D'où vient votre morale?

Salut tout le monde!

alors voila mon sujet du jour, une question assez simple en fait:

Qu'est ce qui vous a appris a distinguer le bien du mal et forger VOTRE ethique/morale actuelle?

n'hesitez pas a argumenter votre reponse.

merci d'avance!

Mon propre jugement. Est bien ce qui est consenti, est mal ce qui ne l'est pas. End.

Bonsoir Femzi,

Alors voilà, pour répondre à ta question, je dirai que ma morale je la dois surtout à mon jugement autodidacte, puisque je n'ai pas été élevée dans le respect d'aucune religion, puisque les gens qui m'ont élevé n'avaient aucune morale... Pour ce qui est de la loi : les gens dans la justice m'ont souvent déçue par le peu de cas qu'ils faisaient des victimes, donc pour ce qui est de la morale faut regarder ailleurs. Quant aux médias : la morale qui vient de ce côté met souvent en avant ce qui les arrange, même si ce n'est pas très "moral" justement.

Voilà, c'est tout.

J'ai voté "autre" donc je précise que mon morale vient en majorité de ma motivation

De mon envie, selon comment ça m'arrange. Logique!

De mon éducation, puis de ma propre expérience.

J'ai eu une éducation religieuse assez poussée, avec des parents catholiques très pratiquants ( ma mère était prof de cathé et permanente de sa paroisse pendant longtemps ). Mes parents n'appliquaient pas bêtement ce qu'ils lisaient dans la Bible et en avait une vision très ouverte, très aimante, très tolérante...je dirais bienveillante pour résumer.

Je ne suis pas croyante, je ne suis pas religieuse, et d'ailleurs eux mêmes ont cessé de l'être bien plus tard, mais je garde ces bases directrices. Une fois les bases posées, c'est mon expérience propre qui a affiné mon jugement, ainsi que les gens que j'ai pu rencontrer au fil du temps.

Je ne suis pas d'accord pour que cette notion de "valeur morale" soit réservée aux religieux, aux réactionnaires ou aux personnes qui tranchent et ne tolèrent finalement pas grand chose. L'ouverture aux autres est aussi une valeur morale.

de moi et de partout

De l'éducation que mes parents ont essayés de me transmettre, et de ma croyance en Dieu et en l'Eglise.

Une culture judéo chrétienne (vacances pâques, noël, ascension...) une éducation parentale, la société, la prise de conscience de ces conditionnements puis ma propre vision des choses.

Mon père disait que pour jouer du jazz, on doit tout apprendre, puis tout oublier. Je crois qu'il en va de même avec la vie...

Bonsoir, ma morale vient de ce que je suis et de mon vécu...

les lois de la morale sont simples ,universelles et éternelles .

Elles sont inscrites naturellement au fond de nos coeurs .L'homme a la liberté terrible de pouvoir les ignorer ,et de se forger ses PROPRES lois .

Il est toujours rattrapé par ce petit jeu dangereux ...

De mes parents, de ma foi, de mon vécu, même si des fois je peux faire un mauvais choix.

les lois de la morale sont simples ,universelles et éternelles .

Du pur négationnisme anthropologique

Sinon,à la base c'est la famille qui m'a inculqué mes premiers principes moraux, mais ils se sont vite avérés en grandissant beaucoup trop réducteurs, simplets et manichéens, et la découverte du monde extérieur m'a permis de synthétiser toutes sortes d'expériences, d'influences et de contre-influences morales.

Enfin la morale n'est pas une chose qui s'apprend, mais qui se construit, qui évolue tout au long d'une vie (enfin sauf javellisation cérébrale).

Je pense que la notion de moralité, en contradiction complexe avec celui de "normes", regroupe une série de règles sociales dont l'ordre public n'a pas pensé bon à normativiser.

Chaque société dispose d'un Droit objectif qui a vocation à organiser la vie commune. On régit par conséquence des situations interpersonnelles et impersonnelles pour rendre prévisibles les interactions entre humains.

Mais on cherche toutefois l'équilibre entre ce qui est encadré et ce qu'il reste de libre même si cette liberté ne promet pas l'ordre social pour autant. C'est donc ici que la morale rentre en compte.

Il existe une façon universelle de "faire" au sein d'un groupe restreint de personnes. La morale sert à encadrer ces mêmes conflits relationnels mais en laissant une marge de liberté à l'individu, tout comme la législation laisse une certaine liberté à la jurisprudence d'apprécier l'interprétation de la loi au cas de figure. Mais les règles de la morale dépassent ceux de la loi dans leur possibilités variables.

Lorsqu'on renonce à la règle morale, nous sommes mis à l'écart de la société, non par force mais par l'appréciation personnelle de son entourage.

On ne peut pas normativiser la morale car elle diffère en fonction des groupes, des personnes et des pays, et son infraction va s'autoréguler par les interactions.

Mais lorsqu'un groupe de personnes s'autorisent à s'affranchir de ces règles, l'Etat va intervenir et rendre obligatoire ce qui était à un moment donné "moralité".

Donc l'origine de la morale doit se trouver dans ce qui reste épargné des griffes de la loi.

La morale délimitée ainsi regroupe l'ensemble des règles de conduite qu'un groupe de personnes proches ont mis en avant implicitement (ou explicitement dans certains cas) pour réguler leurs relations et rendre prévisibles les conséquences de leurs interactions.