habitué à partir dans une transe artistique dès qu'il ressent en réalité un manque sexuel, qu'il peut ne plus arriver vraiment à baiser... Il sera en permanence dans son activité artistique.

(Je caricature "un poil", mais c'est l'idée)

Certains n'arriverons plus à se sentir important autrement qu'en étant violent, agressif, sadique, mesquin etc...

En fonction de notre histoire, de notre vécu, ceci trace déjà des profils de recherche de plaisir très différents.

Ensuite, cet effet joue aussi sur nos "outils" de comportement.

Quand on est un enfant, nos parents vont peut être nous dire : va y, mange tes épinards, tu sera un "grand".

On va donc associer par cet acte du repas visant initialement à combler la pulsion de survie, la pulsion d'égo (être un grand)

Le repas, manger, va acquérir et s'associer à une dimensions sociale importante.

En fonction des cultures.

On va aussi associer mentalement quelque part les épinards et ce souvenir agréable issu du fait de se sentir "grand" (sauf qu'on s'en souviendra plus du tout)

Boire de l'alcool, c'est douloureux au début, mais c'est être un "adulte". ( En plus, ça comble la pulsion de mort par une forme d'auto-destruction. )

Manger super épicé, c'est être "fort". (et comble une pulsion de mort contre sois même... on se fait mal, c'est con mais c'est comme ça, on aime bien quand même quelque part ^^)

Bref, au fur et à mesure de notre vie, on se fabrique des comportements/outils spécifique comme ça, pour arriver à combler nos différentes pulsions, et à gérer leur équilibre, sans même que ça soit forcément très conscient)

Exemple, quand on aura un manque sexuel, on ira sur le forum pour se prendre le choux avec les autres (pulsion de mort), ou se montrer super intelligent (pulsion d'égo) en fonction de notre outils privilégié.

Parce qu'on a un outils/comportement super efficace pour combler à la fois ce manque sexuel et ces autres manques.

Le développement de ces outils vont forger nos habitudes de comportements, notre "personnalité" aux yeux des autres. La spécificité de nos "goûts"

Et les ponds entre nos pulsions notre personnalité plus profonde.

Dans mon modèle, c'est (entre autre) ce qui explique nos différences de goûts (par les circonstances vécu), et l'influence de notre cultures et de notre éducation dedans. (par le développement d'outils spécifiques)

^^

( Valou, j'arrête là sinon, je peux en pondre 5 pages pareilles ^^ )

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Membre, Artisan écriveur , 57ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
57ans‚ Artisan écriveur ,
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Femzi : pas de tartine, du bon sens en une question :

Vous aimez pénétrer ? Aimez vous être pénétré ?

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