Pourquoi voulons-nous être libres ?

Et tu diras bonjour à Casimir de ma part :smile2:

Nan sérieux, la nature n'a rien d'amical. C'est une grande bouffe... manger ou être mangé... Tout est fait pour éprouver ta capacité à survivre, c'est marche ou crève. Mais putain ce que c'est bon la vie !

Comme je l'ai déjà dit pour moi être libre, ou être libre de faire ce que l'on veut qui est une sorte de pléonasme, c'est pouvoir assouvir ses besoins ou plus précisemment c'est une histoire d'instantaneité de la certitude quant à l'assouvissement de ses besoins.

L'absence d'entraves, donc, pour ton instantanéité, c'est bien de ça dont tu parles ? De perspectives dégagées d'enjeux vitaux.

Besoins vitaux. Suivre la tendance peut être un besoin vital, mais alors seulement dans des contextes sociaux particuliers. Dans les environnements qu'on connaît, plus que suivre une tendance, on suit la loi et les normes qui nous entourent, on les garde en tête, on fait cette concession parce qu'elles ne remettent pas en cause la satisfaction de nos besoins vitaux, et par conviction parfois. Pour le reste les tendances qui traversent nos environnements n'engagent pas notre vie, ce n'est qu'une question d'affirmation.

Mais la liberté est elle la perspective d'une perspective dégagée, ou celle d'une perspective qui se dégage ?

Est ce la vision des étendues désertiques et infinies de la steppe ou plutôt la sonnerie qui libère l'écolier le vendredi après-midi ?

Je veux être libre parce-que je suis libre dans ma tête et aussi derrière ma fenêtre :D

L'absence d'entraves, donc, pour ton instantanéité, c'est bien de ça dont tu parles ?

Quand on est sûr de manière instantanée que l'on pourra assouvir nos besoins en temps et en heure.

C'est drôle, ça convient parfaitement à une définition, à un consensus, et ça traduit pourtant diablement mal de ce qu'est la liberté.

Sauf si on définit besoin par ce qui est ressenti comme tel et non pas selon une catégorie rigide, ce qui complexifie encore la tâche.

Je reconnais que du sens jaillit. Peux tu développer ? Que fais tu de ça ? qu'est ce que ça implique ?

Qu'en est il des steppes désertiques et de la sonnerie de l'écolier ? Ca t'inspire rien apparemment

Tu as besoin de manger mais pas 24h sur 24, tu as besoin d'aller à l'école mais pas y rester 24h sur 24. Donc tu as besoin aussi de ne pas manger et de ne pas rester constamment à l'école. Imagine que tu meurs de faim tu serais prêt à ce que l'on te gave mais une fois la gavation en cours tu n'auras plus faim et tu auras besoin qu'on arrête.

C'est pourquoi en temps et en heure.

Avant de vivre dans cet univers je vivais dans un univers où j'étais totalement libre. Il n'y avait qu'une seule loi : "on peut tout faire".

Et bien croyez moi, c'était le bordel. Y'avait de tout partout et tout le temps. Rien n'était sûr et les perceptions n'étaient qu'illusions.

Heureusement j'ai eu la présence d'esprit de vouloir vivre dans un univers dans lequel on ne peut pas tout faire. Quoi ? Je pouvais puisque on pouvait tout faire !

C'est depuis que je suis dans cet univers et je vous assure que c'est drôlement bien.

Alors la liberté ? Non, merci ! Pour d'autres !

Réflexion intéressante. Être libre, c'est pour certains, ne rencontrer aucun obstacle.

Nous ne sommes jamais libres, car des limites s'imposent à toute chose. Nous sommes conditionnés à ne pas avoir de liberté totale, mais une liberté contrôlée. Mais se libérer de nos conditionnements, est-ce réellement souhaitable ? Je ne pense pas.

Nous vivons dans une société disciplinaire : nombre de pratiques institutionnelles ( école, hôpital, prison, usine, etc. ) visent à discipliner les individus.

Sous couvert de progrès, la société moderne, (depuis le 18 e siècle) a institué tout un réseau de mécanisme diffus destinés à quadriller le corps social et exercer un pouvoir sur l'individu .

LA PUNITION POUR DISSUADER LES GENS DE PORTER ATTEINTE A L'ORDRE ETABLI, système pervers : en adoucissant les peines la société a durci et perfectionné les moyens de surveiller et de discipliner les individus !!!!

Et si nous étions déterminés à désirer la liberté ?

L'homme moderne ne mérite pas d'être libre

Quel rapport avec le mérite ?

Et si nous étions déterminés à désirer la liberté ?

meme un electron aime la liberté et n'aime pas etre observé ,

un electron qui traverse les fentes de young , se comporte comme une onde donc possede une infinité de trajectoires .

et quand on l'observe pour voir sa trajectoire il devient particule et se limite à une seule trajectoire ,

peut être que nous sommes comme les électrons libres .

la liberte peut etre troquee contre une garantie de bonheur.

la liberte peut etre troquee contre une garantie de bonheur

Je pense que c'est un marché de dupes.

Car l'Homme qui a sacrifié sa liberté ne peut pas la reprendre si le bonheur n'est pas au rendez-vous.

c'est en effet bien souvent un marche de dupes, car il yaura toujours des gens qui se croiront (ou seront) plus malins que d'autres.

cela dit, si l'on s'est fait berner, je pense qu'il est parfois possible de recuperer sa liberte (par la loi ou par la force)

La liberté est un des plus grand bonheur

Il nous faut donc la défendre becs et ongles

Etre libre d'être soi..être libre de faire nos choix..

Mais en soi, la liberté ne suffit pas, il nous faut savoir la brider, parfois, pour accèder à des bonheurs, inaccessibles sans celà.

Les plus prompts à nous en delester d'une part, seront nos êtres aimés, et ceci de la naissance au trépas

Par amour, mais aussi par amitié parfois, nous acceptons de sacrifier un peu de nôtre liberté, un nombre incalculable de fois, sans que celà ne nous chagrine particulièrement (sauf si abus ^^), car la contrepartie, en vaut la peine :)

La liberté a de la valeur, une grande valeur..celle qu'on lui donne en définitif.

Quel est vôtre prix.. Amour ? Argent ? Pouvoir ?

La balance doit être positive, et apporter plus en plaisir qu'en déplaisir.

Penser que nous voulons être libre, c'est oublier que nous le sommes, sans doute parce que nous en avons trop donné, sans recevoir la compensation adequate, en retour.

La liberté ne se donne pas

Ne pas en avoir conscience, c'est se perdre soi.