Une collégienne de 13 ans piégée par de jeunes violeurs

Une collégienne de 13 ans piégée par de jeunes violeurs

Sept collégiens, cinq garçons et deux filles âgés de 14 à 16 ans, ont été déférés hier matin au parquet de Bobigny pour « viols en réunion » et « complicité de viols en réunion » sur une adolescente de 13 ans et devaient être mis en examen dans la soirée. Le parquet a requis à leur encontre un mandat de dépôt et, au vu de la gravité des faits, saisi directement le juge des libertés et de la détention.

Ce dernier devait rendre sa décision hier, tard dans la soirée.

Ces adolescents, jusque-là inconnus des services de police, sont suspectés d’avoir violé à deux reprises le 30 avril et le 31 mai derniers une de leurs camarades, élève au collège Garcia-Lorca, un établissement classé en ZEP, dans le quartier du Franc-Moisin, à Saint-Denis. Si tous les protagonistes sont scolarisés dans cet établissement, les faits se sont déroulés à l’extérieur, dans les parties communes d’immeubles de cette cité difficile. « Les deux filles, de soi-disant copines de la victime, ont joué les rabatteuses, explique une source proche de l’enquête. Ce sont elles qui ont manipulé l’adolescente et l’ont entraînée sur les lieux du crime. » La victime, inscrite depuis seulement quelques mois au collège Garcia-Lorca et décrite comme une adolescente « intelligente, mais fragile », aurait été violée par cinq garçons la première fois, par trois la seconde. « Deux d’entre eux sont imprégnés d’images de films pornographiques. Ce sont eux les meneurs », précise cette même source.

Des scènes filmées avec un téléphone portable

Choquée, la jeune fille s’est vu délivrer trente jours d’arrêt de travail pour traumatisme psychologique. C’est en fait la rumeur sur une vidéo de tournante impliquant un ou plusieurs élèves du collège qui a alerté l’équipe enseignante. Un signalement a immédiatement été fait au parquet de Bobigny, qui a saisi début juin le commissariat de Saint-Denis. Au terme d’une minutieuse et difficile enquête, et grâce notamment à l’exploitation de pages Facebook, les policiers ont rapidement identifié les sept auteurs et complices présumés. Ces derniers ont été arrêtés mardi et placés en garde à vue. Au cours de leurs auditions, les mineurs ont partiellement reconnu les faits, sans toutefois — à l’exception de l’un d’entre eux — exprimé le moindre remords. Certains ont confirmé avoir filmé avec un téléphone portable des scènes du viol avant de les effacer quelques jours après. Aucune vidéo n’a été retrouvée par les enquêteurs. La victime a été entendue.

Cette affaire a suscité un vif émoi au sein du collège et un accompagnement éducatif et pédagogique devrait être mis en place dans les jours à venir auprès des élèves. Paniquée à l’idée de subir des représailles pour avoir osé briser la loi du silence, la famille de la victime souhaite, elle, quitter au plus vite Saint-Denis.

Le Parisien

Que dire ?

Quelle réponse la justice peut elle donner devant une information aussi dramatique ?

A quel moment va t on se rendre compte que l'hyper accessibilité du porno sur internet, en particulier vis à vis des mineurs ?

Quelle réponse la société peut elle donner à cette problématique d'ensemble ?

Comment des enfant de 14 à 16 ans peuvent ils se mettre volontairement et avec récidive dans une situation aussi grave et lourde de conséquence ?

On créée sa réalité à partir de ce que l'on voit, on agit par imitation

Dans la plupart des films pornos, et notamment les plus accessibles, la femme n'a pas de sentiment ; c'est un objet : alors comment pourrait-elle en avoir dans la réalité ? Ces violeurs n'ont pas la moindre empathie, en sont-ils responsables ? Sont ils responsables de ne pas avoir reçue l'éducation, la morale, la compréhension, l'empathie ? Ou se sont-ils simplement adaptés à ce qu'ils ont perçu de ce monde ?

En un mois, il ne leur est pas passé par l'esprit qu'ils venaient de faire la plus grosse erreur - le mot est faible - de leur vie, du moins jusqu'à présent, mais je suis convaincu que certains d'entre eux trouveront les moyens de se surpasser. Non, ils ont préféré remettre ça. On aurait pu imputer leur acte à l'effet de groupe mais la récidive me suggère qu'individuellement, ils ne valent rien.

C'est triste mais ça me rappelle une blague. Âmes sensibles s'abstenir.

Ces adolescents, jusque-là inconnus des services de police

et avec récidive

Je ne sais pas si tu sais ce qu'est la récidive (c'est recommencer alors qu'on a déjà été condamné pour le fait question), mais il y a comme une contradiction là.

Paniquée à l’idée de subir des représailles pour avoir osé briser la loi du silence, la famille de la victime souhaite, elle, quitter au plus vite Saint-Denis.

Je crois que c'est encore ça qui me choque le plus...

... parce que ça voudrait dire que quelque part, la famille des agresseurs pourrait cautionner leurs actes, le mot est peut-être fort, disons, ne pas trouver ça "si grave". Pas étonnant dans ce cas que la majorité ne semble pas exprimer de remords !

Ils n'expriment pas de remords vraisemblablement parce que leurs parents sont à chier et qu'ils ont manqué à leur éducation ou qu'ils sont naturellement sociopathes. L'un dans l'autre, la famille de la victime doit faire ce qu'elle pense le mieux pour le bien-être de cette dernière.

C'est hallucinant, mais c'est bien dans le monde réel, c'est dingue ça :D

Je ne sais pas si l'accessibilité du porno sur internet fait parti de la cause (certainement), mais il est certain qu'il n'y a pas que ça, loin de là. Comment empêcher les enfants d'y aller, si ce n'est par les parents, qui ne sont pas infaillibles ? Supprimer le porno d'internet ?

Sont-ils ne serait-ce qu'éduqués ces enfants ?

Ces adolescents, jusque-là inconnus des services de police

et avec récidive

Je ne sais pas si tu sais ce qu'est la récidive (c'est recommencer alors qu'on a déjà été condamné pour le fait question), mais il y a comme une contradiction là.

C'est de pire en pire GV, tu devrais commencer à penser aux vacances :D

Quand j'étais ado et qu'on faisait des conneries, on se disait qu'étant mineurs si on avait des problèmes ce seraient nos parents qui prendraient pour nous, on se trompait ou pas ? Car j'ai l'impression qu'il n'y a plus aucune limite là et encore moins de morale. J'avoue être perplexe devant des cas comme ceux là dont j'imagine péniblement que la sanction puisse être à la hauteur du problème...

NB. je précise qu'on violait personne hein !

Le milieu familial joue un rôle fondamental dans le développement des comportements violents chez les jeunes...

Un encadrement insuffisant par les parents, des châtiments corporels durs pour discipliner les enfants, des conflits entre les parents, un attachement insuffisant entre les parents et les enfants, une mère ayant eu son premier enfant trop jeune, la séparation ou le divorce des parents, une faible cohésion de la famille, un niveau socio-économique faible.

Paniquée à l’idée de subir des représailles pour avoir osé briser la loi du silence, la famille de la victime souhaite, elle, quitter au plus vite Saint-Denis.

Je crois que c'est encore ça qui me choque le plus...

... parce que ça voudrait dire que quelque part, la famille des agresseurs pourrait cautionner leurs actes, le mot est peut-être fort, disons, ne pas trouver ça "si grave". Pas étonnant dans ce cas que la majorité ne semble pas exprimer de remords !

C'est la loi de la terreur, dans les cité. Je connais bien ce quartier : j'y ai habité et je devais aller justement à ce collège Garcia-Lorca ! Mes parents ont déménagé, plus par ras-le-bol que par peur. Mais la situation a empiré régulièrement.

Les seules vraies manifestations sont le fait de groupes militants mais la rue est occupée par des racailles, qui vont soutenir leurs congénères mentaux ou même agresser sans raison. Les citoyens sont divisés, en fait. Malgré la densité de population, on se sent vachement seul dans une cité.

Je ne pense pas que beaucoup de parents aient assez de cran pour avoiner un de leur marmot qui fait deux têtes de plus, qui jure, crache, crie et tape partout. Et cette mentalité tend à devenir une norme : des jeunes très gentils se fondent dans ce moule pour ne pas se faire emmerder. Ceux qui l'ouvrent trop ont intérêt à avoir une bande, parent inclus.

C'est facile de pourrir la vie de quelqu'un dans un quartier. C'est comme la guerre des voisins puissance 1000. Et pour mettre tout ça au pas, il va falloir des moyens, et pas dans la comm'.

La division. Là aussi, ça marche pour régner.

Ces adolescents, jusque-là inconnus des services de police

et avec récidive

Je ne sais pas si tu sais ce qu'est la récidive (c'est recommencer alors qu'on a déjà été condamné pour le fait question), mais il y a comme une contradiction là.

En droit pénal français, la récidive est une circonstance aggravante qui permet à un tribunal de prononcer une peine contraventionnelle, délictuelle ou criminelle plus lourde envers un prévenu lorsque celui-ci a déjà été condamné définitivement pour une première infraction¹.

Donc pas forcément pour le même fait !!!

récidiver (v.)1.commettre une nouvelle fois une même faute, un même délit.

2.(médecine)sa manifester à nouveau, pour une maladie.

C'est bon ? on peut continuer et passer sur cette espèce d'optique de neuneu ?

L'autre aime bien brasser de l'air inutilement, essayer de pas lui faire écho autour du vide quoi...

Le problème c'est quand on était ado, il fut un temps,on prenait des avoinées quand les parents savaient que l'on avaient fait des conneries ,

ça en faisait réfléchir plus d'un, maintenant les chatiments corporels sont à mettre au rencard, alors ne nous étonnons pas !

Le problème c'est quand on était ado, il fut un temps,on prenait des avoinées quand les parents savaient que l'on avaient fait des conneries ,

ça en faisait réfléchir plus d'un, maintenant les chatiments corporels sont à mettre au rencard, alors ne nous étonnons pas !

-bug-

Pas forcément, un môme justement qu'on abîme sous les coups dès le plus jeune âge parce qu'il a fait une connerie deviendra agressif et violent la plupart du temps.

-bug-

Exact !!

Paniquée à l’idée de subir des représailles pour avoir osé briser la loi du silence, la famille de la victime souhaite, elle, quitter au plus vite Saint-Denis.

Je crois que c'est encore ça qui me choque le plus...

... parce que ça voudrait dire que quelque part, la famille des agresseurs pourrait cautionner leurs actes, le mot est peut-être fort, disons, ne pas trouver ça "si grave". Pas étonnant dans ce cas que la majorité ne semble pas exprimer de remords !

Bonjour, la famille a surtout peur des représailles par rapport aux autres dans le quartier, en même temps, je trouve que cela sera mieux pour la victime s'ils déménagent.

C'est déprimant, Yop...

@January : disons qu'il y a un juste milieu entre battre son enfant, et ne jamais lui faire un reproche.

Sévir, c'est nécessaire parfois. Faire preuve d'autorité, c'est juste vital, autrement comment apprendre à son enfant que dans la vie il y a des règles à respecter ?

Pas forcément, un môme justement qu'on abîme sous les coups dès le plus jeune âge parce qu'il a fait une connerie deviendra agressif et violent la plupart du temps.

il y a donner et donner , si c'est pour n'importe quoi et se faire la main sur le môme, c'est grave et l'effet sera contraire à la punition,

être répréhensif au bon moment et mettre la claque, ça fait réfléchir pour la prochaine fois !