Megaupload, fileserve, Rapidshare. Le Web en coupe réglée

Rapidshare a été condamné récemment par un tribunal régional Allemand à contrôler 'au dépôt' les fichiers qu'il héberge. Autant dire rendre la vie impossible à tout téléchargement, quel qu’il soit d'ailleurs, du moment que cela peut rassurer les actionnaires des Majors et autres voleurs qui ont poussé à démultiplier le droit d'auteur depuis des décennies.

Alors que la jurisprudence allemande avait refusé il y a encore un an de verser dans cette servilité auprès des grandes compagnies et de leur seul intérêt financier, on peut légitimement s'interroger sur la probité de certains juges allemands...

Le lobbying, on le sait ne se fait pas qu'avec des mots.

L'attaque des sites de partage rejoint, dans la politique ultra-libérale de mise de l'état au seul service des acteurs dominants, les interdictions de semences non distribuées par des multinationales, les autorisations d'OGM, le vol par dépôt de brevets sur des produits locaux de pays du sud par des multinationales...

L'amour de l'argent et la privatisation des états-nations, en particulier occidentaux, sous couvert de démocratie (en réalité des républiques oligarchiques à la romaine), se moque de l'essor culturel et intellectuel qu'a entamé l’avènement de l'Internet à travers le monde. Le seul objectif d'accaparement, objectif aveugle et agressif jusqu'au degré le plus haut de violence, se moque de la culture comme de sa première chemise malgré toute les justifications oiseuses diffusées sur les médias conformes. Des médias (télévisions, radios, journaux), dans leur quasi-totalités contrôlés financièrement et donc censurés ou auto-censurés.

La surveillance de la parole, sur tous supports, et même sur le Web le plus intime montre à quel point la fascisation du monde s'accélère à mesure que les contradictions du modèle de développement libéral s'accusent, au point de nécessiter une démultiplication du double langage, de la violence, de la surveillance, de la gestion discrétionnaire des libertés publiques et de la privatisation de l'état et du pouvoir législatif par un petit nombre (un simple retour en fait, puisque la démocratisation a vécu peu de temps dans l'Histoire des deux derniers siècles).

La reprise en main de la culture par un élitisme socialement conservateurs (et non par des élites qui sont, elles, protéiformes) exprime concrètement par le droit d'auteur et ses insupportables extensions quotidiennes la haine et la peur du changement, de l'alternative au modèle millénaire de domination et de hiérarchisation des sociétés humaines. Internet est l'un des facteurs clés d'une lutte de longue haleine qui s'avive : Toutes les élections à venir dans les 10 prochaines années en occident vont peser comme aucune dans les quarante dernières années sur l'avenir commun, et pour des nombreuses décennies.

Oui, c'est tout à fait ça !

Ils ne veulent absolument pas du changement qu'apportent la technologie car cela implique pour eux un abandon de tous leur privilèges et richesse

Ils ne sont qu'une poignée mais ils font régner la terreur sur le monde pour ne pas qu'arrive ce qui doit arriver

Il est bien évident que ce monde ne peut plus continuer ainsi

Ce modèle de société basé sur l'argent arrive à son terme, trés bientot les nouveaux robots animés par un cyber-cerveau vont remplacer l'homme au travail et donc précipité cette société monétaire particulièrement injuste vers la sortie

Mais entre temps il faut s'attendre à une énorme résistance de tous ceux qui ne veulent rien lacher de leur richesse quitte à affamer la population qui ne va plus trouver de travail ou pire, entrainer l'humanité dans une guerre, une guerre monopoly, quand on en a marre on casse tout et on recommence...

bravo pour la démonstration qui est judicieuse mais vous n'avez rien plus drôle à nous annoncer en ces jours de printemps guilleret

c'est pour qui qu'ils chantent les petits oiseaux

très intéressant !!!